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  1. #61
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    Je suis plié. Microsfot doit palper dans les 40 milliards avec le contrat JEDI et là pour la plainte une caution de 42 Millards est fournit si la plainte est raté. xD Je rigole si Microsoft win 82Milliards.

  2. #62
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    Par défaut Le juge arrête les travaux sur le contrat JEDI de Microsoft, une victoire pour Amazon,
    Citation Envoyé par fodger Voir le message
    Ça illustre tout à fait le problème posé par ces multinationales : remettre les décisions politiques en cause, quand bien même elles iraient dans l'intérêt du peuple.

    Il faut être très ferme avec ce genre de boîte, quelque soit le secteur c'est un fléaux pour le monde et nos démocraties.

    P.S. : ils l'ont bien mauvaise
    Je persiste et je signe :p.

  3. #63
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    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Que pensez-vous de l’injonction d’arrêt des travaux accordée à Amazon ?
    Encore un splendide feuilleton technologique à l'américaine. Apportez le pop-corn. Les scénariste d'Hollywood devraient en prendre de la grain, plutôt que de nous réchauffer des films en nous ressortant 1eme remake...
    Par contre, je ne suis pas sûr que ce mettre le département de la défense à dos soit très bon pour les affaires d'Amazon.
    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    L’analyste Daniel Ives a dit qu'il s'attendait à ce que Microsoft l'emporte dans l'affaire. Qu’en pensez-vous ?
    Juste en extrapolant,ce que je vois en France : les grosses entreprises ou les administrations qui partent dans le cloud ont plutôt tendance à partir vers Azure pour l'informatique interne et AWS pour les sites web. Le principal reproche que j'entends AWS est son manque de stabilité. En gros Microsoft a des débit constant sur sa plateforme mais plus faible que ceux d'AWS qui a des pointes importantes mais aussi des creux. Mon client a choisi Azure après avoir testé les deux.
    Donc le choix me parait conforme. Dans la mentalité militaire, y compris américaine, la stabilité des liaisons est primordiale, même si le débit est inférieur. Le ministère de la défense américaine a un très long parcours avec Microsoft qu'il a d'ailleurs imposé à nombreuses armées de l'OTAN au nom de l'interopérabilité et les militaires n'aiment pas les changements s'ils ne répondent pas à une contrainte opérationnelle. Ce qui fait que je vois mal Amazon obtenir gain de cause.
    Après le volet politico-judicaire, c'est pour amuser la galerie. Certes Trump n'aiment pas Amazon et le dit clairement. Maintenant Bezos est clairement anti-Trump. Mais cela me paraît bien faible pour gagner.
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  4. #64
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    C'est vrai que la victoire de Microsoft n'est pas à considérer comme tous a fait absurde, ça reste un grand nom, onpremise comme dans le Cloud, et je pense que Satya a très bien résumé, ils ont gagné grâce à leur capaciter de faire fonctionner et d'uniformiser un SI hybride et surtout monte en force, donc sur un contrat à long terme, c’est pas non plus surprenant de vouloir miser sur eux, Amazon a bien raison de vouloir s'assurer qu'ils n'ont pas été laissé et peut être même ont des info que nous n’avons pas, après de la a pouvoir le prouver…
    Enfin j’espère pour eux qui ne se repose pas juste sur le fait qu’ils étaient favori au départ, cette suffisance, les américains tombe facilement dedans, on peut faire le parallèle avec les JO ou les américains prenait les épreuves de basket a la légère se pensant tellement supérieur et au final on finis par les perdre
    Ce post à été écrit par un panda
    Apollo 11 - AGC revue de code
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  5. #65
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    Par défaut Contrat JEDI : un juge fédéral estime qu'Amazon Web Service « susceptible de l'emporter sur le fond »
    Contrat JEDI : un juge fédéral estime qu'Amazon Web Service « susceptible de l'emporter sur le fond »,
    concernant un de ses arguments dans l'affaire qui l'oppose à Microsoft

    Un juge fédéral a déclaré dans des documents judiciaires que le procès de protestation d'Amazon contre son rival Microsoft ayant obtenu un projet de défense très lucratif était « susceptible de l'emporter sur le fond » de l'un de ses principaux arguments, selon un document rendu public.

    En octobre, Microsoft a obtenu le contrat de cloud computing JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) du Pentagone après que l'administration Trump et d'autres législateurs sont intervenus au nom du géant de la technologie.

    Le document donne un aperçu de la manière dont la juge Patricia Campbell-Smith de la Cour fédérale des revendications des États-Unis pourrait statuer sur l'affaire. Au grand regret de Microsoft et du ministère de la Défense, Campbell-Smith a interrompu le mois dernier la production sur le système cloud JEDI, déclarant dans sa décision que le Pentagone avait commis une erreur dans la façon dont il a évalué les propositions concurrentes de prix des deux sociétés technologiques.

    Dans une déclaration au Post, le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Robert Carver, a déclaré : « nous restons déterminés à mettre cette capacité critique entre les mains de nos combattants aussi rapidement et efficacement que possible ».

    Dans le même esprit, un porte-parole de Microsoft a relativisé la procédure judiciaire en cours : « la décision était en désaccord avec une seule conclusion technique du ministère de la Défense concernant le stockage des données dans le cadre de l'évaluation d'un sous-élément d'un scénario de prix », a déclaré le porte-parole de la société, Frank Shaw, dans un communiqué.

    « Bien qu'important, il y avait six scénarios de prix, chacun avec plusieurs sous-éléments, et huit facteurs techniques, chacun avec de nombreux sous-facteurs évalués pendant l'approvisionnement », a-t-il ajouté. « La décision ne trouve aucune erreur dans l'évaluation du ministère de la Défense dans tout autre domaine du processus complexe et approfondi qui a abouti à l'attribution du contrat à Microsoft ».

    Campbell-Smith n'a pas mentionné le président Trump par son nom dans les documents publiés et n'a pas encore statué sur la question de savoir si le président a interféré avec l'attribution du contrat JEDI, comme Amazon l'a affirmé.

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    Chronologie des évènements

    e 25 octobre dernier, le Pentagone a accordé à Microsoft le contrat sur le programme JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) qui couvrira toutes les branches de l’Armée US créant un environnement de cloud standard au sein du département de la Défense. Le contrat de 10 milliards de dollars devrait s’étendre sur une période de 10 ans.

    Dans un communiqué attribuant le contrat à Microsoft, le ministère de la Défense a déclaré : « le processus d'acquisition s'est déroulé conformément aux lois et règlements en vigueur ». « Toutes les (offres) ont été traitées équitablement et évaluées conformément aux critères d'évaluation énoncés dans la demande de soumissions. Avant l'attribution du prix, le ministère s'est entretenu avec l'inspecteur général du ministère de la Défense, qui a éclairé la décision d'aller de l'avant », a ajouté le ministère.

    La Défense avait lancé un appel d’offres en juillet 2018 et les finalistes désignés par le ministère américain de la Défense étaient Microsoft et Amazon.

    Mais la décision d’attribution de JEDI à Microsoft devant Amazon a surpris plus d’un. Car, d’une part, AWS avait été considérée comme le chef de file pour avoir construit des services de cloud computing pour la Central Intelligence Agency, et d’autre part, parce qu’Amazon avait été certifiée au plus haut niveau d'habilitation de sécurité existant, tandis que Microsoft s'efforçait de rattraper son retard dans le cloud computing, selon le News York Times. Il faut noter également que le processus d’attribution, qui a duré longtemps que prévu, a aussi été émaillé par des intrusions de la Maison-Blanche, le président Trump devenant parfois publiquement hostile à Jeff Bezos, PDG d’Amazon. Bezos possède également le Washington Post qui n’hésite pas à critiquer l’administration Trump. JEDI a aussi fait l’objet de critiques dès le départ par les employés de certains fournisseurs.

    Amazon a décidé de poursuivre le Pentagone en justice. La société allègue un « parti pris incontestable » de la part du gouvernement lors de l'attribution d'un contrat de grande envergure dans le domaine de la technologie militaire à Microsoft.

