Discussion :

[Ryu2000]

Si le diagnostique n'est pas adapter, il est normal que la maladie ne soit pas diagnostiquer et donc normal que la personne ne soit pas déclarer malade.

Bof...
Parce qu'on parlerait d'une maladie mystère, on entendrait les médecins dire "il y a des femmes qui nous donnent une liste de symptôme, mais aucune maladie ne correspond, ça ressemble à rien qu'on connaisse".

Le médecin arrive et il dit «Est-ce que vous avez des problèmes de développement au niveau des interactions sociales, du langage, de la communication ou du comportement ?».
Et la fille répond «Non pas du tout, toutes ces choses se sont développé normalement».

[Edrixal]

Bof...
Parce qu'on parlerait d'une maladie mystère, on entendrait les médecins dire "il y a des femmes qui nous donnent une liste de symptôme, mais aucune maladie ne correspond, ça ressemble à rien qu'on connaisse".

Le médecin arrive et il dit «Est-ce que vous avez des problèmes de développement au niveau des interactions sociales, du langage, de la communication ou du comportement ?».
Et la fille répond «Non pas du tout, toutes ces choses se sont développé normalement».

Bha non... Des maladies qui sont difficile à identifier clairement il en existe énormément.

Mais aller, un cas parlant, t'es victimes de tremblement involontaire au niveau des mains et des bras.
Au début des années 1800 ses tremblements on commencer à avoir un nom et les premières études ont été lancer sur le sujet pour finir par nommer cette maladie, Maladie de Parkinson. Toute personne victimes de ses tremblements était cataloguer comme Parkinsonienne.
Puis le Tremblement Essentiel à été découvert (Il me semble qu'il à été découvert plus tard si quelqu'un à des infos plus précise je suis preneur ) mettant en lumière que beaucoup de Parkinsonien ne souffrait pas de cette maladie mais bien de tremblement essentiel.
Les deux maladies ce traitant de manière différente il est très important de savoir les différentiées et les diagnostiques ont évolués.

Et tu ne peut pas dire qu'avant que le tremblement essentiel ne soit découvert, personne n'en souffrait... Beaucoup en souffrait sauf qu'on ne le savais pas.

Nous somme dans le même cas. Sans savoir si au final le nombre de cas d'autiste femme évoluera drastiquement ou non au final.

[Neckara]

Je vais me faire l'avocat du diable.


Il y a plusieurs formes d'autismes, certaines plus handicapantes que d'autres. Si les femmes sont peu diagnostiquées, a priori, on peut penser que ces symptômes ne sont pas si évidents que cela, et donc n'est pas si handicapant, i.e. n'est pas une forme sévère d'autisme.

Si je peux vivre "comme tout le monde", sans savoir que je suis autiste, a priori, c'est que ma forme d'autisme est légère et ne m'empêche pas de vivre en société ou d'avoir un emploi.
Ce n'est d'ailleurs peut-être pas ce type de profile d'autisme qu'on cherche à détecter en priorité, on pourrait même se poser la question de l'intérêt de son diagnostique.
Attention, je ne dis pas que la vie des autistes "légers" est pour autant facile tous les jours.


J'ai eu l'occasion de côtoyer une personne autiste, je n'avais pas besoin d'être médecin pour savoir qu'elle avait un problème. Quand les symptômes sont aussi évidents, le diagnostique est facile.

[Matthieu Vergne]

L’assistant n’a aucun pouvoir d’agence au-delà de ce que le commandant lui demande. Il honore les commandes et répond aux requêtes indépendamment de leur ton ou de leur hostilité

Ah, ben voilà ! Il aura fallu une étude sur la différentiation des sexes des assistants vocaux pour se rendre compte que les "IA" ne sont rien de plus que des outils qui répondent à la demande humaine. Pourquoi diable les réflexions sur les soi-disant pouvoirs de la machine passent leur temps à occulter ce fait ? Non, la machine n'est pas plus dangereuse que n'importe quel autre outil sous prétexte quelle "déciderai" de quoi que ce soit. Elle fait ce qu'on lui demande et, si personne ne lui demande rien, elle reste éteinte. Une machine qui s'allume "toute seule" est une machine qu'un humain a paramétré pour qu'elle s'allume à ce moment là. Ce n'est pas elle qui l'aurait décidée.

L’UNESCO a déclaré que l'une des solutions à ce problème consisterait à créer des assistants aussi proches que possible de l’égalité des sexes et à créer des systèmes permettant de décourager les insultes sexistes. En outre, le rapport indique que les entreprises de technologie devraient s'abstenir de faire en sorte que les utilisateurs traitent l'IA comme un être humain inférieur et soumis, et que le seul moyen d'éviter de perpétuer de tels stéréotypes est de refaire les assistants vocaux comme des entités volontairement non humaines.

Je suis bien d'accord. Cela n'empêche pas d'avoir des applications où la ressemblance avec l'être humain reste l'objectif, mais dans le cas d'assistant vocaux, cela n'a rien de fondamental, on peut donc tout à fait partir sur quelque chose de bien plus neutre. De là à interdire la configuration pour préciser le sexe de l'assistant vocal, j'irais pas jusque là. Il s'agit de ne pas favoriser les stéréotypes, pas de les cacher.

