c'est claire que la chine qui a le plus d'ingénieur sortant d'école ne fait que copié...
snowden a démontré que les five eye était en mesure d'espionner via mobile, tv...
est-ce que en avoir signé à empêché les usa de torturer des gens? dans mettre en prison sans preuve?
si l'occident le fait, pourquoi la chine ne pourrait pas le faire?
faudrait peut-être que certain fasse autre chose que regarder netflix...
Je ne souhaite rien du tout.
C'est pour dire que c'est la progression "logique" et en même temps ça fait humour noir (plus le sujet est grave plus c'est drôle).
D'après moi la troisième guerre mondiale est inévitable à cause de la crise économique. (C'est souvent la finance qui cause les guerres.)
Après c'est comme d'habitude des riches envoient des pauvres mourir...
Les USA ne vont pas perdre leur leadership sans se battre.
Chine-USA n'est pas acquis. Il y a aussi la Russie à prendre en compte dans l'équation. Elle a perdu la guerre froide, mais depuis Poutine est en train de la retaper comme il faut. Ils sont en train de grignoter le pré carré européen des USA (mais pas que ?) et je ne pense pas que les USA laissent passer cela à partir d'un certain point.
Mon avis personnel, c'est que cela va encore plus stigmatiser la situation de monopole d'ARM (et d'Android).
Les chinois disposent déjà de leur propre version de processeurs embarqué à cœur MIPS qui viens de passer à une licence libre. Ils auront probablement bientôt des processeurs RISK V.
Je pense que cela va les inciter à mettre les bouchées doubles pour proposer une offre alternative crédible et probablement libre.
La Russie est allié avec la Chine.
Les USA veulent un monde unipolaire dominé par eux, et la Chine et la Russie se défendent pour continuer d'exister. (ils doivent s'échanger du pétrole en passant par un yuan basé sur l'or, c'est plutôt stylé)
La Russie n'est pas une super puissance... (c'est pas du niveau de la Chine ou des USA)
Du côté des USA il peut y avoir le Japon, une bonne partie des pays Européens, la Corée du Sud, l'Arabie Saoudite, etc.
C'est comme disait Mitterand :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
Un débat qui sort de l'aspect technique mais intéressant d'un point de vue géopolitique.
Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation
Les mastodontes et les mammouths je m'en méfie comme la peste.
Il est plus sympa de rester sur des marques comme :
Motorola
LG
Panasonic
Acer
Asus
Kyocera
HTC
archos
Alcatel
Crosscall
Polaroid
Energizer
ZTE
Sony
Nokia
Dell
Black Berry
Fairphone
Pourquoi ?
Les petites marques qui ont une autre activité à côté TV , pile, GPS, appareil photo, ordinateur ... sont moins sujette à ce faire "torpiller". Trop petites pour dominer et pas assez grosses pour se faire taper dessus.
Lenovo c'est IBM , un truc américano - chinois. Étrangement personne n'en parle et pourtant Lenovo est maitre sur le marché des pc "pro".![]()
Les motifs avancés par Trump pour justifier l’embargo contre Huawei sont inacceptables
Les USA auraient-ils bluffé depuis le début ?
Alors que l’entreprise chinoise Huawei est sur le point de jouer un rôle majeur dans le déploiement de la 5G à l’échelle planétaire, l’administration Trump s’est engagée dans une campagne de boycott de grande ampleur pour imposer le bannissement des équipements réseau du chinois. Les États-Unis veulent persuader leurs alliés de l’UE et des Big Five qu’en raison des forts soupçons de collusion qui existeraient entre Huawei et le gouvernement et l’armée de Chine, les logiciels et le matériel de cette société pourraient être utilisés par Pékin à des fins de cyberespionnage ou de sabotage.
La semaine dernière, l’administration Trump a pris des mesures extrêmes et sans précédent contre Huawei, mettant sous embargo le géant technologique chinois au risque d’une rupture à long terme des relations commerciales entre Washington et Pékin. Ces mesures incluent l’ajout du géant des télécoms chinois, comme la société russe de cybersécurité Kaspersky avant elle, dans une liste noire qui contraint les entreprises étasuniennes à ne plus faire affaire avec Huawei, à moins d’avoir une autorisation officielle préalable. Cette action a poussé de nombreuses entreprises technologiques américaines (Microsoft, Intel, ARM, Google…) à mettre un terme à leurs relations commerciales avec le second fabricant mondial de smartphones qui occupe près du quart du marché dans la zone EMEA.
Pour justifier sa décision, l’administration Trump a expliqué que le matériel Huawei expose les États-Unis à un risque accru d’espionnage. D’après elle, « les adversaires étrangers créent et exploitent de plus en plus de vulnérabilités dans les technologies et services d’information et de communication ». Elle est persuadée que « l’acquisition ou l’utilisation sans restriction » d’équipements conçus par des adversaires étrangers aggrave ces vulnérabilités au point de constituer « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale ».
