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  1. #1
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    Avatar de Michael Guilloux
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    Par défaut Le temps d'écran, même avant d'aller au lit, a peu d'impact sur le bien-être des adolescents
    Non, l'exposition à l'écran n'a aucun effet sur le bien-être des enfants
    l'usage de la tech est aussi dangereux que consommer des pommes de terre

    Aujourd'hui, bon nombre de parents s’inquiètent de ce que le temps passé devant un écran à envoyer des messages sur SnapChat, WhatsApp, Instagram ou Facebook pourrait avoir comme effet sur leurs enfants. Une série d’études a en effet montré que rester sur des écrans pendant longtemps peut provoquer des niveaux alarmants d’anxiété, de dépression, entre autres troubles chez les adolescents. D'autres vont jusqu'à dire que « donner un smartphone à un enfant, c’est comme lui donner un gramme de cocaïne. »

    Toutes ces études qui se veulent scientifiques ont contribué à tirer la sonnette d'alarme chez les parents et tous ceux qui sont impliqués dans l'éducation des enfants, au point où des mesures sont envisagées par les politiques. En France par exemple, la Commission de la culture a adopté à l'unanimité, en novembre dernier, une proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des enfants aux écrans. Rappelons que cette mesure fait suite à l'interdiction des smartphones à l'école, qui vise, entre autres, à lutter contre l'addiction aux écrans. Une addiction qui, selon le ministre de l'Éducation, fait des dégâts. Il estime que l'utilisation des smartphones en milieu scolaire a pour conséquence « la baisse de la lecture et des exercices physiques, le danger d’être exposé à des contenus violents et pornographiques, le cyber harcèlement... ». Mais une nouvelle étude, apparemment plus rigoureuse, réalisée par des chercheurs de l'université d'Oxford vient balayer ce qu'on pourrait voir désormais comme des superstitions à propos de l'utilisation des technologies numériques par les enfants.


    L'étude, publiée cette semaine dans Nature Human Behavior, montre que l'impact de l'utilisation des écrans sur le bien-être social et psychologique des enfants a été fortement exagéré, notamment à cause d'une utilisation de méthodes d'analyse moins rigoureuses. « L'utilisation généralisée des technologies numériques par les jeunes a suscité des spéculations selon lesquelles leur utilisation régulière aurait un impact négatif sur le bien-être psychologique. Les preuves empiriques soutenant cette idée sont largement basées sur des analyses secondaires d'ensembles de données sociales à grande échelle. Bien que ces ensembles de données constituent une ressource précieuse pour les enquêtes très puissantes, leurs nombreuses variables et observations sont souvent explorées avec une souplesse analytique qui permet de déterminer les effets mineurs comme statistiquement significatifs, ce qui peut conduire à des résultats faussement positifs et contradictoires », explique Andrew Przybylsk, auteur principal de l'étude.

    Les chercheurs d'Oxford exposent les pièges des méthodes statistiques utilisées dans les études précédentes et proposent une alternative « pour examiner de manière rigoureuse les preuves corrélationnelles des effets de la technologie numérique sur les adolescents. » Et surtout, ils utilisent trois ensembles de données sociales à grande échelle, avec au total plus de 350 000 adolescents, pour montrer de manière convaincante que, au niveau de la population, l’utilisation de la technologie a un effet presque négligeable sur le bien-être psychologique des adolescents. L'impact de l'utilisation des technologies numériques est mesuré à l’aide de tout un tas de questions portant sur les symptômes dépressifs, les idées suicidaires, le comportement social, les problèmes de relations entre pairs, etc.

