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Neuralink d'Elon Musk est autorisée par la FDA à tester l'implant de télépathie à puce cérébrale sur un deuxième patient, après que des fils implantés dans le cerveau de son premier patient se soient déplacés
Le régulateur sanitaire américain a autorisé la société Neuralink du milliardaire Elon Musk à implanter sa puce cérébrale sur une deuxième personne après avoir proposé de résoudre un problème survenu chez son premier patient, a rapporté le Wall Street Journal.
Neuralink Corp. est une entreprise américaine de neurotechnologie qui a développé, à partir de 2024, des interfaces cerveau-ordinateur implantables (BCI), et qui est basée à Fremont, en Californie. Fondée par Elon Musk et une équipe de sept scientifiques et ingénieurs, Neuralink a été lancée en 2016 et a fait l'objet d'une première déclaration publique en mars 2017.
Au début de ce mois, Neuralink a déclaré que de minuscules fils implantés dans le cerveau de son premier patient s'étaient déplacés. Certaines sources au courant du sujet ont rapporté que la société savait, grâce à des essais sur des animaux, que les fils pouvaient se rétracter.
Selon le WSJ, qui cite une personne familière avec l'entreprise et un document qu'elle a consulté, l'entreprise a l'intention de résoudre le problème en enfonçant certains fils de l'appareil plus profondément dans le cerveau.
Neuralink prévoit d'implanter son dispositif chez le deuxième patient en juin et chez 10 personnes au total cette année, selon le rapport, qui ajoute que plus de 1 000 tétraplégiques se sont inscrits à son registre de patients.
La société a également l'intention de soumettre des demandes aux organismes de réglementation au Canada et en Grande-Bretagne dans les prochains mois pour commencer des essais similaires, selon le rapport.
La FDA a déclaré qu'elle ne pouvait pas discuter ou divulguer des informations relatives à la demande d'essai sur l'homme d'une entreprise donnée ou à l'étude qui s'y rapporte.
En février, la société a déclaré que le premier patient à qui l'on avait implanté une puce cérébrale avait pu contrôler une souris d'ordinateur par la pensée, « sans aucun effet indésirable ».
Selon Neuralink, l'étude utilise un robot pour placer chirurgicalement un implant d'interface cerveau-ordinateur dans une région du cerveau qui contrôle l'intention de bouger.
Source : The Wall Street Journal
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Selon vous, la décision de la FDA d'autoriser Neuralink à poursuivre les essais sur des humains est-elle pertinente ou judicieuse ?
Voir aussi :
Neuralink a-t-il ignoré les risques liés aux premiers essais ? Le premier implant cérébral humain a mal fonctionné, un problème qui serait connu depuis des années au sein de l'entreprise d'Elon Musk
Le premier implant cérébral humain de Neuralink a connu un problème : l'implant cérébral a mal fonctionné après avoir été placé sur un patient humain, selon la société d'Elon Musk
Le premier patient de Neuralink d'Elon Musk déclare que 85 % des fils de son implant cérébral se sont rétractés
mais l'entreprise vient d'être autorisée à poser l'implant sur second patient
Noland Arbaugh, le premier patient ayant reçu l'implant cérébral de Neuralink, a confié lors d'une récente interview que 85 % des fils reliant la puce à son cortex moteur se sont déjà rétractés. En raison de ce dysfonctionnement du dispositif cérébral, il a commencé à perdre le contrôle parfois, mais l'entreprise serait intervenue pour résoudre le problème. Il a déclaré que Neuralink a depuis remédié à ces problèmes à l'aide d'une mise à jour logicielle et que la puce fonctionne mieux qu'auparavant. Cependant, le dispositif de Neuralink suscite toujours des préoccupations et certains rapports allèguent que l'entreprise a ignoré les risques liés aux premiers essais.
Neuralink est une startup de neurotechnologie cofondée par Elon Musk et qui développe des implants cérébraux d'interface neuronale directe (IND). L'année dernière, la startup a reçu le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour tester ces puces cérébrales sur des humains. Fin janvier 2024, Neuralink a implanté son premier patient Noland Arbaugh, 29 ans, qui est paralysé à partir des épaules. La puce permet à Arbaugh de déplacer le pointeur d'une souris d'ordinateur sur un écran simplement en l'imaginant et en y pensant, de jouer à des jeux tels que Mario Kart, les échecs, et bien d'autres.
