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Actualités Discussion :

Jan Koum, le co-fondateur de WhatsApp, annonce son départ de Facebook

  1. #1
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    Par défaut Jan Koum, le co-fondateur de WhatsApp, annonce son départ de Facebook
    Jan Koum, le co-fondateur de WhatsApp, annonce son départ de Facebook
    après un énième accrochage au sujet de la façon de traiter les données

    Avec des mots simples, sans oublier la petite touche d’émotion, Jan Koum a dit adieu à Facebook … sur Facebook : « Cela fait près de dix ans que Brian et moi avons lancé WhatsApp et ce fut un voyage fantastique avec des personnes merveilleuses. Mais il est temps pour moi de passer à autre chose » a déclaré le co-fondateur de WhatsApp.

    « Je pars à un moment où les gens utilisent WhatsApp de plus de façons que je n'aurais pu l'imaginer. L'équipe est plus forte que jamais et continuera à faire des choses incroyables », a-t-il continué, évoquant un besoin de faire des choses autres que la technologie comme jouer au frisbee ou entretenir sa collection de voitures. Il n’a pas manqué de rappeler que, malgré tout, il va continuer de soutenir WhatsApp (de l’extérieur).

    Comme au théâtre, Mark Zuckerberg n’a pas tardé à jouer son rôle en disant combien il allait lui manquer et quelle personne merveilleuse il fait : « Jan: Ça va me manquer de travailler en étroite collaboration avec toi. Je te suis reconnaissant pour tout ce que tu avez fait pour connecter le monde et pour tout ce que tu m'as appris, y compris le cryptage et sa capacité à prendre le pouvoir des systèmes centralisés et à le remettre entre les mains des gens. Ces valeurs seront toujours au cœur de WhatsApp ».

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    Si les raisons de son départ semblent (volontairement ?) vague, la journaliste Elizabeth Dwoskin du Washington Post affirme que cette décision a été prise à la suite des désaccords de Koum avec « les tentatives de Facebook d'utiliser les données personnelles de [WhatsApp] et d'affaiblir son cryptage ».

    Pour saisir la profondeur de ce problème, il faut se situer dans le contexte. En 2014, Jan Koum et Brian Acton vendent WhatsApp à Facebook pour plus de 19 milliards de dollars, ce qui leur permet de devenir milliardaires. Pendant la phase de négociation avec Facebook, les créateurs de WhatsApp ont eu la garantie que le principe central de WhatsApp, à savoir la protection des données des utilisateurs, serait préservé.

    Jusqu’en 2016, avec le chiffrement de bout en bout, cela semblait toujours être le cas. Cependant, en mars dernier, le scandale lié à Cambridge Analytica va permettre de mettre à jour un certain nombre de manquements de Facebook concernant la façon dont le réseau social a traité les données de ses utilisateurs, notamment en permettant à des tierces parties d’avoir accès à une énorme quantité d’informations. Ces manquements vont simplement venir mettre plus d’huile sur le feu dans un problème qui prenait de plus en plus de place.

    Parmi les éléments semant la discorde entre les dirigeants de Facebook et ceux de WhatsApp figure la demande de Facebook pour que davantage de données utilisateur soient jointes aux profils WhatsApp, en dépit de la promesse solennelle faite par Zuckerberg selon laquelle WhatsApp allait « rester autonome et opérer de manière indépendante ».

    Il faut cependant résoudre une problématique de la plus grande importance : comment faire de l’argent avec cet énorme investissement ? Surtout que Facebook a fait sauter les 0,99 euros de frais annuels pour utiliser le service.

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    Faire de la publicité ciblée directement dans l’application ? Les fondateurs s’y opposent farouchement. D’ailleurs, dans un billet de blog WhatsApp en 2012, ils ont écrit que « personne ne se réveille heureux de voir plus de publicité; personne ne va se coucher en pensant aux publicités qu'ils verront demain ». Ils ont décrit la publicité en ligne comme étant « une perturbation de l'esthétique, une insulte à votre intelligence et l'interruption de votre train de pensée ».

    18 mois après le rachat, la promesse de Facebook s’évapore. Il faut bien faire de cet investissement une source de revenue. Alors Facebook a poussé WhatsApp à modifier ses conditions de service pour donner au réseau social l'accès aux numéros de téléphone des utilisateurs de WhatsApp, ainsi que des analyses telles que les appareils et systèmes d'exploitation utilisés par les utilisateurs.