    À la fin, les chercheurs découvrent que l'utilisation des technologies numériques n'a presque aucun effet sur le bien-être des enfants. « L'association que nous trouvons entre l'utilisation de la technologie numérique et le bien-être chez les adolescents est négative, mais petite », disent-ils. L'utilisation de la technologie explique en effet « au plus 0,4 % la variation du bien-être. La prise en compte du contexte plus large des données suggère que ces effets sont trop faibles pour justifier un changement de politique », ont-ils conclu. Pour mettre en évidence ce que représentent ces 0,4 %, les chercheurs d'Oxford expliquent que l’utilisation de la technologie numérique est aussi nocive que la consommation de pommes de terre, tandis que le port de lunettes a un effet négatif plus important sur la santé mentale des adolescents.

    Non, donner un smartphone à un effet n'a pas le même effet que lui donner un gramme de cocaïne ! Les parents peuvent donc pousser un ouf de soulagement sur la base de la nouvelle étude. Elle montre en effet que la consommation de la marijuana et le harcèlement présentaient des associations négatives beaucoup plus importantes pour la santé mentale des adolescents (à 2,7 % et 4,3 % respectivement dans l'un des ensembles de données). Et certains comportements positifs, comme dormir suffisamment et prendre régulièrement le petit-déjeuner, étaient beaucoup plus étroitement associés au bien-être que l'utilisation de la technologie. Même en se basant des données qui ont permis à d'autres chercheurs de dire que l'utilisation des technologies est dangereux pour les enfants, nos chercheurs d'Oxford maintiennent leur conclusion : le temps passé devant un écran ne nuit pas du tout aux enfants. Ce qui indique qu'il y avait un problème de rigueur d'analyse dans les études précédentes.

    Cela dit, les chercheurs n'encouragent pas les parents à donner immédiatement des smartphones à leurs enfants. L'étude montre que, dans l'ensemble de la population, les écrans n'ont pas vraiment d'impact sur la santé mentale des enfants. Cela ne veut pas dire qu'un adolescent ne risque pas d'avoir un problème d'addiction aux écrans. Il est donc toujours important de contrôler leur usage des technologies numériques.

    Sources : Étude sur la liaison entre l'utilisation des technologies numériques et le bien-être des adolescents, Scientific American

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette nouvelle étude ? Les partagez-vous ?
    Surveillez-vous l'utilisation des technologies numériques par vos enfants ? Comment ?

    Voir aussi :

    Donner un smartphone à un enfant aurait le même effet que lui donner un gramme de cocaïne, d'après un expert en addiction
    France : la Commission de la culture adopte à l'unanimité la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des enfants aux écrans
    Que pensez-vous de l'addiction des jeunes aux nouvelles technologies ? À 12 ans, elle empoisonne sa mère pour avoir confisqué son iPhone
    L'addiction à l'iPhone peut entraîner des troubles émotionnels, cognitifs et physiologiques, d'après les résultats d'une recherche
    L'utilisation excessive d'Internet pourrait causer l'hypertension artérielle et le surpoids chez les adolescents, d'après une étude
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Here we address these methodological challenges by applying speci-fication curve analysis (SCA) across three large-scale social datasets (total n = 355,358) to rigorously examine correlational evidence for the effects of digital technology on adolescents. The association we find between digital technology use and ado-lescent well-being is negative but small, explaining at most 0.4% of the variation in well-being.
    Déjà qu'est-ce que ça veut dire "santé mental" et comment on l'a mesure ?
    Il y a d'autres problèmes qui viennent avec les smartphones.
    Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
    Cela dit, les chercheurs n'encouragent pas les parents à donner immédiatement des smartphones à leurs enfants. L'étude montre que, dans l'ensemble de la population, les écrans n'ont pas vraiment d'impact sur la santé mentale des enfants. Cela ne veut pas dire qu'un adolescent ne risque pas d'avoir un problème d'addiction aux écrans. Il est donc toujours important de contrôler leur usage des technologies numériques.
    Les enfants devraient jouer avec des objets physique, ils devraient construire des trucs, aller jouer dehors avec leur potes, etc.
    Il y a des parents qui laissent leurs enfants jouer sur une tablette pour être tranquille, ça va freiner le développement de certaines choses chez l'enfant.