Arbaugh dit qu'il n'y a pas de mots pour décrire à quel point "cette technologie est extraordinaire". Mais malgré le témoignage d'Arbaugh, il y a des ratés. L'implant d'Arbaugh, baptisé "Neuralink N1", a la taille d'une pièce de monnaie et comporte 64 fils, chacun plus fin qu'un cheveu humain, qui distribuent un total de 1 024 électrodes. Lors d'une récente interview, le patient a déclaré qu'environ 85 % des fils de l'implant cérébral de Neuralink se sont rétractés, entraînant des dysfonctionnements. L'on ignore exactement comment il a obtenu ce chiffre, mais il a évoqué les effets de ce problème connu par Neuralink.
Toutefois, cela suggère qu'il ne reste potentiellement plus que neuf ou dix des 64 fils d'origine en état de fonctionnement. Environ 870 des 1024 électrodes de la puce ne fonctionnent plus. Un problème que Neuralink aurait mis "quelques semaines" à corriger. Et lorsqu'il a demandé si la puce pouvait être retirée, réparée ou même remplacée, l'équipe médicale de Neuralink lui aurait répondu qu'elle préférait éviter une nouvelle opération du cerveau et recueillir davantage d'informations. Lors de l'interview avec le Wall Streel Journal, il a déclaré que Neuralink a résolu le problème et que son implant fonctionne mieux qu'avant.
Dans une mise à jour publiée discrètement au début du mois, Neuralink indique qu'il a finalement déterminé que le dysfonctionnement avait réduit le taux de bits par seconde (BPS) de la puce, une mesure de la vitesse et de la précision des performances du dispositif cérébral. Malgré ces couacs, Arbaugh déclare qu'il ne regrette pas d'avoir participé à l'expérience. Une modification de "l'algorithme d'enregistrement" a permis au dispositif d'Arbaugh de devenir plus sensible aux signaux de la population neuronale, d'améliorer les techniques de traduction de ces signaux en mouvements du curseur et d'améliorer l'interface utilisateur.
« Ces perfectionnements ont produit une amélioration rapide et soutenue du BPS, qui a maintenant dépassé les performances initiales de Noland », a écrit Neuralink à côté d'une illustration de graphique de données, sans autre citation. Les effets secondaires postopératoires d'Arbaugh confirment les rapports précédents selon lesquels les chercheurs de Neuralink savaient depuis des années que l'implant pouvait se déplacer à l'intérieur du crâne d'un sujet. Selon un rapport de Reuters, Neuralink savait que les fils pouvaient se rétracter, entraînant avec eux les électrodes sensibles qui décodent les signaux cérébraux.
D'après les sources, Neuralink a estimé que le risque était suffisamment faible pour qu'une nouvelle conception ne soit pas nécessaire. Elles ont également indiqué que la FDA, qui a autorisé les essais cliniques, était au courant du problème potentiel posé par les fils de l'implant cérébral, car Neuralink a communiqué à l'agence les résultats des essais sur les animaux dans le cadre de sa demande d'autorisation. Une personne au fait des plans de l'entreprise a déclaré au Wall Street Journal que Neuralink prévoit de résoudre le problème en implantant certains des fils ultrafins du dispositif plus profondément dans le cerveau du patient.
Selon le rapport de Reuters, si Neuralink poursuivait les essais cliniques sans modifier la conception, il pourrait être confronté à des difficultés si d'autres fils se rétractaient et si la modification de l'algorithme s'avérait insuffisante. Toutefois, la refonte des fils comporte ses propres risques. Les ancrer dans le cerveau, par exemple, pourrait endommager les tissus cérébraux si les fils se délogeaient ou si l'entreprise devait retirer le dispositif. L'entreprise se serait efforcée de concevoir les fils de manière à ce qu'ils puissent être retirés en douceur, afin que l'implant puisse être mis à jour au fur et à mesure que la technologie s'améliore.Redefining the boundaries of human capability requires pioneers.
