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  1. #41
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    "ces mots de passe avaient été enregistrés par inadvertance "

    Par inadvertance ? Vraiment ?
    Quelle déveine ! Nos mots de passe sont stockés en clair depuis des années. Alors là, c'est un coup du sort ! On n'a pas décidé de le faire comme ça en se réunissant avec toute une équipe, en faisant le choix d'un outil, en investissant dans l'outil et dans les dév, en planifiant les travaux pour que ce soit opérationnel, en y réfléchissant en amont et en faisant arbitrer la décision, avec un jour de lancement officiel, on n'a pas fait de tests, pas de programme qualité, et depuis des années, on n'a jamais rien remarqué. Rien. Croix de bois, croix de fer.
    C'est bien simple, ça s'est fait à l'insu de notre plein gré !

  2. #42
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    Par défaut Mark Zuckerberg avait une « idée folle » pour rehausser la pertinence de son réseau social Facebook
    Mark Zuckerberg a proposé de remettre le compteur d'amis Facebook de tout le monde à zéro pour améliorer la pertinence de la plateforme
    révèle le procès antitrust qui pourrait l'obliger à vendre Instagram

    Les acquisitions de WhatsApp et Instagram par Meta (alors Facebook) ont fait l'objet d'enquêtes approfondies de la FTC ces dernières années. Meta est accusé d'avoir éliminé la concurrence en rachetant les startups qu'il voyait comme des rivaux potentiels. Ce qui lui a permis de maintenir sa position dominante sur le marché des réseaux sociaux. Le procès de cette affaire s'est ouvert le 14 avril 2025 et le PDG Mark Zuckerberg a été l'un des premiers témoins entendus par le tribunal. Meta rejette ces allégations et affirme que le procès de la FTC est malavisé. Mark Zuckerberg pourrait être contraint de vendre WhatsApp et Instagram s'il perd le procès.

    Facebook a annoncé l'acquisition d'Instagram le 9 avril 2012 pour environ 1 milliard de dollars. À l'époque, Instagram était une jeune application de partage de photos, lancée en octobre 2010, qui connaissait une croissance rapide avec une base d'utilisateurs en pleine expansion. Environ deux ans plus tard, en février 2014, Facebook a racheté WhatsApp pour un montant estimé à 19 milliards de dollars, soit l'une des plus grosses acquisitions de l'époque.

    Mais les conditions de ces acquisitions sont aujourd'hui remises en cause par la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis. Le régulateur américain accuse Facebook (aujourd'hui Meta) de pratiques anticoncurrentielles visant à éliminer des concurrents potentiels. Selon la FTC, Facebook (ou Meta) a vu dans ces acquisitions une opportunité de renforcer sa position dans le domaine des réseaux sociaux sur mobile et de contrer la concurrence émergente.

    Les anciens courriels de Mark Zuckerberg qualifiés de « pistolet fumant »

    Le procès historique intenté par la FTC contre Facebook dans le cade de cette affaire s'est ouvert ce 14 avril 2025 à Washington. Les avocats du régulateur américain ont déclaré que « Facebook a illégalement écrasé ses rivaux en achetant Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans », ce que l'entreprise nie.


    « Ils ont décidé que la concurrence était trop dure et qu'il serait plus facile de racheter leurs rivaux que de leur faire concurrence », a déclaré Daniel Matheson, avocat de la FTC. Le régulateur a déclaré que Facebook a payé trop cher lorsqu'il a acquis Instagram pour un milliard de dollars en 2012 et WhatsApp pour 19 milliards de dollars en 2014. Meta, quant à lui, a rappelé que la FTC avait elle-même examiné et approuvé ces deux acquisitions à l'époque.

    Mais la situation est délicate pour Meta. « L'argument de la FTC est que l'acquisition d'Instagram était un moyen de neutraliser cette menace concurrentielle croissante pour Facebook », estime Rebecca Haw Allensworth, professeur de droit antitrust à la Vanderbilt Law School. Selon Rebecca Allensworth, les propres mots du PDG Mark Zuckerberg, y compris ceux tirés de ses courriels, pourraient constituer la preuve la plus convaincante lors de ce procès.

    « Il a dit qu'il valait mieux acheter que concurrencer. Il est difficile d'être plus littéral que cela », a-t-elle ajouté. Daniel Matheson a fait référence à un mémo du PDG qui date de 2012 et dans lequel il évoque l'importance de « neutraliser » Instagram. L'avocat a qualifié ce message de « pistolet fumant ».

