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Non, les jeux vidéo ne sont pas liés à la dépression chez les adolescents

  1. #1
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    Avatar de Michael Guilloux
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    Par défaut Non, les jeux vidéo ne sont pas liés à la dépression chez les adolescents
    Non, les jeux vidéo ne sont pas liés à la dépression chez les adolescents
    mais ce sont plutôt les médias sociaux selon une nouvelle étude

    Les jeux vidéo et les médias sociaux, et de manière plus générale les nouvelles technologies et le temps d'écran, sont aujourd'hui pointés du doigt dans plusieurs troubles comportementaux et mentaux qui touchent les adolescents et la jeunesse. De nombreuses études ont en effet essayé de les associer à des problèmes tels que la violence, la dépression ou la détérioration du bien-être social. Cette question intéressant beaucoup le public, les études se succèdent, chacune voulant apporter sa contribution au débat, éventuellement en vue de défendre une position.

    L'une des dernières études menées sur le sujet a été réalisée au Canada par des chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, et a été publiée lundi dans JAMA Pedatrics, une revue de l'American Medical Association. Ces derniers ont étudié le comportement de plus de 3800 jeunes de 2012 à 2018. Ils ont sélectionné des adolescents de 31 écoles montréalaises et ont suivi leur comportement de la 5e à la seconde. Les adolescents ont eux-mêmes déclaré le nombre d'heures par semaine consacrées aux médias sociaux (tels que Facebook et Instagram), aux jeux vidéo et à la télévision. Ils ont également rempli des questionnaires concernant divers symptômes dépressifs.

    L'équipe menée par Patricia Conrod s'est notamment intéressée à la relation entre la dépression et l'exposition à différentes formes de temps d'écran chez des adolescents. En faisant des analyses statistiques en vue d’estimer les associations entre le temps passé devant les écrans et la dépression, les chercheurs ont constaté une augmentation des symptômes dépressifs lorsque les adolescents utilisaient les médias sociaux et la télévision ; les médias sociaux étant les plus nuisibles de toutes les formes de temps d’écran. « Ce que nous avons constaté à maintes reprises, c'est que les effets des médias sociaux ont été beaucoup plus importants que ceux des autres formes de temps d'écran », a déclaré Conrod, professeur de psychiatrie à l'Université de Montréal. La découverte la plus surprenante pour les chercheurs était toutefois que le temps passé à jouer à des jeux vidéo n'était pas lié aux symptômes dépressifs. L'étude suggère que le gamer moyen n'est pas isolé socialement, plus 70 % des gamers jouant avec d'autres personnes, que ça soit en ligne ou en personne. « Les résultats nous ont surpris », a déclaré Elroy Boers, coauteur de l'étude. « Le jeu vidéo rend plus heureux. C'est un bon passe-temps », dit-il.


    Des résultats vraiment surprenants ?

    En réalité, ce ne serait pas vraiment surprenant d'aboutir à une telle conclusion : que les jeux vidéo ne favorisent pas la dépression. En tout cas, jusqu'ici, très peu d'études ont tenté d'étudier ou établir un lien entre les jeux vidéo et la dépression. C'est plutôt la violence qui est souvent associée aux jeux vidéo, même si là encore le lien est fortement contesté. Si certains politiques pensent le contraire et que l'OMS considère l'addiction aux jeux comme une maladie moderne, nombreuses sont les études qui ont abouti à la conclusion selon laquelle il n'existe aucun lien entre les jeux vidéo et le comportement violent. Au contraire, plusieurs chercheurs attribuent des vertus intéressantes aux jeux vidéo. Une étude conclut par exemple que les jeux vidéo ne corrompent pas les jeunes esprits, mais ils pourraient les construire en contribuant à leur développement social et intellectuel ; une thèse qui a été renforcée par une autre étude qui a révélé que les jeux vidéo d'action pourraient développer l'intelligence, car ils sont associés à une augmentation de la quantité de matière grise dans le cerveau. Une autre encore stipule que les jeunes qui jouent à des jeux vidéo ont de meilleures capacités de raisonnement moral que les jeunes non-joueurs, et il y en a bien d'autres allant dans la même direction.