— Neuralink (@neuralink) May 16, 2024
If you have quadriplegia and want to explore new ways of controlling your computer, we invite you to participate in our clinical trial. pic.twitter.com/svqfAkVV1M
Les spécialistes qui ont étudié les dispositifs cérébraux affirment que le problème de la rétractation des fils peut être difficile à résoudre, en partie à cause de la mécanique des mouvements du cerveau à l'intérieur du crâne. Robert Gaunt, ingénieur en neurologie à l'université de Pittsburgh, a qualifié de décevante la rétractation des fils si peu de temps après l'opération, mais a précisé que cela n'était pas imprévisible. « Dans les jours, les semaines et les mois qui suivent un tel implant, c'est probablement la période la plus vulnérable », a-t-il déclaré. Neuralink est également accusé d'avoir précipité les essais cliniques.
Lors des essais sur les animaux, Neuralink a constaté qu'un sous-ensemble de porcs implantés avec son dispositif développait un type d'inflammation dans le cerveau appelé granulome, ce qui a fait craindre aux chercheurs de Neuralink que les fils puissent en être la cause. Les granulomes sont une réaction inflammatoire des tissus qui peut se former autour d'un corps étranger ou d'une infection. Dans un cas au moins, un porc a développé un cas grave de cette affection. Selon les documents internes de Neuralink, l'animal a eu de la fièvre et des nausées après l'opération, et a fini par mourir.
Les chercheurs de Neuralink n'ont pris conscience de l'ampleur du problème qu'en examinant le cerveau du porc après l'autopsie. Au sein de Neuralink, les chercheurs ont débattu de la manière de remédier au problème et ont entamé une enquête de plusieurs mois, ont déclaré les sources au fait des événements. Selon les sources interrogées dans le cadre du rapport, en fin de compte, l'entreprise n'a pas pu déterminer la cause des granulomes, mais a conclu que le dispositif cérébral et les fils attachés n'étaient pas à blâmer. Pour l'instant, l'on ignore les plans de Neuralink pour la prochaine version de son dispositif.
Neuralink a reçu le feu vert de la FDA pour implanter une puce cérébrale à un deuxième patient. L'entreprise prévoit greffer sa puce sur le deuxième patient en juin et sur 10 personnes au total cette année, ajoutant que plus de 1 000 tétraplégiques se sont inscrits à son registre de patients.
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Que pensez-vous de l'implant cérébral de la société Neuralink d'Elon Musk ?
Que pensez-vous du problème lié à la rétractation des fils de l'implant cérébral de Neuralink ?
La décision de la FDA d'autoriser Neuralink à poser son implant sur un second patient est-elle pertinente ?
Voir aussi
Neuralink d'Elon Musk est autorisée par la FDA à tester son implant cérébral de télépathie sur un deuxième patient, après que des fils implantés dans le cerveau de son premier patient se soient déplacés
Le premier implant cérébral humain de Neuralink a connu un problème : l'implant cérébral a mal fonctionné après avoir été placé sur un patient humain, selon la société d'Elon Musk
Neuralink a-t-il ignoré les risques liés aux premiers essais ? Le premier implant cérébral humain a mal fonctionné, un problème qui serait connu depuis des années au sein de l'entreprise d'Elon Musk
Au delà du fait que ça gêne personne aux USA qu'on implante de la camelote dans le cerveau des gens, en tout cas qu'on projette de le faire à une échelle commerciale (bin oui c'est ça le but la santé c'est un prétexte), j'ai lu des articles comme quoi en plus les patients le regrettait souvent bien amèrement.
Hmmm charmantFrédéric Gilbert, enseignant en philosophie à l'université de Tasmanie et spécialiste en neuroéthique, a mené une étude qui montre les effets indésirables et perturbants des interfaces neuronales directes (BCI) sur une grande partie des patients. Ceux-ci portent notamment sur les «notions de personnalité, d'identité, d'agentivité, d'authenticité, d'autonomie et de soi». Il ajoute avoir observé «des cas où il est clair que les BCI ont induit des changements dans la personnalité ou l'expression de la sexualité» de certains porteurs d'implants cérébraux.
Encore plus cool ! On est en train de légaliser l'euthanasie de toute façon, une industrie en nourrira une autreInsider cite l'exemple d'une quinquagénaire qui, se pensant soudain douée d'une force physique supérieure, a tenté de soulever des charges très lourdes à elle seule. Résultat: pas de catastrophe, mais un sentiment d'échec lié au fossé entre ce qu'elle se croyait capable de faire et ce qu'elle pouvait réellement accomplir. «Cela a mené à des cas extrêmes, caractérisés par des tentatives de suicide», souligne Frédéric Gilbert.
