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Les actionnaires d'Alphabet règlent les procès pour harcèlement sexuel chez Google

  1. #1
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    Par défaut Les actionnaires d'Alphabet règlent les procès pour harcèlement sexuel chez Google
    Andy Rubin, le père d'Android, aurait reçu 90 millions de dollars de Google comme indemnité de licenciement,
    malgré des accusations de harcèlement sexuel

    En 2014, Google s’est séparé d’Andy Rubin, le père d’Android. « Je souhaite tout le meilleur à Andy pour la suite », a déclaré Larry Page, qui était à l’époque directeur général de Google, dans un communiqué public. « Avec Android, il a créé quelque chose de vraiment remarquable - avec plus d'un milliard d'utilisateurs satisfaits ».

    Ce que Google n'a pas rendu public, c'est qu'un employé avait accusé Rubin de « mauvaise conduite sexuelle ». Évoquant deux dirigeants de l’entreprise ayant eu connaissance de ce dossier, le New York Times indique que la femme avec laquelle Rubin entretenait une relation extraconjugale a déclaré avoir été obligée de se livrer à des relations sexuelles orales dans une chambre d'hôtel en 2013. Google a enquêté et a conclu que sa plainte était crédible, ont déclaré les personnes interrogées à la condition qu'elles ne soient pas nommées, citant des accords de confidentialité. Rubin a été informé des conclusions et Page a demandé sa démission.

    Quelques semaines après le début de l'enquête, Rubin s'est vu attribuer une subvention supplémentaire de 150 millions de dollars sous forme d'actions, ce que les sources du Times ont décrit comme élevé par rapport aux normes de Google.

    Google a estimé que la plainte de cette femme était crédible et a finalement demandé à Rubin de partir. Rubin a pu utiliser la subvention d'actions de 150 millions de dollars pour négocier son forfait de sortie de 90 millions de dollars, a rapporté le Times.

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    Larry Page, cofondateur Google

    Google aurait pu congédier Rubin et lui payer peu d’indemnités, rappelle le NYT. Au lieu de cela, la société lui a remis un forfait de sortie de 90 millions de dollars, en versements échelonnés d'environ 2 millions de dollars par mois pendant quatre ans, ont déclaré deux personnes ayant connaissance des clauses de l’accord. Le dernier paiement est prévu pour le mois prochain.

    Couvrir pour protéger ses intérêts

    Rubin est l'un des trois dirigeants que Google a protégés au cours des dix dernières années après leur inculpation d'inconduite sexuelle. Dans deux cas, Google a décidé de se séparer de ses hauts dirigeants tout en atténuant le choc en leur payant des millions de dollars au moment de leur départ, alors même que cela n’était nullement imposé par la loi. L’un des trois cadres dirigeants a tout de même pu conserver un poste avec une grande rémunération au sein de la société. Chaque fois, Google a gardé le silence sur les accusations portées contre ses cadres dirigeants.

    Le New York Times a obtenu des documents professionnels et judiciaires et a parlé de ces épisodes à plus de trois douzaines de dirigeants et d’employés actuels et anciens de Google, y compris à des personnes directement impliquées dans le traitement de ces affaires. La plupart ont demandé à rester anonymes car ils étaient liés par des accords de confidentialité ou craignaient des représailles pour avoir pris la parole.

    Pour le quotidien, en proposant des conditions favorables à ces hommes, Google a protégé ses propres intérêts. La société a évité les conflits juridiques coûteux et les a empêchés de travailler pour des rivaux dans le cadre d'accords de séparation.