    Toutefois, cette nouvelle étude a le mérite de faire ressortir la nécessité de distinguer les différentes formes de temps d'écran. Que le temps d'écran soit dédié aux jeux vidéo ou aux médias sociaux et la télévision, elle nous dit que ce n'est pas le même effet. Si les médias sociaux et la télévision sont liés à la dépression chez les jeunes, ce n'est pas du tout le cas des jeux vidéo selon les chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine du Canada.

    Source : JAMA Pediatrics

    Et vous ?

    Que pensez-vous des conclusions de cette étude ?
    Pour vous, y a-t-il vraiment un débat sur les effets des jeux vidéo ou médias sociaux sur les adolescents ?

    Voir aussi :

    France : le débat sur le trouble du jeu vidéo s'invite dans les instances gouvernementales, quel traitement préconiser à ceux qui en souffrent ?
    Jouer à des jeux vidéo violents de façon quotidienne n'entraîne aucun changement de comportement, conclut une nouvelle étude
    L'addiction aux jeux vidéo pourrait être considérée comme un trouble mental dès 2018, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
    Tueries dans les écoles : Donald Trump accuse les jeux vidéo violents à l'occasion de sa rencontre avec l'industrie
    Les jeux vidéo violents ont-ils un impact négatif sur comportement des joueurs ? Non, selon une étude menée au Royaume-Uni
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  2. #2
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    Rendez-vous à la prochaine news parlant d'une étude qui défendra exactement la thèse inverse.

    C'est comme les différentes études sur ce qu'on mange: boire du café est mauvais pour la santé au dessus de 2 tasses par jour, quelques mois plus tard ça guérit de tous les maux.

  3. #3
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    En réalité, ce ne serait pas vraiment surprenant d'aboutir à une telle conclusion : que les jeux vidéo ne favorisent pas la dépression. En tout cas, jusqu'ici, très peu d'études ont tenté d'étudier ou établir un lien entre les jeux vidéo et la dépression
    Donc, le jeu vidéo ne favorise pas la dépression pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas eu d'étude sur le sujet?

    Comment peut-on arriver à une quelconque conclusion sur la base que le sujet n'a pas été étudié???

  4. #4
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    Citation Envoyé par jc_granit Voir le message
    Donc, le jeu vidéo ne favorise pas la dépression pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas eu d'étude sur le sujet?

    Comment peut-on arriver à une quelconque conclusion sur la base que le sujet n'a pas été étudié???
    Pour le moment je ne vois pas de conclusions, a moins que l'on sorte demain une meta-analyse sur les effets des jeux-vidéos sur la santé (mentale, psychique, que sais-je). Pour autant, très peu d'études ça n'est pas zéros, et la "conclusion" concerne uniquement cette étude. Disons que pour le moment ça peut donner des pistes, voir vers où les études convergent (si elles le font).

  5. #5
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    Rendez-vous à la prochaine news parlant d'une étude qui défendra exactement la thèse inverse.
    Peu probable, il y a déjà eu plusieurs études décrivant un lien entre médias sociaux et dépression tandis que peu d'études en ont fait la même pour les jeux vidéo. De même, il ne faut pas regarder les études une à une pour pouvoir se faire une opinion mais à l'ensemble des études traitant du sujet pour voir où se dirige le consensus.

    Donc, le jeu vidéo ne favorise pas la dépression pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas eu d'étude sur le sujet?

    Comment peut-on arriver à une quelconque conclusion sur la base que le sujet n'a pas été étudié???
    La news indique qu'il n'est pas surprenant que les jeux vidéo n'ont pas de lien avec la dépression mais que de toute façon il n'y a pas quantité d'études sur le sujet. Il n'est donc pas arrivé à une conclusion sur la base que le sujet n'a pas été étudié. Il a simplement donné son opinion sur le sujet pour justement dire qu'on ne peut tirer de conclusion en vue du manque de recherche.




    Que pensez-vous des conclusions de cette étude ?
    Il semble mettre en avant une corrélation mais pas une causalité (bien qu'il offre des pistes potentielles au travers d'analyses sur la faible estime de soi) donc le sujet est encore ouvert. Comme dit dans la news, il faut attendre plus d'études pour pouvoir avoir une opinion. De plus, l'étude a été réalisée au Canada. Je me demande donc si les résultats dépendent de paramètres culturels. Pourrait-on trouver des résultats inverses dans d'autres pays ?