    Mark Zuckerberg et Meta dénoncent un procès « malavisé » du régulateur

    En réponse aux allégations de la FTC, Meta a déclaré que les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp ont permis d'améliorer l'expérience des consommateurs. « Les acquisitions pour améliorer et se développer n'ont jamais été jugées illégales et elles ne devraient pas être jugées illégales ici », a déclaré l'avocat de la société, Mark Hansen. Meta affirme que la société fait face à une rivalité intense de la part de TikTok, X (ex-Twitter) d'Elon Musk et iMessage.

    « Plus de dix ans après que la FTC a examiné et autorisé nos acquisitions, l'action de la Commission dans cette affaire envoie le message qu'aucun accord n'est jamais vraiment définitif », note un porte-parole de Meta. La FTC est l'un des principaux régulateurs antitrust. Ces dernières années, elle a restitué des centaines de millions de dollars aux victimes d'escroqueries et a adopté des lois interdisant les frais inutiles et les pièges liés aux abonnements.

    L'affaire, FTC vs Meta, a été déposée sous la première administration du président américain Donald Trump, mais risque de se politiser au cours de son second mandat. Selon un rapport du Wall Street Journal, Mark Zuckerberg a fait pression en personne sur Donald Trump pour que la FTC abandonne l'affaire. Interrogé sur cette allégation, Meta a éludé la question, mais a déclaré : « les poursuites engagées par la FTC contre Meta défient la réalité ».

    Les relations entre Mark Zuckerberg et Donald Trump ont été glaciales en partie parce que Donald Trump s'est vu interdire l'accès aux plateformes de Meta après l'émeute du Capitole en janvier 2021. Depuis, les relations se sont quelque peu dégelées, et Meta tente une orientation vers la droite.

    Meta a contribué à hauteur d'un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump, et a ajouté cette année à son conseil d'administration l'ancienne conseillère de Donald Trump, Dina Powell McCormick, ainsi que le patron de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, un allié du président.

    Mark Zuckerberg voyait d'un mauvais œil la croissance rapide d'Instagram

    Le dossier de la FTC repose sur l'argument selon lequel Meta détient un monopole aux États-Unis sur les « services de réseaux sociaux personnels », un marché qui, selon l'agence, ne comprend que Snapchat et MeWe, une plateforme axée sur la protection de la vie privée qui prétend avoir plus de 20 millions d'utilisateurs dans le monde entier. En incluant ces deux services, la FTC note que Meta détient près de 80 % des utilisateurs actifs de ce marché.

    Lors des plaidoiries d'ouverture de Meta, l'avocat principal de la société, Mark Hansen, a fait valoir que la définition du marché de la FTC était artificiellement étroite en excluant TikTok, iMessage et d'autres services. Il a qualifié l'affaire de « fourre-tout de théories de la FTC en conflit avec les faits et avec la loi ».

    Lors du témoignage de Mark Zuckerberg, l'avocat de la FTC, Daniel Matheson, a montré des courriels internes dans lesquels le PDG avertissait ses collègues que l'essor précoce d'Instagram était « vraiment effrayant » pour Facebook. Dans d'autres courriels, Mark Zuckerberg se plaignait de la lenteur du développement de l'application photo intégrée de Facebook, « Facebook Camera », et décrivait les membres de cette équipe comme étant « en panne ».

    Il a écrit dans un courriel : « nous devons vraiment nous organiser rapidement à ce sujet, car Instagram se développe si rapidement ». Dans un autre échange avec un ingénieur travaillant sur Facebook Camera, le PDG a déclaré : « si Instagram continue de cartonner sur mobile ou si Google l'achète, alors au cours des prochaines années, ils pourraient ajouter des éléments de leur service qui copieraient ce que nous faisons maintenant », a-t-il écrit.

    Devant le tribunal, Mark Zuckerberg a minimisé la menace que représentait Instagram pour Facebook à l'époque. Mais ses anciens courriels sont à charge. Brendan Benedict, un expert antitrust qui suit le procès pour Big Tech on Trial, a posté sur X que le PDG de Meta a écrit : « Messenger ne bat pas WhatsApp. Instagram se développait tellement plus vite que nous que nous avons dû l'acheter pour 1 milliard de dollars... ce n'est pas exactement le tuer ».

    La FTC espère convaincre le tribunal que ces messages et d'autres prouvent que Mark Zuckerberg dirige Meta selon le mantra « il vaut mieux acheter que concurrencer » - depuis plus d'une décennie avec l'intention de faire croître l'empire Facebook en tuant les rivaux, prétendument en violation de la loi antitrust. Un autre de ses courriels exposé au procès suggère que Facebook a essayé d'acheter un autre rival, Snapchat, pour 6 milliards de dollars.