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    Dans une déclaration publiée le 14 novembre, l'unité cloud d'Amazon a déclaré que « de nombreux aspects du processus d'évaluation de JEDI comportaient des lacunes, des erreurs et des préjugés évidents - et qu'il était important que ces problèmes soient examinés et corrigés ». La société a fait appel de l'attribution du contrat devant la Cour américaine des réclamations fédérales.

    Plus tard, durant le même mois, la société a fait appel de cette attribution de contrat devant une cour fédérale, la United States Court of Federal Claims. Cette Cour a une compétence particulière : elle entend les plaintes pour dommages pécuniaires qui découlent de la Constitution des États-Unis, des lois fédérales, des règlements exécutifs ou des contrats (explicites ou implicites dans les faits) avec le gouvernement des États-Unis. La juridiction principale de la cour se situe au 28 U.S.C. § 1491, connu sous le nom de loi Tucker. En vertu de cette loi et d’autres lois adoptées par le Congrès, elle peut connaître de nombreuses demandes spéciales à l’encontre du gouvernement fédéral, notamment des réclamations relatives à des contrats, des réclamations d’offres, des réclamations de salaires militaires, des réclamations de salaires civils, des réclamations fiscales, des réclamations pour dommages causés par des vaccins, et revendications de brevets et de droits d'auteur.

    En janvier, Amazon a demandé officiellement à la Cour de suspendre le travail de Microsoft sur le contrat JEDI du Pentagone jusqu'à ce qu'un tribunal statue sur sa contestation de l'attribution du contrat. En février, la juge fédérale Patricia Campbell-Smith ayant accepté d'ordonner la suspension du contrat fédéral de 10 ans.

    La décision de la juge a été critiquée par Microsoft et le Département de la Défense. Frank Shaw, le vice-président de la communication de Microsoft, a déclaré à CNBC : « Bien que nous soyons déçus par le délai supplémentaire, nous pensons que nous pourrons finalement aller de l'avant avec le travail visant à s'assurer que ceux qui servent notre pays puissent accéder à la nouvelle technologie dont ils ont besoin de toute urgence. Nous avons confiance dans le ministère de la Défense, et nous pensons que les faits montreront qu'il a mené un processus détaillé, approfondi et équitable pour déterminer les besoins des combattants qui seraient le mieux satisfaits par Microsoft ».

    Quant au ministère de la Défense, son porte-parole, le lieutenant-colonel Robert Carver, a déclaré : « Nous sommes déçus par la décision d'aujourd'hui et pensons que les mesures prises dans le cadre de ce litige ont inutilement retardé la mise en œuvre de la stratégie de modernisation du ministère de la Défense et privé nos combattants d'un ensemble de capacités dont ils ont un besoin urgent. Toutefois, nous sommes confiants dans l'attribution du contrat JEDI à Microsoft et nous restons concentrés sur la mise à disposition de cette capacité critique à nos combattants aussi rapidement et efficacement que possible.

    CNBC a rapporté que Microsoft a renforcé ses effectifs en vue de travailler sur le projet d’infrastructures cloud du gouvernement, malgré la contestation en cours d'Amazon. La société a tenté d'attirer des talents parmi les entrepreneurs de la Défense et d'autres entreprises, alors qu'il y avait de nombreuses offres d'emploi pour les personnes ayant une habilitation de sécurité. Brad Smith, président et directeur juridique de Microsoft, a déclaré à CNBC que la société « avançait encore plus vite » depuis que le contrat JEDI a été attribué. Mais elle a été stoppée dans son élan à la demande d’Amazon.

    Source : document de la cour, Washington Post
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  6. #66
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    Par défaut JEDI : le Pentagone va « reconsidérer » certaines parties du contrat controversé de 10 milliards de dollars
    JEDI : le Pentagone va « reconsidérer » certaines parties du contrat controversé de 10 milliards de dollars,
    « En réponse aux autres défis techniques présentés par AWS », d’après un dépôt judiciaire

    Des documents judiciaires révèlent que le ministère de la Défense veut « reconsidérer certains aspects » de sa décision d'attribuer à Microsoft le contrat du Joint Enterprise Defense Infrastructure (JEDI), un contrat de 10 milliards de dollars tant convoité dans le milieu des fournisseurs américains des services cloud computing. Le dernier développement juridique dans l’affaire fait partie de la protestation d'Amazon concernant le prestigieux contrat d'informatique en nuage. Amazon avait affirmé que les ressentiments personnels du président Donald Trump envers Amazon et son PDG Jeff Bezos ont influencé de manière inappropriée le résultat du concours JEDI.

    Amazon Web Services a poursuivi le gouvernement fédéral après que Microsoft se soit révélé être le vainqueur du contrat JEDI l'année dernière. Dans un nouveau dépôt à la Cour américaine des réclamations fédérales, le DoD a déclaré jeudi qu'il « souhaite reconsidérer sa décision d'attribution en réponse aux autres défis techniques présentés par Amazon Web Services ». Les avocats du gouvernement américain ont demandé à un juge fédéral d'accorder au Pentagone « 120 jours pour reconsidérer certains aspects de la décision de l'agence contestée ». Le DoD souhaite examiner plus particulièrement une question liée aux « offres des marchés en ligne ».

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    Le contrat JEDI implique la refonte de l'infrastructure technologique du DoD, permettant à différentes branches de l'armée de partager des informations sensibles dans le cloud, tout en intégrant la technologie de l'intelligence artificielle. De nombreuses entreprises informatiques fournisseurs de services cloud computing figuraient sur la liste initiale des fournisseurs potentiels, dont Oracle et IBM. En avril, le DoD a réduit la liste des candidats finalistes au contrat à Amazon AWS et Microsoft Azure. Les observateurs de l'industrie pensaient généralement qu'Amazon allait l'emporter et ont été surpris lorsque Microsoft a remporté la victoire en octobre.

    En novembre, Amazon a exprimé son intention d’intenter une action en justice pour tenter de faire annuler la décision d’attribution du contrat à Microsoft, affirmant que la querelle de longue date entre le président Trump et le PDG d'Amazon, Jeff Bezos, l'avait amené à s'impliquer et à influencer indûment les responsables du Pentagone pour qu'ils attribuent le contrat à Microsoft.

    En décembre, Amazon a officiellement porté plainte, alléguant que Microsoft avait obtenu le contrat non pas grâce à une plateforme ou une offre supérieure, mais plutôt en raison de « la pression inappropriée du président Donald J. Trump, qui a lancé des attaques publiques et en coulisses répétées pour détourner le contrat JEDI d'AWS afin de nuire à son ennemi politique présumé, Jeffrey P. Bezos, fondateur et PDG de la société mère d'AWS, Amazon.com, et propriétaire du Washington Post ».

    Amazon a demandé et obtenu une injonction préliminaire interdisant au DoD d'aller de l'avant avec le projet tant que la contestation juridique est en cours. Le mois dernier, un juge fédéral a émis une injonction préliminaire empêchant Microsoft et le Pentagone de poursuivre les travaux sur le contrat en attendant l'issue de la contestation judiciaire d'Amazon.

    Dans l’ordonnance qui a été rendue publique plus tôt ce mois, la juge Patricia Campbell-Smith a estimé qu'Amazon semble susceptible de gagner son procès sur le fond. Non seulement le dossier semble soutenir l'affirmation d'Amazon selon laquelle le DoD a commis des erreurs dans certains jugements techniques et tarifaires lors de sa décision, a écrit Campbell-Smith, mais il semble également soutenir l'affirmation d'Amazon selon laquelle la décision était due à un préjudice injustifié.

    Dans le nouveau dépôt, on peut lire « Le DoD n'a pas l'intention de mener des discussions avec les offrants ou d'accepter des révisions de propositions concernant tout aspect de la sollicitation autre que le scénario de prix ».

