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Cela me fait penser à toutes annonces que je vois très souvent avec les titres du genre "Devenez expert développeur en 1 mois" ou encore "Développez de A à Z en x période".
L'informatique n'est pas comme ses domaines où l'on peut quantifier le travail des développeurs. Cette une discipline qui demande beaucoup d'investissement personnel, de la passion et la persévérance.
Bonjour,
J'ai vu le sujet sur le site assez rapidement, mais je ne souhaitais pas écrire sur le sujet, bien que sois une personne qu'il concerne. En effet, je suis allé dans un bootcamp français, à Montreuil, en 2017, et je reconnais trop de choses similaires. Le bootcamp était gratuit, car largement subventionné. Je me reconnais dans tout ce qui est dit, et le parallèle fait dans l'article entre des structures liées à la "grande école du numérique" et les bootcamps américains (et pas dans un sens favorable) est très judicieux.
D’autres également ont déclaré avoir été renvoyés pour ne pas avoir établi assez de connexions LinkedIn ou pour ne pas avoir lu certains livres
Il n'y a là rien qui me surprenne. Mon propre bootcamp fonctionnait sur la même logique. On était plus ou moins obligés d'avoir un compte LinkedIn et on avait tous un compte Twitter ou presque (même si on ne l'alimentait pas forcément). Au bout d'un moment, j'ai fini par l'interpréter selon une logique : pour "eux", il fallait nous vendre sur le marché des contrats pros (leur principal objectif, pour alimenter leurs stats). Et pour ça, il fallait "faire pro", même si ce n'était que du vent, avec des comptes LinkedIn et Twitter. On nous demandait aussi de faire de la veille sur JS, nodejs et react, même si on n'aurait pas su écrire 3 en binaire. Il fallait être capable de brasser du vent.
Les étudiants seraient affectés à une tâche et passeraient les prochains jours à essayer de la résoudre, principalement par eux-mêmes. De plus, plusieurs d'entre eux ont témoigné que lorsqu’ils avaient des difficultés pour résoudre un problème donné ou lorsqu’ils avaient des questions et qu’ils demandaient de l’aide ou d’assistance, il leur a été répondu à plusieurs reprises de se « référer à Google »
Idem pour nous, on était livrés à nous même.
Le niveau de compréhension que l'on avait par rapport à cette citation de l'article ? Vous devez comprendre la programmation, les concepts sous-jacents, l’architecture logicielle, et des modèles de conception. Une syntaxe ne suffit pas, sauf si vous voulez devenir un singe développeur. Que dire de nous par rapport à ça ?
Le niveau était crasseux, j'ai pas d'autre mot en tête et je mets dans le lot sur tout, au delà du crasseux sur tout ce qui relève de la compréhension de ce qu'est une machine, d'un OS, on ne parle même pas de savoir quoique ce soit sur la partie "sciences physiques" de l'informatique (à part savoir qu'un PC comporte du métal et utilise du courant électrique). Le niveau en algo était là aussi extrêmement bas, pitoyable, et je me mets là aussi dans le lot. Combien, sur les 29-30 de notre promo, au départ ont finalement assez appris pour ne serait-ce que maîtriser une boucle for imbriquée dans une autre boucle for ? De manière sûre 5/29, peut être jusqu'à 7/29, pas au delà.
Ce qu'on nous demandait ? Comme dans l'article, de travailler sur des choses pas du tout de notre niveau, et de pisser du template (genre "create react app" et en avant la musique) qu'on comprenait au tiers, et qu'on bidouillait ensuite pour modifier des variables dans du code qui nous apparaissait comme de la purée. Comprendre 10% de ce qu'on faisait n'était pas grave.
Quesl type de recruteurs espéraient-ils convaincre ?