    Pour vous, y a-t-il vraiment un débat sur les effets des jeux vidéo ou médias sociaux sur les adolescents ?
    Il ne peut pas vraiment y avoir de débats de fond s'il n'y a pas de résultats concrets provenant d'études. En tout cas, le sujet mérite d'être étudié. Les écrans ne risque pas de s'en aller de sitôt et il est toujours sage d'éviter des facteurs de dépression pour la jeunesse (l'article fait mention du fait que la dépression à l'adolescence est liée à des déficiences cognitives plus tard dans la vie adulte!).

  6. #6
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    Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
    ce sont plutôt les médias sociaux selon une nouvelle étude
    C'est évident que les médias sociaux sont plus dangereux que les jeux-vidéo...
    Les utilisateurs deviennent accro aux j'aimes et aux commentaires, en plus pendant l'adolescence il y a des histoires de popularité, donc des jeunes peuvent devenir dépressif et ça peut aller jusqu'au suicide.
    Il y a également des gens qui sont devenu accro aux selfies. (ils ne sont jamais satisfait ils ne se trouvent jamais assez beau et dépriment)

    Le «selfitis» ou l’addiction aux selfies est reconnu comme une maladie mentale

    Le jeu-vidéo existe depuis des décennies, on commence à avoir un peu de recul...
    En six ans, 259 personnes sont mortes en prenant un selfie

    Je ne comprend pas comment on pourrait devenir dépressif en jouant aux jeux-vidéo, par contre je vois très bien comment on peut devenir dépressif avec Facebook, Instagram et Twitter.
    Des études en venaient à cette conclusion en 2016.
    Plus on utilise les réseaux sociaux, plus on a de risques d'être atteint de dépression
    Keith Flint 1969 - 2019

  7. #7
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    De même, il ne faut pas regarder les études une à une pour pouvoir se faire une opinion mais à l'ensemble des études traitant du sujet pour voir où se dirige le consensus.
    On voit tellement d'études orientées, bâclées, "sponsorisées" que j'en arrive à me dire qu'avant d'obtenir un résultat global, il faut, au contraire, décortiquer chaque étude..... Il me suffirait donc de torcher un petit questionnaire sur un sujet basique et dont la conclusion irait dans le sens de la majorité pour être crédible???

    L’intérêt pour moi, ce n'est pas le consensus, mais plutôt la fiabilité de l’enquête, la qualité des données, l'objectivité et la crédibilité des analystes.....

    le gaz oil est dangereux.... un coup oui, un coup non, un coup faut voir.
    les téléphones portables sont dangereux ....idem
    le glyphosate ....
    Comment ne pas douter de la sincérité des analyses, des enquêtes, et autres statistiques...

    Pour se faire une opinion, il faudrait déjà avoir des études inattaquables et là....ça pèche carrément
    En ce qui concerne le sujet du post, je dirais qu'avec les infos communiquées et le peu de recul que j'ai actuellement, la conclusion de l'analyse "me semble" être juste, mais là encore il faudrait gratter un peu plus sur l’échantillonnage, la manière dont les questions et formulaires sont proposés, la qualification des analystes.... bref lire la source du post et se coltiner l'ensemble de l'étude
    Salut à tous et merci @# yoyo3d

  8. #8
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    Moi mes gosses ils jouent aux jeux vidéos et ils sont pas dépressifs, en tout cas pas quand ils jouent
    Je trouve ça particulièrement bien quand ils jouent ensemble ou avec leurs copains, parce que en plus cela créé du lien social.
    La seule chose c'est de leur demander d’équilibrer leurs journées avec aussi du sport : basket, ping pong, piscine, etc...
    Ou aussi parfois d'équilibrer avec des jeux de sociétés, donc qu'il soit pas tous le temps sur un écran.
    « L’humour est une forme d'esprit railleuse qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité »

  9. #9
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    leur demander d’équilibrer leurs journées
    Le danger c'est le smartphone, certains se lèvent avec, se couchent avec et sont obligé de le regarder toutes les minutes.
    Ils sont en permanence en train de vouloir des réactions et certains finissent dépressif.

