Il serait tellement dangereux pour n'importe quel gouvernement autocratique ou idiocratique de former des jeunes à la curiosité, l'ouverture et la découverte...
Formatage des esprits, en NTFS uniquement (ou HFS quand on a les moyens).
Il serait tellement dangereux pour n'importe quel gouvernement autocratique ou idiocratique de former des jeunes à la curiosité, l'ouverture et la découverte...
Formatage des esprits, en NTFS uniquement (ou HFS quand on a les moyens).
Ha non, désolé, Microsoft ne donne pas de licence aux profs, ni aux étudiants d'ailleurs. Il y a un tarif préférentiel, ça, d'accord. Mais ils ne nous donnent pas les logiciels gratuitement.Microsoft donnent des licences aux professeurs et aux étudiants pour qu'ils s'habituent à ses logiciels.
Sérieusement qui utilise LibreOffice ? C'est moche, ni ergonomique ni intuitif avec aucune nouveauté majeure depuis les années 2010 ...
Quand je suis sous Linux ou Mac j'utilise Google Doc, alors oui c'est un GAFAM mais c'est pratique et c'est ce que tout le monde cherche
Tu as surement du utiliser une version ancienne de LibreOffice. Ils se sont énormément amliorés et l'utilisation est bien plus sympa à l'usage
A l'opposé, Google Doc, c'est moyen, c'est vite limité en terme de mise en page mais ce n'est pas la fonction première, ce qui est donc normal.
À un moment dans mon cursus scolaire j'ai eu des licences de logiciels Microsoft gratuitement, mais il y avait peut-être une histoire de "licence en volume" dans ma FAC.
Microsoft Office 365 gratuit pour les étudiants et enseignants
Parce que si les profs utilisent Microsoft Office dans leur cours, ça va habituer les élèves à voir Microsoft Office et plus tard ils seront plus enclin à utiliser Microsoft Office et les autres logiciels Microsoft.Microsoft propose une nouvelle offre pour les enseignants et les étudiants concernant sa suite bureautique Microsoft Office 365. En effet un accès gratuit est proposé à la suite Office 365 (Excel, Powerpoint et Word). Pour en bénéficier, l’établissement scolaire doit disposer d’un abonnement de licences en volume.
Plus d'informations ici :https://www.microsoft.com/fr-fr/educ...id=C95hg33ZI1L
Je n'utilise que LibreOffice et je le trouve plus ergonomique que la suite Office de Microsoft à force de ne plus être habitué à cette dernière, comme quoi nous sommes bien formatés par ce que nous avons appris à utiliser plus jeunes. La suite de Google a exactement la même ergonomie que celle de Microsoft, c'est pour cette raison que tu la trouves si facile d'utilisation, c'est tout un travail de réapprendre quelque chose d'une autre manière.
Je suis en train d'implémenter un requêteur graphique sql pour le projet libre pgmodeler, outil ERD pour postgresql.
On peut voir ça comme une perte de temps : c'est pas intéressant techniquement, et ça a déjà été fait plein de fois.
On peut aussi voir ça comme une mise à niveau et un dépassement des solutions propriétaires, qui fourniront un socle ouvert bienvenu.
Pour autant que je puisse en juger, les logiciels libres de la série "Open Office" compatibles avec Windows fonctionnent de manière satisfaisante, au moins dans les le cadre des emplois routiniers (traitement de textes, tableurs, par exemple). En revanche, je ne puis me prononcer sur l'emploi de systèmes d'exploitation comme Linux. Quoi qu'il en soit, le choix me semble dépendre de l'usage que l'on entend faire d'un logiciel, et par conséquent du degré de fonctionnalité attendu. C'est un truisme que de remarquer qu'un logiciel d'analyse employé en classe Terminale n'est pas aussi spécialisé qu'un autre employé en Master de Physique. Le pragmatisme constitue, me semble-t-il, le meilleur critère de choix.