    Le régulateur pourrait exiger de Meta qu'il vende Instagram et WhatsApp

    Il incombe à la FTC de démontrer que les acquisitions de Meta ont porté préjudice aux consommateurs et au marché, mais il reste à voir si Meta consacrera suffisamment de temps à témoigner que « Mark Zuckerberg s'est trompé lorsqu'il a décrit sa logique d'acquisition ». L'avocat de Meta a déclaré que « ce que les gens pensaient chez Meta n'est pas vraiment l'objet de cette affaire ». Meta espère convaincre le tribunal que l'affaire de la FTC est politique.

    Jusqu'à présent, Meta a accusé la FTC de modifier sa définition du marché tout en négligeant délibérément les réalités concurrentielles actuelles en ligne, dans le seul but de punir un géant de la technologie pour son succès. Le tribunal examinera minutieusement la définition du marché et les allégations de la FTC.

    La FTC pourrait avoir du mal à le convaincre du bien-fondé de son argumentation. Le tribunal a précédemment dit à la FTC qu'elle a du mal à prouver sa définition du marché. Et les plateformes sociales de Meta étant gratuites, il est plus difficile d'apporter des preuves directes des préjudices subis par les utilisateurs.

    Néanmoins, pour Meta, les enjeux sont importants, car la FTC pourrait demander le démantèlement de l'entreprise, y compris en exigeant que Meta se sépare de WhatsApp et d'Instagram. Les experts affirment que la perte d'Instagram porterait un coup important aux revenus de Meta, car Instagram est censé représenter à lui seul plus de la moitié de ses revenus publicitaires aux États-Unis en 2025, selon les prévisions d'eMarketer en décembre dernier.

    Le procès devrait durer huit semaines, mais les témoignages les plus attendus auront lieu tôt. Sheryl Sandberg, ancienne directrice des opérations de Facebook, et Kevin Systrom, cofondateur d'Instagram, devraient témoigner cette semaine. Tous les courriels et pièces à conviction non scellés seront publiés sur un site Web géré conjointement par la FTC et Meta, mais il n'y a pas encore de lien ou de calendrier pour la mise en ligne des documents publics.

    Mark Zuckerberg avait un plan pour rehausser la pertinence de Facebook

    Mark Zuckerberg fait partie des premiers témoins interrogés dans le cadre de l'affaire FTC vs Meta. Le procès révèle notamment que Mark Zuckerberg avait une idée folle pour Facebook en 2022 : supprimer tous les amis des utilisateurs. Cette information a été révélée après que les avocats de la ont appelé Mark Zuckerberg à la barre des témoins dans le cadre de ce procès historique contre, qui pourrait déboucher sur l'éclatement de l'empire de Meta.

    Dans un courriel interne datant de 2022 et adressé aux dirigeants du réseau social, Mark Zuckerberg, qui craignait que Facebook ne perde sa pertinence culturelle, a proposé sa grande idée. « Option 1 : redoubler d'efforts en matière d'amitié », écrit le PDG de Meta dans le courriel que la FTC a révélé lors de son témoignage. « Une idée potentiellement folle est d'envisager d'effacer les graphiques de tout le monde et de les faire repartir à zéro », a-t-il écrit.

    Par « graphiques », Zuckerberg entendait les connexions d'amis des utilisateurs de Facebook. Cette proposition, lancée en réponse aux préoccupations croissantes concernant l'affaiblissement de la pertinence de Facebook, suggérait que « le géant des réseaux sociaux pourrait revitaliser l'engagement des utilisateurs en éliminant les connexions existantes en matière d'amitié et en encourageant les utilisateurs à reconstruire leurs réseaux à partir de zéro ».

    Cette proposition a été accueillie avec scepticisme par certains membres de l'entreprise. Tom Alison, qui dirigeait Facebook à l'époque, a mis en garde contre le fait qu'une telle mesure pourrait nuire à des fonctionnalités essentielles de la plateforme, en particulier Instagram. Il a répondu en écrivant : « je ne suis pas sûr que l'option 1 de votre proposition soit viable, étant donné que je comprends à quel point l'utilisation des amis est vitale pour Instagram ».

    Mark Zuckerberg a toutefois poussé l'idée plus loin, se demandant s'il était possible de passer d'un modèle basé sur les amis à un modèle basé sur les abonnés. Bien que la proposition n'ait jamais été mise en œuvre, comme l'a indiqué Mark Zuckerberg au tribunal, le courriel révèle à quel point Meta était soucieuse de rester compétitive dans un paysage numérique en constante évolution. Il a ajouté que Facebook a beaucoup évolué depuis 2006.