    Dwoskin rapporte que les patrons de Facebook voulaient créer des profils spécifiques à l'utilisateur pouvant être diffusés sur Facebook et Instagram et ainsi être utilisés pour le ciblage publicitaire ou l'exploration de données Facebook. Ce à quoi les dirigeants de WhatsApp se sont opposés. Adeptes de l’information minimale partagée, ils étaient d’accord pour que les numéros de téléphone puissent être utilisés pour des suggestions d’amis sur Facebook.

    Plus récemment, selon le rapport, Koum et d'autres employés de WhatsApp se sont battus contre la volonté de Facebook de rendre son nouveau produit WhatsApp For Business « plus facile d’utilisation pour les entreprises » ce qui nécessiterait apparemment d'affaiblir le cryptage de bout en bout existant de WhatsApp.

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    « Une partie du succès de Facebook a été de digérer ses acquisitions, de les monétiser avec succès et de les intégrer dans sa machine publicitaire », a déclaré Daniel Ives, directeur de la stratégie et responsable de la recherche technologique pour GBH Insights. Mais WhatsApp a été plus difficile en raison de la résistance de ses fondateurs, a-t-il affirmé. « C'était un choc culturel énorme ».

    Jan Koum était le dernier co-fondateur de WhatsApp encore avec Facebook. Brian Acton, pour sa part, a été plus expressif dans son opposition au réseau social d’abord en quittant WhatsApp (et donc Facebook) en novembre dernier, puis en finançant la fondation Signal à hauteur de 50 millions de dollars (notons qu’il a rejoint la Signal Foundation en tant que président) en février et enfin en appelant les internautes à quitter massivement Facebook après le scandale lié à Cambridge Analytica.

    Source : Washington Post, adieux de Jan Koum (Facebook)

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?
    Avec la commission européenne qui lui a interdit le partage des données avec WhatsApp et l'entrée en vigueur du RGPD, Facebook s'est-il planté sur WhatsApp ?

    Voir aussi :

    L'application de messagerie Signal lance une fondation qui reçoit un don de l'un des cofondateurs de WhatsApp à hauteur de 50 millions de dollars
    L'un des fondateurs de WhatsApp appelle à quitter Facebook, suite au scandale lié à la fuite massive de données utilisées pour un profilage
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  2. #2
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    C'est facile de se faire le chantre des libertés après avoir empoché 19 Milliards de dollars au passage. Il se doutait bien que facebook n'allais pas investir de telles somme sans en attendre un retour sur investissement. S'il ne voulait pas que leur application devienne une gigantesque machine à récolter des données, il ne fallait pas la vendre. Il avait l'occasion de démocratiser une application réellement respectueuse de la vie privée mais on préférées sous-sous. On ne peux pas les en blâmer. Par contre, arrêtons l'hypocrisie.

  3. #3
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    Par défaut Brian Acton, co-fondateur WhatsApp explique pourquoi il est parti de Facebook, abandonnant 850 millions de $
    Brian Acton, co-fondateur WhatsApp explique pourquoi il est parti de Facebook,
    abandonnant au passage 850 millions de dollars

    Brian Acton, co-fondateur de WhatsApp qui a été vendu à Facebook pour 19 milliards de dollars il y a quatre ans, en a eu assez de son aventure avec le numéro un des réseaux sociaux. Il a quitté l'entreprise il y a un an et, plus tôt cette année, il en a surpris beaucoup en twittant "#DeleteFacebook", apportant son soutien à ce que plusieurs qualifiaient de mouvement après le scandale Cambridge Analytica. Une autre action notable a été l’investissement de 50 millions de dollars dans une fondation pour gérer le protocole de chiffrement Signal. Dans une interview accordée à Forbes, publiée mercredi, Acton a parlé des raisons qui l’ont motivé à quitter Facebook et a également dit ce qu’il pense de l’entreprise maintenant.

    Sous la pression de Mark Zuckerberg et de Sheryl Sandberg pour monétiser WhatsApp, il a manifesté son opposition lorsque Facebook s’est interrogé sur la pertinence du protocole de chiffrement qu’il a aidé à développer et a préparé le terrain pour diffuser des annonces ciblées et faciliter la messagerie commerciale. Acton a également quitté Facebook un an avant que ses dernières parts ne lui soient versées. « Nous étions dans une situation où je me suis dit “ok, vous voulez faire ceci, moi je ne veux pas”», a expliqué Acton. « Il serait donc préférable que nous nous séparions. Et je l'ai fait ». Une décision qui lui aura coûté 850 millions de dollars (ce que valaient les actions Facebook qu’il n’avait pas encore perçues à ce moment là).