En vertu de quoi, il me paraît inutile de légiférer pour imposer un logiciel libre plutôt qu'un logiciel du marché, ou l'inverse.
les députés sont juste les marionnettes de différents lobby
une loi anti lobbying serait tres utiles
Personne ne semble se soucier de l'aspect économique du contenu d'un enseignement.
Si une partie de la population adopte le logiciel libre dans ses habitudes comportementales, cela réduit la dépendance commerciale vis à vis des grands éditeurs, réduit la facture des importations au niveau macro économique, et préserve donc notre richesse au plan national.
Il faut donc que l'enseignement soit aussi bien axé sur le logiciel libre que sur des licences payantes (comme celles proposées par Microsoft)
évidemment, les textes de loi ne doivent pas instituer des situations de monopoles. Mais plafonner et équilibrer le recours au logiciel libre, comme aux licences commerciales, devrait être prévu au niveau de l'éducation nationale.
Il est regrettable que le ministre de l'éducation néglige ce problème, en conservant des mesures peu directives. L'introduction du logiciel libre dans les écoles est une question d'indépendance et de richesse nationale. La possibilité d'avoir recours à des licences est aussi, bien sûr, nécessaire car sur le plan culturel, cela ouvre l'accès à la mondialisation. Le recours à l'échange international doit permettre un accroissement de la compétitivité sans remettre en cause notre indépendance nationale. Il est peut être temps que l'éducation soit dirigée de façon à répondre aux besoins de notre économie, au lieu de répondre à ceux, privés, d'un habile lobbying (style licence utilisateur de l'éducation à 1 euros, je ne vise personne, mais ça c'est une démarche purement commerciale qu'on appelle la fidélisation ...)
Dernier point : pour les élèves, ne faudrait il pas préserver l'égalité des chances en leur donnant un accès équitable aux ressources informatique ? Je tremble au système sélectif de demain où des élèves selon coachés et assistés par des IA à leur domicile, IA d'autant pus performantes qu'elles sont plus chères. Dès aujourd'hui, on a bien sûr les cours particuliers et les amphétamines. A quand le contrôle anti dopage pour les examens ?
Juste pour te dire que l'open source est loin de se limiter à la bureautique. Les offres open source couvrent de nombreux domaines, et sont aujourd'hui prédominantes dans les architecture cloud (Hadoop) Sais tu qu'on gère difficilement une architecture cloud avec Excel ? Il faut s'ouvrir à d'autres systèmes, comme R, Python, Scala, java ... qui le permettent. L'open source est un outil majeur dans l'IOT (l'internet des objets) et il faut ouvrir les enfants aux architectures de demain.
Au passage, Octave, c'est moins cher que matlab et ça fait déjà pas mal de choses ...
Le débat dépasse l’Éducation Nationale : en tant que professeur d'info, j'apprécie avoir le libre choix d'utiliser les différents outils, libres ou propriétaires. La raison est simple : j'ai un devoir de neutralité et de pédagogie.
Ne montrer que l'un ou l'autre empêche la connaissance globale. Je m'explique : apprendre les feuilles de styles sur une seule suite office rend esclave de cette suite, mais apprendre sur deux suites différentes permet aux étudiants de comprendre qu'il y a des mécanismes communs et que l'interface graphique peut varier, mais les fonctionnalités sont similaires.
Il y a également un point intéressant à ne pas utiliser que du libre, ce sont les partenariats : un partenariat avec Cisco n'a pas d'équivalent dans le libre (je sais, on peut faire des parefeux et des routeurs sous Linux, mais est-ce que cela correspond à la réalité du monde actuel ?) et sans l'aide de Cisco, l’Éducation Nationale ne pourrait pas payer des formations aux futurs professionnels des réseaux que nous formons... certes, il y a le piège de favoriser cette marque au détriment de nombreuses autres, mais ignorer Cisco aujourd'hui n'aidera pas les étudiants à entrer sur le marché du travail. Ce qui est plus ennuyeux, c'est qu'il n'est pas facile de créer de partenariat avec le libre, car nous n'avons rien à offrir et le libre n'a pas de budget pour nous former... c'est une impasse !
