Envoyé par
Olivier Famien
Mais selon le New York Times (NYT), lorsque Boeing a commencé à livrer son 737 Max à ses clients en 2017, la société était convaincue que le voyant d’alarme de désaccord AOA était une caractéristique standard de tous les nouveaux avions à réaction. Toutefois, quelques mois après le vol des avions, les ingénieurs de la société ont compris que le voyant lumineux ne fonctionnait que sur les avions dont les clients avaient acheté un indicateur facultatif différent. Fondamentalement, cela signifiait qu’une caractéristique de sécurité que Boeing considérait comme standard était en réalité un complément premium. Dans un communiqué paru dimanche dernier, Boeing a expliqué sa confusion au sujet du voyant d’alerte qui ne fonctionnait pas comme il souhaitait avec le logiciel du système d’affichage du 737 Max.
Selon les déclarations de Boeing, le logiciel fourni à Boeing a lié l’alerte de désaccord AOA à l’indicateur AOA. Ce qui impliquait que le logiciel n’activait l’alerte de désaccord AOA que si une compagnie aérienne avait acheté en option l’indicateur AOA. Selon le NYT, ce manque initial de connaissances sur les fonctionnalités l’appareil, ainsi que la publication différée, ajoutent à l’inquiétude concernant la gestion de la conception du 737 Max par Boeing. Les révélations ajoutent aux problèmes croissants de Boeing, qui incluent des relations délabrées avec les compagnies aériennes et les clients, de multiples enquêtes fédérales, des coûts financiers croissants et le travail restant à accomplir pour que le Max vole à nouveau.
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