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    La réaction de Rubin après la publication de l’article

    Sam Singer, un porte-parole de Rubin, a contesté le fait que le technologue a été remercié par Google suite à un comportement répréhensible et a indiqué qu'il avait quitté la société de son propre chef :

    « L'histoire du New York Times contient de nombreuses inexactitudes sur mon emploi chez Google et des exagérations insensées sur mon indemnisation », a déclaré Rubin dans un communiqué qu’il a fait parvenir au quotidien après la publication de son article. « Plus précisément, je n'ai jamais contraint une femme à avoir des relations sexuelles dans une chambre d'hôtel. Ces fausses allégations font partie d'une campagne de diffamation menée par mon ex-femme pour me dénigrer alors que nous sommes en plein dans un divorce avec un droit de garde ».

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    Andy Rubin

    La réaction de Google après la publication de l’article

    Interrogée sur Rubin et les autres cas, Eileen Naughton, vice-présidente de Google chargée des relations avec les personnes, a déclaré dans un communiqué que la société prend le harcèlement au sérieux et examine toutes les plaintes.

    « Nous menons une enquête et prenons des mesures, qui peut aller jusqu’à la résiliation d’un contrat », a-t-elle déclaré. « Ces dernières années, nous avons adopté une ligne particulièrement dure en ce qui concerne la conduite inappropriée de personnes en position d'autorité. Nous travaillons dur pour continuer à améliorer notre façon de gérer ce type de comportement ».

    Après la publication de l’article du New York Times, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Naughton ont écrit aux employés de Google pour leur indiquer que l'entreprise avait licencié 48 personnes pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années et qu'aucune d'entre elles n'avait reçu d'indemnités de sortie :

    « Nous nous sommes engagés à faire de Google un lieu de travail où vous pouvez travailler en toute sécurité et où planent de graves conséquences pour quiconque se comporte de manière inappropriée ».

    Mais certains employés de Google ont déclaré que cela ne suffisait pas.

    « Lorsque Google dissimule le harcèlement et laisse passer des cochonneries, cela crée un environnement dans lequel les gens ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils signalent une inconduite », a déclaré Liz Fong-Jones, ingénieur chez Google depuis plus de dix ans et activiste pour les problèmes liés au travail. « Ils soupçonnent que rien ne se passera ou, pire, que les hommes seront payés et que les femmes seront simplement écartées »..

    L'homme qui valait 350 millions de dollars

    Citant d’anciens cadres, le New York Times avance que lorsque Google licencie des employés de niveau inférieur, il s’en débarrasse immédiatement et ne verse que peu voire aucune indemnité de départ. Mais pour les cadres supérieurs, Google tient compte d'autres facteurs. En effet, une action en justice pour licenciement abusif pourrait entraîner une attention indésirable de la part des médias pour Google et les victimes d'une affaire de faute professionnelle, avec une perte entraînant des dommages importants.

    Google a donc décidé de payer 90 millions de dollars à Rubin. Le programme était structuré de manière à recevoir 2,5 millions de dollars par mois pour les deux premières années et 1,25 million de dollars par mois pour les deux années suivantes.

    Aujourd’hui, il pèse 350 millions de dollars, il en pesait 10 millions en 2009.

    Source : New York Times

    Voir aussi :

    Android : les fabricants désormais obligés de fournir des mises à jour de sécurité pendant 2 ans, suite à un accord conclu avec Google
    Etude : environ 90 % des applications Android transfèrent des données à Google, et près de 50 %, à au moins 10 tiers tels que Facebook et Twitter
    Les applications peuvent désormais vous suivre même après leur désinstallation, en utilisant les notifications push sous iOS et Android
    Le partage d'applications P2P hors ligne de Google Play qui bloque les applications Android malveillantes est disponible sur SHAREit
    Google Play prend mieux en charge les Android App Bundles plus volumineux, et facilite la conception des Instant Apps
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  2. #2
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    J'espère qu'il va réussir à se retourner avec cette indemnité .

  3. #3
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    Quel intérêt de propager les affabulations des SJWs de Google ? Vous appréciez le lynchage médiatique (toujours dans le même sens, hein, le harcèlement des non gauchistes par les gauchistes ne vous intéresse pas ... cf Brendan Eich par exemple) ? Vous voulez le même climat en France ?