    Pour une fois je suis d'accord avec Bill Gates et Steve Jobs :
    Bill Gates, Steve Jobs… Quand les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants
    Troubles de l'attention, retard de langage, addiction… En mai, les professionnels de la santé et de la petite enfance ont publié une tribune dans Le Monde dénonçant les "graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans". "Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs", écrivaient-ils.

    Au-delà des professionnels de santé, des personnalités plus inattendues mettent en avant les risques des écrans ou des réseaux sociaux pour les plus jeunes. A l'image de Chamath Palihapitiya, un ancien cadre de Facebook, qui défend à ses enfants de toucher à "cette merde", comme il l'a expliqué lors d'un débat organisé en novembre à la Stanford Graduate School of Business. Et il n'est pas le seul cadre de sociétés high-tech qui limite l'utilisation des produits qu'il a lui-même contribué à créer.
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  3. #3
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    étude financée par le lobby des écrans

  4. #4
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    L'étude en question a été financée par qui?

    Quelles sont les sources de financement des ces "chercheurs"?


    Des "chercheurs", des "scientifiques", des "experts" ont réalisé des centaines d'étude depuis les années 50 pour définir si la cigarette était nocive pour la santé. Étonnamment, toutes les études concluaient que "le fumée est bonne pour la santé"!

    Il a fallu attendre 50 ans pour apprendre que ces "recherches" étaient financée par les multinationales de la cigarette...

  5. #5
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    L'étude en question a été financée par qui?

    Quelles sont les sources de financement des ces "chercheurs"?


    Des "chercheurs", des "scientifiques", des "experts" ont réalisé des centaines d'étude depuis les années 50 pour définir si la cigarette était nocive pour la santé. Étonnamment, toutes les études concluaient que "le fumée est bonne pour la santé"!

    Il a fallu attendre 50 ans pour apprendre que ces "recherches" étaient financée par les multinationales de la cigarette...
    il faudrait payer l'article pour avoir accès à la totalité du papier. pour vérifier qui a financé et si les conclusions sont pas si dénuées de bon sens.
    Pour ne pas passer pour un boulet :
    http://coursz.com/difference-entre-r...-et-gddr4.html

  6. #6
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    Il y a certainement des effets physiologiques à une exposition prolongée à des écrans, mais de là à ce que les effets soient psychologiques me paraît un peu exagéré.
    Quand aux études elles sont souvent financées par des Lobby et les stats on peut leur faire dire ce que l'on veut.
    En conclusion c'est que la possibilité n'est pas écartée, mais pas prouvée non plus, ce sont comme les substances possiblement cancérigènes (Groupe 2 CIRC).

    A chaque évolution technologique, il y a eu des détracteurs. Sur ces sujets on part vite en troll.
    ...chaque innovation suscite des controverses.

    Je propose que sur le principe de précaution, que l'on interdise à la vente de smartphones en France et que l'on réduise la vitesse à 30 Kmh

  7. #7
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    Peu importe qui finance l'étude. En science, une étude isolé et non reproduite n'a jamais constitué une preuve de quoi que ce soit...
    D'ailleurs il serait bien d'utiliser le conditionnel dans le titre de cette news Mr Guilloux
    La liberté est à la sociologie ce que l'instant présent est à la physique relativiste.

  8. #8
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    Citation Envoyé par NaSa Voir le message
    Il y a certainement des effets physiologiques à une exposition prolongée à des écrans, mais de là à ce que les effets soient psychologiques me paraît un peu exagéré.
    T'es libre de laisser des enfants qui ont 3, 4 ans passer des heures par jour sur une tablette.
    Personnellement je pense qu'il existe des activités plus intéressantes pour leur développement.

    Keith Flint 1969 - 2019

  9. #9
    Membre averti Avatar de Citrax
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    Par défaut argh pauvres gosses
    Il est sorti de l'activité interactive sur tablette ordinateur pour enfant sont très pratique instructive et intelligente. Par contre toujours est ordonné scientifique ou informaticien pour prouver que des vidéos YouTube et compagnie ça n'a rien d'autres un effet abrutissant. Il suffit de regarder les adultes alors quoi les enfants on de meilleur défense ?
    "Pourquoi faire compliqué......quand on peut faire simple......"