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    Très vite, il souligne que Facebook « n'est pas le méchant » : « Je les considère comme de très bons hommes d'affaires ». Cependant, il a payé cher le droit de s’exprimer librement : « Dans le cadre d'un règlement proposé à la fin, [la direction de Facebook] a essayé de mettre en place un accord de non-divulgation », a expliqué Acton. « C’est en partie la raison pour laquelle j’ai eu un peu de mal à régler cette histoire avec ces gars-là ».

    Toute chose a un prix, même l'idéalisme ?

    Le récit d’Acton sur ce qui s’est passé avec WhatsApp laisse transparaître la perspective du fondateur d’une société qui se veut idéaliste : que se passe-t-il lorsque vous construisez quelque chose d’incroyable et que vous le vendez ensuite à quelqu'un qui a des projets bien différents pour votre « bébé » ? « En fin de compte, j'ai vendu mon entreprise », déclare Acton. « J'ai vendu la vie privée de mes utilisateurs pour faire un plus grand profit. J'ai fait un choix et un compromis. Et je vis avec ça tous les jours ».

    Le jumelage Facebook-WhatsApp a été un casse-tête chinois dès le départ. Facebook possède l’un des plus grands réseaux publicitaires au monde; Koum et Acton détestaient les publicités. La valeur ajoutée de Facebook pour les annonceurs est ce qu’il sait de ses utilisateurs; Les fondateurs de WhatsApp étaient des zélotes pro-vie privée qui estimaient que leur chiffrement tant vanté avait été essentiel à leur croissance mondiale presque sans précédent.

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    Cette dissonance a frustré Zuckerberg. Selon Acton, Facebook a décidé de poursuivre deux manières de gagner de l’argent avec WhatsApp. Tout d’abord, en diffusant des annonces ciblées dans la nouvelle fonctionnalité Statut de WhatsApp, qui, selon Acton, brisait un contrat social avec ses utilisateurs. « La publicité ciblée est ce qui me rend malheureux », dit-il. Sa devise chez WhatsApp était « Pas de publicité, pas de jeux, pas de gadgets » - un contraste direct avec une société mère qui tire 98% de ses revenus de la publicité.
    Facebook souhaitait également vendre des outils aux entreprises pour discuter avec les utilisateurs de WhatsApp. Une fois que les entreprises seraient dans le train, Facebook espérait aussi leur vendre des outils d'analyse. Le défi était le chiffrement de bout en bout étanche de WhatsApp, qui empêchait WhatsApp et Facebook de lire les messages. Même si Facebook n’avait pas l’intention de casser le chiffrement, Acton a expliqué que ses responsables ont interrogé et « enquêté » sur les moyens d’offrir aux entreprises un aperçu analytique des utilisateurs de WhatsApp dans un environnement chiffré.

    Facebook veut faire plus d'argent

    Les plans de Facebook n’ont pas été dévoilés clairement. Au début du mois de septembre, lorsque les législateurs américains ont demandé à Sandberg, la COO de Facebook, si WhatsApp utilisait toujours un chiffrement de bout en bout, elle a évité de répondre par un oui ou un non en déclarant : « Nous croyons fermement au chiffrement ». Un porte-parole de WhatsApp a confirmé que WhatsApp commencerait à placer des annonces dans sa fonction Statut l’année prochaine, mais a ajouté que même si de plus en plus d’entreprises commençaient à discuter avec des personnes sur la plateforme, « les messages resteraient chiffrés de bout en bout. Il n'y a aucun plan pour changer cela ».

    Pour sa part, Acton avait proposé de monétiser WhatsApp via un modèle d’utilisateur mesuré, facturant par exemple un centime après l’utilisation d’un certain nombre de messages gratuits. « Vous le construisez une fois, il fonctionne partout dans le monde », dit Acton. « Vous n’avez pas besoin d’une force de vente sophistiquée. C’est une affaire très simple ».

    Mais Sandberg n’était pas d’accord avec ce plan, prétextant qu’il ne saurait être satisfaisant à grande échelle. Pour Acton, cela signifiait clairement qu’il ne pourrait pas générer autant d’argent qu’un autre plan de monétisation.

    « Ce sont des hommes d'affaires, ce sont de bons hommes d'affaires. Ils représentent simplement un ensemble de pratiques commerciales, de principes et d’éthique, et des politiques avec lesquelles je ne suis pas nécessairement d’accord », a-t-il précisé.

    « Au bout du compte, j'ai vendu mon entreprise », dit-il. «Je suis un vendu. Je reconnais cela ».