Certains de mes camarades de classes ont candidaté en contrat pro (principalement) et en CDI auprès de sociétés/recruteurs qui cherchaient des personnes comprenant ce qu'elles faisaient, ayant des bases minimales en algo et une capacité minimale à écrire du code "à la main". Evidemment ça n'a jamais marché dans ces cas là. Un(e) de mes ex-camarades s'est vu(e) ainsi demander de donner sur papier la manière de coder une suite de Fibonacci en Javascript, ce qui a débouché sur un échec (et pas de contrat pro sur ce coup), sans même une tentative de résolution d'après ses dires. Evidemment, on pourrait parler d'un accident, mais ce n'était pas le cas. Notre "formateur" a trouvé cet épisode normal, et qu'au bout de 6 mois de "formation" à la programmation, un élève ne soit pas capable de coder une suite de Fibonacci apparaissait comme normal. A mon avis, il savait très bien que le business du bootcamp ne reposait pas sur l'insertion auprès d'équipes demandant de vrais programmeurs et que ce n'était pas grave, vu que l'ambition n'était pas du tout de convaincre des recruteurs du type de ceux qui considèrent qu'en 10 minutes avec un papier et un crayon, on sait à quoi s'en tenir sur un candidat.
Autre exemple, un(e) de mes ex-camarades, me demande, à l'époque où il/elle a décroché un contrat pro, si en javascript (c'était notre langage de formation (oui, on a appris la programmation avec le typage du javascript entre autres)), si on déclare un tableau, et qu'on le parcourt avec une boucle for linéairement mais partiellement ( genre tableau[i] avec i = la moitié de la longueur du tableau), on n'aura pas un message d'erreur. Je lui réponds que non, mais pas de manière très claire non plus, parce que je n'avais pas le niveau non plus pour formuler une phrase un peu plus claire du type ("non, parce que la poursuite de l'exécution de la boucle est une histoire d'évaluation de condition de continuation à true ou false")
Si je cite ces anecdotes, aucune volonté de railler des personnes n'ayant pas eu droit à une formation à la hauteur (je ne suis pas tellement meilleur moi-même). Au contraire, c'est parce que j'ai en tête des choses très précises par rapport à la précarité à court et long terme, sur les inégalités sociales et leur reproduction. Quel est l'avenir de ces personnes, leur capacité à rester dans le milieu à long terme sans sacrifier leur vie, sans bachoter framework web sur framework web soir et we ? Sans s'épuiser nerveusement, en ayant un bon rendement des heures de travail investies (alors qu'on manque totalement de fondamentaux et de compréhension des logiques sous-jacentes à telle ou telle convention d'un langage ou d'un framework, qui seulent permettent d'apprendre rapidement) ? Sans (presque tout le temps) la moindre connaissance en mathématiques ? Avec une capacité à changer de techno quand elle se démode très limitée ? Personnellement, je ne suis plus dans ce genre de problématiques (j'ai refait ma vie ailleurs on va dire), mais je n'aime pas penser à ça par rapport à des gens que j'ai connus.
Certains de mes ex-camarades ont eu des contrats pros, parfois même ensuite des CDI, soit auprès de recruteurs de type RH, soit auprès de gens connaissant l'informatique professionnelle (chefs de projets, gens connaissant la programmation). Les deuxièmes savaient évidemment que ces candidats avaient des hard skills au ras du plancher, forcément, mais je ne peux pas dire pourquoi ils les ont pris, parce que je ne viens pas de l'informatique et que je suis en face de raisons que j'ignore.
En ce qui concerne ma situation personnelle, je suis assez satisfait à l'heure actuelle. J'ai été on peut dire victime de dispositifs pour lesquels j'ai des mots très laids en tête, mais comme je pouvoir citer le nom de Simplon librement, sans risquer de poursuites, je dois surveiller mon langage. D'autant plus que Simplon a été un sujet de discussion (avec anciens intervenants) sur un atre forum et que le topic a été supprimé. Evidemment, je soupçonne que ce soit à la suite de pressions, voire de menaces de poursuites de Simplon, surtout que certains mots (je pense notamment à "escroquerie") des participants, auraient fourni un angle d'attaque pour des attaques en diffamation. Je suis d'ailleurs satisfait d'avoir au moins gardé une copie en PDF de toute la page de discussions, qui est bien au chaud sur mon PC.