    Si t'as un PC de bureau ou une console chez toi, une fois que tu sors tu n'y penses plus.
    Alors que le smartphone est proche en permanence, aucun adolescent va éteindre son téléphone pendant plusieurs jours.
    Keith Flint 1969 - 2019

  10. #10
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    Citation Envoyé par yoyo3d Voir le message
    On voit tellement d'études orientées, bâclées, "sponsorisées" que j'en arrive à me dire qu'avant d'obtenir un résultat global, il faut, au contraire, décortiquer chaque étude..... Il me suffirait donc de torcher un petit questionnaire sur un sujet basique et dont la conclusion irait dans le sens de la majorité pour être crédible???

    L’intérêt pour moi, ce n'est pas le consensus, mais plutôt la fiabilité de l’enquête, la qualité des données, l'objectivité et la crédibilité des analystes.....

    le gaz oil est dangereux.... un coup oui, un coup non, un coup faut voir.
    les téléphones portables sont dangereux ....idem
    le glyphosate ....
    Comment ne pas douter de la sincérité des analyses, des enquêtes, et autres statistiques...

    Pour se faire une opinion, il faudrait déjà avoir des études inattaquables et là....ça pèche carrément
    En ce qui concerne le sujet du post, je dirais qu'avec les infos communiquées et le peu de recul que j'ai actuellement, la conclusion de l'analyse "me semble" être juste, mais là encore il faudrait gratter un peu plus sur l’échantillonnage, la manière dont les questions et formulaires sont proposés, la qualification des analystes.... bref lire la source du post et se coltiner l'ensemble de l'étude
    Ce sont les revues scientifiques et les pairs qui sont sensés évaluer la fiabilité d'une étude. Si un article est "torché", il ne sera pas comptabilisé, peu importe s'il défend la thèse de la majorité ou non. J'ai récemment vu l'exemple d'un article qui avait une méthodologie exemplaire qui défendait une thèse sur la prémonition qui va dans le sens contraire du consensus en cours (en psychologie). La résultante n'a pas été un rejet de l'étude mais des expérimentations pour tenter de l'expliquer.
    D'ailleurs, je recommandais de regarder les études dans leur ensemble pour pouvoir réduire le bruit statistique des articles de moins bonne qualité (à moins que tous les articles produits soient de mauvaises qualité ), car si tu regarde un seul article ou au cas par cas, ton opinion sera beaucoup plus orientée. De même, c'est pas notre job de vérifier la validité de chaque article Ain't nobody got time for that

    Après, il est sûr que les médias grand public se font plaisirs pour récupérer les articles qui rapportent l'audimat, sans faire attention à leur pertinence
    Il serait bien plus intéressant qu'ils se concentrent sur les articles de méta-analyse (lorsqu'ils sont disponibles) qui font le tri dans les différents articles et permettent de détailler les points d'ombre et les avancées.

  11. #11
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    Citation Envoyé par 4bstract Voir le message
    Ce sont les revues scientifiques et les pairs qui sont sensés évaluer la fiabilité d'une étude.
    Normalement il faut essayer de reproduire les résultats, mais ils n'ont pas l'argent pour le faire !

    Etats-Unis : trois farceurs piègent des revues scientifiques avec de fausses études
    Encore un canular qui bouscule la recherche scientifique. Aux Etats-Unis, trois personnes ont réussi à faire publier dans plusieurs revues de sociologie des articles de recherche entièrement inventés, aux conclusions ridicules, afin de démontrer, selon eux, le manque de rigueur de ces revues.

    Au total, sept articles sur les 20 écrits par le trio ont été acceptés par des revues, passant l'obstacle redouté des comités de lecture censés vérifier la rigueur académique des articles.

    Cette fois, les faux articles ont en commun des sujets de société explosifs : le genre, le racisme ou la sexualité, ce que les auteurs du canular appellent les « études de griefs ».

    « Lorsque l'on rend des idées absurdes et horribles suffisamment à la mode politiquement, on arrive à les faire valider au plus haut niveau », affirme James Lindsay, qui a obtenu un doctorat de mathématiques en 2010 à l'Université du Tennessee et s'est consacré pleinement à ce projet depuis un an et demi. Les études étaient envoyées sous pseudonymes.

