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  1. #381
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    Par défaut Trump et la Chine signent un nouvel accord commercial pour éviter les droits imminents sur les technologies
    Trump et la Chine signent un nouvel accord commercial pour éviter les droits de douane imminents sur les technologies,
    La propriété intellectuelle et le transfert de technologie sont pris en compte

    La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine dure depuis 2018 impactant durement plusieurs secteurs, notamment le secteur de la technologie. Par ailleurs, de nouveaux droits de douane élevés sur les produits électroniques et autres devraient entrer en vigueur. Mais un accord commercial partiel entre les deux superpuissances a été signé mercredi dernier à Washington. Cette rencontre est une nouvelle étape dans la relation commerciale entre Washington et Pékin après deux ans d'invectives, de sanctions douanières et mesures de rétorsion contre les entreprises des deux nations.

    Selon les termes du nouvel accord, Pékin achètera pour 200 milliards de dollars supplémentaires de biens et services américains au cours des deux prochaines années. L'augmentation des achats sera comparée à 2017, avant le début de la guerre commerciale. Selon CNN Business, la Chine a importé plus de 185 milliards de dollars de biens et services américains au total cette année-là. Selon le même rapport, sur les deux ans, les achats échelonnés de la Chine entraîneraient une forte augmentation des exportations américaines, dans l'ensemble. Les exportations totales vers la Chine passeraient à plus de 260 milliards de dollars en 2020, et à environ 310 milliards de dollars en 2021 si l'accord se maintenait.

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    « Nous pensons qu'il est très difficile pour la Chine d'importer 200 milliards de dollars de biens et de services supplémentaires des États-Unis au cours des deux prochaines années sans réduire les importations en provenance d'ailleurs », ont déclaré les analystes d'UBS, une société de services financiers.

    L'accord prévoit également d'assouplir les droits de douane existants sur plusieurs catégories de biens importés et d'éviter d’en imposer de nouveaux. Selon l’accord, les tarifs sur environ 120 milliards de dollars de marchandises seront réduits de moitié, passant de leur niveau actuel de 15 % à 7,5 %. La liste des articles actuellement taxés à ce taux de 15 % comprend plusieurs produits technologiques, tels que les télévisions, les casques et les écouteurs, les haut-parleurs intelligents et les montres intelligentes.

    Il faut noter que des produits électroniques de consommation, notamment les ordinateurs portables et les tablettes, les moniteurs et autres périphériques, les consoles de jeux vidéo et les téléphones intelligents, devaient être assujettis à un nouveau taux de 25 % en décembre dernier. Mais ces droits de douane sur les technologies ont été évités. À l’époque, l'industrie des jeux vidéo, entre autres, avait demandé à l'administration d'exempter ses produits des tarifs, en faisant valoir que les augmentations de prix qui en résulteraient « porteraient préjudice aux consommateurs, aux développeurs de jeux vidéo, aux détaillants et aux fabricants de consoles, mettraient en péril des milliers d'emplois de grande valeur et gratifiants aux États-Unis et étoufferaient l'innovation dans notre industrie et au-delà ».

    Un rapport de Moody's Analytics, publié en septembre 2019, indique que la guerre commerciale avec la Chine, depuis ses débute en 2018, a coûté 300 000 emplois jusqu'en septembre, bien qu'il soit difficile de savoir exactement combien de pertes d'emplois peuvent être attribuées aux tensions commerciales. Selon une analyse des données gouvernementales effectuée par la coalition de libre-échange appelée Tariffs Hurt the Heartland, les entreprises américaines ont payé 46 milliards de dollars de plus en tarifs douaniers qu'elles ne l'auraient fait sans les tarifs de Trump.

    Bien qu’en vertu du nouvel accord, il n’y aura pas de nouveaux droits de douane sur les technologies, la plupart des droits de douane précédemment imposés resteront en place. Cela comprend les droits supplémentaires de 25 % ajoutés en 2018 sur les importations de semi-conducteurs, de modems et de certains autres composants technologiques.

    La propriété intellectuelle et le transfert de technologie pris en compte par le nouvel accord

    Pékin et Washington ont également tenu compte, dans une section de leur nouvel accord, de la propriété intellectuelle et du transfert forcé de technologie. En effet, la Chine exige souvent des entreprises étrangères opérant en dans le pays de mener leurs activités par le biais de coentreprises. Ces entreprises à leur tour transfèrent des technologies internes sensibles – des secrets commerciaux, essentiellement à des entreprises chinoises locales. Les entreprises américaines et d'autres entreprises internationales acceptent de telles conditions pour pouvoir pénétrer le marché lucratif chinois.