Géniiiial !!! Un problème de moins, roger s'est transformé en machine et en plus il vote Macron grâce à une petite backdoor sympa.les spécialistes mettent en garde patients et scientifiques: au lieu d'aider les individus à accomplir un geste auparavant impossible, les implants auraient tendance à prendre les décisions à leur place. «Le dispositif peut finir par supplanter la personne face à la décision [à prendre], à l'exclure de la boucle», explique encore Frédéric Gilbert.
Le lien vers le super boulot de Frédéric Gilbert.
Elon Musk affirme que l'objectif ultime de Neuralink est d'atténuer le risque de superintelligence numérique de l'AGI, en nous permettant de disposer d'une connexion à large bande passante avec les ordinateurs
Dans une interview, Elon Musk a évoqué les innovations de Neuralink, notamment Telepathy et Blindsight, qui permettent d'utiliser des appareils contrôlés par l'esprit et de restaurer la vue. Il a souligné que l'objectif ultime de Neuralink est de créer une interface à large bande passante afin d'atténuer potentiellement les risques posés par la superintelligence numérique de l'AGI, en facilitant une communication plus rapide entre les humains et les machines.
Elon Musk est un homme d'affaires et un investisseur. Il est le fondateur, président, PDG et directeur technique de SpaceX. Il est également investisseur providentiel, PDG, architecte de produits et ancien président de Tesla, Inc ; propriétaire, président exécutif et directeur technique de X Corp ; fondateur de la Boring Company et de xAI ; cofondateur de Neuralink et d'OpenAI ainsi que président de la Fondation Musk. Il est l'une des personnes les plus riches du monde. En avril 2024, Forbes a estimé sa valeur nette à 196 milliards de dollars américains.
Neuralink Corp. est une entreprise américaine de neurotechnologie qui a développé, à partir de 2024, des interfaces cerveau-ordinateur implantables (BCI), et qui est basée à Fremont, en Californie. Fondée par Elon Musk et une équipe de sept scientifiques et ingénieurs, Neuralink a été lancée en 2016 et a fait l'objet d'une première déclaration publique en mars 2017. La société vise à développer des composants électroniques pouvant être intégrés dans le cerveau, par exemple pour augmenter la mémoire ou piloter des terminaux, et éventuellement pour mieux marier le cerveau et l'intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle générale (AGI) est un type d'intelligence artificielle (IA) qui égale ou dépasse les capacités humaines dans un large éventail de tâches cognitives. Elle s'oppose à l'IA faible (étroite), qui est conçue pour des tâches spécifiques. L'AGI est considérée comme l'une des diverses définitions de l'IA forte. La création d'une AGI est l'un des principaux objectifs de la recherche en IA et des entreprises telles qu'OpenAI. Toutefois, le temps nécessaire pour atteindre une véritable AGI fait l'objet d'un débat permanent entre les chercheurs et les experts.
Elon Musk says the ultimate goal of Neuralink is to mitigate the risk of digital superintelligence by allowing us to have a high bandwidth connection with computers pic.twitter.com/Tt88P4usAY
— Tsarathustra (@tsarnick) May 23, 2024
Source : Elon MuskEnvoyé par Elon Musk
Et vous ?
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Pensez-vous que l'objectif ultime visé par Neuralink est crédible ou pertinent ?
Selon vous, Neuralink sera-t-elle en mesure de tenir ses engagements ?
Voir aussi :
Le premier implant cérébral humain de Neuralink a connu un problème : l'implant cérébral a mal fonctionné après avoir été placé sur un patient humain, selon la société d'Elon Musk
Neuralink d'Elon Musk est autorisée par la FDA à tester son implant cérébral de télépathie sur un deuxième patient, après que des fils implantés dans le cerveau de son premier patient se soient déplacés
Le mec a trop lu de bouquins de SF je pense...
Et en essayant de développer cette AGI.
En fait tout le génie de Musk est là, il vend le danger et la prévention du danger en même temps.
PS : je ne comprends pas en quoi une "connexion à large bande passante avec les ordinateurs" atténue le risque de l'AGI.