  10. #10
    Invité
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    Citation Envoyé par Citrax Voir le message
    Il est sorti de l'activité interactive sur tablette ordinateur pour enfant sont très pratique instructive et intelligente. Par contre toujours est ordonné scientifique ou informaticien pour prouver que des vidéos YouTube et compagnie ça n'a rien d'autres un effet abrutissant. Il suffit de regarder les adultes alors quoi les enfants on de meilleur défense ?
    Je rejoins un peu ton avis... On parle "des écrans", sans faire spécialement d'efforts pour distinguer les différents types d'activité sur écran, ce qui serait hautement intéressant.
    Personnellement, j'ai remarqué avec les miens que tout ce qui les happait avait tendance à les abrutir. J'ai fait l'erreur une fois de mettre Tinga Tinga sur YouTube (il est super bien ce dessin animé), mais ensuite il a automatiquement lancé une vidéo de déballage d'œufs surprise. Ça a fasciné les enfants de façon incroyable. J'ai coupé tout de suite => pleurs. Par contre, quand ils jouent à GCompris ou à Scratch le week-end, ils s'arrêtent d'eux-mêmes en l'espace d'une demi heure pour aller jouer aux cubes ou autre. J'en ai conclu (je ne veux pas généraliser, mais ce serait intéressant à étudier) qu'il fallait être attentif à ce que l'enfant n'ait pas une tête de zombie quand il est sur un écran, et qu'il soit au contraire actif (pas au niveau des doigts, on peut scotcher grave sur un tétris) mais qu'il soit globalement actif et stimulé. De cette façon, mes enfants (peut-être les autres ?) ne dépassent jamais 2 heures d'écran par jour de pluie le week-end, sans que j'aie besoin de les pousser.
    Là encore, l'attention portée à l'enfant et le jugement personnel sont rois.
    Dernière modification par Invité ; 25/01/2019 à 09h30.

  11. #11
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    pareil que les autres: ici je ne crois ni à cette étude ni aux autres qui disent le contraire, car on parle de bien-être psychologique et je suis très sceptique sur les critères d'évaluation du bien-être psychologique.

    Par contre, pas besoin d'être grand clerc pour se convaincre qu une exposition aux écrans (et au delà des écrans, aux machines de manière générale', coucou les assistants vocaux qui arrivent en force!) modifie le bien-être (et comportement) social des humains (et donc des enfants), et pose AMHA un réel problème sur les liens humains: une fois qu on sera tous habitué à utiliser des machines pour tout, quel seront les besoins d un être lambda de d'adresser à autrui?

    L'observation actuelle valide dans quasi tous les pays du monde est d'ailleurs assez intéressante: plus la population est dense, moins les gens dans la rue discutent entre eux. La densité des villes oppresse et invite peu au dialogue.
    L'ajout d'outils personnels comme le smartphone (écran et assistants personnels) permet de mieux en mieux de se débrouiller sans échange direct avec ses voisins (par ex dans le tram/metro, dans certaines cultures comme au Japon, il ne faut pas déranger son voisin)!

    À l'inverse, allez dans n'importe quel village de campagne: comme on ne croise pas tant d autres gens, les contacts sont bcp plus naturels: les gens inconnus se disent bonjour dans la rue! C'est AMHA un élément essentiel du bien-être social.

  12. #12
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    Citation Envoyé par arond Voir le message
    il faudrait payer l'article pour avoir accès à la totalité du papier. pour vérifier qui a financé et si les conclusions sont pas si dénuées de bon sens.
    pas besoin de payer, c'est dispo ici : https://sci-hub.tw/10.1038/s41562-018-0506-1

  13. #13
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    En regardant l'étude, on voit qu'elle est financée par Google et Facebook. Pas de conflits d'intérêt du tout !