    Une petite histoire de WhatsApp

    Acton a obtenu une licence en informatique de Stanford et est devenu l’un des premiers employés de Yahoo en 1996, réalisant des millions de dollars. Son plus grand atout de cette époque chez Yahoo: se lier d'amitié avec Koum, un immigrant ukrainien avec lequel il partageait un certain style. « Nous sommes tous les deux des gars geek et ringards », a plaisanté Acton. « Nous avons fait du ski ensemble, joué à Ultimate Frisbee ensemble, joué au football ». Acton a quitté Yahoo en 2007 pour voyager avant de retourner dans la Silicon Valley et, ironiquement, passé un entretien chez Facebook. Il n’a pas été couronné de succès, alors il a rejoint Koum chez WhatsApp, une jeune start-up, persuadant une poignée d'anciens collègues de Yahoo de financer un tour de table alors qu'il prenait le statut de cofondateur et finissait avec une participation d'environ 20%.

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    Ils ont géré l'entreprise dans le style qui leur convenait, sur une base de trésorerie, avec une attention obsessionnelle à l'intégrité de leur infrastructure.

    Mark Zuckerberg a contacté Koum pour la première fois par courrier électronique en avril 2012, ce qui lui a permis de déjeuner à la boulangerie allemande d’Esther à Los Altos. Koum a montré le courriel à Acton, qui l'a encouragé à y aller. « Nous n’avions pas l’intention de vendre notre société », se souvient Acton d’aujourd’hui. « Nous n'avions aucune sortie prévue ».

    Cependant, deux choses ont déclenché la méga-offre de Zuckerberg au début de l’année. L’une était le fait que Zuckerberg ait appris que les fondateurs de WhatsApp avaient été invités au siège de Google View pour des discussions, et il ne voulait pas qu’ils se retrouvent chez la concurrence. L’autre était un document analysant la valorisation de WhatsApp, écrit par Michael Grimes de Morgan Stanley, que quelqu'un avait montré aux équipes de vente de Facebook et de Google.

    Le plus gros contrat Internet de la décennie a été diffusé pendant le week-end de la Saint-Valentin dans les bureaux des avocats de WhatsApp. Il y avait peu de temps pour examiner les détails, comme la clause concernant la monétisation. « Il n’y avait que Jean et moi qui affirmions que nous ne voulions pas mettre d’annonces dans le produit », assure Acton. Il se souvient que Zuckerberg était « favorable » aux plans de WhatsApp visant à déployer un chiffrement de bout en bout, même si cela bloquait les tentatives de collecte de données utilisateur. En tout cas, il était « prompt à répondre » lors des discussions. Zuckerberg « n'évaluait pas immédiatement les ramifications à long terme ».

    Interroger les véritables intentions de Zuckerberg n’était pas facile quand il mettait des milliards de dollars sur la table. « Il est venu avec une grosse somme d’argent et nous a fait une offre que nous ne pouvions pas refuser », explique Acton. Le fondateur de Facebook a également promis à Koum de siéger au conseil d’administration. Selon une source qui a assisté aux discussions, Zuckerberg a fait beaucoup d’éloges aux fondateurs et leur a fait savoir qu’ils n’auraient « aucune pression » quant à la monétisation ces cinq prochaines années.

    Source : Forbes

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Les deux cofondateurs d'Instagram démissionnent de leurs postes chez Facebook, quelques mois après le départ du cofondateur de WhatsApp
    WhatsApp va-t-il enfin faire gagner de l'argent à Facebook ? Le service de messagerie sera payant pour certaines entreprises
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  4. #4
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  5. #5
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    Par défaut Un autre dirigeant de WhatsApp décide de quitter le navire Facebook ! Il s'agit de Neeraj Arora
    Un autre dirigeant de WhatsApp décide de quitter le navire Facebook ! Il s'agit de Neeraj Arora
    Directeur commercial de WhatsApp

    Environ un an après la sortie très médiatisée de Brian Acton, cofondateur de WhatsApp, un autre dirigeant et ancien employé de la plateforme de messagerie a fait de même. Il s’agit de Neeraj Arora, directeur commercial de WhatsApp, qui a annoncé il y a quelques heures qu’il « prendrait du temps pour se ressourcer et passer du temps avec sa famille ».

    Facebook a acquis WhatsApp pour 19 milliards de dollars en 2014 et s'est engagé à permettre à la messagerie populaire de continuer à fonctionner de manière indépendante sous ses cofondateurs Brian Acton et Jan Koum. Ce dernier en a été le directeur général jusqu'à sa décision de quitter Facebook en avril dernier. Arora, qui a rejoint WhatsApp en 2011 en provenance de Google, aurait été le favori pour remplacer Koum en tant que PDG. Étant donné qu’il s’est retiré de la course, il n’y a pour le moment pas de favori pour ce poste de direction de WhatsApp.