    L'issue de ce procès pourrait redéfinir le marché ou maintenir le statu quo

    Une stratégie courante dans les affaires antitrust consiste pour une entreprise à diminuer son influence pour paraître moins monopolistique. Selon Meta, le marché de l'attention des utilisateurs est beaucoup plus large que la définition de la FTC. Mark Hansen a présenté des données internes de Meta montrant comment l'utilisation de Facebook et d'Instagram a grimpé en flèche lorsque TikTok a été brièvement mis hors ligne aux États-Unis au début de l'année.

    Il a également présenté des données montrant que lorsque Facebook a connu une panne mondiale en 2021, l'utilisation de YouTube avait augmenté bien plus que celle de Snapchat. Son objectif est de montrer que l'entreprise est confrontée à une concurrence accrue sur le marché des plateformes de médias sociaux.

    Même si La FTC parvient à prouver que Meta détient un pouvoir de monopole sur un marché pertinent, la FTC devra également démontrer, au cours des prochaines semaines, que l'entreprise a agi illégalement pour atteindre ou maintenir sa position dominante. À entendre Meta, l'entreprise a vu des opportunités où elle pouvait investir et faire évoluer des produits naissants vers des applications aujourd'hui très répandues et utilisées dans le monde entier.

    Selon Meta, les preuves présentées au procès montreront ce que tous les jeunes de 17 ans savent : Instagram, Facebook et WhatsApp sont en concurrence avec TikTok, YouTube, X, iMessage et bien d'autres, qui appartiennent à des Chinois. Mais la FTC fait valoir que, à l'instar du refus de Mark Zuckerberg de vendre à MySpace, Instagram et WhatsApp se seraient très bien portés tout seuls. Le procès ne fait que commencer et son issue reste incertaine.

    Le procès FTC vs Meta s'ouvre, tandis qu'une autre grande affaire antitrust, USA vs Google, s'apprête à entrer dans ce que l'on appelle la phase des recours. Le ministère américain de la Justice a remporté la première phase de cette affaire l'été dernier, lorsque le juge Amit Mehta a conclu que Google détient un monopole sur le marché de la recherche en ligne, avec une part de marché d'environ 90 %. Google rejette ce jugement et envisage de faire appel.

    Le mois dernier, le ministère de la Justice a réitéré une demande formulée sous l'administration Biden, à savoir qu'un tribunal brise le monopole de Google dans le domaine de la recherche. Pour cela, le ministère de la Justice envisage de forcer Google à vendre son moteur de recherche phrase, Chrome.

    Conclusion

    Mark Zuckerberg et sa société de médias sociaux Facebook ont été impliqués dans une longue liste de scandales au fil des ans. Après de nombreux procès et des condamnations pour violation de données, Facebook (Meta) doit faire face à un défi majeur : empêcher le démantèlement de son empire. Les risques pour Meta restent très importants, car une cession forcée d'Instagram pourrait réduire ses recettes publicitaires de 50 % aux États-Unis.

    Selon les experts, la FTC aura fort à faire pour prouver ses allégations. Elle doit démontrer que Meta détient un pouvoir de monopole sur le marché actuel, et non sur la base des conditions des années passées. Cette exigence peut constituer un obstacle pour le régulateur, car le paysage concurrentiel a considérablement évolué depuis que Meta a acquis WhatsApp et Instagram, avec de nouveaux rivaux puissants comme TikTok qui gagnent du terrain.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des allégations portées par la FTC contre Meta (Facebook) ?
    La FTC affirme que les acquisitions d'Instagram et de WhatsApp ont étouffé la concurrence. Qu'en pensez-vous ?
    Selon vous, quelle pourrait être l'issue du procès ? Quels impacts une défaite de Meta aurait-elle sur le marché des réseaux sociaux ?

    Voir aussi

    Le procès antitrust visant à démanteler Facebook Meta peut avoir lieu, selon la décision d'un juge américain. La Federal Trade Commission veut forcer Facebook à revendre Instagram et de WhatsApp

    Pour Mark Zuckerberg, il n'est pas question d'envisager le démantèlement de Facebook, le PDG penche plutôt pour une « régulation d'internet »

    Meta poursuit la FTC pour bloquer de nouvelles restrictions sévères sur les données des enfants et empêcher les régulateurs d'interdire au groupe de monétiser les données des enfants utilisateurs

  3. #43
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    Mark Zuckerberg a proposé de remettre le compteur d'amis Facebook de tout le monde à zéro
    ???


    Les entreprises chinoises qui vous vendent 100 faux amis pour 50 dollars se frottent déjà les mains!


    Question d'un "entrepreneur chinois" voulant rester anonyme: "Est-ce que LinkedIn pourrait prendre la même décision que Zuckerberg?"


    Quand les "faux amis" permettaient à FesseBook de surfacturer les campagnes publicitaires vendues à ses clients, Zuckerberg n'avait pas de problème avec les "faux amis". Maintenant que cela devient une arme contre l'entreprise, c'est autre chose.