    Avec le nouvel accord commercial, ces pratiques seront restreintes fortement. L’accord précise que toute condition de transfert ou de licence entre les entreprises américaines et chinoises « doit être basée sur des conditions de marché qui sont volontaires et reflètent un accord mutuel ». Aucune des parties à l'accord, c'est-à-dire les États-Unis et la Chine, « n'exigera ou ne fera pression, officiellement ou officieusement, sur les personnes [y compris les sociétés] de l'autre partie pour qu'elles transfèrent des technologies à ses personnes comme condition » pour recevoir la permission d'opérer sur le marché de l'autre partie, dit l'accord.

    Le vol de propriété intellectuelle a également été traité par l’accord. Le vol de technologie par certaines firmes chinoises constitue une énorme préoccupation pour les entreprises américaines qui fabriquent, pour certaines d’entre elles, d’importants composants en Chine où le vol de propriété intellectuelle serait devenu une pratique généralement acceptable. Selon un rapport de The Information publié en février 2019, le fabricant chinois Huawei aurait un programme officiel qui récompenserait les employés qui volent la technologie des concurrents.

    En novembre 2018, le Département du Commerce des États-Unis d’Amérique a placé sur sa liste noire Fujian Jinhua, une société chinoise qui fabrique des semi-conducteurs. Et pour cause, le Département de la Justice des États-Unis accusait l’entreprise publique chinoise et son partenaire taïwanais, d’avoir volé des secrets commerciaux auprès de Micron Technology Inc., un fabricant américain de micropuces pour les smartphones, les tablettes et aussi pour les ordinateurs.

    Dans le cadre du nouvel accord, la Chine accepte de prendre des mesures pour limiter « l'appropriation illicite de secrets commerciaux », notamment lorsqu'elle se produit par le biais d'intrusions électroniques, de violations de systèmes et de pure et simple « divulgation non autorisée ». L'accord n'exige pas des États-Unis qu'ils renforcent leur loi sur les secrets commerciaux, mais affirme plutôt que les États-Unis « affirment que les mesures américaines existantes offrent un traitement équivalent » aux termes du nouvel accord.

    Mercredi, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a déclaré qu'une deuxième phase de l'accord que les États-Unis espèrent conclure, avant les élections de novembre 2020, pourrait inclure davantage d'allégements tarifaires, a rapporté CNBC. « Tout comme dans cet accord, il y a eu certaines réductions, dans la deuxième phase il y aura des réductions supplémentaires », a-t-il dit, ajoutant que la Chine a « une grande motivation pour revenir à la table et accepter les questions supplémentaires qui sont encore non résolues ».

    Par cet accord, l'administration Trump vise à résoudre certaines préoccupations de longue date des États-Unis au sujet des abus commerciaux de la Chine. Reste à voir comment les exigences de ce nouvel accord seront mises en application de part et d’autre.

    Source : L’Accord

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce nouvel accord ?
    Pensez-vous que les parties mettront en application de façon transparente les exigences de cet accord ?
    Cette première phase de l’accord sonne-t-elle le début du dénouement de la guerre commerciale entre Pékin et Washington ?

    Lire aussi

    La Chine demande aux bureaux du gouvernement de supprimer tout le matériel et logiciels étrangers, dans un élan d'incitation à l'utilisation des technologies locales, d'après un rapport
    Impôt : Trump retarde l'application des droits de douane sur certaines importations chinoises, cette mesure peut-elle apaiser la guerre commerciale américano-chinoise ?
    Les USA accusent des entreprises chinoise et taïwanaise de vol de secrets industriels, à Micron Technology Inc., un fabricant US de micropuces
    Huawei clone des composants Apple, récompense les employés pour vol de technologie, d'autres concurrents ont aussi été victimes, selon un rapport
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  2. #382
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    Par défaut 5G en Europe : Stéphane Richard, le PDG d'Orange, s'oppose à l'exclusion de Huawei
    5G en Europe : Stéphane Richard, le PDG d'Orange, s'oppose à l'exclusion de Huawei
    une réponse au Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton

    Lors de la présentation de ses vœux à la presse le 23 janvier à Paris, Stéphane Richard, PDG d'Orange, a été questionné sur les mesures qui seront annoncées par Bruxelles concernant la sécurisation des réseaux 5G dans l'Union européenne. Et il a clairement montré son opposition à une exclusion de la firme chinoise.