Si j'ai un conseil à donner à un informaticien qui me lira, c'est que s'il connait des gens (proches, famille, relations) qui envisagent d'aller dans ce type de structure, qu'il les mette en garde, car il n'y a rien à en tirer de bon.
Un programmeur débutant et totalement autodidacte doit être capable de coder une fonction "fibo" au bout de quelques jours.au bout de 6 mois de "formation" à la programmation, un élève ne soit pas capable de coder une suite de Fibonacci
Donc là ce n'est pas la nullité de la formation qui est à incriminer... quand l'élève est débile, l'élève est débile.
Moi sur Youtube
https://www.youtube.com/channel/UCN8...RmYqnb4xA0elvQ
Sauf que si la formation ne te donne pas les notions de base genre fonction ou variable, tu ne risques pas de le deviner. Et si tu dois l'apprendre tout seul, c'est que la "formation" ne sert à rien.
D'autre part, ce n'est pas parce qu'on n'a pas les compétences de programmeur qu'on est "débile". Par contre, que la formation fasse croire à des gens qu'ils vont devenir programmeurs alors qu'ils ne sont pas faits pour cela, ça oui c'est débile.
Le truc aussi, c'est que ça ne sélectionne pas à l'entrée. Werel parle de 7/29 qui comprennent un peu ce qui se passe. Ca colle avec les 23% de CDI des formés par la grande école du numérique. Les trois quarts des gens qui rentrent là-dedans n'ont pas le niveau pour piger quoi que ce soit.
J'ai quand même vu un infirmière de formation, recrutée juste pour paramétrer notre module maternité(en gros, choisir le design des écrans et la position des boutons, plus les enchainements), se mettre à mettre en place toute seule des interfaces réseau, parce-qu'elle en avait besoin. En quelques jours, en regardant l'existant, sans même avoir remarqué qu'une doc existait. Un truc que les 3/4 des gens ne sauront jamais faire, même si on les forme 6 mois correctement.. Ce n'est pas tout à fait de la programmation, mais ça demande des qualités intellectuelles pas si éloignées. Et ce n'est pas plus facile.
Ce qui me laisse perplexe. D'un coté, ces formations sont une arnaque sans nom. De l'autre, celui qui arrive à piger quand même ce qui se passe a clairement le niveau pour passer pro. Et mon vrai problème, c'est que même si les proportion ne sont pas les mêmes, on trouve quand même pas mal de gens qui sortent de vrais écoles avec de vrais profs et de vrais programmes(au sens programme d'enseignement, pas programme informatique), qui ont fait 3 ou 5 ans, qui ont leur diplôme, et qui ne sauront pas faire un fizzbuzz(difficulté probablement équivalente à un Fibonacci, quoique ne portant pas sur le même type d'abstraction). Dans les deux cas, une bonne partie du filtrage des candidats est effectué par le marché, pas par les organismes de formation. Et le marché en souffre.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Tout à fait, un des rôles du système éducatif classique (et c'est pareil partout dans la monde) : Bac, écoles d'ingénieur, DUT, Fac, c'est la sélectivité.
Tous le monde n'est pas fait pour devenir développeur, sans sélection à l'entrée il y a forcément un gâchis colossal.
Ne prenez pas la vie au sérieux, vous n'en sortirez pas vivant ...
Les fonctions ? J'ai pu voir, bien après, en faisant du C pour mon propre compte, à quel point c'est mieux de découvrir les fonctions en C que dans un langage à variables typées dynamiquement. Plus encore, pour un débutant, devoir définir la fonction hors de la fonction main (et de manière générale ne pouvoir définir une fonction dans une autre fonction) est une grande aide car cela clarifie beaucoup la compréhension, notamment en séparant nettement la phase de définition d'une fonction de son ou ses appels. Un truc essentiel pour un débutant est aussi de se voir présenter la structure " variable x = fonction()" puis de manipuler un peu la variable ainsi affectée (un printf fait très bien l'affaire). Si ce n'est pas le cas, une fonction peut rester un objet ésotérique pas bien compris.