  14. #14
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    Citation Envoyé par Peuper Voir le message
    En regardant l'étude, on voit qu'elle est financée par Google et Facebook. Pas de conflits d'intérêt du tout !
    Où tu vois ça ? Dans la section Acknowledgement, je vois National Institute on Drug Abuse.

  15. #15
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    ils parlent d'adolescents. Il n'est pas impossible qu'ils n'aient pas tort. Je serais curieux de voir ce que ça donne sur des enfants de 2-3 ans...
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

  16. #16
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    Citation Envoyé par el_slapper Voir le message
    ils parlent d'adolescents. Il n'est pas impossible qu'ils n'aient pas tort. Je serais curieux de voir ce que ça donne sur des enfants de 2-3 ans...
    en même temps des enfants de 2-3 ans n'ont pas grand chose à faire devant un écran, ou en tout cas pas pendant une durée suffisante pour que cela ai un effet sur lui...mais ça c'est de la responsabilité des parents, s'ils ne peuvent pas gérer le temps d'écran à 3 ans, à 10 ou 15 ça promet
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  17. #17
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    Citation Envoyé par Paul TOTH Voir le message
    en même temps des enfants de 2-3 ans n'ont pas grand chose à faire devant un écran, ou en tout cas pas pendant une durée suffisante pour que cela ai un effet sur lui...mais ça c'est de la responsabilité des parents, s'ils ne peuvent pas gérer le temps d'écran à 3 ans, à 10 ou 15 ça promet
    Je suis d'accord, mais j'ai l'impression que tout le monde ne parle pas de la même chose. Et j'ai vu des enfants de 1 an parqués avec des écrans pour le bien-être et la tranquillité de l'adulte accompagnant. Je n'étais pas né que ma mère dénonçait déjà la télé-nounou. Une de ses voisines mettait son petit dans la chaise haute, face à la télé, et vaquait tranquillement à ses occupations. Une bonne partie de la journée. Aujourd'hui, ma femme ne se le permet pas, et j'ai tendance à penser que ça fera une différence pour nôtre petit. Évidemment, ma femme est épuisée. Moi aussi, je la relaye en revenant du boulot.
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

  18. #18
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    Citation Envoyé par Conan Lord Voir le message
    Où tu vois ça ? Dans la section Acknowledgement, je vois National Institute on Drug Abuse.
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  19. #19
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    Par défaut Le bien être, pas les performances scolaires qui sont fortement impactées
    Voilà un titre bien accrocheur qui disculpe les écrans, mais de quoi ? Les écrans n'ont jamais été identifié comme cause de mal-être mais de baisse catastrophique de l'attention, de support au harcèlement moral par les réseau sociaux que l'on y consulte, de perturbation du sommeil et j'en passe.

    Un bel article donc, qui est certainement valable statistiquement et qui ne contredit pas les autres (comment en serait-il autrement vu le consensus sur les méfaits des écrans). Tout cela en adoptant la technique des œillères: je ne regarde que ce que je veux voir et j'utilise tous les artifices permis par la langue pour exclure de mon champ, voire mettre en doute, tout ce qui ne me convient pas.
    Bref, il est probable que les écrans ne modifient pas statistiquement le bonheur des enfants sans toutefois empêcher la perte massive d'attention ou de concentration, la vulnérabilité au harcèlement etc ...

    Tout cela parce qu'ils séparent probablement l'effet des écrans et ce que les enfants font sur les écrans. Citer le harcèlement moral comme donnée étrangère à l'utilisation des écrans est ainsi extrêmement surprenant: ces derniers ne sont accessibles que par les écrans et leurs effets peuvent sans problèmes être liés aux écrans qui en sont l'intermédiaire obligatoire. De même, les rayonnements des écrans perturbants le sommeil, il est surprenant que l'article externalise leurs effets délétères en parlant séparément des effets d' "une bonne nuit de sommeil".