    Amazon s’attend à des mesures correctives complètes, justes et efficaces qui isolent totalement toute influence politique

    « Nous sommes heureux que le DoD ait reconnu les problèmes "substantiels et légitimes" qui ont affecté la décision d'attribution du JEDI, et que des mesures correctives soient nécessaires », a dit un porte-parole d'AWS dans une déclaration. « Nous attendons avec impatience des mesures correctives complètes, justes et efficaces qui isolent totalement la réévaluation de l'influence politique et corrigent les nombreux problèmes qui ont affecté l'attribution défectueuse initiale », a déclaré le porte-parole d'Amazon dans un communiqué envoyé par e-mail à Reuters.

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    Une porte-parole du Pentagone, Rachel VanJohnson, a déclaré à Washington Post que le processus d'évaluation des offres était « juste et impartial ». « Bien que nous ne soyons pas d'accord avec la décision de la Cour, nous devons traiter les conclusions de l'ordonnance de la Cour dans le but de garantir que nos combattants obtiendront cette technologie urgente et indispensable aussi rapidement et efficacement possible », a-t-elle déclaré. « En tant que tel, le ministère a déterminé que la meilleure et la plus efficace voie à suivre est de procéder à une réévaluation des propositions afin de répondre aux préoccupations notées par la Cour ».

    Quant à Microsoft, un porte-parole Frank Shaw a déclaré dans un communiqué que la société soutenait la décision du Pentagone :

    « Nous pensons que le ministère de la Défense a pris la bonne décision lorsqu'il a attribué le contrat ». « Cependant, nous soutenons leur décision de reconsidérer un petit nombre de facteurs, car c'est probablement le moyen le plus rapide de résoudre tous les problèmes et de fournir rapidement la technologie moderne nécessaire aux gens au sein de nos forces armées. Tout au long de ce processus, nous nous sommes attachés à écouter les besoins du DoD, à fournir le meilleur produit et à nous assurer que rien de ce que nous avons fait ne retarde le processus d'acquisition. Nous n'allons pas changer cette approche maintenant ».

    « En deux ans, le DoD a examiné des dizaines de facteurs et de sous-facteurs et a constaté que Microsoft était égal ou supérieur à AWS pour chaque facteur. Nous restons convaincus que la proposition de Microsoft était technologiquement supérieure, qu'elle continue à offrir le meilleur rapport qualité-prix et qu'elle est le bon choix pour le DoD », a-t-il ajouté.

    Un commentateur qui dit avoir déjà travaillé avec les deux concurrents s’est aligné sur les arguments de Microsoft. « Je dirais que pour une raison ou une autre, le choix de Microsoft est beaucoup plus logique ». Avant d’ajouter que « Certes, AWS est peut-être plus "flexible" pour les cas d'utilisation, mais la rigueur d'Azure est sacrément bonne, et il est assez robuste et avec de très bons outils ». Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source : Motion de renvoi volontaire du DoD

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la décision du DoD de reconsidérer certaines parties du contrat ?
    Pensez-vous que cette motion de renvoi volontaire pourrait conduire à la modification de la décision initiale d’attribution de JEDI à Microsoft ?

    Lire aussi

    Contrat JEDI : un juge fédéral estime qu'Amazon Web Service est « susceptible de l'emporter sur le fond », concernant un de ses arguments dans l'affaire qui l'oppose à Microsoft
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    Contrat JEDI avec le Pentagone : Amazon porte officiellement plainte pour contester la décision, d'attribuer le contrat sur le cloud de 10 milliards de dollars à Microsoft
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  7. #67
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    Par défaut Contrat JEDI : une enquête au sein du ministère de la Justice a conclu que Donald Trump n'a pas eu d'influence
    Contrat JEDI : une enquête au sein du ministère de la Justice a conclu que Donald Trump n'a pas eu d'influence,
    sur l'attribution du contrat sur le cloud de 10 milliards de dollars à Microsoft

    Il n’y a aucune preuve que la décision controversée du Pentagone d'attribuer un contrat cloud JEDI de 10 milliards de dollars à Microsoft Corp. était le résultat d'une ingérence du président Donald Trump et/ou de membres de son administration. C’est la conclusion d’une enquête interne au ministère de la Défense. Notons toutefois que la Maison-Blanche a refusé de coopérer à l’enquête.

    Le rapport de 317 pages publié mercredi par le bureau de l'inspecteur général a également révélé que donner le contrat JEDI à une seule entreprise (en l’occurrence Microsoft) plutôt que de le diviser entre concurrents était « conforme aux normes d'acquisition applicables ».

    Alors que le projet Joint Enterprise Defence Infrastructure a été vivement contesté par les entreprises technologiques rivales dès le départ, le projet a suscité une plus grande attention lorsque Trump a publiquement exprimé sa préoccupation quant à l'hypothèse selon laquelle le contrat irait à Amazon.com Inc.

    Après que Microsoft ait remporté le duel final face à Amazon Web Services, l'unité des services cloud d'Amazon, cette dernière a déposé une plainte alléguant que l'ingérence politique de Trump avait coûté à la société l'accord sur le cloud. Amazon a déclaré dans sa plainte que le ministère de la Défense n'avait pas jugé équitablement son offre parce que Trump considérait le chef de la direction d'Amazon, Jeff Bezos, comme son « ennemi politique ».

    Dans son rapport, le bureau de l'inspecteur général a déclaré : « Nous pensons que les preuves que nous avons reçues montrent que le personnel du DoD qui a évalué les propositions de contrat et a attribué à Microsoft le contrat JEDI Cloud n'a fait l'objet d'aucune pression concernant sa décision d'attribuer le contrat par les dirigeants du DoD. plus haut placé dans leur hiérarchie, qui pourraient avoir communiqué avec la Maison-Blanche ».

    Mais le rapport indique également que la Maison-Blanche a limité sa coopération avec l'enquête. L'inspecteur général a déclaré que le fait de brandir un « privilège de communication présidentiel » avait pour conséquence que l'avocat général du ministère de la Défense avait ordonné aux responsables « de ne pas répondre à nos questions sur les communications potentielles entre la Maison-Blanche et les responsables du DoD à propos de JEDI ».

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    Les différentes réactions

    Alors que le procès d'Amazon est toujours devant les tribunaux, le ministère de la Défense a déclaré que les conclusions de l'inspecteur général étaient justifiées.

    « Ce rapport devrait enfin fermer la porte aux médias et aux attaques des entreprises contre les responsables qui ont travaillé sans relâche pour mettre l'environnement cloud JEDI si nécessaire entre les mains de nos combattants de première ligne tout en continuant à protéger les contribuables américains », a déclaré le lieutenant-colonel Robert Carver, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

    Le porte-parole de Microsoft, Frank Shaw, a déclaré dans un communiqué que « le rapport indique clairement que le DoD a mis en place un processus d'approvisionnement approprié ».

    Jon Palmer, avocat général adjoint de Microsoft, basé à Redmond, dans l'État de Washington, a déclaré dans un billet de blog qu'Amazon « avait misé et perdu. Faut-il autoriser Amazon à effectuer une reprise sur JEDI ? »

    Le porte-parole d'Amazon, Drew Herdener, a déclaré mercredi soir que les conclusions de l'inspecteur général ne disent « rien sur le bien-fondé de cette attribution – du contrat à Microsoft -, qui, nous le savons, est très discutable ».

    Amazon a demandé à la Cour américaine des réclamations fédérales d'exiger que le Pentagone élargisse la portée d'une réévaluation que le gouvernement a demandée après qu'un juge a déclaré que le ministère de la Défense avait peut-être mal évalué une partie de la proposition de prix de Microsoft pour les travaux.

    Mais le Project on Government Oversight, un groupe de défense, a déclaré que les conclusions de l'inspecteur général soulignent que le contrat JEDI était criblé de problèmes éthiques et de l'apparence d'une influence indue de Trump.

    « Ajoutez à cela le refus inapproprié de la Maison-Blanche de participer à l'enquête de l'inspecteur général, et nous avons un gâchis de 10 milliards de dollars », a déclaré Scott Amey, l'avocat général du groupe, dans un communiqué.