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    Stéphane Richard, PDG d'Orange

    « Je suis contre l'exclusion de Huawei », a fermement affirmé Stéphane Richard. Cette déclaration semble être une réponse à Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur, qui avait dit que le déploiement de la 5G ne serait pas retardé si les équipementiers européens sont privilégiés. En effet, pour l'ex-responsable de France Télécom, « l'Europe, y compris l'Allemagne bien sûr, est sur la bonne voie. Nous ne sommes pas et ne serons pas en retard en Europe sur le déploiement de la 5G ». De plus, l'Europe devrait garder sa « souveraineté technologique » en pensant à disposer d'alternatives nationales dans des domaines stratégiques.

    « J'espère que nous n'irons pas vers une exclusion de fait, qui ne serait pas dans l'intérêt de l'Europe. Je peux parfaitement admettre que l'on fasse jouer une préférence européenne [Ericsson et Nokia], d'autres privilégient leurs entreprises. Mais doit-on écarter Huawei ? C'est un pas que je ne franchis pas », réagit alors Stéphane Richard.

    Cette déclaration intervient au moment où l'Europe doit décider d'intégrer ou non les équipements Huawei dans le lancement de nouveaux réseaux 5G. En effet, les États-Unis accusent les autorités chinoises d'utiliser les équipements du chinois afin d'espionner et d'empêcher les réseaux de télécommunications de fonctionner normalement. Récemment, l'administration Trump a d'ailleurs demandé au Vieux Continent d'exclure la firme chinoise dans ses réseaux 5G.

    Le chinois a une avance technologique par rapport à ses concurrents dans la 5G, en plus du fait qu'Orange utilise les équipements ou services Huawei dans ses réseaux à l'international (mais pas en France), notamment en Roumanie. Pour certains, cette exclusion va donc mettre beaucoup de pression sur Ericsson et Nokia puisque leurs équipements et solutions sont plus chers et moins avancés que ceux de la firme.


    Source : Reuters


    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette déclaration de Stéphane Richard ?

    Voir aussi :

    Abandonner les équipements Huawei retarderait le déploiement de la 5G en Europe « de probablement deux ans », selon le PDG de Vodafone
    Très critiquée, la loi « anti-Huawei » pour sécuriser la 5G est désormais une réalité, mais elle ne discrimine pas un équipementier en particulier
    Le blocus Huawei de Trump fléchit en Europe, qui ne veut pas prendre de retard dans le déploiement de la 5G
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  3. #383
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    Citation Envoyé par Axel Lecomte Voir le message
    « J'espère que nous n'irons pas vers une exclusion de fait, qui ne serait pas dans l'intérêt de l'Europe. Je peux parfaitement admettre que l'on fasse jouer une préférence européenne [Ericsson et Nokia], d'autres privilégient leurs entreprises. Mais doit-on écarter Huawei ? C'est un pas que je ne franchis pas », réagit alors Stéphane Richard.
    Au niveau de la 5G Huawei est bien en avance, ne passer que par Nokia et Ericsson prendrait plus de temps et coûterait plus cher.
    La NSA a probablement infiltré Nokia et Ericsson :
    Les États-Unis envisageraient de subventionner les concurrents européens de Huawei, le pays aurait envisagé de porter son soutien aux européens Ericsson ou Nokia
    Les USA sont mécontent car Huawei vend plus de smartphone qu'Apple.

    Citation Envoyé par Axel Lecomte Voir le message
    En effet, les États-Unis accusent les autorités chinoises d'utiliser les équipements du chinois afin d'espionner et d'empêcher les réseaux de télécommunications de fonctionner normalement.
    Qu'est-ce qu'ils entendent par "empêcher les réseaux de télécommunications de fonctionner normalement" ?
    Je ne sais pas si Huawei nous espionne, mais en tout cas je sais que c'est le cas de la NSA... (NSA: Obama promet de ne plus écouter Merkel ou Hollande)

    Le Royaume-Uni autorise Huawei à construire une partie de son réseau 5G
    Le ministre de l’Intérieur allemand refuse d’exclure Huawei du futur réseau 5G
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  4. #384
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    De plus, l'Europe devrait garder sa « souveraineté technologique » en pensant à disposer d'alternatives nationales dans des domaines stratégiques.
    La grosse blague... Depuis quand l'Europe a sa souveraineté technologique? Elle est profondément dépendante des technologies américaines, notamment pour Windows qui tourne sur la quasi-totalité des ordinateurs utilises par les administrations… En plus, on n’a jamais trouvé de preuves que Huawei vends ou supporte le gouvernement chinois, contrairement à d’autre entités a l’autre bout de l’Atlantique.

