"S'arrachent", c'est un bien grand mot, et "ISTQB", disons que ça a le mérite d'exister au milieu d'un désert total(la qualité logicielle, ça n'existe pas, selon les universités et autres institutions de recherche ou d'enseignement, contrairement à la qualité industrielle). ISTQB, c'est insuffisant en influence et en épaisseur à mon sens, mais c'est ça ou rien, donc ça ouvre quand même quelques portes. La qualité logicielle, c'est vraiment un domaine en gestation.
Mais oui, il y a un marché. Pas gros, mais les volontaires pour aller là-dedans ne sont pas nombreux non plus. Donc on trouve quand même.
D'ailleurs, certaines mission "qualité" sont du test manuel pur(moi j'aime aussi, mais ça fait fuir pas mal de monde), et d'autres sont scripting pur. Avec des milliards de variantes. D'ailleur, scripter un test automatique, c'est de la programmation. C'est juste qu'au lieu de manipuler des données, on manipule les interfaces qui manipulent ces données. Mais ça demande en gros les mêmes compétences que la programmation.
Là ou un profil qualité peut être utile(dans la vraie vie, pas dans la tête de recruteurs ignares), c'est pour organiser tout ça, prioriser les scripts, choisir les points de faiblesse, mettre ne place des métriques appropriées, gérer le risque(ben oui,il reste toujours des bugs, tout le monde s'en fout et veut livrer, est-ce que je mets un nogo qui me vaudra des regards noirs pendant deux semaines?). Maintenant, tu feras souvent face à des recruteurs ignares qui croiront autre chose. Il n'est pas toujours facile d'adapter son discours face à des recruteurs qui ne savent pas de quoi ils parlent. Déjà, en programmation, ils sont largués, alors en qualité logicielle? Ca marche surtout au fantasme. Et une formation qualité industrielle, c'est un fantasme fort. Qu'il va te falloir transformer en réalité.
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