    Zuckerberg prouve vraiment que c'est une girouette qui tourne plus vite que le vent... Il l'a déjà montré avec l'arrivée au pouvoir de Trump: Pro-LGBTQI+ hier? Anti-woke aujourd'hui!

  4. #44
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    Par défaut Mark Zuckerberg déclare que les réseaux sociaux sont révolus lors d'un procès antitrust intenté par la FTC
    Mark Zuckerberg déclare que les réseaux sociaux sont révolus lors d'un procès antitrust intenté par la FTC,
    au terme duquel il pourrait être forcé de se séparer d'Instagram et de WhatsApp

    Le ton a été donné par Mark Zuckerberg lui-même : pour le patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), les réseaux sociaux tels qu’on les connaissait seraient révolus. Récemment, lors d’une audition au procès antitrust intenté par la FTC américaine contre Meta, Zuckerberg a affirmé en substance que « la part d’amis a beaucoup diminué » sur ses plateformes et que Facebook est désormais « davantage un espace de découverte et de divertissement » qu’un réseau social classique. Si ses déclarations doivent être remises dans le contexte précis de la défense de l’empire Meta face aux accusations de monopole, elles résonnent plus largement comme le constat d’un tournant historique pour le web social. Faut-il vraiment sonner le glas des réseaux sociaux ? Loin des formules tapageuses, penchons-nous sur la portée réelle de ces propos, à la lumière de l’évolution des plateformes, de l’émergence de nouvelles formes d’interactions en ligne et des stratégies qui se dessinent pour l’avenir du web social.

    Mark Zuckerberg n’en est pas à sa première tentative de redéfinir l’ADN de Facebook et consorts, mais jamais encore il n’avait proclamé aussi clairement la fin du modèle des réseaux sociaux. C’est au cours d’un procès fédéral à Washington, où Meta risque ni plus ni moins d’être forcé de se séparer d’Instagram et WhatsApp, que le PDG a livré sa vision : selon lui, les plateformes comme Facebook « ne sont plus ce qu’elles étaient », ayant opéré un glissement marqué vers le divertissement de masse au détriment des échanges personnels​.

    Preuve à l’appui, Meta a révélé des chiffres édifiants : en 2023, seuls 22 % du temps passé sur Facebook l’étaient à regarder des contenus d’amis, et ce taux est tombé à 17 % en 2025 (sur Instagram, la chute est de 11 % à 7 %). « Cette part de ce que nous faisons n’a pas vraiment crû », a constaté Zuckerberg, en parlant des interactions entre amis. En d’autres termes, la fonction sociale originelle stagne ou décline, tandis que la consommation de contenu proposé par des inconnus, des créateurs ou des médias explose.

    Il faut dire que Facebook n’est plus le « Facebook d’origine ». Le fil d’actualité autrefois centré sur vos amis s’est mué en un flux algorithmique où se mêlent vidéos virales, publicités ciblées et posts de personnalités. « Les réseaux sociaux sont devenus moins sociaux », résume un journaliste du New Yorker. Zuckerberg lui-même reconnaît que la mission de son entreprise a « dérivé de sa croisade initiale pour connecter les gens », au point que Meta est aujourd’hui « autant une entreprise de divertissement qu’un réseau social ». Ces aveux, prononcés sous serment, ont de quoi surprendre de la part du fondateur de Facebook, réseau qui revendiquait encore près de 3 milliards d’utilisateurs actifs. Mais ils reflètent une réalité : le modèle des réseaux sociaux personnels « à l’ancienne » est en bout de course. Reste à comprendre comment on en est arrivé là et si l’on assiste vraiment à la fin d’une ère.


    De l’âge d’or à la remise en question des réseaux sociaux classiques

    Replongeons quinze ans en arrière : dans les années 2010, Facebook triomphe en connectant amis et famille à grande échelle, Twitter révolutionne l’info en temps réel, Instagram et Snapchat inventent de nouveaux langages visuels… Les réseaux sociaux s’imposent comme la place publique du web, enrichis de nos vies personnelles. Cependant, cette ère d’insouciance « sociale » a peu à peu laissé place à autre chose. Les plateformes ont poursuivi une croissance effrénée, quitte à transformer leur nature même. Facebook est devenu un média de masse, où les vidéos d’influenceurs et les contenus sponsorisés ont relégué au second plan les nouvelles de vos connaissances.

    Instagram, jadis album photo entre amis, s’est converti en vitrine pour créateurs et marques, au point de chercher « désespérément à ressembler à TikTok » en multipliant les vidéos courtes et recommandations algorithmiques. Twitter, de son côté, a été racheté fin 2022 par Elon Musk et rebaptisé “X”, un changement symbolique qui a coïncidé avec une hémorragie d’utilisateurs. Début 2024, l’usage quotidien de Twitter aux États-Unis avait chuté de 23 % depuis l’arrivée de Musk, signe d’un désaveu massif​.