Mais cette idée permet aussi d'ignorer les risque de la "connexion à large bande passante avec les ordinateurs" (qui est un autre sujet traité par bon nombre d'œuvres de SF - qui intéressent surement moins Musk)
Elon Musk annonce que Neuralink procédera à la pose du prochain implant cérébral sous peu, en dépit des problèmes rencontrés avec le premier patient
En raison de la déconnexion de certains fils de son cerveau
Elon Musk a déclaré lors d'un récent direct que sa start-up spécialisée dans les technologies cérébrales, Neuralink, envisage de poser un implant cérébral sur un deuxième patient humain sous peu. L’annonce fait suite à des problèmes rencontrés avec un premier patient, notamment, la déconnexion de certains fils de son cerveau. Le tableau ravive le débat entre le danger que représente la nécessité de la pose du dispositif dans le cerveau et les avantages annoncés dans divers domaines dont le médical.
En janvier, Neuralink a implanté le dispositif sur un patient de 29 ans, Noland Arbaugh, dans le cadre d'une étude visant à tester sa sécurité. En mars, l'entreprise a diffusé une vidéo en direct avec M. Arbaugh pendant qu'il utilisait le BCI, et Neuralink a déclaré en avril que l'opération s'était « extrêmement bien déroulée. »
Mais dans les semaines qui ont suivi, un certain nombre de fils se sont rétractés du cerveau de M. Arbaugh, a indiqué Neuralink. Cela signifie qu'il y avait moins d'électrodes efficaces, ce qui a empêché l'entreprise de mesurer la vitesse et la précision du Link. Neuralink n'a pas indiqué le nombre de fils qui se sont rétractés du tissu.
En guise de solution de rechange, Neuralink a déclaré avoir modifié l'algorithme d'enregistrement, amélioré l'interface utilisateur et travaillé à l'amélioration des techniques de traduction des signaux en mouvements du curseur. Neuralink aurait envisagé de retirer l'implant, mais le problème n'a pas posé de risque direct pour la sécurité de M. Arbaugh.
Bien que certains fils se soient rétractés du tissu cérébral de M. Arbaugh, Neuralink a déclaré qu'il utilisait le système BCI de la société environ huit heures par jour pendant la semaine, et souvent jusqu'à dix heures par jour pendant les week-ends. M. Arbaugh a déclaré que le Link était comme une « surcharge de luxe » et qu'il l'avait aidé à « se reconnecter avec le monde », selon la société.
Un implant cérébral mis sur pied par l’entreprise Precision Neuroscience ravive le débat sur la plus grosse tare du dispositif proposé par Neuralink : il pénètre le cerveau
En effet, la solution proposée par l’entreprise Precision Neuroscience ne pénètre pas le cerveau contrairement à celle proposée par Neuralink d’Elon Musk. Elle se pose plutôt sur le cerveau. Chaque réseau de microélectrodes de Precision comprend 1 024 électrodes d'un diamètre compris entre 50 et 380 microns, reliées à une interface matérielle personnalisée. Le dispositif est modulaire. Il peut être glissé sur le cerveau au cours d'une intervention chirurgicale peu invasive qui ne nécessite qu'une mince fente dans le crâne, par laquelle le dispositif en forme de ruban jaune peut glisser, selon Precision.
Le dispositif s'adapte ensuite à la surface du cerveau. L'unité de traitement qui recueille les données des électrodes est conçue pour être placée entre le crâne et le cuir chevelu. Si l'implant doit être retiré, le film est conçu pour glisser hors de la boîte crânienne sans causer de dommages.
Le dispositif actuel de Neuralink contient 1024 électrodes réparties sur 64 fils plus fins qu'un cheveu, qui sont implantés dans le cerveau par un robot chirurgical. Chez le premier patient ayant reçu un implant, les fils ont été insérés de 3 à 5 mm dans le tissu cérébral. Mais 85 % de ces fils se sont rétractés du cerveau du patient dans les semaines qui ont suivi l'opération, et certaines électrodes ont été coupées en raison de ce déplacement. Neuralink aurait l'intention d'implanter les fils plus profondément (8 mm) chez son deuxième patient. La Food and Drug Administration a donné son feu vert à cette opération. L'Utah Array, quant à lui, peut pénétrer jusqu'à 1,5 mm dans le cerveau. Precision pour sa part prévoit de commercialiser son premier dispositif en 2025.