    Pour rappel Google a licencié sans délai James Damore qui avait seulement exposé les dérives SJW de manière factuelle et entièrement documentée.

  4. #4
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    Et pas de plaintes en Justice ?


    Comment d'ailleurs Google aurait-il pu savoir ce qu'il s'est passé dans une chambre d'hôtel où à priori il n'y avait que les deux principaux intéressés ?

    De plus, ce n'est pas parce que c'est crédible i.e. croyable, que cela est nécessairement vrai. Ce qu'on cherche, c'est de se rapprocher le plus possible de la Vérité, pas d'un propos qu'on a envie de croire. Ce qui est encore plus vrai lorsqu'on inverse la charge de la preuve, en demandant de croire sur parole les personnes qui se plaignent.

  5. #5
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    Par défaut Google a licencié des dizaines d'employés pour harcèlement sexuel depuis 2016
    Google a licencié des dizaines d'employés pour harcèlement sexuel depuis 2016
    y compris 13 cadres supérieurs

    Android Inc., la startup créée par Andy Rubin et qui est à l’origine de l’OS mobile open source éponyme, a été racheté par Google le 11 juillet 2005, il y a 13 ans. Certainement, et de loin, la meilleure affaire réalisée par la firme de Mountain View depuis sa création. Après des années d’efforts, Android est devenu l’OS mobile numéro un au monde, incontournable sur les smartphones et qui a réussi à s’imposer sur de nombreux autres appareils.

    Il y a exactement 4 ans, Google s’était séparé du père d’Android et lui aurait versé une somme de 90 millions de dollars ; ce qui a récemment laissé croire que Google cautionne certains agissements ou protège certains employés. En effet, Andy Rubin avait fait l’objet d’une enquête après une plainte déposée par un employé de Google, qui l’accusait d'inconduite sexuelle. Le porte-parole d’Andy Rubin a cependant fait une sortie pour contester le fait que ce dernier aurait été remercié suite aux accusations qui pesaient sur lui en indiquant que ce départ était bien la décision d’Andy.

    Selon le New York Times, Google aurait agi de la sorte, pas pour protéger ses employés, mais pour se protéger lui-même d’éventuels conflits juridiques qui auraient pu être très coûteux et aussi éviter de voir ces employés travailler pour ses rivaux. Après cette publication du NYT, l’entreprise s’est exprimée dans une lettre aux employés en faisant des révélations qui laissent place à beaucoup de débats.

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    Sundar Pichai, le directeur général de l’entreprise a déclaré dans cette lettre que Google a adopté une ligne dure sur la conduite inappropriée. Il a précisé également que l’entreprise a licencié 48 personnes, dont 13 cadres supérieurs, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années et qu'aucune d'entre elles n'avait reçu d'indemnités de sortie. Il a ajouté par ailleurs que Google est une entreprise extrêmement sérieuse pour fournir un lieu de travail sûr et inclusif.

    La Silicon Valley portait déjà les stigmates des accusations croissantes selon lesquelles elle s’inscrirait dans une culture sexiste à domination masculine et les plaintes répétées des employés de Google sur le harcèlement sexuel n’améliorent pas l’image de cette région située au sud de la baie de San Francisco. L’entreprise a donc tout intérêt pour son image, de traiter avec soins et rigueur chacune des plaintes et prendre les mesures qui se doivent.