    Même les géants Facebook ou Snapchat, sans s’effondrer, ont connu une baisse de fréquentation de l’ordre de 5 % sur la période​.

    Partout, un essoufflement se fait sentir : les jeunes générations délaissent Facebook (aux États-Unis, la proportion d’ados sur Facebook est passée de 71 % à 33 % en dix ans​) et boudent de plus en plus les formats publics au profit d’espaces plus fermés. Les symptômes du déclin du modèle historique des réseaux sociaux sont multiples. D’un point de vue financier, les mastodontes du secteur ont traversé des zones de turbulence : Meta a perdu de l’argent, Snap aussi et tous ont licencié en masse en 2022-2023. D’un point de vue utilisateur, la désaffection est palpable dans les usages. Ce qui faisait l’attrait initial de ces plateformes – « se tenir au courant de la vie des amis, rencontrer de nouvelles personnes, partager ses créations » – s’étiole peu à peu​.

    À la place, l’expérience est souvent ressentie comme frustrante : avalanche de formats non désirés (vidéos Reels imposées, stories à la chaîne), surreprésentation de contenus putaclic ou anxiogènes, et algorithmes qui dictent ce que l’on voit. Comme le résume avec ironie une autrice américaine, « beaucoup de gens réalisent que l’internet qu’ils ont connu est mort, remplacé par des espaces de plus en plus fermés décourageant la création et les communautés. Internet, c’est fini ». Le constat peut sembler extrême, mais il traduit un véritable ras-le-bol d’une partie du public envers les réseaux sociaux traditionnels.

    Faut-il y voir une évolution inéluctable ?

    En réalité, ce changement d’ère résulte autant de l’évolution des préférences du public que des choix stratégiques des plateformes. Face au ralentissement de la dynamique “amis & famille”, les réseaux ont misé sur ce qui retenait l’attention : la vidéo virale, les influenceurs, le scroll infini. Un contenu de créateur inconnu qui captive 10 minutes “vaut” hélas plus, en temps de cerveau disponible, que les photos de mariage d’un cousin... Cette orientation a été payante en termes d’engagement global, mais elle a aliéné une partie des usagers historiques. Paradoxalement, les internautes n’ont jamais autant eu soif de liens authentiques : d’après des études internes de Meta, 61 % des utilisateurs souhaitaient voir plus de posts de leurs amis sur Facebook.

    Conscient de ce manque, Zuckerberg a même lancé début 2025 une initiative pour « ramener le Facebook d’origine », en inaugurant un onglet spécial affichant uniquement les publications de nos amis proches, sans algorithme. Il a fait l'annonce lors de la présentation des résultats de Meta aux investisseurs.

    Un retour aux sources pour reconquérir l’essence sociale perdue. Cette ambivalence (d’un côté proclamer « les réseaux sociaux sont terminés », de l’autre tenter de ressusciter la convivialité d’antan) illustre bien la transition délicate que vivent les plateformes.

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    L’essor de nouvelles formes d’interaction numérique

    Si le modèle classique du réseau social décline, il ne disparaît pas dans le vide : d’autres formes d’interactions en ligne montent en puissance, redéfinissant ce que « social » veut dire sur internet. Tour d’horizon des quatre grandes tendances qui concurrencent ou transforment les réseaux sociaux traditionnels :

    TikTok et l’ère du contenu algorithmique

    Le premier rival n’est autre que TikTok, l’application de vidéos courtes qui a conquis la Génération Z et bien au-delà. TikTok a inauguré l’ère du fil d’actualité piloté par l’algorithme pur, sans même nécessiter de suivre des contacts : son flux “Pour Toi” devine vos centres d’intérêt et vous abreuve de vidéos addictives en provenance du monde entier. Le succès est fulgurant (plus d’un milliard d’utilisateurs actifs et une influence culturelle majeure) au point d’être qualifié de « menace existentielle » par Zuckerberg il y a quelques années. Toutes les plateformes ont tenté de copier son modèle : Instagram a déployé ses Reels, YouTube ses Shorts, Snapchat ses Spotlight. Ce modèle de divertissement algorithmique, centré sur le contenu plutôt que sur les contacts, a clairement pris le pas dans l’attention du public. Meta le reconnaît : le temps passé sur Instagram et Facebook est désormais en grande partie capté par des vidéos courtes, choisies par l’IA, au détriment des nouvelles des amis

    TikTok symbolise ainsi la mutation du web social en web “entertainment”. Reste que cette success story s’accompagne de nouvelles problématiques (addiction, défis de modération, inquiétudes géopolitiques sur son propriétaire chinois ByteDance). Néanmoins, l’engouement pour TikTok prouve qu’une autre forme de réseau “anti-social”, où l’important n’est plus qui parle, mais ce qui est montré, peut supplanter les anciens.