Si cette manœuvre avait pour but de restreindre Huawei dans le domaine de l’infrastructure réseau, ça pourrait se comprendre. Mais quel est le rapport avec le matériel exporté et surtout destiné à des marchés autres que celui des États-Unis : pourquoi les puces Intel, AMD et Qualcomm ou la mémoire flash de Micron ne devraient-elles pas être vendues à Huawei pour être utilisées sur des produits (PC ou smartphones et autres) destinés à l’Europe ? Huawei ne vend pas de smartphones aux États-Unis et malgré le fait que la Chine a des antécédents de violation de la propriété intellectuelle et de vol de secrets commerciaux, pourquoi d’autres groupes chinois comme Lenovo, OnePlus ou DJI ne sont pas inquiétés ?
Les États-Unis et la Chine se livrent une intense guerre commerciale depuis l’an dernier, un conflit dans lequel la surenchère verbale, l’arrestation de hauts responsables de multinationales de part et d’autre et la manipulation des tarifs douaniers font partie des principaux instruments de cette confrontation économique. Certains pourraient voir les mesures contre Huawei comme faisant partie d’une stratégie visant à augmenter la pression sur l’économie chinoise afin d’obtenir des concessions à l’avenir. Mais invoquer des raisons liées à la sécurité nationale dans l’affaire Huawei comme le font les USA actuellement ne pourrait-il pas nuire durablement à la crédibilité des USA en cas d’apparition d’une menace réelle pour la sécurité ?
Récemment, le président Trump s’est adressé à la presse après un événement au cours duquel a été abordée la question de l’appui aux agriculteurs étasuniens impactés par la guerre commerciale entre Washington et Pékin. Lorsqu’un journaliste a interrogé Donald Trump au sujet des actions menées à l’encontre de Huawei, la réponse du président a été troublante : « Huawei est quelque chose de très dangereux. Si vous regardez ce qu’ils ont fait du point de vue de la sécurité, du point de vue militaire, c’est très dangereux. Il est donc possible que Huawei soit même inclus dans une sorte d’accord commercial. Si nous parvenions à un accord, j’imagine que Huawei pourrait être inclus dans un accord commercial sous une forme ou une autre ».
Trump semble indiquer qu’un embargo a été imposé à Huawei parce que cette entreprise constitue une menace pour la sécurité nationale des USA. Mais il précise aussi que ces restrictions pourraient être levées dans le cadre d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, ce qui à première vue ne parait pas logique : comment pourriez-vous négocier une menace à la sécurité dans le cadre d’un accord commercial sachant que votre partenaire ne peut pas promettre de façon crédible qu’il n’essayera pas de vous espionner ?
Ces allégations apparemment incompatibles pourraient tout de même trouver un sens en admettant que la menace pour la sécurité nationale brandie par le camp étasunien était du bluff à la base. Quel que soit l’accord que Trump signe, les agences d’espionnage chinoises continueront leurs activités et si Huawei était une menace avant l’accord, elle le sera tout autant par la suite. Bien sûr, si la société technologique n’était pas vraiment une menace pour la sécurité et que l’administration Trump s’en est servi comme excuse pour intensifier la guerre commerciale, ce serait encore pire, car n’importe quelle autre entreprise technologique pourrait servir de bouc émissaire à l’avenir.
Le monde de la sécurité nationale repose sur des renseignements confidentiels et les opérations de vie ou de mort doivent souvent être entreprises pour des raisons qui ne peuvent être rendues publiques. Dans ces cas-là, le président et les autres chefs de gouvernement ne peuvent raconter qu’une partie de l’histoire, et au-delà de cela, ils ont besoin que le public ait confiance dans le fait qu’il existe une préoccupation de sécurité nationale valable pour dissimuler le reste. Cette confiance a été ébranlée ces dernières années, souvent pour de bonnes raisons, mais c’est une part importante de ce que signifie avoir un service de renseignement fonctionnel. Faire reculer des restrictions massives à la suite d’un accord commercial serait catastrophique pour cette crédibilité et la confiance dans cette institution est la principale raison pour laquelle nous devons croire que Huawei est une menace en premier lieu.
Il se pourrait que les propos de Trump aient été mal interprétés. Mais, quels que soient les faits, c’est au président de justifier ses actions auprès du public et de présenter clairement ces mesures contre Huawei dans le cadre d’un plan plus large entrepris pour le bien des États-Unis, ne serait-ce que pour préserver la crédibilité du gouvernement en place. La décision de Trump a causé un immense chaos et de l’inquiétude à l’échelle mondiale dans l’industrie technologique. Il doit au moins aux différents acteurs de ce milieu une explication honnête sur les raisons qui l’ont poussé à agir de la sorte.
Et vous ?
Que pensez-vous de l’embargo américain imposé à Huawei et des justifications avancés avancées par le président américain ?
Est-il, selon vous, possible de négocier une menace à la sécurité dans le cadre d’un accord commercial sachant qu’aucun des partenaires impliqués ne peut pas promettre de façon crédible qu’il n’essayera pas de vous espionner ?
Invoquer des raisons liées à la sécurité nationale dans l’affaire Huawei comme le font les USA actuellement ne pourrait-il pas nuire durablement à la crédibilité des USA en cas d'apparition d'une menace « réelle » pour la sécurité ?