    L'une d'elles, publiée en mai dans la revue « Gender, Place & Culture » et finalement retirée, prétendait étudier la culture canine du viol dans les parcs à chiens, en tirant des parallèles avec les hommes. Une autre analyse pourquoi un homme se masturbant en pensant à une femme sans son consentement commet une agression sexuelle. Un papier était une réécriture féministe d'un chapitre de « Mein Kampf » d'Adolf Hitler.
    On en parle ici aussi : Ces chercheurs ont réussi à publier des études totalement absurdes dans de prestigieuses revues scientifiques

    Des journalistes piègent une revue scientifique avec une fausse étude sur le cancer
    Des journalistes ont fait publier dans une revue scientifique peu renommée une fausse étude sur le cancer, dans le cadre d'une vaste enquête sur les publications peu scrupuleuses, a raconté jeudi 19 juillet 2018 Le Monde. L'enquête visait à démontrer que n'importe qui, à condition de payer, pouvait faire passer de la "fausse science" pour de la vraie. Les journalistes de deux médias allemands, le quotidien Süddeutsche Zeitung et la radio publique NDR, ont transmis à la revue Journal of Integrative Oncology "les résultats d'une étude clinique montrant que de l'extrait de propolis était plus efficace sur le cancer colorectal que les chimiothérapies conventionnelles".
    Il y a aussi l'histoire du chocolat qui fait maigrir, mais c'était que dans les médias mainstreams et pas dans les revues scientifique, c'était pour prouver que les médias répètent sans vérifier.
    L'article que je cherche c'était un texte qui ne veut rien dire (probablement écrit par un algorithme) qui a été publié dans une grande revue scientifique, c'était des phrases avec plein de mots très technique, si jamais vous trouvez la source, ce serait cool de mettre un lien.
    Keith Flint 1969 - 2019

  12. #12
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    L'article que je cherche c'était un texte qui ne veut rien dire (probablement écrit par un algorithme) qui a été publié dans une grande revue scientifique, c'était des phrases avec plein de mots très technique, si jamais vous trouvez la source, ce serait cool de mettre un lien.
    Si je ne me trompe pas, il s'agit de cet article Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity (il y a aussi une page wikipedia parlant de cet article). Rien que ce nom

    Il y a beaucoup de chercheurs qui trollent des revues scientifiques peu sérieuses, qu'elles soient des revues en open access (article intéressant ici, en anglais) ou orientées idéologiquement/politiquement (ici, en anglais).
    Il est indéniable qu'il y a des problèmes avec les revues scientifiques et le "publish ou perish"

  13. #13
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    Citation Envoyé par 4bstract Voir le message
    Rien que ce nom
    Merci

    Citation Envoyé par 4bstract Voir le message
    Il est indéniable qu'il y a des problèmes avec les revues scientifiques et le "publish ou perish"
    Ouais il ne faut pas prendre chaque article publié dans une revue scientifique comme étant vrai.

    Dans les médias mainstreams c'est encore pire :
    "La plupart des études sont fausses" : un chercheur remet en cause les études scientifiques
    Le truc c'est que comme 2/3 des articles scientifiques sont faux, peut-être que cette étude est fausse.

    Le chercheur fraudait depuis dix ans
    Un psychologue néerlandais a falsifié des données dans des dizaines de travaux scientifiques.
    Keith Flint 1969 - 2019

  14. #14
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    L’intérêt pour moi, ce n'est pas le consensus, mais plutôt la fiabilité de l’enquête, la qualité des données, l'objectivité et la crédibilité des analystes.....

    le gaz oil est dangereux.... un coup oui, un coup non, un coup faut voir.
    les téléphones portables sont dangereux ....idem
    le glyphosate ....
    Comment ne pas douter de la sincérité des analyses, des enquêtes, et autres statistiques...

    Pour se faire une opinion, il faudrait déjà avoir des études inattaquables et là....ça pèche carrément
    A ma connaissance sur les études publiées dans des revues à comité de lecture il n'y a pas tellement de débats sur ces sujets, plus des nuances apportées dans le temps :
    - L'extraction de gaz de schyste est très polluante et détruit les sous sols
    - Les ondes des téléphones sont dangereuses mais pas aux doses auxquelles ont est exposés via les terminaux qu'on utilise.
    - Le glyphosate est dangereux pour les sols et la qualité des eaux, nuisible au phytoplancton il impacte tout ce qui en dépend, depuis la digestion de certains insectes jusqu'aux algues mais il n'est pas dangereux directement via les aliments qui poussent dessus pour l'humain.

    Si cette étude sur la dépression et les écrans passe dans un revue à comité de lecture qui vérifie la méthodologie etc. selon moi aucune raison de la mettre en doute et elle viendra complêter/nuancer d'autres parues avant.