    IA sociales : les chatbots deviennent nos nouveaux amis ?

    Autre tendance émergente, plus surprenante : le développement d’intelligences artificielles sociales, sous forme de chatbots conversationnels capables de tenir compagnie à l’utilisateur. Des applications comme Replika ou Character.ai proposent de créer un “ami virtuel” – un avatar avec qui discuter à toute heure, qui écoute sans juger et apprend de vous. Longtemps anecdotiques, ces IA de compagnie connaissent un essor significatif. Replika revendiquait déjà plus de 10 millions d’inscrits en 2022, et on estime qu’elle a dépassé les 25 millions d’utilisateurs fin 2024.

    Signe que le concept se popularise, Snapchat a introduit en 2023 son propre bot IA “My AI” intégré à l’appli, accessible à ses 150 millions d’utilisateurs quotidiens.

    Pourquoi un tel engouement ? Pour certains, discuter avec une IA empathique offre une alternative aux réseaux sociaux traditionnels, sans crainte du jugement humain. 40 % des usagers de Replika iraient jusqu’à entretenir une relation romantique avec leur chatbot.

    Bien sûr, ces “IA sociales” interrogent (risque d’isolement, manipulation émotionnelle, etc.), mais leur montée en puissance indique qu’une partie du lien social pourrait se déplacer vers des interactions homme-machine. Dans un futur proche, nos échanges en ligne ne se feront plus seulement avec d’autres personnes, mais aussi avec des agents artificiels conversant à la première personne. Faut-il y voir une extension ou une perversion du social ? Le débat est ouvert, mais les géants de la tech s’y intéressent de près – OpenAI (créateur de ChatGPT) travaillerait même sur son propre réseau social dopé à l’IA.

    Plateformes décentralisées : Mastodon, Bluesky et la quête d’alternatives

    En parallèle, une partie des internautes en quête de communautés plus saines s’est tournée vers les réseaux sociaux décentralisés. Ces plateformes alternatives – comme Mastodon ou plus récemment Bluesky – proposent de recréer l’expérience d’un Twitter ou d’un Facebook, mais sans propriétaire unique ni monopole : ce sont des fédérations de serveurs indépendants, interconnectés par des protocoles ouverts. L’idée, héritée du mouvement open source, a longtemps végété dans une niche geek. Mais le rachat chaotique de Twitter par Elon Musk a servi de catalyseur. Fin 2022, des centaines de milliers d’utilisateurs désabusés ont migré vers Mastodon, faisant bondir son nombre d’inscrits (on a dépassé 2 millions d’utilisateurs actifs début 2023). En 2023-2024, c’est Bluesky, le projet appuyé par l’ex-PDG de Twitter Jack Dorsey, qui a fait parler de lui : toujours en accès sur invitation, ce réseau social au fonctionnement décentralisé a connu un essor soudain. Bluesky a franchi les 30 millions d’utilisateurs en février 2025, profitant notamment du mécontentement envers les décisions de “X” (comme la remise en cause de la fonction bloquer ou l’ouverture des données aux IA tierces).

    Si ces chiffres restent modestes face aux géants établis, ils témoignent d’une envie de renouveau et de reprendre le contrôle. Mastodon, tout comme l’écosystème du Fediverse (qui englobe d’autres services fédérés à la Mastodon), met en avant l’absence d’algorithme opaque et une modération définie par chaque communauté. La route est encore longue pour que ces plateformes concurrencent à grande échelle les réseaux centralisés, mais elles incarnent une vision alternative du web social, axée sur la souveraineté des utilisateurs. Même Meta a senti le vent tourner en lançant en 2023 Threads, son clone de Twitter – preuve que la soif de microblogging et de conversations publiques persiste, mais peut-être dans un cadre renouvelé.

    Messageries « tout-en-un » : Discord, Telegram... la socialisation discrète

    Enfin, l’autre grand gagnant de l’évolution des usages en ligne, ce sont les applications de messagerie – qui tendent à se muer en véritables réseaux sociaux bis. Plutôt que d’étaler sa vie devant tous ses contacts, beaucoup d’utilisateurs préfèrent désormais partager et échanger au sein de groupes privés ou semi-privés sur WhatsApp, Telegram ou Discord. Ces apps, à l’origine de simples messageries, ont intégré au fil des ans des fonctionnalités communautaires dignes des réseaux classiques : canaux de diffusion pour Telegram, fils de discussion thématiques et salons vocaux pour Discord, sans oublier les bots, les réactions, etc. Telegram, par exemple, héberge d’innombrables canaux publics suivis par des millions d’abonnés (actualité, finance, fanclubs…) et approchait du milliard d’utilisateurs mensuels en 2024.