L'inscription peut être encouragée par le biais de bourses d'études pour les femmes qui choisissent de se spécialiser dans les domaines des TIC aux niveaux du premier et du deuxième cycle, afin d'augmenter le nombre de femmes poursuivant des études liées à la technologie au niveau tertiaire. Cependant, il convient de veiller à la conception et à la commercialisation de ces bourses afin de ne pas perpétuer les stéréotypes de genre sur les TIC en tant qu'espace réservé aux hommes.

L'objectif annoncé est d'ores et déjà emprunt de sexisme. On pourra le tourner dans tous les sens, la pratique montrera que c'est avant tout une prime pour aider les femmes à faire des études dans les TIC. Il vaut mieux prendre une perspective plus générale, en favorisant les échanges entre filières hautement féminines et celles hautement masculines, de façon à s'attaquer aux deux fronts plutôt qu'un seul.

[Sodium]

L'objectif annoncé est d'ores et déjà emprunt de sexisme. On pourra le tourner dans tous les sens, la pratique montrera que c'est avant tout une prime pour aider les femmes à faire des études dans les TIC. Il vaut mieux prendre une perspective plus générale, en favorisant les échanges entre filières hautement féminines et celles hautement masculines, de façon à s'attaquer aux deux fronts plutôt qu'un seul.

L'intérêt des discriminations positives, c'est de faire entrer l'exception dans la normalité. Une fois que le fait d'avoir une proportion satisfaisante de femmes dans les filières aujourd'hui très masculines, ce sera devenu une chose normale que personne ne remettra plus en cause et l'on pourra se passer de ce genre de procédé.

[Matthieu Vergne]

Bien au contraire : le jour où on souhaitera l'enlever, sous prétexte que ce n'est plus nécessaire, ce sera la porte ouverte aux critiques du style "vous voulez remettre la suprématie masculine".

Positive ou non, une discrimination reste une discrimination. Une femme accédant à un poste avec une bourse réservée aux femmes pourra se voir discriminée sur cette base. C'est précisément ce que l'article souligne :

Cependant, il convient de veiller à la conception et à la commercialisation de ces bourses afin de ne pas perpétuer les stéréotypes de genre sur les TIC en tant qu'espace réservé aux hommes. Par exemple, les possibilités de financement qualifiées de "bourses pour la diversité" dans les programmes de technologie peuvent être moins efficaces que les bourses d’études pour renforcer la confiance en soi et le sens des réalisations des femmes. Une telle formulation peut renforcer le statut d’étranger des femmes et les amener à se demander si elles ont l’aptitude à réussir dans un domaine actuellement dominé par les hommes.

Plutôt que de justifier implicitement le stéréotype en prétextant qu'une action spécifique est nécessaire pour favoriser les femmes, mieux vaut chercher le complémentaire masculin pour faire de même. Il ne s'agit alors que de favoriser les échanges plutôt que de faire passer l'un pour moins capable que l'autre.

Le raisonnement est le même que pour le RSA vs. revenu de base, par exemple : recevoir le RSA implique d'admettre qu'on en a besoin, ce qui te met dans une case. Le revenu de base permet d'effacer ce genre de distinction. C'est un des arguments en faveur du revenu de base.

De manière plus générale, faire du palliatif n'est pas la même chose que de faire du correctif : une action visant à compenser un point négatif le met en avant, ça ne le corrige pas. Une bourse spécifique aux femmes ne corrige pas le problème, ça le compense spécifiquement et donc le met en avant, justifiant alors que les femmes ont besoin de cette bourse pour faire de la techno, ce qui n'est pas vrai. Un principe de vase communiquant est bien plus neutre.

[Edrixal]

Si je peux vivre "comme tout le monde", sans savoir que je suis autiste, a priori, c'est que ma forme d'autisme est légère et ne m'empêche pas de vivre en société ou d'avoir un emploi.
Ce n'est d'ailleurs peut-être pas ce type de profile d'autisme qu'on cherche à détecter en priorité, on pourrait même se poser la question de l'intérêt de son diagnostique.
Attention, je ne dis pas que la vie des autistes "légers" est pour autant facile tous les jours.

Même un autiste lourd non diagnostiquer peut vivre en société et finir par trouver un boulot avec de la chance.
Un autiste léger aura toujours des problèmes pour vivre en société, même si c'est moins flagrant, vivre dans un monde et au milieu de personnes qu'on arrive pas à comprendre c'est extrêmement difficile. Même s'il pourra faire semblant et apprendre les codes pour s'intégrer il ne se sentira pas à sa place.
Difficile d'être heureux ou épanoui dans sa vie dans ses conditions, pour ne pas dire impossible.
Un diagnostique permet d'expliquer les choses de savoir pourquoi et du coup, de comprendre voir d'expliquer aussi aux autres. Y'a pas plus important pour un autiste en fait.