  5. #385
    Membre extrêmement actif Avatar de Jon Shannow
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    Citation Envoyé par Depix Voir le message
    En plus, on n’a jamais trouvé de preuves que Huawei vends ou supporte le gouvernement chinois, contrairement à d’autre entités a l’autre bout de l’Atlantique.
    Ben, si, on le sait puisque c'est écrit en toutes lettres dans les obligations des entreprises chinoises. Donc, on le sait. Si on ne fait rien, c'est qu'on a aucun moyen de se passer des chinois (enfin, on ne veut avoir aucun moyen de se passer des chinois).
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

  6. #386
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    Par défaut
    "Berlin aurait la preuve que Huawei a travaillé avec les services chinois" source lesechos.fr d'après les services de renseignements américains. Donc on a une preuve tirée d'un rapport confidentiel du ministère des affaires étrangères allemand.

    "« A la fin 2019, des renseignements nous ont été transmis par les Etats-Unis, selon lesquels Huawei a coopéré de manière avérée avec les autorités de sécurité chinoises » écrit le journal « Handelsblatt » en citant un document confidentiel du ministère des Affaires étrangères."
    Repeat after me
    Le monsieur lutte pour la défense des libertés individuelles et collectives

    Repeat after me...

  7. #387
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    Par défaut Le gouvernement britannique autorise Huawei à participer au déploiement de la 5G du Royaume-Uni
    Le gouvernement britannique autorise Huawei à participer au déploiement de la 5G du Royaume-Uni
    mais à certaines conditions

    Le 28 janvier, à l'issue du Conseil national de sécurité britannique, le Premier ministre Boris Johnson a déclaré que les fournisseurs « à haut risque », comme Huawei, seront impliqués dans le réseau 5G de son territoire. Le Premier ministre défie ainsi Donald Trump qui avait demandé à l'Occident d'exclure le chinois de ses nouveaux réseaux mobiles.

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    Boris Johnson a affirmé à la sortie du Conseil national de sécurité que les équipementiers « à haut risque », dont fait partie Huawei, pourront participer au déploiement de la 5G au Royaume-Uni. Ce n'est pas une surprise puisque sa prédécesseure, Theresa May, s'était déjà exprimée en faveur d'un partenariat avec la marque chinoise pour le lancement de la 5G. Toutefois, Huawei ne pourra pas dépasser les 35 % de parts de marché et ses antennes ne devront pas être installées près des sites militaires et nucléaires.

    Grâce à sa technologie appelée Mimo permettant la gestion de plusieurs antennes en parallèle, le chinois prouve qu'il est nettement meilleur que ses concurrents pour cette mission, indiquent les fournisseurs de téléphonie mobile. La France, l'Allemagne et la Belgique ont assuré de leur côté n'avoir décelé aucune menace sécuritaire concernant Mimo l'année dernière. Par contre, les États-Unis ont accusé Huawei d'espionnage et ont recommandé aux pays occidentaux de bannir le chinois de leur territoire, comme ils l'ont fait.

    D'ailleurs, la question de l'exclusion serait impossible pour les Britanniques puisque le réseau 5G est déjà lancé et que les antennes utilisées viennent de la firme chinoise. « Nous voulons une collectivité de classe mondiale dès que possible, mais cela ne doit pas se faire au détriment de notre sécurité nationale. Les fournisseurs à haut risque n'ont jamais été et ne seront jamais dans nos réseaux les plus sensibles », souligne toutefois la secrétaire à la Culture, Nicky Morgan, dans un communiqué de presse.

    Sources : Reuters (1 et 2)

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision ?