    Sources : BBC

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Andy Rubin, le père d'Android, aurait reçu 90 millions de dollars de Google à son licenciement, malgré des accusations de harcèlement sexuel
    Le PDG de Google ne regrette pas d'avoir renvoyé l'ancien Googler James Damore et assure qu'il ne s'agit pas là d'une décision politique
    Uber licencie plus de vingt employés à la suite d'une enquête de harcèlement sexuel et envisage une refonte de son image et de son organisation
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  6. #6
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    Par défaut Google est au cœur d’un mouvement de débrayage des employés en guise de protestation
    Google est au cœur d’un mouvement de débrayage des employés en guise de protestation
    pour les tensions de harcèlement sexuel au sein de la société

    Les tensions se font vives au sein de l’entreprise américaine de services technologiques, Google, depuis la révélation soudaine faite par le groupe de presse The New York Times la semaine dernière. Ce quotidien rapporte que Google aurait versé des millions de dollars en plans de départ volontaire à des cadres accusés de harcèlement et aurait gardé le silence sur les transactions effectuées, ce que dément Google qui déclare avoir licencié au cours des deux dernières années 48 personnes pour raison de harcèlement sexuel et aucun parmi eux n’en aurait reçu. Une vague d’indignation s’est ainsi levée face à ce fait parmi les 150 000 employés de la société mère basée à San Francisco dont plus de 1500 d’entre eux essentiellement des femmes menacent de quitter l'entreprise en guise de protestation.

    En effet comme le déclare Claire Stapleton, 33 ans et responsable du marketing produit chez Youtube, les employés ressentent le sentiment d’être « inégaux » ou « de ne pas être respectés ». « Google est célèbre pour sa culture. Mais en réalité, nous ne recevons pas les mêmes bases du respect, de la justice et de l’équité pour chaque personne ici », a-t-elle ajouté. Malgré les nombreuses mesures prises par la société pour calmer ses employés l’insatisfaction de ceux-ci n’est pour autant pas apaisée. Les excuses présentées par les dirigeants, à leurs dires, « n’étaient pas suffisantes ». L’un des dirigeants employés par la société accusé de harcèlement a démissionné sans obtenir de la part de celle-ci un plan de départ volontaire.

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    The New York Times a cependant annoncé que Google avait payé à Andy Rubin, le créateur du système d'exploitation mobile Android, un plan de départ de 90 millions de dollars même après que la société eut conclue qu’une plainte pour harcèlement sexuel était crédible, ce que continue de démentir Rubin qui déclare que le récit de son indemnisation était une « exagération sauvage ». Google aurait également versé des millions de dollars dans un plan de départ à un autre dirigeant accusé de harcèlement et continuerait d’employer un autre. Ce fait a eu l’effet de scandaliser les employés de la société qui s’interrogent sur la manière dont est abordée la question du harcèlement sexuel dans la société. Claire déclare ensuite qu’elle a créé une liste de diffusion interne pour organiser un débrayage.

    Le week-end dernier, plus de 200 employés ont rejoint le mouvement dont le nombre est estimé à plus de 1500, a-t-elle ajoutée. Notons que le traitement des employés est un sujet particulièrement chargée chez Google. Sur sa main d’œuvre mondiale, 26 % de ses cadres sont des femmes. La société fait également l’objet de poursuite par d’anciens travailleurs qui prétendent en plus que ces femmes sont sous payées. De plus, des incidents révélés par les employés ont soulevés des questions sur l’attitude de la compagnie américaine à l’égard des femmes qui se justifient par l’affirmation de James Damore, un ingénieur qui avait déclaré dans un document interne, que les femmes étaient biologiquement moins douées en ingénierie et que les « différences de personnalité » expliquaient la pénurie de femmes dirigeantes dans l’entreprise.

    Il a donc fustigé les initiatives de diversité que son employeur essaie de mettre en place pour ne plus être dans le viseur des régulateurs américains. Dans son texte de dix pages, il indiquait avant tout que la diversité et l’inclusion sont importantes à ses yeux et qu’il ne nie pas non plus que le sexisme existe. Mais James Damore disait qu’il faut « arrêter de prétendre que la différence de salaire implique forcément du sexisme. » L’ex-ingénieur de Google affirme que « les choix et les capacités des hommes et des femmes divergent, en grande partie, en raison de causes biologiques et que ces différences pourraient expliquer pourquoi les femmes ne sont pas représentées de manière égale dans la Tech et [aux postes de responsabilité]. »