  15. #15
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    Ce que je pense de cette étude (et par extension toutes les autres traitant du même sujet) ? A un moment, au lieu de pointer du doigt un média culturel, il faudrait peut être s'interroger sur la société, l'environnement de vie de la personne, sa santé mentale avant, j'en passe et des meilleurs.

    La violence a toujours existé mais on a cherché (on continue au passage) à l'éradiquer de la société à tout prix sauf que, manque de bol, on cherche des exutoires par défaut et le jeu-vidéo peut en faire parti (libéré son agressivité, sa frustration, par exemple). Surtout qu'il en existe tellement [de violences] aujourd'hui ...

    Le débat n'a pas lieu d'être et s'il existe, il vaudrai mieux s’intéresser à de réels et sérieux problèmes : quelqu'un qui a un problème mental, le jeu-vidéo y changera rien, voir va aggraver la chose mais à ce jour, il n'a pas été démontré de façon concrète et sérieuse que ce genre de chose naît de ce média. En revanche, il est indéniable qu'il aggrave certains cas.

  16. #16
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    Citation Envoyé par NBoulfroy Voir le message
    A un moment, au lieu de pointer du doigt un média culturel, il faudrait peut être s'interroger sur la société, l'environnement de vie de la personne, sa santé mentale avant, j'en passe et des meilleurs.
    Ouais il y a un problème dans la société avec le mythe de l'image, ça a produit des gens à la recherche du selfie parfait pour Instagram.
    Plein d'adolescents veulent être suivi sur les réseaux sociaux, certains font n'importe quoi pour avoir des vues.

    Il y a de quoi devenir taré en réalisant qu'on ne sera aussi belle que les youtubeuses célèbres.
    Certaines personnes ont sombré dans la dépression à cause des réseaux sociaux.

    Médias sociaux et télévision associés à la dépression chez les adolescents
    Les chercheurs pensent que c’est plutôt l’univers des médias sociaux et de la télévision qui encourage des comparaisons sociales associées à une diminution de l’estime de soi, et donc à l’augmentation des symptômes de dépression.

    « Le contenu vraiment problématique pour la dépression chez les jeunes, c’est celui qui va forcer la comparaison sociale entre l’adolescent et une personne de son âge, de son groupe social et culturel, représentée de façon idéalisée, plus positive que la normale. C’est ce qui affecte l’estime de soi. » Patricia Conrod, chercheuse

    « Ce que nous avons montré, c’est que la télévision et surtout les médias sociaux font la promotion de ce type d’image », ajoute la psychiatre.

    Les adolescents se trouvent ainsi en contact intense avec l’image d’autres jeunes qui vivent des situations plus positives que les leurs, par exemple des adolescents au corps parfait et dont le style de vie est plus palpitant.
    Réseaux sociaux : leur usage augmente le risque de dépression chez les adolescentes
    Des troubles associés au risque de dépression
    Lorsque les adolescents passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, ils augmentent le risque d’avoir un sommeil de mauvaise qualité, une mauvaise estime d’eux-mêmes et de leur corps. Or, cela peut aussi accroître le risque de dépression. Les chercheurs ont constaté que les adolescentes étaient plus concernées par ces troubles : elles sont 78,2 % à ne pas être satisfaites de leur poids, contre 68,3 % des adolescents, et elles sont 12,8 % à avoir une mauvaise estime d’elles-mêmes, alors que cela concerne 8,9 % des garçons. Les jeunes filles sont aussi plus nombreuses à souffrir de troubles du sommeil.
    Et il y a également des histoires de cyberharcélement, ou d'autres trucs glauque, par exemple une fille qui envoie une photo d'elle toute nue à son petit copain et tous le collège voit la photo.
    Instagram, Twitter, YouTube, Facebook, peuvent être dangereux pour la psychologie des adolescents.
    Keith Flint 1969 - 2019

  17. #17
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ouais il y a un problème dans la société avec le mythe de l'image, ça a produit des gens à la recherche du selfie parfait pour Instagram.
    Plein d'adolescents veulent être suivi sur les réseaux sociaux, certains font n'importe quoi pour avoir des vues.

    Il y a de quoi devenir taré en réalisant qu'on ne sera aussi belle que les youtubeuses célèbres.
    Certaines personnes ont sombré dans la dépression à cause des réseaux sociaux.

