Le volume de logiciels sur Concorde n'a rien à voir avec un avion moderne. D'autre part sur les calculateurs de l'époque les logiciels étaient essentiellement stockés sur des mémoires mortes (il n'y avait pas de RAM en semi conducteur elles étaient en mémoire à tore ou en technologie voisine) , beaucoup de calculs étaient effectués par des composants trés peu intégrés en technologie TTL. On pouvait faire des multiplications sans logiciel en empilant des additioneurs ! (notamment les calculs de navigation, c'était l'époque de la radio navigation). Un des plus gros ordinateur (en France) était l'iris 80 de la CII, dont la capacité mémoire ne pouvait dépasser 4 mega octets (un méga mot de 32 bits) le volume de cet ordinateur avec ses périfériques ne tient pas dans un 3 pièces cuisine! Les ordnateurs embarqués existaient, ils avaient une capacité mémoire beaucoup plus réduite de quelques kilos.
Mais les disquettes du début des années 70 n'étaient absolument pas fiable, elles était souples donc déformables, sensibles au magnétisme, à la chaleur, au froid, aux poussières ..etc... Les lecteurs n'étaient pas toujours capables de lire une disquette qu'ils n'avaient pas écrite, car ils se déréglaient facilement. En plus la conception du concorde a commencé dans les années 60.
En gros ceux qui sauvegardaient des données critiques sur des disquettes étaient des fous ou des informaticiens. Les gens raisonables utilisaient les bandes perforées, Et je suis persuadé que les logiciels versés en mémoire morte étaient programmés à partir de bande perforés car le logiciel à l'époque était presque exclusivement une donnée de fabrication car intégré dans les mémoires en cours de fabricatiuon.
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