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  1. #81
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    Par défaut Même si SpaceX essaie de noircir ses satellites, ils peuvent toujours perturber l'astronomie
    Même si SpaceX essaie de noircir les satellites Starlink pour réduire leur luminescence, ils peuvent toujours perturber l'astronomie,
    selon une étude de l'American Astronomical Society

    Avec le projet Starlink, SpaceX, la société d'astronautique et de vol spatial du milliardaire Elon Musk, envisage de créer une mégaconstellation d'environ 42 000 petits satellites lancés en orbite terrestre basse pour offrir une connexion Internet haut débit à toute la Terre. Le projet est ambitieux et les tout premiers tests du réseau montrent de très bonnes vitesses de connexion, mais la luminescence des satellites Starlink pourrait avoir un impact négatif sur l'astronomie. En plus, si l'entreprise a depuis essayé de les noircir pour réduire l'impact, une nouvelle étude vient de montrer que cela peut toujours perturber l'observation des astres.

    SpaceX et ses satellites pourraient impacter négativement sur l'astronomie

    Lancé en mai 2019, le lot initial de 60 satellites Starlink a suscité quelques inquiétudes quant à la possibilité que les grandes constellations de satellites en orbite terrestre basse interfèrent avec les observations astronomiques. Plus tard en 2020, alors que SpaceX venait de lancer environ 240 satellites, des centaines d'astronautes ont averti que les constellations artificielles pourraient nuire à l'astronomie. En août, des représentants d'Amazon et de SpaceX, ainsi qu'un consultant anciennement de OneWeb, ont participé à un récent atelier appelé Satellite Constellations 1 (SATCON1), qui a réuni des centaines d'astronomes.

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    L’atelier a été organisé par l'American Astronomical Society (AAS) et le NOIRLab de la National Science Foundation, qui ensuite publié un rapport sur la situation. Le rapport de l'atelier a révélé que des constellations de satellites lumineux, comme le réseau Starlink d'Elon Musk, vont fondamentalement changer l'astronomie optique et infrarouge au sol et pourraient avoir un impact sur l'apparence du ciel nocturne pour les astronomes du monde entier. À titre d'exemple, les astronomes ont montré que le premier lot de satellites Starlink en orbite est plus lumineux que 99 % des objets en orbite basse.

    Pour ces derniers, il s'agit d'une préoccupation énorme, étant donné le désir d'Elon Musk de lancer plus de 12 000 satellites Starlink et à long terme jusqu'à 42 000. L'objectif de Starlink est, rappelons-le, de fournir l'Internet à haut débit à des clients du monde entier. De façon décourageante, les commentaires du PDG de SpaceX en mars 2020 semblaient incongrus par rapport à la réalité émergente, dans laquelle Musk affirmait que Starlink « ne causerait aucun impact dans les découvertes astronomiques, zéro ». De façon encourageante, cependant, il a également déclaré que SpaceX « prendra des mesures correctives si elle est au-dessus de zéro ».

    Notons que SpaceX devrait avoir très bientôt des concurrents de taille, tous désireux d'offrir une connexion Internet haut débit à la terre depuis l'espace. Logiquement, ces derniers déploieront également des milliers de satellites pour construire d'autres mégaconstellations. Parmi ces entreprises, on distingue Télésat et LeoSat Enterprises du Canada, Amazon et OneWeb de Jeff Bezos. Par conséquent, d'ici quelques années, les traînées de lumière causées par la réflexion de ces satellites pourraient dégrader les images astronomiques.

    Quelque temps après, SpaceX a répondu en déployant des DarkSats, dans lesquels les satellites Starlink ont reçu un revêtement plus sombre pour réduire l'albédo, ou réflectivité. Ces DarkSats, connus sous le nom de version Starlink-1130, ont été inclus dans un lot de satellites lancés par SpaceX le 7 janvier 2020. Cette initiative vise à réduire la luminosité de la constellation Starlink, dont les scientifiques craignent qu'elles n'interfèrent avec les observations astronomiques. Au cours de 2020, les chercheurs ont réalisé une étude sur les DarkSats afin d'évaluer l'efficacité de la mesure.

    La réflectivité des satellites Starlink a diminué, mais pas au degré requis

    L'étude, dont le rapport a été publié le 7 décembre dernier, a été réalisée par un groupe d'astronomes composé de : Takashi Horiuchi, Hidekazu Hanayama et Masatoshi Ohish de l'Observatoire astronomique national du Japon. Horiuchi et ses collègues ont observé les satellites à l'aide du télescope Murikabushi de l'Observatoire astronomique d'Ishigakijima. L'équipe a observé les DarkSats en même temps que la version originale, connue sous le nom de Starlink-1113, à de multiples longueurs d'onde de lumière. Ce télescope permet aux scientifiques de faire des observations simultanées dans les bandes verte, rouge et proche infrarouge.

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    L'équipe a également comparé la luminosité des objets réfléchissants à celle des étoiles de référence. Au total, l'équipe a effectué quatre observations différentes entre avril et juin 2020. Le rapport d'étude, publié dans la revue The Astrophysical Journal, a révélé que les satellites Starlink DarkSats, dotés d'un revêtement antireflet, sont deux fois moins brillants que la version standard. Selon les auteurs de l'étude, il s'agit bien sûr d'une amélioration, mais pas encore suffisante. Ces DarkSats continuent également à causer des problèmes à d'autres longueurs d'onde de la lumière.

    En effet, les scientifiques ont constaté que "l'albédo des DarkSats est environ la moitié de celui de STARLINK-1113". C'est une amélioration décente du spectre visuel, mais elle n'est pas encore très importante. De plus, les astronomes estiment que des problèmes persistent sur d'autres longueurs d'onde. « Le noircissement de la peinture sur les DarkSats réduit certainement de moitié la réflexion de la lumière solaire par rapport aux satellites Starlink d'origine, mais l'impact négatif de la constellation sur les observations astronomiques demeure », a déclaré Horiuchi au magazine Physics World.

    Il a déclaré que l'effet d'atténuation est « bon dans la région UV/optique » du spectre, mais « le revêtement noir augmente la température de surface des DarkSats et affecte les observations dans l'infrarouge intermédiaire ». Cependant, il semble que SpaceX travaille sur une autre version des satellites Starlink au cas où l'expérience des DarkSats ne marcherait pas. Selon le magazine Sky and Telescope, une troisième version des satellites Starlink est censée être encore moins réfléchissante. Appelés "VisorSats", ils comporteraient un pare-soleil qui assombrit les satellites lorsqu'ils atteignent leur altitude opérationnelle.