Est-il admissible que des puces Intel, AMD et Qualcomm ou la mémoire flash de Micron ne puissent pas être vendues à Huawei pour être utilisées sur des produits (PC ou smartphones et autres) destinés à des marchés autres que celui des USA ?
Les USA auraient-ils bluffé depuis le début ?
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Lenovo est 100% chinois depuis quelques temps déjà.
Et côté "maitre sur le marché des pc "pro"", depuis le scandale des spyware sur les pc tous public, lenovo a disparu des boites industrielles que j'ai traversé, au profit majoritairement de HP et dans une moindre mesure de Dell.
Ce que je pense sur l'embargo ? C'est uniquement une guerre commerciale car la marque chinoise est le 2e vendeur de téléphone au monde et que Apple, un des fleurons de l'industrie mobile des USA est entrain de perdre du terrain (en même temps, vu le prix de leurs téléphones et vu le gain technologique de chaque model, les gens commencent à comprendre qu'il y a entourloupe je crois).
Non, il n'est pas possible de négocier le non espionnage, s'il existe, dans des accords commerciaux.
L'affaire Huawei décrédibilise les USA en tant que partenaire commercial car il n'y a toujours pas de preuve des allégations de l'administration Trump. Il est possible que l'Europe devienne un partenaire privilégier pour les sociétés comme Huawei (à condition qu'on ne suive pas les USA évidemment) si cette affaire perdure trop longtemps.
La loi empêché déjà la vente de composants à Huawei pour les sociétés américaines donc ... La question ne se pose pas en fait.
Sans preuve.s réelle.s et sérieuse.s, c'est du bluff à mes yeux.
Tiens, ça me rappelle que Huawei recrute, il va falloir que j'aille voir ça de près
Hum, on peut toujours dire non promis juré craché, quant à y croire ...Non, il n'est pas possible de négocier le non espionnage, s'il existe, dans des accords commerciaux.
C'est-à-dire surtout que là où il y a une certitude absolue d'espionnage c'est de la part des États Unis, dans la mesure où ils ne s'en cachent pas du tout.L'affaire Huawei décrédibilise les USA en tant que partenaire commercial car il n'y a toujours pas de preuve des allégations de l'administration Trump. Il est possible que l'Europe devienne un partenaire privilégier pour les sociétés comme Huawei (à condition qu'on ne suive pas les USA évidemment) si cette affaire perdure trop longtemps.
La loi empêché déjà la vente de composants à Huawei pour les sociétés américaines donc ... La question ne se pose pas en fait.
Sans preuve.s réelle.s et sérieuse.s, c'est du bluff à mes yeux.
Alors c'est quoi cette histoire du "hé mais ho, quoi, eux ils font comme moi, vous vous rendez compte d'un scandale !" ?
Trump vient d'annoncer qu'il était prêt à intégrer Huawei dans un accord commercial avec la Chine. On dirait que Trump a pris une position très dure pour forcer les chinois à lâcher du lest dans le cadre des négociations commerciales USA-Chine en cours, plus qu'une réelle volonté de faire couler Huawei. Il veut que ces négociations aboutissent et il leur met la pression. C'est typiquement la stratégie Trump.
Huawei est principalement un fusible utilisé par Donald Trump dans sa guerre commerciale avec la Chine.
Si la Chine cède face à Trump, toutes ces interdictions disparaîtront alors même que Huawei sera toujours en position d'espionner (éventuellement) le monde entier.
Déjà, dans le milieu des années 80, Ronald Reagan avait fait la guerre commerciale avec le Japon, accusant celui-ci de faire du dumping sur ses exportations d'acier et regrettant que ce dernier exporte trop de voitures japonaises vers les Etats-Unis; secteur automobile qui accusait le gros du déficit commercial US.
Sachant que le Japon est un allié des Etats-Unis et bénéficie du "parapluie US" en cas d'attaque atomique venant de l'URSS, les USA ont fait signer une sorte de diktat au Japon avec les Accords de Plazza en 1985 pour faire augmenter la valeur du Yen et rendre du coup les exportations japonaises plus honéreuses afin de réduire de déficit commercial US...
Et bien, cela a couté au Japon une récession larvée de plus de 20 ans...
Les Industriels automobiles japonais comme Toyota, Honda ont dû construire des transplants dans les Etats du Sud des Etats-Unis.
Il est clair que Trump ne peut pas faire la même chose avec la Chine ( faire signer des accords comme ceux de Plazza ) il est obligé de faire du chantage avec Huawei...
Mais le développement de la Chine a été fait en volant le savoir-faire du reste de la planète. Ils ne sont pas devenu les experts de la contre-façon développant de nouvelle technologie: Les Chinois ne reconnaissent pas les patentes et les copyrights.
Cela allait forcément leur revenir à la gueule. En vendant à l'Iran du matériel pouvant être utilisé pour fabriquer des missiles, ils ont franchis la ligne qui ne devaient pas dépasser.
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