    Rappelons qu'une étude réalisée en septembre dernier a montré cependant que les hommes ne sont pas meilleurs que les femmes en maths et science. Se servant d’une méthode co-developpée par l’un d’eux, les chercheurs à l’origine de cette étude ont examiné les notes attribuées à plus de 1,6 million d’écoliers entre 1931 et 2013. Pour chacun des groupes d’écoliers, ils ont calculé la différence entre la moyenne des notes des filles et celle des garçons. Ils ont également tenu compte de la variabilité (ici, la différence entre la valeur maximale et la valeur minimale) des différentes notes. Ils en sont arrivés à la conclusion que les notes dans les matières scientifiques des femmes et des hommes étaient assez proches. Ils ont toutefois remarqué que la variabilité des notes des garçons était de 7,6 % plus que celle des filles dans ces matières.

    Pour revenir à la question du débrayage organisée par Madame Stapleton, un courrier électronique d’excuses fut envoyé par Pichai, directeur général de Google, disant soutenir la manifestation. Les employés à l’origine du débrayage demandent par ailleurs à Google de mettre fin à l’arbitrage privé obligeant les travailleurs à renoncer à leur droit de poursuite en justice.

    Source : NYT

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette tension de harcèlement au sein de Google ?
    Quelles pourraient en être les conséquences pour l'entreprise selon vous ?

    Voir aussi

    Google a licencié des dizaines d'employés pour harcèlement sexuel depuis 2016 y compris 13 cadres supérieurs

    Andy Rubin, le père d'Android, aurait reçu 90 millions de dollars de Google à son licenciement, malgré des accusations de harcèlement sexuel

    Le PDG de Google ne regrette pas d'avoir renvoyé l'ancien Googler James Damore et assure qu'il ne s'agit pas là d'une décision politique

    Uber licencie plus de vingt employés à la suite d'une enquête de harcèlement sexuel et envisage une refonte de son image et de son organisation
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  7. #7
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    Si j'ai bien compris, une personne accusée d'un acte non condamné par un tribunal peut être licenciée en échange de plusieurs millions de dollars... Cela me rappelle le chef de Jérôme Kerviel : il avait reçu 7 ans de salaire par transaction, ce vilain fautif. Pour certaines personnes, la justice expéditive a parfois du bon...

  8. #8
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    Par défaut Les employés de Google demandent l'arrêt de l'arbitrage forcé dans l'industrie technologique
    Les employés de Google demandent l'arrêt de l'arbitrage forcé dans l'industrie technologique,
    et invitent les employés du secteur à se joindre à eux

    Le géant américain Google, selon toute vraisemblance, passe par quelques zones de turbulences cette année. On apprenait encore il y a quelques mois que depuis 2016, l’entreprise avait licencié des dizaines d’employés parmi lesquels on pouvait compter de hauts cadres, ceci pour des motifs de harcèlement sexuel. Certains de ces hauts cadres avaient reçu de grosses sommes après leur licenciement, ce qui a provoqué une réaction de milliers d’employés qui avaient décidé de quitter leurs postes de travail pour manifester contre ce genre de traitement.

    Parmi les demandes des manifestants figurait l’arrêt immédiat de la pratique de l’arbitrage forcé qui imposait aux employés de régler en privé plutôt que devant les tribunaux, les affaires portant sur le harcèlement, les voies de fait et la discrimination. Sundar Pichai a répondu quelques jours plus tard avec une lettre dans laquelle l'entreprise annonçait qu’elle modifiait sa politique sur l’arbitrage, mais uniquement dans les cas de harcèlement et d'agression. Ce mouvement des employés de Google a inspiré d’autres entreprises comme Airbnb et eBay qui ont elles aussi changé leur politique en matière de harcèlement sexuel.