    SpaceX aurait lancé quelques VisorSats l'année dernière, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure leur albédo est réduit par rapport à la version originale, ni si ces versions présenteront des températures de surface élevées. Horiuchi a déclaré à Physics World que SpaceX devrait sérieusement envisager de relever l'altitude de la constellation Starlink pour réduire encore la luminosité de ces objets. Les satellites Starlinks sont actuellement en orbite à des hauteurs atteignant 547 km (340 miles). Comparez à cela, OneWeb, un concurrent de SpaceX, viserait une constellation de satellites en orbite à 750 miles (1200 km). Par conséquent, sa constellation sera considérablement plus sombre.

    Source : Rapport de l'étude

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    Voir aussi

    Des centaines d'astronomes avertissent que les satellites Starlink d'Elon Musk pourraient limiter les découvertes scientifiques et avoir un impact sur l'expérience humaine du ciel nocturne

    SpaceX teste un satellite noir pour réduire la menace de la "mégaconstellation" pour l'astronomie, pendant que les astronomes se penchent sur le problème

    SpaceX travaille sur la correction des satellites Starlink pour qu'ils ne perturbent pas l'astronomie, en appliquant un revêtement spécial sur le fond des engins

    Environ 3 % des satellites Starlink de SpaceX pourraient avoir échoué et pour une constellation de 42 000 engins spatiaux, cela pourrait déclencher une crise de débris spatiaux
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  2. #82
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    J'aimerais qu'on m'explique ce que ça va changer de noircir les satellites, de fermer les panneaux solaires ou toute autre manip bizarre, quand le satellite va passer dans l'objectif d'un telescope, y dessiner une belle ligne et foirer une nuit complète de prise d'images. Et je parle ici d'un satellite, pas des 5 ou 20 qui risquent de faire la même chose pendant une très longue pause.

  3. #83
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    Je suis désolé, je suis peut-être à la ramasse encore une fois; Mais je n'ai toujours pas compris quelle autorité était en charge de l'attribution des territoires extra-terrestres et orbitaux de notre Terre ?...

  4. #84
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    Par défaut Amazon dévoile les antennes de son projet d'Internet par satellite Kuiper et prévoit un lancement en 2024
    Amazon dévoile les antennes paraboliques de son projet d'Internet par satellite Kuiper et prévoit un lancement en 2024
    la société estime que ses terminaux sont plus performants que ceux de Starlink

    Les futurs utilisateurs de l'Internet par satellite Kuiper d'Amazon devraient avoir le choix entre plusieurs types de terminaux, offrant diverses possibilités de connexion. Le géant américain des services de cloud computing a dévoilé mardi trois tailles différentes pour ses terminaux chargés d'assurer la liaison avec sa constellation Kuiper, avec des débits théoriques allant de 100 Mb/s à 1 Gb/s. Amazon affirme que "ses terminaux sont plus petits, plus abordables et plus performants que ceux utilisés par ses concurrents, tels que le terminal proposé par Starlink d'Elon Musk". En outre, l'entreprise prévoit de commencer la mise en orbite des satellites Kuiper en 2024.

    Le projet Kuiper d'Amazon vise à fournir un accès Internet haut débit rapide et abordable via une constellation de satellites en orbite terrestre basse. Avec ce projet, la société vise à couvrir des dizaines de millions de clients dans des communautés non desservies ou mal desservies par les télécoms dans le monde entier. En gros, c'est un concurrent direct du réseau Starlink de SpaceX. Contrairement à Starlink, Kuiper n'est pas encore opérationnel, puisqu’aucun des 3 000 satellites devant former la constellation n'a encore été lancé. Mais Amazon vient de franchir une étape en dévoilant les terminaux qui assureront la liaison entre Kuiper et les appareils au sol.

    Amazon a présenté trois différents types d'antennes satellites. Les utilisateurs peuvent installer l'une des trois antennes afin de se connecter aux satellites Kuiper. Les terminaux, les satellites et les terminaux au sol seront tous alimentés par une puce conçue par Amazon, appelée Prometheus. Selon le géant américain des services cloud, cette puce "combine la puissance de traitement d'une puce modem 5G que l'on trouve dans les smartphones modernes, la capacité d'une station de base cellulaire à gérer le trafic de milliers de clients à la fois, et la capacité d'une antenne de liaison à micro-ondes à prendre en charge une puissante connexion point à point".

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    La puce Prometheus devrait permettre à chaque satellite de traiter jusqu'à un térabit par seconde de données. Les trois modèles de terminaux sont les suivants :

    • un modèle carré de 28 centimètres de côté destiné aux particuliers et aux petites entreprises, qui offrira des vitesses allant jusqu'à 400 mégabits par seconde pour moins de 400 dollars ;
    • un modèle compact de 18 centimètres sur 18 centimètres, qui, selon Amazon, est le "terminal client le plus abordable" de Kuiper et qui offre également des vitesses allant jusqu'à 100 mégabits par seconde ;
    • un modèle de 48 centimètres par 76 centimètres qui servira les applications gouvernementales, de télécommunications et d'entreprise et atteindra des vitesses de 1 Gb/s. Le prix de ce modèle n'a pas encore été communiqué.


    « Notre objectif avec le projet Kuiper n'est pas seulement de connecter les communautés non desservies et mal desservies, mais également de les ravir par la qualité, la fiabilité et la valeur de leur service. Depuis le premier jour, chaque décision technologique et commerciale que nous avons prise s'est concentrée sur ce qui offrirait la meilleure expérience à nos clients dans le monde, et notre gamme de terminaux clients reflète ces choix », a déclaré Rajeev Badyal, vice-président de la technologie du projet Kuiper. Deux prototypes des satellites Kuiper devraient être lancés ce semestre à bord d'une fusée Vulcan Centaur de United Launch Alliance.

    En février, le projet Kuiper a reçu l'approbation de la FCC (Federal Communications Commission) des États-Unis pour déployer plus de 3 000 satellites, ce qui inclut la clause selon laquelle Amazon doit retirer les satellites de la constellation à la fin de leurs missions d'une durée de sept ans. Dans l'ensemble, le projet Kuiper prévoit actuellement 83 lancements de satellites au cours des cinq prochaines années. En avril dernier, Amazon a signé des accords avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance pour atteindre cet objectif. Ces accords laissaient commodément de côté SpaceX, l'un des principaux concurrents du projet Kuiper.