    Le Pentagone a déclaré que JEDI, avec son acronyme inspiré de Star Wars, est destiné à conduire la technologie militaire américaine à l'ère moderne. Le ministère de la Défense investit dans des services cloud commerciaux, qui hébergent la puissance de calcul et le stockage dans des centres de données distants, pour améliorer la sécurité des données et accélérer le partage en temps réel des informations entre les militaires. Le contrat est évalué à 10 milliards de dollars.

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    L'inspecteur général a examiné les allégations concernant des plaintes selon lesquelles d'anciens employés ayant des liens avec Amazon pourraient avoir structuré l'accord en faveur de l'entreprise, ainsi que l'affirmation selon laquelle Amazon a perdu à cause de l'antipathie de Trump envers Bezos, qui est également propriétaire du Washington Post.

    Le procès d'Amazon cite un livre de Guy Snodgrass, un rédacteur de discours de l'ancien secrétaire à la Défense Jim Mattis, qui allègue que Trump a dit à Mattis en 2018 de « visser Amazon » et de l’éjecter de l'offre. Mattis n'a pas fait ce que Trump a demandé, a écrit Snodgrass.

    Le bureau de l'inspecteur général a déclaré que Mattis ne se souvenait pas si Trump avait fait ce commentaire, mais il a déclaré: « Je connaissais son mécontentement vis-à-vis d'Amazon ». Mattis a également déclaré à l’inspecteur que le livre de Snodgrass était « plein d'inexactitudes ».

    Accusations d'Oracle

    Le bureau de l'inspecteur général du Pentagone a également examiné les allégations, révélées par Oracle Corp. dans une action en justice contestant les termes de la sollicitation de contrat. Oracle a déclaré que l'offre était faite sur mesure pour Amazon et était fatalement entachée de conflits d'intérêts entre le ministère de la Défense et le géant du commerce électronique.

    Selon la plainte, au moins deux anciens employés du ministère de la Défense se sont vu proposer un emploi chez Amazon tout en travaillant sur le contrat. Oracle fait appel d'une décision de juillet de la Cour fédérale des revendications des États-Unis qui a rejeté sa contestation judiciaire du contrat cloud.

    Dans un cas, l'inspecteur général a conclu que Deap Ubhi - un ancien employé d'Amazon qui est rapidement retourné dans l'entreprise - a violé la réglementation des achats en raison de ses « fausses déclarations et de son omission de divulguer ses négociations d’emploi chez Amazon ainsi que son acceptation de cet emploi ».

    Mais l’inspecteur a ajouté que « les contributions minimales et limitées d'Ubhi ont été largement rejetées et n'ont pas affecté la conduite ou les résultats de l'approvisionnement JEDI Cloud ».

    L'inspecteur général a également conclu que Stacy Cummings, sous-secrétaire adjointe à la défense, avait enfreint les règles d'éthique lorsqu'elle avait participé à une affaire liée à l'approvisionnement alors qu'elle possédait des stocks chez Microsoft d'une valeur comprise entre 15 001 $ et 50 000 $ mais que sa participation n'avait pas influencé la décision.

    L’inspecteur a innocenté deux autres anciens fonctionnaires du Département de la défense - Sally Donnelly, ancienne aide de Mattis, et Anthony DeMartino, qui travaillait également au bureau du secrétaire à la Défense. Tous deux avaient été consultants chez Amazon avant de travailler au département de la Défense.

    Source : rapport
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  8. #68
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    Par défaut AWS estime que la décision du Pentagone sur le contrat cloud JEDI est « politiquement corrompue » par Trump
    Le Pentagone estime que l'offre de Microsoft sur le contrat cloud JEDI reste la meilleure,
    Amazon Web Service estime qu'il s'agit d'une décision « politiquement corrompue » par Trump

    En octobre 2019, le Pentagone a désigné Microsoft comme le vainqueur d'une compétition entre les entreprises technologiques pour l'obtention d'un marché de 10 milliards de dollars axé sur le cloud et portant l'acronyme JEDI pour Joint Enterprise Defense Infrastructure.

    Ce contrat est d'une importance capitale, car il est au cœur des efforts du Pentagone pour moderniser sa technologie. Une grande partie de l'armée utilise des systèmes informatiques des années 1980 et 1990, et le ministère de la Défense a dépensé des milliards de dollars pour essayer de les moderniser. Des fonctionnaires se sont plaints d'avoir des systèmes informatiques désuets et d'être incapables d'accéder aux dossiers ou de partager l'information aussi rapidement que cela se fait dans le secteur privé.

    L'unification de l'information dans le cloud présente, par conséquent, des avantages évidents pour le Pentagone à mesure que les militaires utilisent davantage les capteurs à distance, les armes semi-autonomes et l'intelligence artificielle. Le Pentagone a déclaré qu'il avait accordé plus de 11 milliards de dollars dans le cadre de 10 contrats cloud distincts au cours des deux dernières années. « Alors que nous poursuivons l'exécution de la stratégie cloud du DoD, d'autres contrats sont prévus pour les services cloud et les solutions complémentaires de migration et d'intégration nécessaires à une adoption efficace du Cloud », a indiqué le Pentagone.

    Mais l'attribution de ce contrat à Microsoft en a surpris plus d'un, car, d’une part, AWS avait été considéré comme le favori pour avoir construit des services de cloud computing pour la Central Intelligence Agency, et d’autre part, parce qu’Amazon avait été certifiée au plus haut niveau d'habilitation de sécurité existant, tandis que Microsoft s'efforçait de rattraper son retard dans le cloud computing, selon le News York Times. Il faut noter également que le processus d’attribution, qui a duré longtemps que prévu, a aussi été émaillé par des intrusions de la Maison-Blanche, le président Trump devenant parfois publiquement hostile à Jeff Bezos, PDG d’Amazon.

    Face à tous ses éléments, Amazon a décidé de porter plainte en décembre 2019, indiquant que le contrat a été injustement accordé à Microsoft, après que l’unité Amazon Web Services ait été écartée par l’administration Trump.

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    Les échecs d'Amazon en justice

    Dans un premier temps, Amazon a demandé qu'un juge oblige Microsoft à arrêter les travaux sur JEDI, le temps de la résolution du conflit et l'entreprise a eu gain de cause en février 2020. Cependant, en avril 2020, une enquête a conclu qu'il n'y aucune preuve que la décision controversée du Pentagone d'attribuer le contrat cloud JEDI de 10 milliards de dollars à Microsoft Corp. était le résultat d'une ingérence du président Donald Trump et/ou de membres de son administration. Le rapport de 317 pages publié mercredi par le bureau de l'inspecteur général a également révélé que donner le contrat JEDI à une seule entreprise (en l’occurrence Microsoft) plutôt que de le diviser entre concurrents était « conforme aux normes d'acquisition applicables ».

    Dans son rapport, le bureau de l'inspecteur général a déclaré : « Nous pensons que les preuves que nous avons reçues montrent que le personnel du DoD qui a évalué les propositions de contrat et a attribué à Microsoft le contrat JEDI Cloud n'a fait l'objet d'aucune pression concernant sa décision d'attribuer le contrat par les dirigeants du DoD plus haut placés dans leur hiérarchie, qui pourraient avoir communiqué avec la Maison-Blanche ».

    Mais le rapport indique également que la Maison-Blanche a limité sa coopération avec l'enquête. L'inspecteur général a déclaré que le fait de brandir un « privilège de communication présidentiel » avait pour conséquence que l'avocat général du ministère de la Défense avait ordonné aux responsables « de ne pas répondre à nos questions sur les communications potentielles entre la Maison-Blanche et les responsables du DoD à propos de JEDI ».

    Le département américain de la Défense a déclaré vendredi qu'il avait achevé une réévaluation complète de ses propositions de contrat de cloud computing JEDI et a déterminé que la soumission de Microsoft Corp représentait toujours la meilleure valeur pour le gouvernement.