Les variables ? Il n'y avait rien à en dire, parce qu'il n'y a tout simplement rien eu. Et si tu dois l'apprendre tout seul, c'est que la "formation" ne sert à rien. Vu qu'on avait pas de cours, en effet, juste une liste de projets à faire et des phases de mise en situation. Notamment, le fait que déclarer une variable réserve une zone mémoire, et y affecte éventuellement quelque chose (si on l'initialise) n'était souvent pas bien compris. En fait, Simplon avait conseillé de travailler un peu sur un site et beaucoup ont découvert les variables là bas. Mais ce n'était pas la bonne solution (ce genre de site en ligne est pas bon, un grand débutant n'a pas conscience du tout qu'en programmant, on "parle à du métal", je pense que l'image est au moins un peu parlante).
Après, je comprends bien les arguments de Jamatronic. Ils sont assez secs, mais ils me renvoient quelque chose que je n'avais pas envie d'entendre. Je suis plutôt du genre à imaginer que tout le monde a les capacités pour faire n'importe quelle activité ou apprentissage pourvu qu'il ait le cadre et les conditions de son côté. Et que peut-être des personnes que j'ai croisé auraient du me montrer que c'est pas forcément le cas.
Légèrement hors sujet, puisque ce n'est pas un boot-camp, mais il y a des gens qui se posent la question de savoir si une introduction universitaire de 22 heures permet de devenir développeur. Lien en Anglais. Si je comprends bien, sa fac fait un cours qui présente un peu de théorie pour des managers/économistes amenés à traiter avec les informaticiens.
Là aussi, cette question m'emmerde. D'un coté, 22 heures, c'est de la rigolade. De l'autre, si c'est une personne motivée, douée, et qui met le paquet sur des projets persos, elle peut à terme arriver à quelque chose de sympa...que la plupart des employeurs ne reconnaitront jamais.
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Très intéressant comme présentation. Tu présentes des choses abstraites de manière très concrète. Tu ferais sans doute mieux comme formateur que tes formateurs. Je n'avais jamais pensé qu'on pouvait ne pas découper proprement son code. Que tu l'aie appris à la dure me fait prendre conscience que oui, un peu de théorie, c'est vraiment utile.
Là encore, je salue ton sens de la formule. Bon, il y a aussi du silicium, qui n'est pas un métal, strictement parlant, mais là je fais de la pédanterie de chimiste.
L'expérience montre que non. J'ai quand même vu des BAC+5 en informatique avec 10 ans d'expérience en ETL(donc avec du SQL en permanence) incapables de comprendre un SELECT * FROM TABLE WHERE NCOMPTE = "123456789".
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Certain on plus de mal que d'autre, mais si tu à la logique algorithmique et la passion du code, y'a aucune raison pour que tu ne puisse pas y arriver.
Et ça j'ai pu le vérifier plusieurs fois en formant des jeunes ou des proches.
Par contre ça demande du temps, de l'investissement, beaucoup de recherche personnel et encore une fois il faut être passionner.
Et au final j'aurais aucun diplôme à fournir ^^' Par contre si derrière tu fait une formation rapide de 6 mois avec du stage en entreprise tu aura ton diplôme à la fin.
Je ne vois personnellement que deux barrières pour un développeur, le manque de logique algorithmique et le manque de passion qui fait que tu restera sur t'es acquis sans progresser et finira donc très vite dépasser.
22h c'est pas suffisant. Si tu part de rien, en 22h (3 jours ?) on t'évoque juste les bases et encore faut tout comprendre du premier coup.
Ou alors on t'apprend l'HTML et le css + quelques notion de JS, mais sans plus et ça c'est à peine suffisant pour faire un site web.
Mais ce n'est pas suffisant pour faire un dev. Après ça peut te permettre d'avoir des bases pour commencer une auto formation ou te donner le goût du dev.
Quoi qu'il en soit ce ne peut être qu'un prélude, il faut bien plus de temps pour former une personne.