    Mais quelques mois plus tard, Amazon a changé son fusil d'épaule et le vice-président senior Dave Limp a évoqué la possibilité qu'Amazon se coordonne avec SpaceX pour les lancements afin de respecter le calendrier ambitieux. Le déploiement fixé à 2024 permettrait à Amazon de respecter l'obligation réglementaire de lancer la moitié de son réseau Kuiper d'ici à 2026. Limp, qui supervise les appareils grand public d'Amazon, a déclaré que l'entreprise prévoyait de fabriquer 3 à 5 satellites par jour pour atteindre cet objectif. « Nous effectuerons certainement des tests bêta avec des clients commerciaux en 2024 », a ajouté Limp.

    Amazon, qui prévoit d'investir plus de 10 milliards de dollars dans le réseau Kuiper, considère que son expérience dans la production de millions d'appareils à partir de sa centrale d'électronique grand public constitue un avantage par rapport à son rival SpaceX, dont le réseau Starlink compte déjà près de 4 000 satellites en orbite terrestre basse. SpaceX a récemment dévoilé ses satellites Starlink "V2 Mini" de nouvelle génération et affirme qu'ils offrent une capacité par satellite 4 fois supérieure à celle des versions précédentes. Ces nouveaux satellites représentent l'avenir de la constellation Starlink et un premier lot de 21 satellites a déjà été lancé.

    Les satellites V2 Mini seront exploités dans le cadre de la licence FCC Starlink Gen2 de SpaceX, qui autorise actuellement la société à lancer jusqu'à 7 500 satellites sur un total nominal de 29 998. En même temps qu'elle continue à compléter sa constellation Starlink Gen1 de 4 408 satellites avec des satellites V1.5 plus petits, SpaceX a déjà commencé à lancer en orbite terrestre basse les mêmes petits satellites V1.5 sous la licence Gen2. À terme, ces satellites plus petits et moins performants seront probablement remplacés par des satellites V2 plus grands. En fait, SpaceX a construit des satellites V2 de taille moyenne et taille normale.

    « Les V2 Mini sont plus petits que les satellites V2 (d'où leur nom). Toutefois, ne vous laissez pas tromper par leur nom. Les V2 Mini comprennent des antennes réseau à commande de phase plus avancées et l'utilisation de la bande E pour le backhaul, ce qui permettra au réseau Starlink de fournir environ quatre fois plus de capacité par satellite que les itérations précédentes », a déclaré SpaceX dans un communiqué. L'entreprise n'a pas précisé la quantité de données que chaque satellite V2 Mini peut fournir, mais les satellites Starlink de première génération ont été conçus pour une capacité globale de liaison descendante de 17 à 23 Gb/s par satellite.

    Source : Amazon

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    Voir aussi

    Amazon obtient le feu vert des autorités américaines pour son projet Kuiper rival de SpaceX et va investir 10 milliards de dollars dans l'internet satellitaire

    SpaceX dévoile les satellites Starlink "V2 Mini" qui offrent une capacité par satellite 4 fois supérieure à celle des versions précédentes, ils seraient également dotés d'autres améliorations

    Starlink déploie son forfait Internet par satellite « Roam » à 200 $ par mois, permettant aux utilisateurs de bénéficier d'un service Internet par satellite sur tous les continents et dans la plupart

    OneWeb, le spécialiste britannique de services Internet par satellite, va reprendre les lancements de satellites via un accord avec SpaceX, avant que l'UE ne lance sa constellation souveraine
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  5. #85
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    Par défaut Le projet de satellite Internet Kuiper d'Amazon utilisera des lasers spatiaux pour transmettre des données
    Le projet de satellite Internet Kuiper d'Amazon utilisera des lasers spatiaux pour transmettre des données, ce système est conçu pour optimiser la vitesse, le coût et la fiabilité

    Mettant fin à des années de spéculation, Amazon a reconnu que ses satellites du projet Kuiper utiliseront des liaisons laser pour communiquer entre eux, et affirme que le système a déjà été testé avec succès en orbite.

    Ce système, connu sous le nom de liaisons optiques intersatellites (OISL), permet de transmettre des données plus rapidement et plus efficacement qu'en envoyant des signaux des satellites vers les stations terrestres, en passant par des câbles à fibre optique, puis en remontant vers d'autres satellites.

    "Grâce aux liaisons optiques intersatellites de notre constellation de satellites, le projet Kuiper fonctionnera effectivement comme un réseau maillé dans l'espace", a déclaré aujourd'hui Rajeev Badyal, vice-président de la technologie du projet Kuiper, dans un communiqué de presse. "Ce système est entièrement conçu en interne pour optimiser la vitesse, le coût et la fiabilité, et l'ensemble de l'architecture fonctionne parfaitement depuis le début."

    Amazon a déclaré que le système de laser infrarouge a été testé en utilisant deux prototypes de satellites qui ont été lancés en orbite terrestre basse en octobre. Le système a été capable de maintenir des vitesses de transmission de données de 100 gigabits par seconde (Gbps) sur une distance de près de 621 miles (1 000 kilomètres) pendant des fenêtres de test d'une heure ou plus.

    Le mois dernier, Amazon a indiqué que les premiers essais par satellite avaient enregistré un "taux de réussite de 100 %", mais la société s'est abstenue de mentionner le système de liaison laser jusqu'à aujourd'hui. Amazon a déclaré que le test OISL a validé le dernier élément de l'infrastructure de communication du projet Kuiper. "Nous sommes ravis de pouvoir prendre en charge ces capacités OISL de nouvelle génération sur chaque satellite Kuiper dès le premier jour", a déclaré M. Badyal.


    Stan Shull, fondateur d'une société de conseil spatial basée à Bellevue, dans l'État de Washington, appelée Alliance Velocity, a déclaré que la réussite du test OISL constituait un grand pas en avant dans la volonté du projet Kuiper de lancer sa constellation de 3 236 satellites et de mettre l'internet à haut débit à la disposition de dizaines de millions de personnes dans le monde qui sont mal desservies. La production de satellites devrait commencer sérieusement ce mois-ci dans une usine de Kirkland, dans l'État de Washington.

    "Étant donné que Kuiper accélère actuellement sa production de masse pour commencer le déploiement à grande échelle en 2024, il s'agit d'une étape cruciale", a déclaré M. Shull. "Selon leur licence FCC, Kuiper doit lancer environ la moitié de leur constellation, soit environ 1 600 satellites, d'ici l'été 2026. Si cette mission de démonstration ne s'était pas déroulée correctement, notamment en ce qui concerne la validation des liaisons optiques intersatellites, ce calendrier aurait pu être remis en question. Aujourd'hui, il semble que Kuiper ait le vent en poupe".