    Microsoft a déclaré qu'il appréciait « qu'après un examen attentif, le DoD ait confirmé que nous offrions la bonne technologie et le meilleur rapport qualité-prix. Nous sommes prêts à nous mettre au travail. »

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    La réaction d'Amazon

    « Plus tôt dans la journée, le DoD a annoncé qu'il avait conclu son action corrective et confirmé l'attribution de son contrat JEDI antérieur à Microsoft. Prendre des mesures correctives aurait dû donner au DoD l'occasion de remédier aux nombreuses erreurs d'évaluation matérielles décrites dans notre réclamation, de garantir des règles du jeu équitables et justes et, en fin de compte, d'accélérer la conclusion du litige. Malheureusement, le DoD a rejeté cette opportunité.

    « Lorsque le DoD a annoncé ses plans de mesures correctives en mars, nous nous y sommes opposés, car il était clair que cela permettrait à Microsoft de corriger sa proposition non conforme. Étant donné que le DoD n'a pas accepté d'examiner de manière significative les nombreuses failles d'évaluation soulignées dans notre plainte, nous avons déclaré que l'action corrective était susceptible d'entraîner une autre attribution de contrat basée sur la politique et une influence inappropriée et non sur les forces relatives des deux offres. C’est exactement là où nous nous trouvons aujourd’hui, la réévaluation du DoD n’étant rien de plus qu’une tentative de valider une décision erronée, biaisée et politiquement corrompue. Il est également important de souligner que le DoD a cité le prix comme un facteur majeur dans la décision précédente. Cette fois, AWS a proposé un coût inférieur de plusieurs dizaines de millions de dollars. La décision du DoD d'ignorer intentionnellement les avantages de coûts évidents offerts par AWS, renforce le fait que cette action corrective n'a jamais été censée être équitable.

    « Alors que nous poursuivons un examen équitable et impartial et que nous nous assurons que notre pays dispose des meilleures capacités techniques possible pour se protéger, nous voulions réfléchir à la manière et aux raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés à ce stade.

    « AWS est honoré de soutenir l'armée de notre pays et extrêmement fier de son rôle en aidant les clients du gouvernement américain à réussir leurs missions. Aujourd'hui, plus de 6500 agences gouvernementales s'appuient sur le cloud AWS pour atteindre un niveau inégalé de sécurité, d'agilité, d'innovation et de fiabilité. C'est notre engagement à soutenir l'armée américaine et notre expérience à gagner la confiance et à aider à produire des résultats transformationnels au sein de la communauté du renseignement, qui nous ont amenés à soumissionner sur JEDI. Nous étions alors fermement convaincus, tout comme nous le faisons maintenant, que notre technologie est particulièrement adaptée pour aider nos militaires à conserver une longueur d'avance sur le champ de bataille numérique d'aujourd'hui et de demain.

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    « Nous restons également ancrés dans les faits : AWS est le leader incontesté du cloud computing et, par toute mesure objective, dispose d'une technologie supérieure. Pendant dix années consécutives, AWS a été nommé leader du Magic Quadrant de Gartner dans le domaine de l'infrastructure cloud en tant que service. AWS propose plus de services et plus de fonctionnalités au sein de ces services que tout autre fournisseur de cloud, dans une large mesure. AWS propose une offre plus sécurisée et plus performante sur le plan opérationnel, et reste le seul fournisseur de cloud accrédité pour prendre en charge la gamme complète des classifications de données du gouvernement américain. AWS dispose également d'un écosystème beaucoup plus large de partenaires ISV et SaaS dont le logiciel s'exécute sur AWS, de sorte que les clients peuvent utiliser le même logiciel qu'ils exécutaient sur site, dans le cloud. Nous nous félicitons de la concurrence, mais toute évaluation objective apples-to-apples (ndlr point par point, l’expression est utilisée en référence à une comparaison considérée comme valable, car elle concerne deux choses fondamentalement identiques) conduit clairement à une conclusion différente de celle du DoD.

    « Lorsque le DoD a annoncé l'attribution initiale du contrat JEDI dans la soirée du vendredi 25 octobre 2019, nous avons essayé à plusieurs reprises de clarifier les erreurs d'évaluation qui affectaient les six facteurs techniques. Nous avons essayé de le faire dans le cadre du processus de compte rendu, qui est un élément fondamental des marchés publics. Notre équipe a travaillé 24 heures sur 24 ce week-end afin de respecter la date limite de réponse du DoD et a soumis 265 questions, seulement pour voir le DoD refuser de fournir une seule réponse significative. La plupart de ces questions restent sans réponse près d'un an plus tard.

    « Tout au long du litige, nous sommes devenus plus confiants dans notre position à mesure que de plus en plus d'informations ont été révélées (certaines de ces informations ont été rendues publiques, d'autres pas encore). En février, la Cour des réclamations fédérales a interrompu l'exécution des travaux sur JEDI. Le tribunal a déterminé que la réclamation d'AWS était fondée et que la proposition de Microsoft ne répondait probablement pas à une exigence clé de la sollicitation et était probablement déficiente et inéligible. Notre protestation a détaillé à quel point ces erreurs étaient omniprésentes (impactant les six facteurs d'évaluation technique), et la juge a empêché le DoD d'aller de l'avant parce que le tout premier problème qu'elle a examiné présentait de graves lacunes.

    « AWS reste profondément préoccupé par le fait que l'attribution du contrat JEDI crée un dangereux précédent qui menace l'intégrité du système d'approvisionnement fédéral et la capacité des combattants et des fonctionnaires de notre pays à accéder aux meilleures technologies possibles. D’autres ont soulevé des préoccupations similaires au sujet d’une tendance croissante où les responsables de la défense agissent en fonction du désir de plaire au président, plutôt que de faire ce qui est juste. Cela a été illustré par le refus de coopérer avec l'inspecteur général du DoD, qui a cherché à enquêter sur les allégations selon lesquelles le président serait intervenu dans la passation de marchés JEDI afin de détourner le prix d'AWS. Au lieu de coopérer, la Maison-Blanche a exercé un ‘privilège de communication présidentielle’ qui a conduit les hauts responsables du DoD à ne pas répondre aux questions sur les communications JEDI entre la Maison-Blanche et le DoD. Cela soulève la question ‘qu'est-ce qu'ils ont à cacher?’

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    « Le licenciement continu des inspecteurs généraux de tout notre gouvernement, des fonctionnaires chargés d'assurer une conduite éthique, est une autre tendance préoccupante. Le président a supprimé les menaces politiques perçues de leurs rôles simplement pour faire leur travail, y compris la rétrogradation de l'inspecteur général par intérim du DoD quelques jours à peine avant la publication du rapport JEDI. Un schéma similaire est apparu au sein du DoD, car les hauts dirigeants militaires ne peuvent pas exercer leur bon jugement sans faire face à des représailles. Même ceux qui servent notre pays dans la poursuite de la justice et de l'équité en vertu de la loi ont été écartés par le Président en faveur d'un copinage flagrant. De même, le président s'est enhardi ces derniers temps en affichant son rôle d'influence sur les contrats gouvernementaux pour des raisons politiques. Lors de la discussion d'un récent prix de l'US Navy qui a sélectionné une entreprise basée au Wisconsin pour construire une nouvelle frégate de 5,5 milliards de dollars, le président Trump a déclaré : ‘J'entends que la maniabilité est l'un des principaux facteurs pour lesquels vous avez été choisi pour le contrat ... l'autre est votre emplacement dans le Wisconsin, si vous voulez connaître la vérité’.