    Médias sociaux et télévision associés à la dépression chez les adolescents

    Réseaux sociaux : leur usage augmente le risque de dépression chez les adolescentes

    Et il y a également des histoires de cyberharcélement, ou d'autres trucs glauque, par exemple une fille qui envoie une photo d'elle toute nue à son petit copain et tous le collège voit la photo.
    Instagram, Twitter, YouTube, Facebook, peuvent être dangereux pour la psychologie des adolescents.
    Je n'ai parlé que du jeu-vidéo. Les réseaux sociaux, c'est un autre problème qui a poussé aux suicides, entre autres. Merci de parler de ce que j'ai dit ...

    Et oui, il y a un réel et sérieux problème avec les réseaux sociaux mais c'est comme la prise de conscience que le "bouc émissaire" dans les écoles, c'est un problème : on met 20 voir 30 ans ou plus pour le piger et enfin réagir. Maintenant, j'espère que les mesures seront prises avec les réseaux sociaux de façon plus rapide et concrète.

    Il faut dire que dans le cas de la télévision et la propagation d'images de type "mort" ou "fin du monde imminent" n'aide personne et pas que les adolescents mais visiblement, on estime que c'est plus gênant sur Internet [via les réseaux sociaux] que via la télévision qui reste un média très utilisé par un maximum de personnes ... C'est un peu le paradoxe de la société actuelle dans la problématique des médias : la peur est moteur d'économie et de la Société elle même.

  18. #18
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    Citation Envoyé par NBoulfroy Voir le message
    Je n'ai parlé que du jeu-vidéo. Les réseaux sociaux
    Moi je parle du sujet du topic :
    Non, les jeux vidéo ne sont pas liés à la dépression chez les adolescents mais ce sont plutôt les médias sociaux selon une nouvelle étude
    On a le recul sur le jeu-vidéo, il y a eux ceux de la génération Atari 2600, ceux de la génération NES, il y a des enfants qui ont eu des Commodore 64 ou des Atari ST, etc.
    Le jeu-vidéo ne représente pas un fort risque de dépression, ça peut même permettre de se faire des potes, pour ceux qui jouent à des MMORPG.

    Je suis d'accord avec l'étude qui dit que la dépression chez les adolescents est principalement causé par les réseaux sociaux et non les jeux-vidéo.
    Keith Flint 1969 - 2019

  19. #19
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    Citation Envoyé par yoyo3d Voir le message
    L’intérêt pour moi, ce n'est pas le consensus, mais plutôt la fiabilité de l’enquête, la qualité des données, l'objectivité et la crédibilité des analystes.....
    Pourtant c'est bien le consensus scientifique qui est en de manière général la preuve la plus élevés de connaissance qui existe a ce jour. Une très bonne étude seule dans son coin n'est pas déterminante, il en faut pour corroborer (ou non) la première, qualité ET multiplicité sont et devrai être norme pour ce genre de chose. Effectivement on est pas a l’abri d'un nouveau "Einstein" qui vienne refonder un pan entier des connaissances, mais ce genre de cas est relativement exceptionnel. Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, plein d'études de basses qualités ne sont pas preuves pour autant, la qualité et la quantité sont important dans le domaine.

  20. #20
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    Citation Envoyé par Itachiaurion Voir le message
    Pourtant c'est bien le consensus scientifique qui est en de manière général la preuve la plus élevés de connaissance qui existe a ce jour.
    Parfois quand les connaissances font un pas en avant, les scientifiques ont du mal à se mettre à jour.
    Il y en a plein qui restent bloqué sur leur version N et ils ne veulent pas accepter la version N+1, même si les données montrent que le modèle se rapproche un peu plus de l'exactitude.

    Sur un sujet 1, il y a les théories A, B, C, D, etc. Peut-être qu'une théorie est plus vrai que les autres, mais l'équipe qui la supporte va probablement galérer à faire accepter l'idée par la majorité des scientifiques du domaine, même avec des données clair.
    Est-ce que dans l'histoire c'est déjà arrivé qu'une théorie qui remet beaucoup de choses en cause soit accepter par la communauté scientifique extrêmement rapidement ?
    Parce que généralement quand une équipe arrive et démontre en quoi tout le monde avait tord, ça passe mal au début.
    Keith Flint 1969 - 2019

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