    Bien qu'Amazon ait considéré l'existence du système OISL comme une information confidentielle, la grande révélation d'aujourd'hui n'est pas vraiment un choc pour les observateurs attentifs. Il y a quatre ans, les offres d'emploi du projet Kuiper indiquaient qu'il prévoyait de développer un système de liaison laser à 100 Gbps. Il y a deux mois, Tim Farrar, consultant en télécommunications, a émis l'hypothèse qu'Amazon pourrait ne pas publier de photos de ses satellites parce qu'elle ne voulait pas révéler la présence de matériel de communication laser avant d'être prête à le faire.

    Le réseau Starlink de SpaceX, qui compte plus de 2 millions d'abonnés et a une longueur d'avance sur le projet Kuiper, tire déjà parti des liaisons optiques intersatellites. "Starlink indique qu'il dispose déjà de plus de 8 000 lasers spatiaux dans sa constellation déployée de plus de 5 000 satellites, avec la capacité de permettre un transfert de données allant jusqu'à 100 Gbps sur chaque liaison", note M. Shull. "Cela semble à peu près comparable à la capacité démontrée par Kuiper."

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    Voir aussi :

    Amazon dévoile les antennes paraboliques de son projet d'Internet par satellite Kuiper et prévoit un lancement en 2024. La société estime que ses terminaux sont plus performants que ceux de Starlink

    Plus d'un million de satellites orbiteraient bientôt autour de notre planète. Les scientifiques craignent que les "méga-constellations" n'entraînent une pollution lumineuse et des accidents spatiaux

    SpaceX : « Amazon a demandé à la FCC de rejeter le plan Starlink parce qu'il ne peut pas être compétitif », le conflit entre Musk et Bezos au sujet de l'Internet par satellite perdure
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  6. #86
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    Par défaut Amazon lancera 27 satellites à grande échelle le 9 avril dans le cadre du projet Kuiper
    Amazon lancera 27 satellites à grande échelle le 9 avril dans le cadre du projet Kuiper, afin de construire un réseau internet mondial par satellite qui rivalisera avec Starlink de SpaceX

    Amazon lancera son premier lot de satellites internet Kuiper le 9 avril. Ce lancement est une étape cruciale pour le lancement du service commercial de Kuiper, l'initiative d'Amazon visant à transmettre l'internet à haut débit à ses clients à partir d'une orbite terrestre basse. Kuiper sera en concurrence avec le service Starlink d'Elon Musk, entre autres.

    En mars 2023, Amazon a dévoilé les antennes paraboliques de son projet d'Internet par satellite Kuiper et avait prévu un lancement en 2024. Amazon avait notamment dévoilé trois tailles différentes pour ses terminaux chargés d'assurer la liaison avec sa constellation Kuiper, avec des débits théoriques allant de 100 Mb/s à 1 Gb/s. Ainsi, les futurs utilisateurs de l'Internet par satellite Kuiper d'Amazon devraient avoir le choix entre plusieurs types de terminaux, offrant diverses possibilités de connexion.

    Récemment, Amazon rapporte que le projet Kuiper s'apprête à lancer son premier lot de satellites à grande échelle dans l'espace le 9 avril. La mission, baptisée « KA-01 » (Kuiper Atlas 1), sera réalisée par United Launch Alliance (ULA) à l'aide d'une fusée Atlas V depuis la station spatiale de Cap Canaveral, en Floride. Quelque 27 satellites seront lancés sur une orbite terrestre basse à une altitude de 450 kilomètres. La constellation de satellites de première génération du projet Kuiper comprendra plus de 3 200 satellites en orbite basse. Amazon assurera plus de 80 lancements, chacun ajoutant des dizaines de satellites au réseau.

    Rajeev Badyal, vice-président du projet Kuiper, a déclaré : "Nous avons conçu certains des satellites de communication les plus avancés jamais construits, et chaque lancement augmente la capacité et la couverture de notre réseau. Ce sera la première fois que nous ferons voler notre conception finale de satellite et que nous en déploierons autant en même temps. Quel que soit le résultat de la mission, ce n'est qu'un début, et nous sommes prêts à apprendre et à nous adapter pour les prochains lancements".

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    Les satellites KA-01 ont été améliorés depuis les versions prototypes testées lors de la mission Protoflight d'octobre 2023. Les améliorations portent notamment sur les antennes à réseau phasé, les processeurs, les panneaux solaires, les systèmes de propulsion et les liaisons optiques intersatellites. Kuiper a également mis au point un film diélectrique unique pour les miroirs afin de réduire la visibilité des satellites depuis la Terre, répondant ainsi aux préoccupations des astronomes.

    La fusée Atlas V transportera pour cette mission la charge utile la plus lourde de son histoire. Pour ce faire, ULA utilisera sa configuration la plus puissante, qui comprend cinq propulseurs d'appoint à poudre en plus du propulseur principal et un grand carénage de charge utile mesurant 23,5 mètres de haut et 5 mètres de large. Au cours des prochaines années, Kuiper et ULA effectueront sept autres lancements d'Atlas V et 38 lancements supplémentaires à l'aide de la nouvelle fusée Vulcan Centaur d'ULA. Plus de 30 lancements supplémentaires seront effectués en partenariat avec Arianespace, Blue Origin et SpaceX.

    Après le lancement de KA-01, ULA supervisera la séquence de déploiement depuis son Centre d'opérations spatiales avancées. Une fois les satellites séparés de la fusée, l'équipe du projet Kuiper à Redmond, dans l'État de Washington, en prendra le contrôle. Les satellites effectueront des activations automatisées et utiliseront la propulsion électrique pour monter jusqu'à leur altitude orbitale finale de 630 kilomètres, voyageant à des vitesses supérieures à 27 359 km par heure et orbitant autour de la Terre environ toutes les 90 minutes.

    Lorsque les satellites auront achevé leur processus de mise en orbite, le projet Kuiper se concentrera sur l'établissement d'une connectivité réseau de bout en bout. Il s'agit de relayer les données internet de l'infrastructure au sol vers les satellites et jusqu'aux terminaux des clients. Le projet Kuiper prévoit d'augmenter les taux de production, de traitement et de déploiement en préparation de sa prochaine mission, KA-02, qui sera également lancée à bord d'une fusée Atlas V de l'ULA.