    Voir aussi :

    5G en Europe : Stéphane Richard, le PDG d'Orange, s'oppose à l'exclusion de Huawei, une réponse au Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton
    Très critiquée, la loi « anti-Huawei » pour sécuriser la 5G est désormais une réalité, mais elle ne discrimine pas un équipementier en particulier
    Le blocus Huawei de Trump fléchit en Europe, qui ne veux pas prendre de retard dans le déploiement de la 5G
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  8. #388
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    Citation Envoyé par Axel Lecomte Voir le message
    Toutefois, Huawei ne pourra pas dépasser les 35 % de parts de marché et ses antennes ne devront pas être installées près des sites militaires et nucléaires.
    C'est pas mal de faire 1/3 Huawei et 2/3 autres.
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  9. #389
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    Par défaut Huawei devrait-il abandonner Android ?
    Huawei devrait-il abandonner Android ?
    La société a affirmé qu'elle continuerait d'utiliser les services de Google si les Etats-Unis levaient l'interdiction, selon un rapport

    L’interdiction de Huawei d’utiliser les technologies américaines dure depuis mai dernier et des questions commencent à se poser alors que le géant chinois des technologies de l'information et de la communication se concentre sur son propre système d’exploitation mobile. Huawei devrait-il abandonner Android ou continuer à l’utiliser une fois l’interdiction levée ? Huawei affirme qu'il est toujours possible d'utiliser les services de Google après qu'on lui ait interdit de les inclure sur les appareils l'année dernière, malgré les commentaires contraires d’un cadre de Huawei.

    En effet, selon un rapport du blog Android Authority qui cite le site Web allemand WinFuture, Fred Wangfei, un représentant de Huawei pour l'Autriche a déclaré, lors d’une conférence de presse à Vienne, que la société n'utilisera pas de versions sous licence d'Android avec le support des applications Google – le Play Store, Gmail, Google Maps et autres applications créées par Google – même si les États-Unis lèvent l'interdiction qui a forcé Huawei à proposer ses propres alternatives. Au lieu de cela, les ambitions de Huawei pour Android seraient concentrées sur sa propre version, Harmony OS.

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    Après la signature en mai par le président américain d’un décret empêchant des entreprises de télécommunications chinoises de vendre du matériel aux États-Unis et l’inscription de Huawei sur la liste noire américaine, Google a mis une pause à sa collaboration avec l’entreprise, mettant fin à l’utilisation de PlayStore, Gmail et tout autre produit Google pour les futurs smartphones Android du constructeur chinois. La déclaration de Wangfei signifierait que le problème actuel de Huawei, à savoir que ses smartphones n'ont pas accès à toutes les applications Google, se poursuivrait indéfiniment.

    Cependant, une déclaration ultérieure de la société a semblé rejeter les affirmations du représentant des relations publiques de la société. Bien que Huawei n'ait pas vraiment confirmé ou nié les choses, la société a fortement laissé entendre qu'elle serait heureuse de proposer la version officielle d'Android – avec les applications Google – sur ses prochains téléphones si le gouvernement américain venait à le lui autoriser. Selon Android Authority, un porte-parole de Huawei a déclaré ce qui suit :

    « Un écosystème Android ouvert est toujours notre premier choix, y compris le GMS (Google Mobile Services), – c'est ce qui nous a permis de devenir le numéro deux mondial pour les livraisons de smartphones –, mais si nous ne sommes pas en mesure de continuer à l'utiliser, nous avons la possibilité de développer le nôtre », a-t-il dit au blog. Roland Quandt et Andreas Proschofsky ont publié des tweets concernant la déclaration de Wangfei et la marche arrière de la société :

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    La société est toujours en mesure d'utiliser le système d'exploitation de base d’Android, mais elle ne peut tout simplement pas ajouter aucun des services de Google. Pour son Mate 30 Pro et d'autres produits à venir, Huawei a construit sa propre version d'importantes API qui font partie des services mobiles de Google que l'on trouve sur la grande majorité des téléphones Android. Mais même si Huawei peut faire et reproduire des fonctionnalités, l'interdiction rend toujours ses appareils moins attrayants pour les clients occidentaux, qui comptent sur Gmail, Google Agenda et d'autres produits de base.

    Il est peut-être temps pour une société comme Huawei d’apporter une alternative viable à Android et iOS

    Selon Android Authority, malgré les difficultés sans les services mobiles de Google, Huawei devrait peut-être s'en tenir à la déclaration initiale, et mettre tout en œuvre pour apporter une alternative viable à Android et iOS. En effet, selon le blog, s'il existe aujourd'hui une entreprise qui dispose des ressources financières et du talent brut nécessaires pour proposer un troisième choix viable de systèmes d'exploitation pour smartphones, c'est bien Huawei.

    Le blog justifie cela, entre autres, par le fait qu’avant l'interdiction de Huawei en mai dernier, Huawei était en passe de devenir le plus grand fabricant de smartphones de la planète. Et aujourd'hui encore, l'interdiction de Huawei entravant toujours sa croissance, la société a pu dépasser officiellement Apple en 2019 pour devenir le deuxième plus grand équipementier au monde, juste derrière Samsung. Selon les rapports de Strategy Analytics, Counterpoint Research et Canalys, au cours de l'année dernière, le fabricant chinois aurait livré environ 240 millions de téléphones, contre un peu moins de 200 millions pour Apple.