Ces entreprises ont pour objectif préliminaire de mettre ces interfaces cerveau-ordinateur (BCI) à contribution pour diverses applications médicales, en particulier pour les patients qui ont subi un accident vasculaire cérébral ou une lésion de la moelle épinièreListen🎧: After years of research, brain-computer interfaces are starting human trials. Precision Neuroscience co-founder Benjamin Rapoport joined @WSJpodcasts Future of Everything podcast to discuss how directly connecting to the digital world could change lives. pic.twitter.com/maBcN41GaB
— WSJ Podcasts (@WSJPodcasts) May 3, 2024
Les implants humains visent à améliorer la qualité de vie des personnes paralysées en leur permettant de contrôler des appareils numériques par la pensée. Cette avancée technologique promet de transformer les soins aux patients souffrant de lésions de la colonne vertébrale. Nolan Arbaugh, premier participant humain, a pu jouer à des jeux vidéo avec ses signaux cérébraux, démontrant le potentiel de la technologie malgré les problèmes actuels.
Selon un sondage mené après les expérimentations de Neuralink par Elon Musk, les consommateurs perçoivent ces implants comme des solutions controversées. En effet, 82 % s'opposent à l'implantation de puces cérébrales, 10 % se disent indécis, et seulement 2 % sont prêts à participer à des essais. Toutefois, à long terme, une adoption réussie pourrait modifier la perception et l'intégration des technologies médicales avancées dans la société. Bien que les attentes envers les implants de Neuralink soient élevées, les défis techniques actuels révèlent un écart significatif entre ces attentes et la réalité. Les frustrations incluent les problèmes de sécurité et de fonctionnalité des fils. Ces défis nécessitent une approche équilibrée entre innovation rapide et sécurité des patients.
Benjamin Rapoport, cofondateur de Neuralink, a récemment quitté la société en raison de désaccords sur les pratiques de sécurité. Le maintien de la sécurité des patients reste une priorité absolue pour la FDA. Tout en refusant de commenter les détails spécifiques de l'essai de Neuralink, l'agence a déclaré qu'elle continuerait à surveiller tous les participants à l'étude de Neuralink.
En revanche, si Neuralink poursuit ses essais sans résoudre le problème des fils qui s'arrachent (se délogent), elle pourrait être confrontée à des problèmes. En effet, un plus grand nombre de fils pourrait entraîner un dysfonctionnement et réduire l'efficacité de l'implant. Les ajustements actuels de l'algorithme de Neuralink pourraient ne pas suffire à compenser la diminution du nombre d'électrodes fonctionnelles. Toutefois, la refonte des minuscules fils qui assurent l'interface avec le cerveau est également une solution complexe.
Si les chercheurs optent pour une nouvelle conception qui implique un ancrage plus solide des fils dans le cerveau, ils risquent de déloger ces fils ancrés et de provoquer des lésions cérébrales. En outre, le retrait du dispositif à l'avenir, si nécessaire, pourrait devenir plus complexe et potentiellement risqué, ont déclaré deux des sources.
Source : Elon Musk
Et vous ?
Que pensez-vous de ces implants cérébraux ? Seriez-vous prêt à les essayer pour des raisons médicales ?
Voir aussi :
Neuralink, le projet d'Elon Musk pour qu'un cerveau humain interagisse directement avec un PC, et l'Homme fusionne avec l'IA, aberration ou fiction ?
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Neuralink a implanté une puce cérébrale à un deuxième patient, qui permet aux patients paralysés d'utiliser des appareils numériques par la pensée, d'après Elon Musk, propriétaire de la startup.
Neuralink a implanté une puce cérébrale à un deuxième patient, afin de permettre aux patients paralysés d'utiliser des appareils numériques par la seule force de la pensée. Selon Elon Musk, "il semble que le deuxième implant se soit extrêmement bien déroulé". Il aurait également discuté avec le candidat républicain Donald Trump pour réduire la réglementation des entreprises.
Neuralink est une entreprise américaine de neuro-technologie qui a développé, à partir de 2024, des interfaces cerveau-ordinateur (BCI) implantables. Depuis 2019, Neuralink a annoncé qu'elle travaillait sur un dispositif "semblable à une machine à coudre" capable d'implanter des fils très fins (4 à 6 μm de largeur) dans le cerveau. Ils avaient prévu de commencer les expériences avec des humains en 2020, mais ont depuis reporté cette projection à 2023. En janvier 2024, Musk a annoncé que Neuralink avait réussi à implanter un dispositif Neuralink chez un humain et que le patient se rétablissait.