    Lorsque son système de satellites sera opérationnel, Amazon entrera en concurrence directe avec Starlink d'Elon Musk. Pour citer l'état du marché actuel, en seulement deux ans, le service Internet par satellite Starlink, développé par SpaceX, a vu son chiffre d’affaires presque tripler, atteignant près de 8 milliards de dollars en 2024, selon des estimations du cabinet d'analyse Quilty Space. Grâce à une constellation en expansion rapide et une adoption croissante, Starlink a déjà surpassé les anciens leaders du secteur et pourrait dépasser les 12 milliards de dollars de revenus en 2025. Avec 4,6 millions d’abonnés fin 2024 et une prévision de trois millions de nouveaux utilisateurs cette année, le service s’impose comme un acteur incontournable de la connectivité mondiale.


    Voici ce que l'on peut attendre du premier lancement de satellite à grande échelle du projet Kuiper :

    Commencement du déploiement à grande échelle

    Le projet Kuiper offrira un accès Internet à haut débit et à faible latence, et Amazon Prévoit de commencer à fournir le service dans le courant de l'année. Le système satellitaire de première génération comprendra plus de 3 200 satellites en orbite basse, avec plus de 80 lancements pour déployer cette constellation initiale, chacun d'entre eux ajoutant des dizaines de satellites au réseau. La mission KA-01 n'est que la première étape de ce processus.

    "Nous avons conçu certains des satellites de communication les plus avancés jamais construits, et chaque lancement est l'occasion d'accroître la capacité et la couverture de notre réseau", a déclaré Rajeev Badyal, vice-président du projet Kuiper. "Nous avons effectué de nombreux tests au sol pour préparer cette première mission, mais il y a des choses que l'on ne peut apprendre qu'en vol, et ce sera la première fois que nous ferons voler notre conception finale de satellite et la première fois que nous déploierons autant de satellites à la fois. Quel que soit le déroulement de la mission, ce n'est que le début de notre voyage, et nous avons tous les éléments en place pour apprendre et nous adapter alors que nous nous préparons à effectuer de nombreux lancements au cours des prochaines années".

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    Les satellites qui volent sur KA-01 représentent une amélioration par rapport aux deux satellites prototypes testés lors de la mission Protoflight en octobre 2023. Amazon a amélioré les performances de chaque système et sous-système à bord, y compris les antennes à réseau phasé, les processeurs, les panneaux solaires, les systèmes de propulsion et les liaisons optiques intersatellites. En outre, les satellites sont recouverts d'un film diélectrique unique à Kuiper qui disperse la lumière solaire réfléchie afin de les rendre moins visibles pour les astronomes au sol.

    La charge utile du satellite du projet Kuiper sera la plus lourde que la fusée Atlas V d'ULA ait jamais transportée. Pour l'accueillir, ULA fera voler Atlas V dans sa configuration la plus puissante. La fusée comprendra cinq propulseurs à poudre en plus de son propulseur principal, ainsi qu'un carénage de charge utile (qui contient les satellites) de 23,5 mètres de haut et de 5 mètres de large.

    Au cours des prochaines années, les équipes de Kuiper et d'ULA procéderont à sept autres lancements d'Atlas V et à 38 lancements sur la plus grande fusée Vulcan Centaur d'ULA. Plus de 30 autres lancements sont prévus avec les autres fournisseurs de services de lancement : Arianespace, Blue Origin et SpaceX.

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    Suivi des progrès de la mission

    Le lancement n'est que la première étape de la mission KA-01, qui durera plusieurs mois. ULA gérera la séquence de lancement et de déploiement depuis son centre d'opérations spatiales avancées situé à la station spatiale de Cap Canaveral. Une fois que tous les satellites se seront séparés de la fusée, l'équipe Kuiper prendra en charge la gestion de la constellation depuis son centre d'opérations 24/7 situé à Redmond, Washington.

    L'objectif initial pour la mission KA-01 est de déployer tous les satellites en orbite en toute sécurité, ce qui signifie qu'ils peuvent manœuvrer de manière indépendante et communiquer avec notre équipe au sol. Pour ce faire, une fois que les satellites se seront séparés avec succès de la fusée, ils entameront une série d'étapes, pour la plupart automatisées, afin d'activer les systèmes embarqués et d'utiliser leurs systèmes de propulsion électrique pour s'élever progressivement jusqu'à l'orbite qui leur a été assignée, à savoir 392 miles (630 km). Les satellites se déplaceront à une vitesse de plus de 27 359 km par heure sur l'orbite et feront le tour de la planète toutes les 90 minutes environ.

    Pendant que les satellites terminent le processus de mise en orbite, Amazon se tournera vers son objectif ultime : fournir une connectivité réseau de bout en bout. Il s'agit d'envoyer des données depuis l'internet, à travers l'infrastructure au sol, jusqu'aux satellites et jusqu'aux antennes terminales des clients, puis de répéter le voyage dans l'autre sens.

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    Prochaines étapes du projet Kuiper

    Après KA-01, Amazon prévoit de continuer à augmenter les taux de production, de traitement et de déploiement pour préparer à commencer à fournir des services aux clients. Ils rapportent également qu'ils ont déjà commencé à expédier et à traiter les satellites pour la prochaine mission : KA-02 utilisera également une fusée ULA Atlas V et sera lancée depuis la station spatiale de Cap Canaveral.


    Source : Amazon

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette projet d'Amazon est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le projet de satellite Internet Kuiper d'Amazon utilisera des lasers spatiaux pour transmettre des données. Ce système est conçu pour optimiser la vitesse, le coût et la fiabilité

    Le réseau Starlink d'Elon Musk représente désormais 62 % de tous satellites actifs en orbite autour de la Terre avec 6 370 engins opérationnels, exacerbant les craintes liées à son impact sur l'astronomie

    Eutelsat, le rival européen de Starlink, voit ses actions tripler alors qu'il est en pourparlers avec l'UE pour remplacer le service d'Internet par satellite d'Elon Musk en Ukraine
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  7. #87
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    Par défaut Le déploiement lent des satellites du projet Kuiper compromet l'ambition d'Amazon pour le haut débit
    Le déploiement lent des satellites du projet Kuiper compromet l'ambition d'Amazon pour le haut débit, car Amazon n'en aurait construit que "quelques dizaines" et pourrait devoir demander une extension à la FCC

    Project Kuiper : l’ambitieux projet d’Amazon pour fournir Internet depuis l’espace peine à suivre le rythme. Plus d’un an après le début de sa phase de production, Amazon n’a achevé qu’une petite fraction des 1 600 satellites qu’il doit lancer d’ici juillet 2026 afin de respecter une échéance réglementaire cruciale. Cela compromet son ambition plus large de fournir un accès haut débit à plus de 400 millions de foyers, y compris dans les régions reculées et mal desservies.