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    Les modifications apportées par Google concernant sa politique en matière d’arbitrage forcé sont jugées insuffisantes par un groupe se faisant appeler Googlers for Ending Forced Arbitration. En effet, ce groupe estime que la demande de mettre fin à l'arbitrage forcé n'a été que partiellement satisfaite et exige que Google termine le travail déjà entamé ; il invite également les autres entreprises du secteur à faire pareil.

    Il faut rappeler que les mises à jour ne s'appliquent pas aux travailleurs temporaires, aux vendeurs et aux contractuels de Google qui sont principalement des femmes et des personnes de couleur. Ces catégories de travailleurs ont publié une lettre sur Medium plus tôt ce mois-ci demandant l’égalité de traitement. Ils ont illustré l’inégalité dont ils étaient victimes en donnant comme exemple le fait de n’avoir pas reçu en temps réel les mises à jour apportées par Google contrairement aux employés à temps plein. Ils ont conclu leur lettre en lançant un appel à tous les autres travailleurs de l’industrie technologique à les rejoindre dans leur combat en vue d’améliorer globalement leurs conditions de travail.

    Sources : New York Times

    Et vous ?

    Pensez-vous que Google répondra favorablement à ces revendications ?

    Voir aussi :

    Un ex-employé de Google met en garde contre les plans de l'entreprise pour la Chine et exhorte les législateurs à accroître leur surveillance
    Des employés de Google demandent à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly, une version censurée du moteur de recherche pour le marché chinois
    Un employé de Google crée la polémique en expliquant que les femmes ne sont pas faites pour la tech et finit par être viré de l'entreprise
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  9. #9
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    Par défaut Les actionnaires d'Alphabet règlent les procès pour harcèlement sexuel chez Google
    Les actionnaires d'Alphabet règlent les procès pour harcèlement sexuel chez Google
    intentés contre la société il y a deux ans

    Alphabet, la société mère de Google, a réglé cette semaine une série de poursuites contre les actionnaires concernant sa gestion des plaintes pour harcèlement sexuel, que la société traînait depuis 2018. Alphabet est désormais d’accord pour une plus grande surveillance de son conseil d'administration dans les futurs cas d'inconduite sexuelle et il s'engage à dépenser 310 millions de dollars au cours des dix prochaines années dans les programmes pour la diversité en entreprise. Le règlement a été déposé vendredi devant la Cour suprême de Californie.

    En 2018, plusieurs rapports ont révélé que Google avait licencié plusieurs employés depuis 2016, y compris des hauts cadres de la société, pour des raisons de harcèlement sexuel. Certains parmi eux avaient reçu de grosses sommes d’argent à la suite de leur renvoi, ce qui a provoqué une réaction de milliers d’employés qui avaient décidé de délaisser leurs postes pour manifester contre cet agissement. Par exemple, la société aurait approuvé un plan de sortie de 90 millions de dollars pour Andy Rubin, un haut cadre vedette, après qu’il ait été accusé plusieurs fois de harcèlement sexuel.

    Parmi les différentes demandes des manifestants, on distingue : l’arrêt immédiat de l’arbitrage forcé qui imposait aux employés de régler en privé plutôt que devant les tribunaux, les affaires de harcèlement, les voies de fait et la discrimination. Sundar Pichai, PDG de Google, a répondu quelques jours plus tard avec une lettre dans laquelle l'entreprise annonçait qu’elle allait modifier sa politique sur l’arbitrage, mais seulement dans les cas de harcèlement et d'agression. D’autres employés d’autres entreprises ont aussi poussé leurs employeurs à faire de même.

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    Deux ans après ces faits, Alphabet a réglé cette semaine une partie de ces plaintes. Selon un rapport du New York Times, l’entreprise a regroupé cinq poursuites en Californie en un seul dans le cadre de l’accord. L'une d’elles, intentée par James Martin, actionnaire du groupe Alphabet, estime que les membres du conseil d'administration de la société avaient laissé proliférer des comportements illégaux, ignoré leurs obligations fiduciaires et qu'ils étaient devenus des vecteurs de harcèlement et de discrimination sexuels. Alphabet a déposé le règlement devant la Cour suprême de Californie dans lequel il a pris une série de résolution.