Récemment, Neuralink a implanté avec succès sur un deuxième patient son dispositif destiné à donner aux patients paralysés la capacité d'utiliser des appareils numériques par la seule pensée, selon le propriétaire de la startup, Elon Musk. Neuralink est en train de tester son dispositif, qui est destiné à aider les personnes souffrant de lésions de la moelle épinière. Le dispositif a permis au premier patient de jouer à des jeux vidéo, de naviguer sur Internet, de publier des messages sur les médias sociaux et de déplacer un curseur sur son ordinateur portable.
Dans un podcast de plus de huit heures, M. Musk a donné peu de détails sur le deuxième participant, se contentant d'indiquer qu'il souffrait d'une lésion de la moelle épinière similaire à celle du premier patient, paralysé à la suite d'un accident de plongée. M. Musk a indiqué que 400 des électrodes de l'implant placées sur le cerveau du second patient fonctionnaient. Sur son site web, Neuralink indique que son implant utilise 1 024 électrodes.
"Je ne veux pas porter la poisse, mais il semble que le deuxième implant se soit extrêmement bien déroulé", a déclaré M. Musk à l'animateur de podcast Lex Fridman. "Il y a beaucoup de signaux, beaucoup d'électrodes. Cela fonctionne très bien." M. Musk n'a pas précisé quand Neuralink a opéré le second patient. M. Musk a déclaré qu'il s'attendait à ce que Neuralink fournisse les implants à huit autres patients cette année dans le cadre de ses essais cliniques.
Le premier patient, Noland Arbaugh, a également été interviewé dans le podcast, ainsi que trois cadres de Neuralink, qui ont donné des détails sur le fonctionnement de l'implant et de la chirurgie robotisée. Avant de recevoir son implant en janvier, Noland Arbaugh utilisait un ordinateur en se servant d'un bâton dans la bouche pour toucher l'écran d'une tablette. M. Arbaugh a expliqué qu'avec l'implant, il lui suffit désormais de penser à ce qu'il souhaite voir se produire sur l'écran de l'ordinateur pour que l'appareil s'en charge. Il ajoute que l'appareil lui a donné un minimum d'indépendance et a réduit sa dépendance à l'égard des soignants.
M. Arbaugh a d'abord été confronté à des problèmes après son opération lorsque les minuscules fils de son implant se sont rétractés, ce qui a entraîné une forte réduction des électrodes capables de mesurer les signaux cérébraux. Selon un rapport, Neuralink était au courant de ce problème lors de ses essais sur les animaux.
Neuralink a déclaré avoir rétabli la capacité de l'implant à surveiller les signaux cérébraux de M. Arbaugh en apportant des changements, notamment en modifiant son algorithme pour qu'il soit plus sensible. M. Arbaugh a amélioré son précédent record du monde concernant la vitesse à laquelle il peut contrôler un curseur par la seule pensée, "avec seulement 10 ou 15 % des électrodes qui fonctionnent", a déclaré M. Musk dans le podcast.
M. Musk a également déclaré qu'il avait discuté avec le candidat républicain Donald Trump, qu'il a soutenu dans la course à la présidence des États-Unis, de la création d'une commission visant à améliorer "l'efficacité du gouvernement" en réduisant la réglementation des entreprises, et qu'il serait prêt à y participer. M. Musk a déclaré que, selon lui, les réglementations américaines entravent l'innovation.
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Voir aussi :
Neuralink d'Elon Musk est autorisée par la FDA à tester son implant cérébral de télépathie sur un deuxième patient après que des fils implantés dans le cerveau de son premier patient se soient déplacés
Neuralink a-t-il ignoré les risques liés aux premiers essais ? Le premier implant cérébral humain a mal fonctionné, un problème qui serait connu depuis des années au sein de l'entreprise d'Elon Musk
Le premier patient humain à qui l'on a implanté une puce cérébrale de Neuralink semble s'être complètement rétabli et est capable de contrôler une souris d'ordinateur par la pensée, selon Elon Musk
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Vu que c'est dans une intervention au sujet de neuralink, je voudrais plus de détails sur les réglementations dont il parle. Si c'est des réglementation éthiques je préfère qu'on les garde.
Mais c'est marrant que ce sont les mêmes qui disaient que les masques et les vaccins c'est des tentatives pour nous contrôler et nous transformer en robots-zombie qui soutiennent les projets visant à mettre des électrodes dans les crânes, et qui veulent réduire les réglementations. Encore une fois c'est inquiétant de pas savoir s'il parle juste de freins administratifs ou d'éthique dans sa remarque.