    « Il y a un schéma récurrent dans la façon dont le président Trump se comporte lorsqu'il est appelé à faire quelque chose d'énorme: d'abord il nie l'avoir fait, puis il cherche des moyens de détourner l'attention et de retarder les efforts d’enquêtes (pour que les gens s'ennuient et oublient). Et puis il finit par faire pire que son acte flagrant de toute façon. Sur JEDI, le président Trump aurait ordonné à l'ancien secrétaire Mattis de ‘visser’ Amazon, s'immiscer de manière flagrante dans un marché actif, ordonner à son subordonné de mener un ‘examen’ peu orthodoxe avant l'annonce de l'attribution d'un contrat, puis a bloqué une enquête sur sa propre ingérence politique. Une ‘action corrective’ a été utilisée pour mettre un terme à notre litige, retarder les investigations ultérieures et donner à tort l’impression qu’un seul problème devait être résolu, tout en donnant l’impression que le DoD allait réellement résoudre quelque chose. Bien qu'une action corrective puisse être utilisée pour résoudre efficacement les protestations, en réalité, cette action corrective n'a rien changé, a gaspillé cinq mois qui auraient pu être consacrés à l'exploration de ces graves préoccupations, et a été conçue uniquement pour détourner l'attention de nos préoccupations plus larges et réaffirmer une décision qui a été corrompue par l'intérêt personnel du Président. Lorsque nous nous sommes opposés à l’approche du DoD en matière de mesures correctives, nous avons prédit que cela se produirait, et c’est le cas. En continuant de retarder, de distraire et d'éviter de s'attaquer à ces problèmes très graves, le DoD se révèle être son propre pire ennemi en ce qui concerne l'accélération des choses.

    « Nous sommes totalement en désaccord avec l’évaluation imparfaite du DoD et pensons qu’il est essentiel pour notre pays que le gouvernement et ses dirigeants élus gèrent les achats de manière objective et sans influence politique. La question que nous continuons de nous poser est de savoir si le président des États-Unis devrait être autorisé à utiliser le budget du ministère de la Défense pour poursuivre ses propres fins personnelles et politiques. Tout au long de notre manifestation, nous avons clairement indiqué que nous ne permettons pas à une ingérence politique flagrante ou à une technologie inférieure de devenir une norme acceptable. Bien que ce ne soient pas des décisions faciles à prendre et que nous ne les prenions pas à la légère, nous ne reculerons pas face à un copinage politique ciblé ou à des mesures correctives illusoires, et nous continuerons de poursuivre un examen juste, objectif et impartial ».

    Source : Amazon
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  9. #69
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    Par défaut Le Pentagone annule le contrat JEDI de 10 milliards de dollars que se disputaient Amazon et Microsoft
    Le Pentagone annule le contrat JEDI de 10 milliards de dollars que se disputaient Amazon et Microsoft,
    Et lancera un nouvel appel d'offres pour le Cloud Computing

    Le ministère américain de la Défense a annulé le projet de Cloud Computing JEDI, d'une valeur de 10 milliards de dollars, qu'il avait attribué sous l'ère Trump à Microsoft, affirmant que la conception du programme controversé « ne répond plus à ses besoins ». Le travail sur le projet a été bloqué alors qu'Amazon, l'autre finaliste, a monté un défi juridique en intentant un procès pour avoir perdu le contrat initial. Les tactiques de blocage juridique d'Amazon semblent avoir porté leurs fruits, mais le ministère remplacera JEDI par un autre contrat d'infrastructure Cloud et prévoit de solliciter des propositions de la part des deux fournisseurs de services Cloud, qui obtiendront probablement une récompense.

    Le Pentagone a été tellement agacé par les querelles entre Microsoft et Amazon qu'il a décidé d'annuler un contrat de 10 milliards de dollars qui aurait permis à Microsoft de moderniser l'infrastructure de l’agence grâce à de nouveaux services du Cloud Computing, a rapporté CNBC mardi. Les deux entreprises se sont âprement disputé le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure). Après que le DoD a attribué le contrat à Microsoft en 2019, il a fait l'objet d'une bataille juridique, Amazon ayant fait valoir que les attaques de l'ancien président Trump contre Jeff Bezos, alors PDG, avaient influencé la décision.

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    « En raison de l'évolution des exigences, de l'augmentation de la capacité dans le Cloud et des progrès de l'industrie, le contrat JEDI Cloud ne répond plus à ses besoins », a déclaré un porte-parole du Pentagone dans un communiqué. « JEDI a été développé à une époque où les besoins du ministère étaient différents et où la technologie des fournisseurs de services de communications et notre capacité Cloud étaient moins matures », a déclaré John Sherman, directeur de l'information du ministère de la Défense par intérim, dans le cadre du communiqué.

    Toutefois, la lutte pour un projet de Cloud Computing ne semble pas encore totalement terminée. Le communiqué annonce également un contrat multifournisseur appelé "Joint Warfighter Cloud Capability contract" pour fournir un grand nombre des services offerts par JEDI. Selon CNBC, le ministère de la Défense considère qu'Amazon et Microsoft sont les seules entreprises capables de fournir l'infrastructure nécessaire, même s'il indique qu'il réalisera une étude de marché pour voir si d'autres concurrents pourraient faire l'affaire.

    Le Pentagone a déclaré que son fournisseur de services Cloud pour le nouveau contrat devra répondre à plusieurs critères, notamment travailler sur les trois niveaux de classification (c'est-à-dire non classifié, secret ou très secret), être disponible dans le monde entier et disposer de contrôles de cybersécurité de premier ordre. L'agence a déclaré qu'elle s'attendait à ce que la valeur du nouveau contrat s'élève à plusieurs milliards, bien qu'elle soit encore en train de déterminer la valeur maximale. Le contrat devrait durer jusqu'à cinq ans, dont une période de base de trois ans et deux périodes d'option d'un an.

    L'accord JEDI, qui devait valoir jusqu'à 10 milliards de dollars sur 10 ans, était une victoire importante, bien que contestée, pour Microsoft, qui aurait donné à sa division "Cloud" un bon coup de pouce en termes de revenus et de parts de marché. À la fin de l'année dernière, Microsoft Azure détenait 20 % du marché, derrière AWS d'Amazon (31 %).

    Le projet JEDI enlisé dans des luttes juridiques

    Dans le cadre de JEDI, Microsoft aurait fourni des services Cloud pour le stockage de données ainsi que pour des tâches d'intelligence artificielle et d'autres besoins informatiques, bien que certains employés de Microsoft aient protesté contre la décision de soumettre une offre. Microsoft a battu Amazon, le plus grand fournisseur de Cloud Computing, qui était largement pressenti pour remporter le contrat. Lorsque le Pentagone a attribué le contrat à fournisseur unique à Microsoft en 2019, l'annonce a donné une "énorme crédibilité" à Microsoft, qui avait travaillé dur pour rattraper Amazon après un démarrage tardif dans la technologie du Cloud, a déclaré Mark Moerdler, analyste de recherche principal chez Bernstein.

    Mais le contrat est resté en suspens après qu'Amazon a intenté une action en justice pour contester la décision prise sous le président de l'époque, Donald Trump, alléguant que l'ancien président avait exercé des pressions inappropriées sur les responsables militaires pour détourner le contrat d'Amazon.

    Trump a publiquement tourné en dérision Jeff Bezos et a critiqué à plusieurs reprises l'entreprise. Amazon a déclaré en 2019 que la décision du Pentagone était pleine d'« erreurs flagrantes », qui, selon la société, résultaient d'une « pression inappropriée de Trump ». L'entreprise a cité un livre de 2019 qui rapportait que Trump avait ordonné au ministère de la Défense d’éjecter Amazon hors du contrat JEDI.

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    Michael Pachter, un analyste de Wedbush Securities, a déclaré que les dollars absolus en jeu sont tout au plus un atout pour les sociétés de Cloud Computing, AWS générant à lui seul 45,3 milliards de dollars de ventes et 13,5 milliards de dollars de bénéfices d'exploitation pour 2020. L'intérêt, selon lui, est de mettre en avant la sécurité des clouds, « mais cela ne va pas faire bouger les choses » pour les deux entreprises.

    Dans une déclaration au Congrès en janvier, le ministère de la Défense avait laissé entendre qu'un conflit prolongé avec Amazon pourrait compromettre l'avenir de JEDI, en raison d’un « besoin urgent et non satisfait » de Cloud Computing. « Nous restons pleinement engagés à répondre à ces exigences, nous espérons par le biais de JEDI, mais ces exigences transcendent toute acquisition », a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, John Kirby, en mai. « Et elles vont devoir être satisfaites d'une manière ou d'une autre ».