    En premier, le groupe s’est dit d’avis pour une plus grande surveillance de son conseil d'administration dans les futures plaintes d'inconduite sexuelle. Il a déclaré en second lieu qu’il s'engage à dépenser 310 millions de dollars au cours des dix prochaines années dans les programmes pour la diversité en entreprise. En troisième point, plus important, Alphabet a aussi déclaré que les employés ne seraient plus obligés de régler leurs différends avec le groupe par l’intermédiaire d'un arbitrage privé. Ce point répond à l’une des demandes majeures émises par les employés il y a deux ans.

    Selon, Julie Goldsmith Reiser, associée chez Cohen Milstein Sellers & Toll, l'une des sociétés représentant les actionnaires du groupe, la promesse de 310 millions de dollars est significatif, car le géant de la technologie payait directement l'argent alors qu’il était destiné à résoudre l'un des problèmes fondamentaux de la société. « Le règlement modifie fondamentalement les politiques d'Alphabet sur le lieu de travail », a déclaré Julie Reiser. « On a l'impression d'avoir donné à la société les outils nécessaires pour devenir un meilleur lieu de travail », a-t-elle ajouté.

    Dans un quatrième engagement, l’entreprise a déclaré qu'il limiterait les restrictions de confidentialité lors du règlement des cas de harcèlement et de discrimination et qu'elle interdirait les relations sur le lieu de travail entre les cadres et les subordonnés. Si les plaintes déposées en Californie semblent avoir été résolues à travers cet accord, il reste toutefois d’autres procès en attente dans d’autres États, y compris un procès devant la Cour fédérale et un autre dans le Delaware. En effet, les affaires fédérales sont en suspens en attendant l'issue des procès en Californie.

    Par contre, l'affaire au Delaware fait l'objet d'une médiation. Ces nouvelles règles viennent assainir un peu plus les politiques d’Alphabet, notamment de Google. Le groupe a subi un changement de garde important au cours des dernières années. Larry Page et Sergey Brin, qui ont fondé Google il y a plus de deux décennies, ont quitté leur rôle au quotidien fin 2019. Ils ont maintenu leur place au conseil d’administration d’Alphabet et Pichai assure désormais la fonction de PDG d’Alphabet et de la filiale Google. D’autres ont également quitté l’entreprise en 2019 et dans le courant de cette année.

    David Drummond, un avocat de l’entreprise de longue date qui a conservé son emploi même après que les détails d'une relation extraconjugale qu'il avait eue avec une femme qui travaillait pour lui aient été rendus publics, a quitté Alphabet cette année. Eric Schmidt, l'ancien PDG de Google, qui participait à des événements de la société avec des femmes qu'il voyait dans des relations extraconjugales, a quitté le conseil d'administration en 2019. Toujours dans le cadre de l’accord, Alphabet a accepté de former un conseil consultatif axé sur la diversité, l'égalité et l'inclusion.

    Le nouveau conseil sera composé de quatre cadres, dont Sundar Pichai et trois experts extérieurs, dont Nancy Gertner, juge fédérale à la retraite. Il se penchera sur un large éventail de préoccupations, dont l'embauche et le maintien en poste, la rémunération, et la façon dont Alphabet répond aux plaintes des employés et enquête sur celui-ci. Enfin, il a été aussi décidé que les employés de Google faisant l'objet d'une enquête fondée sur des allégations d'inconduite sexuelle, de harcèlement sexuel ou de représailles ne recevront pas d'indemnité de licenciement ou d'autres compensations lorsqu'ils quittent l’entreprise.

    C'est déjà le cas pour les employés licenciés pour mauvaise conduite. La nouvelle politique estime que, même si un employé n'est pas licencié, son indemnité de départ sera aussi en fonction de son comportement.

    Source : Google

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