    Citation Envoyé par Neeraj Arora
    Le temps passe à coup sûr, mais pas les souvenirs. Il est difficile de croire que cela fait sept ans que Jan et Brian m'ont permis d’embarquer sur le bateau WhatsApp, et ce fut une sacrée aventure !

    J'ai eu la chance de travailler avec un petit groupe de personnes talentueuses et de voir comment la focalisation maniaque peut créer quelque chose de magique qui est aimé par des milliards de personnes. Il est temps de passer à autre chose, mais je ne peux pas être plus fier de la manière dont WhatsApp continue de toucher les gens de tant de façons différentes chaque jour. Je suis convaincu que WhatsApp continuera d'être le produit de communication simple, sécurisé et de confiance pour les années à venir.

    Je vais prendre du temps pour me ressourcer et passer du temps avec ma famille. Je suis profondément reconnaissant à Jan et Brian, qui m'ont confié leur rôle de compagnon des affaires pendant tant d'années et je suis reconnaissant à chacun d'entre vous qui m'avez soutenu tout au long du chemin et rendu possible ce passionnant voyage.
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    Les filiales de Facebook, WhatsApp et Instagram, traversent une période de transition intense après le départ de leurs fondateurs d'origine, qui seraient causées par des querelles avec le PDG de la société mère, Mark Zuckerberg.

    Dans ce qui a été l'une des plus grandes histoires technologiques de 2018, les cofondateurs d'Instagram, Kevin Systrom et Mike Krieger, ont annoncé qu'ils quittaient Facebook plusieurs années après que la société eut acquis leur application de partage de photos pour 1 milliard de dollars. Ils ont annoncé la nouvelle en septembre, quelques mois à peine après le départ de Jan Koum de WhatsApp.

    Selon le New York Times, Zuckerberg a commencé, au cours de l'année écoulée, à exercer de plus en plus de contrôle sur Instagram, ce qui n’a pas manqué d’irriter ses dirigeants.

    Si les raisons du départ de Jan Koum semblaient (volontairement ?) vague, la journaliste Elizabeth Dwoskin du Washington Post affirme que cette décision a été prise à la suite des désaccords de Koum avec « les tentatives de Facebook d'utiliser les données personnelles de [WhatsApp] et d'affaiblir son cryptage ».

    D’ailleurs, Koum, a écrit dans un billet de blog WhatsApp supprimé depuis que Zuckerberg et Facebook ne respectaient plus le respect de la vie privée : « De nos jours, les entreprises savent littéralement tout sur vous, vos amis, vos intérêts, et les utilisent pour vendre les publicités. Dans chaque entreprise qui vend des annonces, une partie importante de son équipe d'ingénieurs passe ses journées à optimiser l'exploration de données, à rédiger un code plus performant pour collecter vos données personnelles… N'oubliez pas que lorsqu'il s'agit d'une publicité, vous êtes le produit ».

    Le départ d’Arora est une preuve supplémentaire que Facebook est entré dans une nouvelle ère, dans laquelle la stratégie d’acquisition de la société pourrait être sérieusement menacée à long terme.

    Source : billet Arora

    Voir aussi :

    La plupart des américains ne savent pas que Facebook possède WhatsApp, alors qu'ils cherchent à prendre le contrôle de leur vie privée en ligne
    WhatsApp : un bogue de corruption mémoire qui pouvait être déclenché grâce à un simple appel vidéo, a été corrigé sur iOS et Android
    Les deux cofondateurs d'Instagram démissionnent de leurs postes chez Facebook, quelques mois après le départ du cofondateur de WhatsApp
    L'État français s'appuie sur le logiciel de messagerie open source Riot et le protocole Matrix pour remplacer WhatsApp et Telegram
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  6. #6
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    en même temps, faire confiance à whatsapp détenue par facebook c'est optimiste.
    Des amis m'ont dit "oui mais c'est sécurisé". J'ai regardé, vite fait n'étant pas cryptographe, mais selon Bruce Schneier ( https://www.schneier.com/blog/archiv...pp_securi.html ) ils peuvent changer la clé silencieusement, et d'après silent circle, ils ont les clés (https://www.silentcircle.com/product.../silent-phone/). (Par ailleurs, si on est très parano, il n'y a pas non plus de système de vérification du correspondant par empreinte.)

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