    Alors que l'administration Trump souhaitait un fournisseur unique, l'administration Biden a déclaré qu'elle répartirait probablement le projet entre plusieurs entreprises. Une telle décision permettrait à l'armée de s'aligner sur les entreprises du secteur privé, qui sont nombreuses à répartir leur travail du Cloud entre plusieurs fournisseurs pour éviter d'être liées à un fournisseur spécifique.

    Parmi les autres entreprises de pointe dans le domaine de l'informatique dématérialisée figurent Oracle Corp, Google d'Alphabet Inc. et IBM Corp. Google et IBM ont déclaré mardi qu'ils étaient tous deux intéressés par une collaboration avec le gouvernement fédéral, mais n'ont pas précisé s'ils allaient participer au processus d'appel d'offres. Oracle, IBM et Google ont également soumis des offres pour JEDI, mais Google a retiré son offre sous la pression de ses employés. Le Pentagone espère que les premières adjudications auront lieu d'ici avril 2022 pour sa nouvelle capacité Cloud interarmées (JWCC).

    Réaction des deux finalistes de JEDI Cloud

    L'annulation et le nouveau contrat pourraient profiter à Microsoft, a déclaré Moerdler de Bernstein, car la société basée à Redmond, dans l'État de Washington, a eu près de deux ans pendant les querelles juridiques pour investir dans sa technologie. « S'il y a maintenant une autre concurrence, Microsoft est dans une meilleure position », a déclaré Moerdler. Pas plus tard qu'en septembre, le ministère de la Défense a réévalué les propositions de contrat et a déclaré que la soumission de Microsoft était la meilleure, a rapporté Reuters.

    Microsoft a déclaré dans un billet de blog mardi qu'il comprend la décision du Pentagone d'annuler le contrat JEDI :

    « Nous comprenons le raisonnement du ministère de la Défense et nous le soutenons, ainsi que tous les militaires qui ont besoin de la technologie du 21e siècle, essentielle à leur mission, qu'aurait fournie JEDI », a écrit Toni Townes-Whitley, président de Microsoft pour les industries réglementées américaines. « Le ministère de la Défense était confronté à un choix difficile : Poursuivre ce qui pourrait être une bataille juridique de plusieurs années ou trouver une autre voie. La sécurité des États-Unis est plus importante que n'importe quel contrat, et nous savons que Microsoft se portera bien quand la nation se portera bien. Parce que la sécurité des États-Unis par la fourniture de mises à niveau technologiques critiques est plus importante que n'importe quel contrat, nous respectons et acceptons la décision du DoD d'aller de l'avant sur une voie différente pour sécuriser la technologie critique ».

    Toutefois, la société a déclaré que le combat juridique à ce sujet illustrait un besoin de réforme : « Les 20 mois qui se sont écoulés depuis que le DoD a sélectionné Microsoft comme partenaire JEDI mettent en lumière des problèmes qui méritent l'attention des décideurs politiques : lorsqu'une entreprise peut retarder, pendant des années, des mises à niveau technologiques essentielles pour ceux qui défendent notre nation, le processus de protestation doit être réformé », a écrit Townes-Whitley.

    Elle a ajouté que la décision du ministère de la Défense « ne change rien au fait que non pas une, mais deux fois, après un examen minutieux par des professionnels de l'approvisionnement, le ministère de la Défense a décidé que Microsoft et notre technologie répondaient le mieux à ses besoins. Cela ne change pas la conclusion de l'inspecteur général du DoD selon laquelle il n'y avait aucune preuve d'interférence dans le processus d'achat. Et cela ne change pas le fait que le DoD et d'autres agences fédérales – en fait, de grandes entreprises dans le monde entier – choisissent régulièrement Microsoft pour soutenir leurs besoins en matière de Cloud Computing et de transformation numérique ».

    Amazon avait bien sûr un avis différent sur la question. « Nous comprenons et acceptons la décision du DoD », a déclaré un porte-parole d'AWS. « Malheureusement, l'attribution du contrat n'était pas basée sur les mérites des propositions et était plutôt le résultat d'une influence extérieure qui n'a pas sa place dans les marchés publics. Notre engagement à soutenir l'armée de notre pays et à faire en sorte que nos combattants et nos partenaires de Défense aient accès à la meilleure technologie au meilleur prix est plus fort que jamais. Nous nous réjouissons de continuer à soutenir les efforts de modernisation du ministère de la Défense et à élaborer des solutions qui contribuent à l'accomplissement de leurs missions essentielles ».

    Un responsable du Pentagone a déclaré lors d'un appel aux journalistes que le litige lui-même n'était pas nécessairement la raison principale de ce changement d'approche. Mais compte tenu de l'évolution du paysage dans l'intervalle, l'agence a déterminé que ses besoins avaient également changé. « Les besoins de la mission ont été notre principal moteur dans ce domaine », a déclaré Sherman.

    Le Pentagone s'attend à ce que le JWCC soit « un pont vers notre approche à plus long terme », a déclaré Sherman. Il a ajouté que le ministère prévoit d'effectuer les récompenses directes par le biais du contrat vers avril 2022 et d'ouvrir une compétition plus large dès 2025.

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’annulation de JEDI Cloud par le DoD ?
    Voyez-vous cette annulation comme une victoire pour Amazon ?
    Que pensez-vous de la nouvelle approche à plusieurs fournisseurs du nouveau contrat Cloud pour le Pentagone ?

    Voir aussi :

    Le Pentagone estime que l'offre de Microsoft sur le contrat cloud JEDI reste la meilleure après réévaluation, Amazon Web Service qualifie cette décision de « politiquement corrompue » par Trump
    Amazon demande officiellement à la Cour de suspendre le travail de Microsoft sur le contrat JEDI du Pentagone, jusqu'à ce qu'un tribunal statue sur sa contestation de l'attribution du contrat
    Microsoft remporte le contrat JEDI de 10 milliards de $ du Pentagone pour le cloud computing, en battant Amazon, le leader du marché
    Microsoft : des employés l'exhortent à ne pas soumissionner de proposition pour JEDI, qui ambitionne de créer une force militaire « plus meurtrière »
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  10. #70
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    Par défaut Google veut à nouveau travailler avec le Pentagone, malgré les inquiétudes des employés
    Google veut à nouveau travailler avec le Pentagone, malgré les inquiétudes des employés
    l'entreprise aurait proposé d'être un fournisseur de cloud militaire

    Selon le New York Times, Google travaillerait « de manière agressive » à l'obtention d'un contrat avec le Pentagone, même si certains de ses précédents travaux du ministère de la Défense ont déclenché une réaction violente de la part des employés. Selon le rapport, la division Cloud de Google a réaffecté des ingénieurs pour travailler sur une proposition visant à ce que Google contribue au programme Joint Warfighting Cloud Capability, que le DoD décrit comme une tentative de « réaliser une domination dans les domaines de la guerre traditionnelle et non traditionnelle ».

    Il s'agit en réalité d'un JEDI 2.0 comme l'explique le DoD :

    « Aujourd'hui, le ministère de la Défense (DoD) a annulé la sollicitation du cloud JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) et a lancé des procédures de résiliation de contrat. Le Ministère a déterminé qu'en raison de l'évolution des exigences, de la maîtrise accrue du cloud et des progrès de l'industrie, le contrat JEDI Cloud ne répond plus à ses besoins. Le Ministère continue d'avoir des lacunes non comblées en matière de capacités cloud pour les services cloud commerciaux à l'échelle de l'entreprise aux trois niveaux de classification qui fonctionnent à la périphérie tactique, à grande échelle - ces besoins n'ont progressé que ces dernières années grâce à des efforts tels que Joint All Domain Command et Control (JADC2) et l'initiative Intelligence artificielle et accélération des données (ADA). »