Fort heureusement, comme évoqué en début de message, mes collègues et moi avons la liberté d'utiliser différents outils... et le devoir de mettre en garde les étudiants sur les dangers de ne connaître qu'une marque ou qu'une technologie ! Je suis (personnellement) suffisamment ouvert pour maitriser plusieurs environnements et c'est ici que je me différencie : l'éducation au delà des enjeux économiques ! et sur ce point, je remercie le Ministère de l'Éducation Nationale !
Pour rassurer les amoureux du libre, nous travaillons beaucoup avec Linux (souvent, CentOS et Debian), avec LibreOffice (et ses nombreux bugs, je suis contributeur), avec les outils GLPI, FusionInventory, Apache/PHP/MySQL/MariaDB et ce n'est pas prêt de s'arrêter
Comme dit plus haut ça laisse le choix. Et puis, franchement, du primaire au lycée (à part peut-être quelques cas particuliers), le choix entre propriétaire et libre se limite à l'OS et à la suite bureautique. Ce n'est pas ça qui va bouleverser la vie des élèves.
Quand on arrive à l'université (ou BTS and co) les profs s'y connaissent plus, et peuvent faire un choix en leur âme et conscience.
On pourrait obtenir le même résultat avec deux suites libres, voire mieux: si tu compares Libre Office à Calligra, tu verras probablement plus de différences visuelles qu'avec MS Office, puisque LO se sent obligée d'imiter la version de Microsoft pour rester dans le coup.
Souvent un logiciel libre naît après le propriétaire: parce qu'on se rend compte qu'un nouveau concept rend bien des services mais qu'on est pas prêt à sacrifier sa liberté pour autant. Le libre imité par le propriétaire c'est plus rare. Donc une formation sur du 100% libre est plus facile à transposer au propriétaire que l'inverse.
L'April se mobilise pour donner la priorité au logiciel libre dans l'éducation
les discussions s'ouvrent au Sénat à partir du mardi 14 mai 2019
Contacter les membres du Sénat par email ou par téléphone pour leur expliquer l'importance du logiciel libre dans le système éducatif, c'est l'appel lancé par l'April afin que soit inscrite dans la loi la priorité au logiciel libre dans le cadre du service public de l’enseignement. Ce vieux débat a refait dans le cadre du projet de loi « pour une école de la confiance », le projet de réforme de l'Éducation nationale présenté par Jean-Michel Blanquer en décembre dernier.
Après le "non" du ministre de l'Éducation et l'Assemblée nationale en février dernier, les sénateurs pourront à leur tour se prononcer sur la question de donner ou non la priorité au logiciel libre : l'examen en séance publique du projet de loi va démarrer au Sénat mardi 14 mai 2019 à partir de 14 h 30, et deux amendements sont suivis de près par l'association pour promouvoir et défendre le logiciel libre dans l'espace francophone.
Le premier, l'amendement N° 187 rect. ter, est rédigé comme suit : « Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. » Ses promoteurs, le sénateur Pierre Ouzoulias et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE), demandent par conséquent une modification de l'article L. 131-2 du Code de l'éducation. Pour information, cet article stipule que : « [dans le cadre du service public de l’enseignement], la détermination du choix des ressources utilisées tient compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert, si elle existe ». Pierre Ouzoulias et son groupe proposent que les mots « tient compte de » soient remplacés par les mots « donne la priorité à ».
