Réduire la naissance des gilets jaunes au prix des carburants, c'est ce que fait le gouvernement, et que reprennent en cœur les journaleux au service de l'État, mais c'est très très réducteur. Ça serait comme si en prenant un verre d'eau plein à ras bord, et en ajoutant une goutte de vin, le verre débordant, on accuserais le vin !
Le prix du carburant est le déclencheur. Et même, ce n'est pas le prix en lui-même, mais le fait que ce soit une taxe de plus. Taxe qui s'ajoute à toutes les autres, alors que dans le même temps, l'État (et pas que celui de Macron, c'était déjà le cas avec Hollande, Sarko et même ceux d'avant) ne cesse de faire des cadeaux aux plus riches. Cadeaux justifiés pour faire baisser le chômage. Mais, le chômage ne baisse pas, les riches sont de plus en plus riches, et ceux qui bossent de plus en plus pauvres.
Le pire, c'est que, non seulement, il fait comme ces prédécesseurs, mais avec, en plus un mépris affiché des français, une arrogance et une prétention qui ne s'est jamais vu. Même Sarko, avec son coté "blink-blink" ne donnait pas cette impression.
Je ne sais pas où va nous mener cette situation, mais Macron n'a plus beaucoup de marge de manœuvre, et a déjà perdu, quoi qu'il arrive. Il n'est plus crédible.
Ben, tu vois, pour moi, il est exactement le reflet, en pire, de ce que furent Sarko et Hollande. Il en est le prolongement. La seule différence avec ces deux-là, c'est que lui ose tout, et c'est même à ça qu'on le reconnaît.
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