    L'article étant en accès limité, j'aurais aimé pouvoir trouver les références des articles incriminants à tort les écrans pour des raisons statistiques. Cela afin de pouvoir vérifier par moi-même de la réalité et de la portée des erreurs prêtées à ces publications.
    Bref, une publication qui est certainement mathématiquement valable mais d'une portée faible a cause des biais qu'elle porte.
    Au moins savons nous que c'est plus ce que nous faisons sur les écrans qui sont néfastes que les écrans eux-mêmes. Cela laisse une porte ouverte pour un futur avec des applications soigneusement choisies et avec un contrôle sur les périodes d'utilisation qui pourrait rendre l'outil plus utile que néfaste.

  20. #20
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    Par défaut Le temps d'écran, même avant d'aller au lit, a peu d'impact sur le bien-être des adolescents
    Le temps d'écran, même avant d'aller au lit, a peu d'impact sur le bien-être des adolescents
    d'après une nouvelle étude d'Oxford

    Une étude réalisée par des chercheurs de l'université d'Oxford a montré une faible évidence d'une relation entre le temps passé devant un écran et le bien-être des adolescents. Sur la base de données provenant de plus de 17 000 adolescents, l’étude jette un doute sur l’idée largement acceptée selon laquelle passer du temps en ligne, jouer ou regarder la télévision, en particulier avant l’heure du coucher, peut nuire à la santé mentale des jeunes. L'étude a été menée par Amy Orben, chercheuse à l'Oxford Internet Institute (OII) et maitre de conférences au Queen's College (Université d'Oxford), et le professeur Andrew Przybylski, directeur de la recherche à l'OII.

    Les deux auteurs de la recherche avaient déjà mené une étude sur le sujet qui a été publiée plutôt cette année. L’étude, publiée dans Nature Human Behavior, a fait la une des journaux en concluant que l’utilisation de la technologie numérique est aussi nocive que la consommation de pommes de terre, tandis que le port de lunettes a un effet négatif plus important sur la santé mentale des adolescents. Elle a également balayé l'étude selon laquelle donner un smartphone à un enfant a le même effet que lui donner un gramme de cocaïne. Elle montre en résumé que l’utilisation de la technologie explique au plus 0,4 % du bien-être des adolescents... Mais pourquoi cette nouvelle étude ? La réponse est que les chercheurs d'Oxford ont voulu réétudier la question en tenant compte des limites des études précédentes.

    Limites des études précédentes

    Cette étude a été motivée par le fait que nombreuses recherches sur l'utilisation de la technologie numérique chez les adolescents ne seraient pas fiables. La plupart des conclusions reposent en effet sur des études exploratoires portant sur un seul pays et s'appuyant uniquement sur une auto-évaluation du temps d'utilisation de la technologie numérique. Or, des travaux récents ont montré que seul un tiers des participants émettait des jugements précis sur leur utilisation hebdomadaire d'Internet, tandis que 42 % surestiment et 26 % sous-estiment leur utilisation.

    Les inexactitudes varient systématiquement en fonction de l’engagement numérique réel : les gros utilisateurs d’Internet ont tendance à sous-estimer le temps qu’ils passent en ligne, alors que les utilisateurs peu fréquents surestiment ce comportement. Ces deux tendances ont été reproduites dans des études sur le sujet. Il existe donc, selon nos chercheurs, des problèmes substantiels et endémiques concernant la majorité des recherches en cours sur l'utilisation de la technologie numérique et ses effets.

    Méthodologie utilisée dans cette nouvelle recherche

    Contrairement à d’autres études, l’étude d'Oxford a analysé des données provenant de trois pays (l’Irlande, les États-Unis et le Royaume-Uni) pour étayer ses conclusions. En Irlande, 5363 adolescents (le plus souvent âgés de 13 ans) ont été suivis dans le cadre du projet Growing Up in Ireland. Aux États-Unis, les données couvrant 790 sujets d'âges compris entre 12 et 15 ans proviennent du Panel Study of Income Dynamics des USA. Et au Royaume-Uni, l'ensemble de données comprenait les réponses de 11 884 adolescents et de leurs soignants interrogés dans le cadre de la Millennium Cohort Study.