L'analogie ne fonctionne pas.
D'un côté on a forcé les gens à porter des masques et à se faire tester ou vacciner, de l'autre côté ce sont des patients volontaires.
Là on parle d'un gars qui est paralysé. Selon comment on regarde, il n'a rien à perde (il y a des gens paralysé qui souhaitent mourir).
Keith Flint 1969 - 2019
Oui c'est vrai, l'innovation est freinée par la réglementation mais la réglementation reste un impératif dans bien des domaines, dont la santé.
Pour rappel, des centaines de personnes sont mortes parce que Boeing n'a pas respecté la règlementation et l'organe de contrôle ne s'en est pas rendu compte.
Et il y en a qui souhaitent vivre.
Voir qui souhaitent mieux vivre, et dans leurs cas Neuralink est une potentielle bonne opportunité mais ne doit pas être un pari mort/meilleure vie.
La nécessité de règlementation dans la santé est une évidence. Combien d'expériences intolérables ont été menées avant d'être règlementées?
Non mais là c'est encore autre chose, c'est une entreprise qui a violé les règles, et la FAA qui est corrompu est nul à chier. Normalement ça fait parti de son boulot de vérifier ce que dit le constructeur, sinon elle ne sert à rien.
Là ils veulent changer les règles pour que des choses illégales aujourd'hui soient légales demain.
Si des gens veulent être des cobayes il faut les laisser faire, mais il faut le faire légalement.
Là dedans il doit y avoir des choses par très légales parfois :
Latino immigrants who earn a living by enrolling in clinical trials find themselves in a system ‘ripe for abuse’
Legal immigration status is not required to participate in these trials, so many Hispanics who volunteer are immigrants, including some who are undocumented.
Keith Flint 1969 - 2019
Oui enfin la réglementation c'est un ensemble de règles.
Et voici un exemple ce qu'il se passe si elles n'existaient pas. Elles ont d'une certaines façon pas existée matériellement parce qu'elles n'ont pas été respectée.
Oui, si on supprime les reglementation des personnes risquent d'être tuées ou torturées da façon complètement légale.Là ils veulent changer les règles pour que des choses illégales aujourd'hui soient légales demain.
C'est un vrai débat, je penses que les gens ne doivent jamais être des cobayes au sens être sacrifiables au nom de la science.Si des gens veulent être des cobayes il faut les laisser faire, mais il faut le faire légalement.
Les risque de dérive devient bien trop important, les scénarios où une société pousse les gens à être candidats à l'euthanasie ou à être cobaye sont facile à imaginer, quelques fictions existent voir certaines politiques de stérilisation de population.
Comment suivre des gens qui n'existent pas administrativement?Là dedans il doit y avoir des choses par très légales parfois :
Latino immigrants who earn a living by enrolling in clinical trials find themselves in a system ‘ripe for abuse’
Quelles libertés ça donne aux labos?
Combien d'animaux n'auraient pas été documentés par Neuralink s'ils n'y étaient pas contraints et si certains chercheurs n'y faisaient pas leur travail consciencieusement?
Ce ne sont pas les mêmes domaines.
Il me semble qu'aucune entreprise d'Elon Musk fabrique des avions.
Là ça doit plus être en rapport avec les lois au niveau des puces cérébrales.
Les USA ne vont pas du tout alléger les règles au niveau de l'aviation, parce que Boeing a besoin de redorer son blason et ça devrait prendre du temps normalement.
Keith Flint 1969 - 2019
C'est sur mais comprends malgré tout analogie et le risque que représente un allègement de règlementation dans le domaine médical au stade de la R&D.
Les patients sont des patients qui doivent être suivis de pret et qui sont couvert par une règlementation claire. On parle d'un système intrusif qu'on ne retire pas comme une paire de chaussettes.
Neuralink est connue pour avoir maltraité et sacrifié inutilement des animaux (certains animaux ont été implantés avec puces dont ils savaient que le résultat serait un échec qui mène à la souffrance), autant qu'on les dissuade tout de suite d'en faire de même avec des gens. D'autant plus que Musk pourrait, par "rationalisme froid", décider de sacrifier l'un d'eux une fois les résultats obtenus et qu'il faudrait diminuer les dépenses.
Pour rappel Musk a demandé aux chercheurs de Neuralink de travailler comme si une bombe était attachée à leur tête...
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