Ils expliquent en effet que le recours aux logiciels libres et formats ouverts présente des avantages majeurs. Il s'agit, entre autres, de « la libre exécution du logiciel pour tous les usages, la possibilité de l’adapter et de l’enrichir, l’interopérabilité, l’évolutivité ou les capacités de mutualisation du code », qui sont pour eux « autant de caractéristiques propres au logiciel libre qui garantissent une véritable autonomie à l’égard des grands éditeurs, une meilleure sécurité, mais aussi une plus grande flexibilité aux systèmes d’informations gérés publiquement. » Cela permettra aussi, selon eux, de « mettre en œuvre un parallélisme des formes avec ce qui s’applique pour l’enseignement supérieur. »
Le deuxième amendement (N° 425), proposé par la sénatrice Françoise Laborde, membre du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), quant à lui, ne propose que de modifier l'article L. 131-2, en précisant clairement qu'il faut donner la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. Mme Laborde estime en fait que ce simple encouragement (tenir compte de l'offre de logiciels libres et documents au format ouvert) n’a pas eu d’effet en pratique.
Ce sont pratiquement les mêmes amendements et arguments qui ont été présentés en Assemblée par les défenseurs du logiciel libre. Toutefois, pour le ministre de l'Éducation nationale, il n'est pas question de revenir sur ce débat. Jean-Michel Blanquer estime suffisant l'encouragement au logiciel libre déjà inscrit dans la loi. Mais il a également avancé que l'inscription dans la loi d'une priorité au logiciel libre pourrait être contraire au code des marchés publics ; un argument mis en avant à l'évoque par le Syntec Numérique, le syndicat professionnel des industries et métiers du numérique.
L'association April rejette toutefois les arguments du ministre qui, selon elle, cachent un manque de volonté politique pour mettre en œuvre une véritable politique publique en faveur du logiciel libre. En 2013, elle avait publié une analyse pour montrer que la priorité au logiciel libre n'était pas en violation du droit européen. La question avait par exemple été juridiquement tranchée par la Cour constitutionnelle italienne en 2010.
Le gouvernement central italien avait en effet saisi la Cour constitutionnelle, car il considérait qu'une disposition de la loi locale du Piémont, qui privilégiait explicitement le logiciel libre, allait à l'encontre du droit de la concurrence. Mais la Cour a jugé qu'il n'y avait pas de violation des règles de la concurrence, car le concept de logiciel libre n'est pas une notion relative à une technologie déterminée, une marque ou un produit, mais représente une caractéristique juridique. L'analyse de l'association April n'a jamais été contredite. En plus, en 2013, le Parlement a inscrit la priorité au logiciel libre dans la loi enseignement supérieur et recherche. Si donner la priorité au logiciel libre a été jugé opportun pour le service public d’enseignement supérieur et de recherche, il ne devrait y avoir aucune raison pour que cela soit rejeté pour l'Éducation nationale, a ajouté April.
L'association pour promouvoir et défendre le logiciel libre dans l'espace francophone appelle donc chacun à contacter les sénateurs pour soutenir ces propositions (amendements N° 187 rect. ter et N° 425) et encourager à l'adoption en priorité de l'amendement n° 187 rect. ter. L'examen de ces amendements pourrait avoir lieu jeudi 16 mai dans la journée.
Source : April, Amendements (N° 187 rect. ter et N° 425)
Et vous ?
Est-il souhaitable de privilégier les logiciels libres dans l'éducation ou faut-il au contraire former aux logiciels les plus courants, peu importe qu'ils soient libres ou autres ?
Voir aussi :
Un logiciel libre doit-il être en mesure de restreindre les tâches que ses utilisateurs peuvent effectuer avec son aide ? Non, pour Richard Stallman
France : le Sénat choisit d'encourager l'utilisation des logiciels libres et formats ouverts plutôt que de leur donner la priorité
Les députés votent la priorité au logiciel libre dans l'enseignement supérieur, échec du lobbying des éditeurs de logiciels propriétaires
Les logiciels libres ne seront plus prioritaires dans l'Éducation Nationale, ils seront envisagés mais plus préférés aux solutions propriétaires
Choisir en priorité le logiciel libre porterait atteinte au principe de neutralité technologique des marchés publics, pour le Syntec Numérique
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