    Les chercheurs disent également avoir utilisé une méthodologie plus rigoureuse pour collecter le temps quotidien passé par un adolescent sur les écrans : ils ont complété les auto-évaluations de temps d'écran à des mesures du temps d'écran basées sur un agenda d'utilisation du temps. Le principe est qu'à un intervalle de temps régulier (chaque période de 15 min par exemple pour l'ensemble de données irlandais), les sujets ou ceux les suivent doivent sélectionner des activités auxquelles les adolescents ont participé. Pour les données de l'Irlande par exemple, ces activités ont été classées en 4 catégories par les chercheurs : « utiliser Internet / le courrier électronique », « jouer à des jeux vidéo », « parler au téléphone ou envoyer des SMS » ou « regarder la télévision, des films, des vidéos ou des DVD ».

    La variable d'utilisation du temps a également été divisée en deux mesures, la première reflétant la participation à une activité (si un sujet a déclaré avoir participé à l’activité au cours d’une journée donnée) et la seconde reflétant la durée de la participation, si le sujet a participé à l’activité. Cela facilite la totalisation du temps total passé devant un écran et permet d’enquêter sur le moment où ces activités ont lieu. Précisons que les agendas d'utilisation du temps, bien qu'ayant été administrés et codés de manières légèrement différentes dans les pays, ont été harmonisés par les administrateurs de l'étude.

    En plus d'inclure ces deux mesures différentes du temps d’écran - séparément pour les week-ends et les jours de semaine - les chercheurs ont créé six mesures pour évaluer l'utilisation de la technologie avant le coucher. Ces mesures étaient dichotomiques (indiquant simplement si le participant avait utilisé la technologie dans l'intervalle de temps spécifié : 30 minutes, 1 heure et 2 heures avant le coucher) et ont été évaluées séparément pour le week-end et les jours de la semaine.


    Pour examiner la corrélation entre l'utilisation de la technologie et le bien-être, ils ont utilisé comme technique statistique une analyse de courbe de spécification (specification-curve analysis, ou SCA). Ils ont également effectué des tests statistiques sur des échantillons bootstrap pour examiner si les associations mises en évidence par l'analyse SCA étaient significatives.

    En outre, l'étude a utilisé le préenregistrement, une approche qui garantit la rigueur scientifique en obligeant les chercheurs à fournir des détails sur la manière dont ils vont analyser les données avant leur publication. Avec cette approche, les chercheurs doivent déclarer les hypothèses et les protocoles de leur projet de recherche avant d’effectuer les expériences et ils doivent publier l’article, quel que soit le résultat. Cela semble une approche prometteuse pour lutter contre le biais de publication, la tendance à ne publier que des travaux scientifiques ayant des résultats positifs. Cela évite aussi de faire des hypothèses après la connaissance des résultats, ce qui constitue un défi pour les sujets de recherche controversés.

    Les chercheurs ont mené plus précisément trois études, une pour chaque ensemble de données. Ils ont utilisé les deux premières études (Irlande et USA), qui étaient des études exploratoires, pour émettre des hypothèses ou théories sur le lien entre le temps passé devant un écran et le bien-être des adolescents. Ces théories ont ensuite été testées dans une troisième étude confirmatoire (c'est-à-dire qui vise à valider ou invalider les premières théories) basée sur les données du Royaume-Uni. « Plus précisément, nous avons utilisé une analyse de courbe de spécification (SCA) pour identifier des liens prometteurs dans nos deux études exploratoires, générant des hypothèses documentées basées sur des données. La robustesse de ces hypothèses a ensuite été évaluée dans une troisième étude confirmatoire qui a été préenregistrée. En soumettant les résultats des deux premières études aux normes méthodologiques les plus rigoureuses en matière de tests, nous avons cherché à préciser si l'engagement numérique comportait des associations fiables, mesurables et substantielles avec le bien-être psychologique des adolescents », expliquent les chercheurs.