    Selon le blog, Huawei Mate 30 Pro qui n'est pas livré avec des applications Google – parce que lancé après l'entrée en vigueur de l'interdiction de Huawei – a été, malgré ce handicap, expédié à hauteur de 12 millions d'unités. À l'heure actuelle, l’appareil est à peine disponible en dehors de la Chine, pays d'origine de la société, mais Huawei a pu expérimenter confortablement son propre système d'exploitation sans trop se soucier de ses résultats.

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    Cependant, d’après le blog, ceci représente un défi important et un investissement à long terme et il y aurait inévitablement des pertes à court terme alors que la société tente de trouver ses marques et de développer Harmony OS pour avoir sa propre identité. Toutefois, cela empêcherait ce que la société a vécu en 2019 avec l’interdiction des Etats-Unis, tout en favorisant les ambitions de la société en tant que fabricant de smartphones mais aussi en tant que créateur de technologie, a estimé Android Autority.

    Créer un nouveau système d'exploitation et concurrencer Android et iOS ne sera pas chose facile

    Au fil des ans, de nombreux systèmes d’exploitation mobiles concurrents ont essayé de briser le duopole, sans y parvenir. Selon un rapport publié par le blog la semaine dernière, de nombreux systèmes exploitation mobiles alternatifs, y compris BlackBerry 10 et Firefox OS, ont tenté, mais n'ont finalement pas pu détrôner Android et iOS au cours des 10 dernières années. Selon le rapport, certaines de ces offres ont ouvert la voie à Android, inspirant certaines des futures fonctionnalités et le langage de conception de la plateforme, et d'autres sont venus un peu trop tard et ont trouvé le défi d'établir une plateforme mobile compétitive trop difficile.

    Au-delà de ce défi, Huawei aurait de grandes difficultés à attirer une large proportion d’utilisateurs sur Harmony OS à cause de l'interdiction américaine contre la société. En effet, le gouvernement des États-Unis accuse Huawei d’espionnage, vol de propriété intellectuelle, fraude et même violation de traités internationaux. Les pays alliés ont même été sensibilisés à bannir Huawei. Cependant, le géant chinois est en train de travailler à l'assainissement de son image. Il a consacré jusqu'à présent des milliards de dollars à l'amélioration de sa cybersécurité, selon le blog, et d'autres pays alliés des Etats-Unis sont prêts à lui accorder le bénéfice du doute, y compris le Royaume-Uni qui a autorisé la société à participer à leur déploiement de la 5G, sous certaines conditions.

    Selon le blog, l'industrie des smartphones a peut-être besoin d'un remaniement, et Huawei qui va devoir faire face à une situation difficile, de toute façon, devrait profiter de l’occasion pour introduire un changement dans l’industrie. Un troisième système d'exploitation majeur serait peut-être ce dont les OEM ont besoin pour introduire à nouveau sur le marché de l’innovation. Huawei pourrait-il conduire ce changement ? Qu’en pensez-vous ?

    Source : Android Authority

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Est-il temps d'avoir un troisième choix de système d'exploitation dans l'industrie des smartphones ?
    Les efforts actuels de Huawei pourraient conduire à ce troisième système d’exploitation mobile majeur ?
    Feriez-vous confiance à un OS mobile de Huawei ?

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  10. #390
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    microsoft a tenté et a abandonné avec un pic de part de marché à 10%, je souhaite bonne chance donc à toute nouvelle tentative, tout en sachant que google mettra des bâtons dans les roues de tous ceux qui tenteront de faire des applis pour utiliser ses services.

    perso j'aimerai bien une alternative aux os existants, mais soit on a du android like (je ne m'épancherai pas sur les "qualités" de cet os), soit des "trucs web", donc pas pour moi.

  11. #391
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    la culture, la richesse de huawei et de la chine en général, c'est la copie. ça va être extrêmement dure pour eux de sortir un os fiable et performant comme ça !

  12. #392
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    La solution existe, un système hybride comme Sailfish OS, ceci permet de faire un migration douce depuis l'horrible et détestable Android vers quelque chose de plus logique.

  13. #393
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    faut pas abuser quand même !