    « Parallèlement à l'annulation de la demande de propositions JEDI, le DoD a annoncé son intention de déployer de nouveaux efforts dans le cloud. Le Joint Warfighter Cloud Capability (JWCC) sera un contrat multicloud/multifournisseurs Indefinite Delivery-Indefinite Quantity (IDIQ). Le Ministère a l'intention de solliciter des propositions auprès d'un nombre limité de sources, à savoir Microsoft Corporation (Microsoft) et Amazon Web Services (AWS), car les études de marché disponibles indiquent que ces deux fournisseurs sont les seuls fournisseurs de services cloud (CSP) capables de répondre aux exigences du département. Cependant, comme indiqué dans son avis de présollicitation, le Ministère s'engagera immédiatement avec l'industrie et poursuivra ses études de marché pour déterminer si d'autres CSP hyperscale basés aux États-Unis peuvent également répondre aux exigences du DoD. Si tel est le cas, ces ministères négocieront également avec ces entreprises. »

    « JEDI a été développé à une époque où les besoins du département étaient différents et où la technologie des CSP et notre connaissance du cloud étaient moins matures. À la lumière de nouvelles initiatives telles que JADC2 et AI et l'accélération des données (ADA), l'évolution de l'écosystème cloud au sein du DoD et les changements dans les exigences des utilisateurs pour tirer parti de plusieurs environnements cloud pour exécuter la mission, notre paysage a progressé et une nouvelle voie à suivre est garantie pour atteindre la domination dans les domaines de la guerre traditionnels et non traditionnels », a déclaré John Sherman, directeur de l'information par intérim du DoD .

    Google examine un contrat avec le DoD pour Joint Warfighting Cloud Capability

    Aussi, le contrat que Google serait en train d'examiner est un contrat qui s'ouvrira à plusieurs entreprises pour soumettre des propositions et travailler, et le DoD estime qu'il pourrait s'agir d'un projet de plusieurs milliards de dollars. Dans un document décrivant ce que les fournisseurs de cloud sont censés faire, le DoD indique que toute personne souhaitant décrocher un contrat devra « 
    autoriser l'accès à des données de combat cruciales 
    » avec une variété de niveaux de classification (y compris des informations secrètes et top secrètes). De plus, le programme exige que les candidats soient en mesure de « fournir des services d'analyse de données avancés qui permettent en toute sécurité une prise de décision basée sur les données et en temps opportun au niveau tactique ».

    Google dit qu'il a des règles sur la façon dont il peut utiliser l'IA en ce qui concerne l'armée, qu'il a définies après le contrecoup des employés. En 2018, des rapports ont révélé que Google développait une technologie d'IA pour analyser les vidéos capturées par des drones militaires dans le cadre de l'initiative Project Maven du Pentagone.

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    À cette période, Google s'est défendu en expliquant que l'entreprise a depuis longtemps travaillé avec des agences du gouvernement américain pour leur fournir des solutions technologiques. Et d'ajouter que son travail sur le projet Maven est « non offensif », car la technologie ne sera pas utilisée pour des frappes ciblées. Les employés de l'entreprise ne voyaient toutefois pas cette situation de la même manière et ont appelé Google à garder ses distances de ce projet.

    Des milliers d'employés de Google, dont des dizaines d'ingénieurs seniors, ont signé une lettre en avril 2018 pour protester contre l'implication de l'entreprise dans le programme du Pentagone. « Nous pensons que Google ne devrait pas être impliqué dans la guerre », peut-on lire dans la lettre. Les auteurs de la lettre estiment que la participation de Google au projet du Pentagone va de manière irrémédiable salir l'image de l'entreprise et réduire sa capacité à rivaliser avec les autres géants de la technologie pour attirer les talents. Ils rappellent en effet que Google luttait déjà pour garder la confiance du public.

    Participer à un projet militaire dont la finalité sera probablement condamnée par les institutions comme l'ONU allait donc empirer la situation. Ils pensaient également que Google ne devrait pas essayer de s'en laver les mains, alors qu'il est évident que le Pentagone pourrait faire un mauvais usage de sa technologie. « Nous ne pouvons pas externaliser la responsabilité morale de nos technologies à des tiers », disaient-ils. « Construire cette technologie pour aider le gouvernement américain dans la surveillance militaire – avec des résultats potentiellement mortels – n'est pas acceptable. »

    Reconnaissant que l'entreprise a une responsabilité morale et éthique dans cette affaire, et pour préserver sa réputation, les auteurs de la lettre ont demandé « que le projet Maven soit annulé et que Google rédige, publie et applique une politique claire stipulant que jamais Google ni ses sous-traitants ne construiront une technologie de guerre. » La lettre, qui circule au sein de l'entreprise, a déjà recueilli plus de 3100 signatures.

    En juin 2018, Google s’est retiré du projet Maven. Puis en octobre de la même année, Google a décidé de ne pas faire de proposition pour décrocher un contrat portant sur le Cloud avec le Pentagone d’une valeur pouvant aller jusqu’à 10 milliards de dollars. L’entreprise a fait valoir que le projet pourrait entrer en conflit avec ses valeurs.

    Baptisé JEDI cloud (Joint Enterprise Defense Infrastructure), le projet implique la transition de quantités énormes de données du ministère de la Défense vers un système sur le cloud. L’entreprise devait soumettre une offre pour ce projet qui a finalement été annulé après un litige opposant Microsoft (vainqueur) et Oracle.

    Google a publié une déclaration à propos de sa décision :

    « Bien que nous travaillions pour aider le gouvernement américain avec notre cloud dans de nombreux domaines, nous n’allons pas soumettre d’offre pour obtenir le contrat JEDI car, tout d’abord, nous n’avons aucune assurance que cela correspondrait à nos principes concernant l’utilisation de l'IA, ensuite, nous avons déterminé qu'il y avait des portions du contrat qui étaient hors de portée avec nos certifications gouvernementales actuelles. Si le contrat de JEDI avait été ouvert à plusieurs fournisseurs, nous aurions présenté une solution convaincante pour certaines parties. »

    « Google Cloud estime qu'une approche multicloud est dans l'intérêt des agences gouvernementales, car elle leur permet de choisir le bon cloud pour la bonne charge de travail. À l'heure où de nouvelles technologies deviennent de plus en plus disponibles, les clients devraient pouvoir tirer parti de cette innovation. Nous poursuivrons nos travaux stratégiques pour aider les clients des États, locaux et fédéraux, à moderniser leur infrastructure et à répondre à leurs exigences essentielles. »

    Après que Google a annoncé aux employés qu'il n'allait pas renouveler son contrat sur le Project Maven, il a annoncé ses principes d'éthique en matière d'IA, promettant qu'il ne travaillerait pas sur des armes alimentées par l'IA ou des projets de surveillance de l'IA susceptibles de susciter la colère des défenseurs des droits de l'homme ou de la vie privée. La société a cependant déclaré qu'elle continuerait à travailler avec l'armée « dans de nombreux autres domaines ».

    À l'époque, Google avait déclaré que tout travail du Pentagone qu'il poursuivrait devrait s'inscrire dans ces principes. À ce stade, selon le Times, il n'est pas clair si ce que veut le DoD serait autorisé en vertu de ces directives.

    La société a continué à travailler avec l'armée depuis son engagement, avec certains projets impliquant l'IA. Google a annoncé en août que ses services Cloud seraient utilisés par un entrepreneur pour analyser les images des drones d'inspection afin de déterminer quand les navires de la Marine avaient besoin d'être entretenus. L'Air Force cherche également à utiliser Google Cloud pour aider à gérer la maintenance des avions. Dans une déclaration, un porte-parole de Google a affirmé que la société était « fermement déterminée à servir [ses] clients du secteur public, y compris le DoD ».

    De toute évidence, le travail lié à l'armée n'est pas complètement exclu pour Google, mais compte tenu de son histoire, il est probable que les employés accordent une attention particulière lorsque l'entreprise cherche à travailler avec le Pentagone.

    Sources : NYT, ministère de la Défense, Joint Warfighting Cloud Capability, principes de l'utilisation de l'intelligence artificielle chez Google, Google Cloud et STS vont automatiser les inspections de maintenance de la marine américaine à l'aide du Machine Learning et de l'intelligence artificielle , L'US Air Force Rapid Sustainment Office s'associe à Google Cloud pour résoudre ses problèmes de maintien en puissance
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