    Précisons aussi qu'ils ont utilisé deux mesures du bien-être proposées dans études de référence dans le domaine. Pour l'ensemble de données irlandais, les chercheurs ont également inclus le Child Depression Inventory en tant qu'indicateur négatif du bien-être. Pour l'échantillon américain, ils ont inclus le Short Mood and Feelings Questionnaire, un questionnaire sur l'humeur et les sentiments en tant que mesure du bien-être des adolescents.

    Résultats

    « En appliquant les meilleures pratiques statistiques et méthodologiques, nous avons trouvé peu d'évidence d'associations négatives substantielles entre le temps d'écran et le bien-être des adolescents », a déclaré Amy Orben. « Si la science psychologique peut être un outil puissant pour comprendre le lien entre l'utilisation d'une technologie numérique et le bien-être des adolescents, elle omet toujours systématiquement de fournir aux parties prenantes et au public des enquêtes de grande qualité, transparentes et objectives sur les préoccupations grandissantes concernant les technologies numériques. En analysant trois ensembles de données différents, qui incluent des mesures améliorées du temps passé devant un écran, nous avons trouvé peu de preuves claires indiquant que le temps passé devant un écran diminue le bien-être des adolescents, même si l'utilisation de la technologie numérique se produit directement avant l'heure du coucher », a ajouté le professeur Andrew Przybylski.

    La recherche a révélé que le temps d'écran global par jour des adolescents avait peu d'impact sur leur santé mentale, tant le week-end que les jours de semaine. Elle a également permis de constater que l’utilisation de dispositifs numériques deux heures, une heure ou 30 minutes avant de se coucher n’avait aucun lien significatif avec une diminution du bien-être des adolescents, même si cela est souvent considéré comme un fait par les médias et dans les débats publics.

    Les technologies faisant partie intégrante de nos vies sociales et professionnelles, la recherche sur l'utilisation de la technologie numérique et ses effets sur le bien-être des adolescents fait l'objet d'une attention croissante. Précisons d'ailleurs que ces résultats viennent quelques jours avant la publication prévue du nouveau livre blanc du gouvernement britannique sur les préjudices en ligne, qui devrait exposer des projets de législation pour régir les sociétés de médias sociaux. Or, régir les médias sociaux demande de prendre des décisions vraiment éclairées et basées sur des études scientifiques valables. Malheureusement, pour ce genre de décisions politiques, les autorités et législateurs se basent sur des études, parfois populaires, mais qui divulguent des conclusions manquant de robustesse scientifique. Les universitaires pensent que « pour conserver influence et confiance, des pratiques de recherche robustes et transparentes devront devenir la norme, pas l'exception ». Ils espèrent donc leur approche établira une nouvelle base de référence pour de nouvelles recherches sur l'étude psychologique de la technologie.

    Source : Rapport de la recherche

    Et vous ?

    Que pensez-vous des conclusions de cette nouvelle étude ?
    De manière générale, que pensez-vous du débat actuel sur l'utilisation de technologies numériques par les enfants et adolescents ? Et quelle est votre position ?

    Voir aussi :

    Donner un smartphone à un enfant aurait le même effet que lui donner un gramme de cocaïne, d'après un expert en addiction
    France : la Commission de la culture adopte à l'unanimité la proposition de loi visant à lutter contre l'exposition précoce des enfants aux écrans
    Que pensez-vous de l'addiction des jeunes aux nouvelles technologies ? À 12 ans, elle empoisonne sa mère pour avoir confisqué son iPhone
    L'addiction à l'iPhone peut entraîner des troubles émotionnels, cognitifs et physiologiques, d'après les résultats d'une recherche
    L'utilisation excessive d'Internet pourrait causer l'hypertension artérielle et le surpoids chez les adolescents, d'après une étude
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