22H c'est une intro au sujet. En informatique comme dans n'importe quel domaine.
Par contre ça peut donner envie de se donner envie de se former en autodidacte. Ce qui n'est absolument pas reconnu en France, mais peut l'être dans d'autres pays moins obnubilés par le diplôme.
Mais faut être clair ce n'est pas les 22h de cours qui formeront l'éventuel développeur, c'est ce qu'il aura fait en dehors.
Par contre oui, l'informatique c'est un des domaines ou il est le plus facile de se former en autodidacte.
En même temps tu prends des consultants BI, c'est quand même une vaste rigolade la plupart du temps, les mecs savent juste convertir des données en Excel . De mon expérience, les dév font pas consultants en BI, je suis un cas particulier car il n'y pas de mecs qui gèrent bien le langage SQL dans mon équipe (ça par contre c'est grave, l'apprenti de supinfo qu'on a eu était incapable de faire une VIEW avec un max et une jointure ), donc je me coltine les projets BI (j'ai également un DUT STID donc je suis à l'aise avec les data d'une manière générale) de ma boite mais à la limite ça m'arrange, ça me permet de plus grander en disant que c'est difficile .
Non c'est un truc générique et un anglicisme
"Close to the metal", sur cette page sa définition (<- lien en anglais) ou l'API AMD (<- lien wiki en anglais).
Cela a surtout était utilisé au moment de DirectX 12 et Mantle (<- lien wiki en anglais) (en 2014) pour dire que les API graphiques sont un peu trop grosses (trop de couches d'abstraction) et qu'il faut les réduire pour se rapprocher le plus près du matériel/ des pilotes - contextes.
Pour le silicium, au contraire, c'est bon à savoir que ce n'est pas un métal au sens strict.
Pour ce qui est de l'apprentissage, ayant survécu à de la formation anti-théorique au possible, puis ayant recommencé à coder un an après (j'ai travaillé ailleurs dans l'intervalle, dans une ESN mais pour de la recette), donc avec les deux regards, mon point de vue (qui n'engage que moi) est en faveur d'apprentissages méthodiques, et de beaucoup d'exercices d'application pour fixer des automatismes. De l'apprentissage théorique a été un soulagement. Ca veut certes dire lire tout ce qui est écrit dans un chapitre sur une notion, ça prend du temps et demande des efforts de compréhension, mais la qualité des connaissances et leur stabilité dans la mémoire (humaine ) à long terme est à ce prix.
Quand j'ai pensé recommencer à coder (récemment), j'ai remarqué aussi une chose, les ouvrages proposent souvent des exercices d'implémentation de formules mathématiques, d'une manière qui suppose clairement qu'un apprenti programmeur doit avoir un bagage minimal en mathématiques. J'ai donc repris les maths il y a un mois et je ne l'ai jamais regretté (j'ai du plaisir à en refaire). Le seul inconvénient est que cela prend du temps, plus qu'un bootcamp.
Dans mon propre cas, je peux me le permettre, j'ai une invalidité (et la protection sociale qui va avec), et à partir du moment où j'ai plaisir à reprendre les maths et à me plonger dans les délices du C (et j'ai beaucoup à voir encore). J'ai passé l'âge "ordinaire" d'être étudiant, mais je n'ai pas d'obligation de travailler pour survivre.
C'est totalement vrai, j'ai eu cette image quand j'ai commencé à pratiquer le C, elle m'est venue spontanément, parce que j'ai appris à ce moment là des éléments pour comprendre un peu mieux la structure d'un programme (le préprocesseur, le binaire pour comprendre un minimum le typage statique). C'était une autre approche que le bootcamp et en effet, on a l'impression d'avoir une plus grande proximité physique avec les composants du PC qu'on utilise.
J'ai vite su, moi aussi, que je j'étais loin d'être le premier à utiliser cette image (d'autres personnes m'ont dit avoir eu la même expression à l'esprit). Je pense qu'elle vient naturellement, elle est très agréable en tout cas.
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