    Pour soutenir sa vision d'une couverture mondiale à large bande, Amazon a équipé les satellites du projet Kuiper de liaisons optiques intersatellites, des systèmes à base de laser spatiaux qui permettent une transmission de données plus rapide et plus efficace sans dépendre d'une infrastructure au sol. Confirmant des années de spéculation, l'entreprise a révélé que ces liaisons laser ont été testées avec succès en orbite, ce qui témoigne de son engagement à améliorer la vitesse, la rentabilité et la fiabilité du réseau.

    Toutefois, selon des sources citées par Bloomberg, Amazon n’aurait construit à ce jour que « quelques douzaines » de satellites, un chiffre modeste comparé aux plus de 7 000 déjà en orbite pour Starlink, son principal concurrent dans la course à l’Internet par satellite. Le rythme lent de production, associé à des retards de lancement, pourrait contraindre Amazon à demander une prolongation auprès de la Federal Communications Commission (FCC), indique les sources.


    Retards et contretemps dans la production

    Les retards de production ont aggravé les difficultés d’Amazon, repoussant le lancement initial des satellites Kuiper à la fin de l’année dernière, ce qui a laissé peu de temps à Amazon pour accélérer la cadence de fabrication.

    Les tests bêta du service n’ont pu commencer que plus tôt cette année. Cependant, Amazon n’a pas révélé la cause du ralentissement de la production.

    Amazon avait initialement prévu de lancer 27 satellites le 8 avril, mais cette mission a été reportée au 28 avril en raison des conditions météorologiques. Malgré ce démarrage lent, Amazon reste optimiste.

    « Nous avons conçu certains des satellites de communication les plus avancés jamais construits », a déclaré un porte-parole d’Amazon. « Notre objectif principal est d’en construire et d’en lancer suffisamment pour commencer à fournir le service aux clients plus tard cette année. Notre calendrier de production est conforme à cet objectif, et nous continuerons à augmenter nos cadences de fabrication et de lancement à mesure que nous déploierons notre réseau à grande échelle. »

    L’engagement d’Amazon dans le Project Kuiper

    Le projet d’Internet par satellite d’Amazon, nommé Project Kuiper, a été lancé en 2019. Cette initiative est soutenue par un investissement de 10 milliards de dollars de la part d’Amazon, bien que certains analystes tiers estiment que le coût total pourrait atteindre jusqu’à 20 milliards de dollars.

    Amazon a lancé avec succès deux satellites prototypes à la fin de l’année 2023, suivis d’une démonstration réussie d’un réseau optique maillé reliant les deux satellites en orbite terrestre basse.

    Plusieurs lancements sont prévus tout au long de l’année, avec le soutien d’Arianespace, Blue Origin et SpaceX.

    Les utilisateurs accéderont au réseau Kuiper via des terminaux spécialisés conçus pour envoyer et recevoir des signaux des satellites. Amazon pense que son expertise dans le cloud computing et la distribution de produits grand public lui donnera un avantage sur des concurrents comme SpaceX.

    Lancement à venir et projets futurs

    United Launch Alliance (ULA), une coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin, assurera le lancement du 28 avril de la mission Kuiper 1.

    Le décollage est prévu à 19 h EDT (23 h GMT) depuis la base de lancement de Cape Canaveral, en Floride, avec une fenêtre de lancement de deux heures.

    « Ce lancement marque un nouveau chapitre dans l’industrie des lancements commerciaux, alors qu’Amazon s’associe à ULA pour livrer la première série de ses satellites avancés en orbite terrestre basse (LEO) », a déclaré ULA dans un communiqué la semaine du 14 avril dernier.

    En plus de ULA, Amazon prévoit de lancer les futurs lots de satellites Kuiper à l’aide des fusées Ariane 6 d’Arianespace, Vulcan Centaur de ULA, et New Glenn de Blue Origin.

    Alors que le géant de la distribution renforce son engagement dans le projet Kuiper, la trajectoire actuelle de Starlink laisse présager que le projet d'Amazon pourrait ne pas être rentable. En effet, bien que leader sur le marché, le réseau Internet d'Elon Musk est aujourd'hui confronté à des problèmes de capacité et d'accessibilité financière, notamment le vieillissement de l'infrastructure, la perte de satellites et une concurrence de plus en plus forte. Les analystes avertissent que les mauvaises performances financières de Starlink pourraient avoir un impact négatif sur la valorisation de SpaceX et diminuer la viabilité à long terme du projet.

    Source : Rapport de Bloomberg

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    Trouvez-vous les conclusions de ce rapport de Bloomberg crédibles ou pertinentes ?

    Voir aussi :

    Amazon lancera 27 satellites à grande échelle le 9 avril dans le cadre du projet Kuiper, afin de construire un réseau internet mondial par satellite qui rivalisera avec Starlink de SpaceX

    Amazon dévoile les antennes paraboliques de son projet d'Internet par satellite Kuiper et prévoit un lancement en 2024, la société estime que ses terminaux sont plus performants que ceux de Starlink

    Amazon obtient le feu vert des autorités américaines pour son projet Kuiper rival de SpaceX et va investir 10 milliards de dollars dans l'internet satellitaire

    Jeff Bezos et Amazon viennent d'engager tout le monde sauf SpaceX pour le projet Kuiper, d'énormes contrats pour United Launch Alliance, Arianespace, et Blue Origin
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  8. #88
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    Par défaut L'explosion du nombre de satellites et de débris spatiaux provoque l'encombrement de l'orbite basse
    Starlink a de la compagnie. L'encombrement orbital est un désastre en attente et la mégaconstellation de satellites du projet Kuiper d'Amazon n'est qu'un début
    les experts tirent la sonnette d'alarme

    Jeff Bezos commence à déployer les satellites de sa mégaconstellation Kuiper pour offrir une connexion Internet haut débit dans le monde entier depuis l'espace. Il se positionne ainsi comme un concurrent au réseau Starlink d'Elon Musk. Eutelsat a fusionné avec le fournisseur d'accès à Internet par satellite OneWeb et pourrait se lancer dans la construction d'un rival européen de Starlink. Mais bien que ces projets répondent à un besoin réel, ils posent un problème majeur : la pollution orbitale. L'explosion du nombre de satellites et de débris spatiaux provoque l'encombrement de l'orbite basse et menace les futures missions spatiales et l'observation du ciel nocturne.