    Discord, né dans l’univers du gaming, compte de son côté près de 150 à 200 millions d’utilisateurs actifs par mois qui interagissent au sein de 19 millions de serveurs communautaires chaque semaine. On y discute entre amis, mais aussi entre membres de communautés d’intérêt (du club d’échecs local au forum d’entraide informatique).

    La frontière entre chat privé et réseau social s’estompe : les messageries deviennent des plateformes sociales à part entière, privilégiant des cercles plus restreints et affinitaires. Cette évolution répond à un besoin de convivialité maîtrisée : on choisit avec qui l’on partage, à l’abri (relatif) des dynamiques de foule des grands réseaux publics. Même Facebook l’a admis : beaucoup de gens « partagent désormais sur des apps de messagerie au lieu des plateformes sociales »​. D’où l’essor des fonctionnalités de groupes fermés, de “Communautés” (sur WhatsApp) ou la mise en avant de Messenger. En somme, la sphère privée reprend ses droits, et le social en ligne se fait plus intime et segmenté, loin du mur d’actualités universel.

    La « fin des réseaux sociaux » : révolution structurelle ou stratégie marketing ?

    Face à ce panorama, l’affirmation de Mark Zuckerberg – « les réseaux sociaux sont terminés » – prend tout son relief. Il ne fait guère de doute qu’un changement structurel est à l’œuvre dans nos usages numériques. Le modèle du grand réseau social généraliste, centralisant toutes nos interactions publiques, a atteint ses limites et se voit supplanté par des modes d’engagement plus variés (vidéos à la TikTok, messageries de groupe, communautés décentralisées, etc.). Cependant, décréter la fin des réseaux sociaux reste un propos à nuancer, voire à interroger. D’abord, parce que l’on parle de pratiques sociales profondément enracinées : le besoin humain de se connecter et de communiquer en ligne ne disparaît pas, il change de format. Ensuite, parce que la formulation de Zuckerberg n’est pas dénuée d’arrière-pensées stratégiques.

    Il est utile de rappeler que le PDG de Meta s’exprimait dans un contexte juridique où minimiser l’importance des réseaux sociaux sert sa cause. Face aux accusations de monopole, Meta soutient que le “marché” des réseaux sociaux personnels n’existe plus vraiment et qu’il a été dissous dans un paysage plus vaste de divertissement numérique​.

    En clair, Facebook argue qu’il ne domine plus un secteur pertinent, puisque ce secteur s’est transformé et regorge de concurrents (TikTok, YouTube, iMessage, jeux en ligne…). Cette thèse – « les réseaux sociaux, tels qu’on les définissait, n’ont plus lieu d’être » – est habile pour échapper à la régulation antitrust, mais elle peut relever du tour de passe-passe sémantique. Car si l’on élargit ainsi la définition, on noie le poisson : certes, Meta ne monopolise pas tout le temps de cerveau disponible sur mobile (les utilisateurs zappent entre de nombreuses applis), mais il n’en reste pas moins l’acteur archi-dominant de la sphère sociale en ligne traditionnelle. Facebook, Instagram et WhatsApp forment encore un écosystème sans équivalent en matière de réseau relationnel. Affirmer que « les réseaux sociaux sont terminés » peut donc être vu comme un argument de communication, pour changer le récit autour de Meta et justifier ses propres pivots (vers la vidéo, l’IA, le métavers…).

    Sources : Mark Zuckerberg (audition antitrust, 2025), présentation des résultats, Facebook à l'ancienne (Mark Zuckerberg), Facebook, eMarketer, Meta, Pew Research

    Et vous ?

    Mark Zuckerberg déclare que « les réseaux sociaux sont terminés » : s’agit-il d’un constat lucide ou d’une stratégie de communication destinée à repositionner Meta ?

    Peut-on vraiment parler de “fin” des réseaux sociaux, ou assiste-t-on plutôt à une fragmentation et une diversification des formes d’interaction numérique ?

    L’essor de TikTok, des IA sociales ou de Discord signe-t-il l’échec du modèle historique centré sur l’amitié et les cercles personnels ?

    L’algorithme a-t-il tué la dimension sociale des réseaux ? Peut-on encore parler de lien social quand on consomme essentiellement du contenu sans interaction ?

    La montée des espaces privés (groupes WhatsApp, Discord, canaux Telegram) traduit-elle une lassitude des interactions publiques ?
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