  14. #394
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    Géopolitiquement Sailfish OS est déjà entre les mains des russes. Une utilisation par les copains chinois ne serait pas déconnante.
    "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait." Mark Twain

    Mon client Twitter Qt cross-platform Windows et Linux. (en cours de développement).

  15. #395
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    Par défaut Les États-Unis assurent avoir des preuves que Huawei peut espionner les réseaux de télécommunications
    Les États-Unis assurent avoir des preuves que Huawei peut espionner les réseaux de télécommunications
    Intégrant le matériel qu’il vend et avoir partagé ces preuves avec le Royaume-Uni et l'Allemagne

    D’après un récent rapport du Wall Street Journal, les responsables américains qui, jusqu’à lors, étaient restés plutôt vagues et maintenaient le secret sur les éventuelles preuves susceptibles de confirmer les soupçons qui pèsent sur Huawei en matière d’espionnage technologique affirment désormais avoir les preuves que Huawei installe et entretient des portes dérobées dans les réseaux de télécommunications du monde entier où l’entreprise a pu gagner des marchés. Washington assure également avoir communiqué ces éléments de preuve au Royaume-Uni et à l'Allemagne.

    « Nous avons la preuve que Huawei a la capacité d’accéder secrètement à des informations sensibles et personnelles dans les systèmes qu’elle maintient et vend dans le monde entier », a déclaré à ce propos Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale, au WSJ.

    Les fabricants d'équipements de télécommunications qui vendent des produits aux opérateurs sont tenus par la loi d'intégrer dans leur matériel des moyens permettant aux autorités d'accéder aux réseaux à des fins légales. mais ils sont également tenus de construire les équipements de telle sorte que le fabricant ne puisse pas y avoir accès sans le consentement de l'opérateur de réseau. Les responsables américains affirment que Huawei a violé ces lois, qui sont appliquées dans de nombreux pays, précise le WSJ.

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    Cette nouvelle intervient dans le cadre du bras de fer commercial sino-étasunien étalé sur de longs mois qui a été marqué par une profusion de sanctions à l'égard de la société technologique chinoise. Pour rappel, invoquant des préoccupations en matière de sécurité nationale l’administration US a pris des mesures extrêmes et sans précédent contre la société chinoise en mai dernier en plaçant le géant chinois des télécoms sous embargo. Ces mesures incluaient l’ajout de Huawei dans une liste noire (comme la société russe de cybersécurité Kaspersky auparavant) qui contraint les entreprises étasuniennes à ne plus faire affaire avec Huawei, à moins d’avoir une autorisation officielle préalable. Cette décision avait poussé de nombreuses entreprises technologiques américaines (Microsoft, Intel, ARM, Google…) à mettre un terme à leurs relations commerciales avec le second fabricant mondial de smartphones qui occupe près du quart du marché dans la zone EMEA.

    Par la suite, le département américain du Commerce avait fini par autoriser temporairement Huawei à continuer à faire des affaires avec ses homologues américains. La période de grâce initiale avait été fixée à 90 jours (jusqu’en février 2020). En parallèle, le département américain du Commerce délivre des licences à certaines entreprises américaines qui souhaitent continuer à faire des affaires avec la société chinoise qui représente le premier fabricant mondial d’équipements de télécommunications, le deuxième fabricant mondial de smartphones et un fournisseur important dans le marché des PC et tablettes 2-en-1. Des entreprises américaines de premier plan comme Microsoft ont déjà profité de cette mesure.

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    Aujourd’hui, les autorités américaines se montrent plus précises dans leurs accusations, prétendant même avoir des preuves que le fabricant chinois de matériel informatique a maintenu des backdoors (ou portes dérobées) dans certains des réseaux qu’il construit, à commencer par les équipements 4G vendus en 2009. Toutefois, en dépit du fait que les accusations américaines visant Huawei sont plus précises que jamais et proviennent maintenant de certains des plus hauts responsables de la sécurité nationale, aucune preuve tangible (mis à part l’assurance et les gages de bonne foi, côté américain, que ces preuves existent) n’a été fournie par l’Oncle Sam.

    De son côté, Huawei a réagi par l’intermédiaire de son chef de la sécurité, Andy Purdy. Ce dernier a rejeté ces accusations : « Nous nions vigoureusement l’allégation selon laquelle nous conservons une telle capacité. Nous nions également avoir jamais accédé de manière abusive à des informations ou à des données relatives aux clients ». Il a poursuivi en expliquant : « les États-Unis sont engagés dans cette voie et je pense que c’est vraiment motivé par la situation géopolitique entre la Chine et les États-Unis. Les États-Unis ne veulent pas tenir compte des faits et des preuves, et ils vont faire tout ce qu’ils peuvent pour bloquer notre capacité à fournir des produits aux réseaux de communication du monde entier ».