    Le premier lancement des satellites du projet Kuiper d'Amazon a lieu le 28 avril 2025. Amazon a placé 27 satellites en orbite et rejoint SpaceX et un nombre croissant d'entreprises qui s'efforcent de placer plus de 1 000 satellites Internet chacune en orbite autour de la Terre pour créer une constellation géant. Avec tous ces objets en orbite, les risques d'encombrement augmentent, et si l'un d'entre eux entrait en collision, les résultats pourraient être désastreux.

    Outre Amazon et SpaceX, la société britannique OneWeb possède sa propre constellation, et plusieurs entreprises chinoises ont également des projets. Il y a la constellation Guowang, soutenue par le gouvernement chinois, qui a commencé ses lancements l'année dernière, mais qui reste discret, et le projet commercial Qianfan ou Thousand Sails, dont les lancements ont commencé en 2023 et qui prévoit de placer en orbite jusqu'à 15 000 satellites au total.

    Initié par l'Union européenne, le projet IRIS² vise à déployer une constellation de 290 satellites afin de fournir des services de communication sécurisés à travers l'Europe et au-delà, avec des services attendus d'ici 2030. D'autres acteurs, comme Globalstar, offrent également des services d'Internet par satellites.

    L'explosion du nombre de stellites et de débris en orbite terrestre basse

    Un rapport de l'Agence spatiale européenne (ESA) révèle que plus de 2 500 engins ont été lancés en orbite terrestre basse en 2024, soit plus de cinq fois le nombre d'objets lancés au cours des années antérieures à 2020. La plupart des lancements étaient destinés à des réseaux de satellites commerciaux, pour lesquels le nombre de lancements augmente chaque année. Le nombre de satellites actifs est maintenant comparable au nombre de débris en orbite.


    Selon l'ESA, si la tendance actuelle des lancements se poursuit, il pourrait y avoir près de 50 000 objets de plus de 10 cm en orbite terrestre basse d'ici 2050. Au cours des prochaines années, on estime qu'en moyenne huit satellites seront lancés chaque jour depuis la Terre, soit une masse totale de quatre tonnes de matériel envoyé dans l'espace chaque jour. Ces satellites visent à offrir une connexion Internet haut débit dans les zones rurales ou isolées.

    Mais l'orbite terrestre est de plus en plus encombrée de satellites en état de marche et de déchets laissés par d'anciennes missions, et le problème va s'aggraver avec le lancement de nouveaux satellites. Les experts affirment qu'il est urgent de mettre en place des règles plus complètes pour la gestion des objets en orbite, mais dans un monde de plus en plus polarisé, l'idée d'une coopération mondiale pour protéger l'espace semble plus éloignée que jamais.

    La menace d'une collision entre satellites n'est pas purement théorique. En 2019, une catastrophe a failli se produire lorsqu'un satellite Starlink et un satellite Aeolus de l'ESA se sont frôlés. L'ESA a dû effectuer une manœuvre de correction de dernière minute de son satellite pour éviter une collision, qui aurait pu projeter des débris sur une grande partie de l'orbite si elle s'était produite. Cette collision aurait donné lieu à des milliers de débris spatiaux.

    « Il y a une course pour remplir l'orbite terrestre basse », déclare Vishnu Reddy, de l'université de l'Arizona, qui étudie les débris. Toutefois, si les constellations de satellites Internet répondent à un besoin réel, elles soulèvent plusieurs enjeux majeurs sur le plan technique, écologique et géopolitique.

    L'ESA alerte sur les risques de collisions que posent les débris spatiaux

    Il n'y a pas que les satellites en activité qui remplissent l'espace. Des millions de débris flottent autour d'eux, et nombre d'entre eux voyagent à des vitesses extrêmement élevées. L'ESA estime que plus de 1,2 million d'objets en orbite sont « suffisamment grands » pour être capables de causer des dommages catastrophiques en cas de collision. Par exemple, ils peuvent endommager une pièce d'équipement vitale, comme la Station spatiale internationale.

    « Les opérateurs de satellites sont évidemment tentés de mettre de plus en plus de satellites. Mais s'ils en mettent trop, il y aura des collisions. Et une fois que les collisions commencent, il peut y avoir une réaction en chaîne, le syndrome de Kessler, et toute une série d'orbites peuvent être rendues inutilisables », explique l'astronome Olivier Hainaut, de l'Observatoire européen austral, qui a travaillé sur la modélisation de la luminosité des satellites Starlink.

    Les satellites trop proches les uns des autres peuvent interférer avec les transmissions des autres. Le changement climatique aggrave également le problème, car la libération de gaz à effet de serre entraîne un rétrécissement de la haute atmosphère, ce qui réduit sa capacité à attirer et à détruire les débris. Les experts commencent à s'interroger sur les limites de la capacité orbitale et à se demander si le niveau actuel des lancements est viable à long terme.

    Il est pratiquement impossible de prédire exactement la quantité de débris que produira une collision donnée, car elle dépend de la vitesse et de la direction de l'impact, ainsi que de la composition des objets. Les informations relatives à la composition des satellites étant parfois confidentielles, il n'existe aucun moyen de connaître l'ampleur des dégâts qu'un impact pourrait causer. Cette situation est aggravée par les mégaconstellations de satellites.

    Dans ces mégaconstellations, des milliers de satellites partagent une orbite. Si un satellite fonctionne mal et explose, une entreprise peut être amenée à déplacer des centaines de ses satellites pour les ajuster afin d'éviter une réaction en chaîne ; et ces manœuvres peuvent créer encore plus de conjonctions. La situation serait encore pire, et encore plus chaotique, si plusieurs constellations étaient impliquées. Les experts espèrent que cela n'arrivera pas.

    Le suivi de ces débris spatiaux reste un défi de taille à l'heure actuelle

    Le suivi des millions de débris spatiaux reste un casse-tête. Dans la pratique, la communauté spatiale se tourne vers le gouvernement américain pour obtenir des informations sur le suivi des débris et espère que tout le monde se comporte de manière responsable. « Les opérateurs de satellites sont responsables de leurs satellites. L'armée de l'espace suit un certain nombre d'objets et met à jour le catalogue plusieurs fois par jour », explique Vishnu Reddy.

    Pour le reste, les entreprises pourraient s'appuyer sur les informations fournies gratuitement par les États-Unis. Cela s'étend à l'élimination des satellites inopérants. Les experts s'accordent à dire que SpaceX a été relativement responsable dans la désorbitation de ses satellites défectueux. Les satellites Starlink étant placés sur une orbite très basse, ils tombent naturellement dans l'atmosphère terrestre au bout de quelques années, où ils se désintègrent.

    Amazon n'a pas indiqué comment il prévoit de désorbiter ses satellites Kuiper en toute sécurité ou de gérer d'éventuelles conjonctions. Les spécialistes des débris spatiaux comme Vishnu Reddy ne sont pas opposés à ce que les opérateurs de satellites gagnent de l'argent grâce à l'espace. Cependant, ils aimeraient que ces entreprises prennent davantage d'initiatives pour créer des normes et des lignes directrices en matière de prévention des collisions.

    « Il est dans leur propre intérêt financier d'établir des règles de base », explique Vishnu Reddy. Les entreprises n'ont pas besoin d'attendre le lent processus d'accord international pour tenter de résoudre ce problème. Vishnu Reddy affirme: « SpaceX a beaucoup plus d'expérience dans la gestion d'une constellation que n'importe quel organisme de réglementation sur Terre. Il pourrait faire des propositions sur la gestion des événements de conjonction ».

    Absence d'une réglementation internationale sur l'utilisation de l'espace

    Il n'existe pas de cadre juridique pour gérer les collisions potentielles entre satellites. Les experts s'accordent à dire que nous avons besoin de règles similaires à celles qui régissent le contrôle du trafic aérien, mais pour l'espace. Selon Vishnu Reddy, il est urgent de mettre en place un système formel de coopération entre les opérateurs privés de satellites afin de convenir des manœuvres à effectuer lorsque deux satellites se dirigent l'un vers l'autre.

    « C'est beaucoup mieux que de dire : d'accord, nous allons avoir une collision dans trois heures. Essayons de consulter l'annuaire téléphonique pour savoir qui je dois appeler en Chine. Ce n'est pas une bonne façon de faire des affaires », a-t-il déclaré. En attendant, une conjonction peut se produire à tout moment.

    La création d'un système de lois applicables concernant l'utilisation de l'espace orbital nécessiterait une résolution internationale d'un organisme tel que les Nations unies, car aucune nation ne peut réglementer l'espace. Toutefois, il y a peu de volonté internationale pour y parvenir. Le dernier texte législatif international d'importance sur l'espace, sur lequel repose encore la législation actuelle, est le traité sur l'espace extra-atmosphérique, adopté en 1967.

    Ce traité n'a jamais imaginé d'opérations dans l'espace par des entreprises privées, ce qui laisse un vide réglementaire quant à la responsabilité de problèmes tels que les débris spatiaux. Il s'agit d'une tragédie classique des biens communs. Personne ne souhaite que l'espace devienne inaccessible.

    Mais peu de groupes sont désireux ou capables de s'attaquer directement au problème. Josef Aschbacher, directeur général de l'ESA, a résumé le problème : « le message est clair comme de l'eau de roche : les débris spatiaux sont un problème et nous devons faire quelque chose pour y remédier ».

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la course à l'espace des opérateurs privés de satellites ?
    Offrir un accès à Internet dans toutes les régions du monde depuis l'espace est-il viable à long terme ?
    Que pensez-vous des risques de collisions que posent l'explosion du nombre de satellites et des débris spatiaux ?
    À quoi pourrait-on assister si une réglementation internationale sur l'espace n'est pas adoptée dans un avenir proche ?

    Voir aussi

    Eutelsat, le rival européen de Starlink, voit ses actions tripler alors qu'il est en pourparlers avec l'UE pour remplacer le service d'Internet par satellite d'Elon Musk en Ukraine

    SpaceX demande l'autorisation de modifier Starlink Gen2 pour fournir des débits de l'ordre du gigabit, mais la réduction de l'altitude des satellites soulève des préoccupations en matière de sécurité spatiale

    Les chiffres de Starlink pourraient faire s'effondrer la valorisation de SpaceX. Malgré le succès apparent, le réseau Internet d'Elon Musk fait face à des problèmes de capacité et d'accessibilité financière

  9. #89
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    La menace d'une collision entre satellites n'est pas purement théorique. En 2019, une catastrophe a failli se produire lorsqu'un satellite Starlink et un satellite Aeolus de l'ESA se sont frôlés. L'ESA a dû effectuer une manœuvre de correction de dernière minute de son satellite pour éviter une collision, qui aurait pu projeter des débris sur une grande partie de l'orbite si elle s'était produite. Cette collision aurait donné lieu à des milliers de débris spatiaux.
    Il y a même déjà eu un cas de collision directe entre deux satellites en 2009 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Collis...et_Kosmos-2251

  10. #90
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    Par défaut nuages de débris et de satellites autour de la terre
    Je ne suis pas de formation scientifique mais il me semble que la prolifération de ces divers objets sur une orbite proche de la terre pourrait non seulement provoquer l'apparition de sortes de nuages évoluant selon les vents interstellaires, les radiations solaires et le magnétisme de ces divers objets ainsi qu'une perturbation des communications sur terre, d'accidents d'avions perturbés par les interférences magnétiques, mais aussi d'éclipses partielles plus ou moins permanentes qui perturberaient l'agriculture en privant des zones de la terre de rayonnement solaire, etc..
    Dans les années 2011-2012 suite à une immobilisation du fait d'une opération aux lombaires, j'avais été fasciné par le risque de collision de la terre par un astéroïde (YU55) et j'avais écrit un petit roman à compte d'auteur pour me déstresser et attendre de pouvoir remarcher et où je décrivais ce risque de nuages de débris pour l'agriculture.
    J'avais imaginé divers systèmes de nettoyage de ces débris, plus ou moins factibles, mais c'était il y a longtemps et je ne suis qu'un amateur de science fiction, hélas devenue une réalité. Dans mon imaginaire de l'époque j'avais aussi pensé à des drones livreurs de pizza et utilisés par la police pour les poursuites de délinquants, etc..probablement influencé par les films Oblivion et l'héritage de Bourne.
    Je crains que la spirale de l'innovation permanente sans réflexion et d'autolimitation éthique n'aboutisse à se résigner à ce qu'il y aie des effets nocifs pour notre environnement, un peu comme lorsque l'un de mes oncles, valet de chambre avait essayé de m'expliquer à sa façon, sa vision du monde des autres et leur souci d'apparence clean: balayer la poussière et la glisser sous le tapis, laissant les dégats, les déchets divers pour les autres, les générations ultérieures, fascinés par une fin du monde redoutée et appelée forme de sensation et d'illusion de toute puissance sur les éléments et les évènements

  11. #91
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Il faut absolument que l'UE stop son projet IRIS² le plus rapidement possible.
    Il y a déjà beaucoup trop de satellites, ce serait une très grave erreur d'en ajouter.

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