    Les nouvelles déclarations américaines font suite à une décision surprise du Royaume-Uni d’autoriser Huawei à fournir des équipements non essentiels aux réseaux du pays. Les États-Unis avaient fait un lobbying important contre l’inclusion de Huawei dans la préparation de la 5G, mais n’ont finalement pas réussi à convaincre d’autres pays, notamment ses partenaires européens, d’exclure totalement le fournisseur chinois du marché du déploiement de la 5G. On ne sait pas comment les autres pays vont réagir aux allégations, mais Huawei affirme que les nouvelles revendications ne sont pas surprenantes, étant donné la dernière année de pression croissante.

    Sans preuve, il est probablement plus facile de croire que l’administration américaine est simplement engagée dans une « campagne classique de dénigrement » à l’encontre d’un concurrent peu enclin à se laisser contrôler. Et puis, les États-Unis sont peut-être les seuls à soutenir de telles accusations, car ils se sont déjà eux-mêmes livrés à de telles pratiques en profitant de l’ascendant technologique de leurs sociétés dans le monde. Sinon, comment expliquer l’absence de preuves et le comportement hostile des décideurs US ? Ne serait-il pas plus simple de présenter ces fameuses preuves pour clore le sujet ou de laisser tout le monde s’espionner gentiment ?

    Source : WSJ

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Comment expliquer l’absence de preuves et le comportement hostile des décideurs US à l'égard de Huawei ?
    Ne serait-il pas plus simple de les présenter pour clore le sujet ?
    Est-il préférable, selon vous, de se faire espionner par le gouvernement de son pays, plutôt que par un autre ?

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  16. #396
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    Bonjour,

    Nombreux sont ceux qui ont des preuves que les states peuvent espionner les réseaux de télécommunications, dans le cas présent l’hôpital se moque de la charité.

    https://www.developpez.net/forums/d2...dward-snowden/

  17. #397
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    Ils ont des preuves mais ne veulent pas les diffuser, je vois donc deux possibilités :
    - pas de preuve réelle, simple discrimination, ou
    - ils peuvent utiliser ces failles pour le propre intérêt.
    Plus je connais de langages, plus j'aime le C.

  18. #398
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    qu'ils aient des preuves ou non, d'ailleurs il viennent de reconnaitre que les FAI installent des backdoors pour les gouvernements.
    ils ont les boules parce qu'il y auront pas acces. le fai s'en defend (en mème temps que peuvent t'il faire d’autre que ce soit vrai ou faux, c'est comme les backdoors chez lenovo) et accusent d’ailleurs la situation comme quand une personne issue de minorité qui fait une connerie et qui cri au racisme.

    Tout le monde le fait, a choisir, je préfère que ce soit une démocratie comme les états unis plutôt qu'un dictature comme la chine ou la russie

  19. #399
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    Par défaut Des preuves visiblement pas trop convaincantes alors...
    Washington assure également avoir communiqué ces éléments de preuve au Royaume-Uni et à l'Allemagne.
    Et donc nos amis Britanniques fortement impressionnés par ces preuves irréfutables ont choisi Huawei.

    En même temps les américains ont raison d'essayer : le coup des preuves ça avait quand même bien marché pour déclencher les deux guerres du golfe.

  20. #400
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    5G: après Londres, Paris donne un accès limité au chinois Huawei
    «Huawei ne sera pas écarté de la 5G en France», a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire au micro de RMC/BFMTV, quatre jours après une mise en garde de Pékin contre d'éventuelles mesures discriminatoires à son encontre.
    (...)
    M. Le Maire assure que les «intérêts de souveraineté de la France» seront préservés et que les fournisseurs européens Nokia et Ericsson pourraient être privilégiés. Mais «si Huawei a une meilleure offre à présenter à un moment ou à un autre du point de vue technique, d'un point de vue de prix, il pourra avoir accès à la 5G en France», a-t-il expliqué.
    Est-ce que Nokia/Ericsson peuvent rivaliser technologiquement et au niveau des prix ?
    Je pense qu'en France il y a aura des antennes Nokia/Ericsson, mais également des antennes Huawei et probablement des antennes US.
    Keith Flint 1969 - 2019

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