Le travers du métier est de facilement sombrer dans le militantisme, typiquement Pierre Bourdieu avec son discours sur "la sociologie est un sport de combat". Figure de la gauche universitaire, mais apport intellectuel et méthodologie discutable. Il le faisait parce qu'il était "marxiste" et engagé, ce qui sans doute une faute professionnelle.
L'autre travers est bien sur de tout expliquer par le social, ou le mérite, ou le biologique, ou les astres.
Une fois que tu auras lu Durkheim, tu pourras effectivement faire une analyse d'un microcosme. Par exemple, ces nouveaux chevaliers de la justice sociale, d'où viennent-ils ? économiquement, politiquement. Sont-ils les fils petits bourgeois d'anciens mai-68 tard, dépolitisés ? des fils d'ouvriers de tendance communiste ? protestant ? des déshérités ?
Issus de familles décomposés, recomposées, nucléaires, monoparentales ? je penche pour cette dernière hypothèse.
Tout en gardant un regard neutre d'observateur, sachant qu'il s'agit peut-être d'un phénomène transitoire. Tout comme le fut le mouvement punk, d'ailleurs il y a peut-être des corrélations.
Je ne sais pas si cette critique est fondée ou exacte, puisque son travail sur le suicide n'évoque que des facteurs sociaux : psychologiques (alcoolisme), ethniques, religieux et revenus. Pour finalement isoler ce dernier comme principal responsable du phénomène. Autrement dit, en cas de crise économique, on constate une épidémie de suicides mais pas forcément dans le cas d'une crise de foi et cela ne change guère selon que l'on soit catholique, protestant oumécréantathé.
Effectivement en relisant le sommaire du bouquin dans ma bibliothèque, Durkheim a même pris en compte le facteur climatique. Est-ce grave ?
J'imagine que par passif tu sous-entend qu'il y a des déterminants ? L'homme est considéré comme un objet "passif" car Durkheim part du postulat que c'est la société qui change l'homme et non l'inverse.
S'il y a un fatalisme, ce n'est pas la sociologie qui le crée mais la société, donc les acteurs changent les choses. Mais je vois ce que tu veux dire.
On ne peut pas leur donner tord sur le principe, l'EN c'est un peu de la merde avec tous les idéologues qui y traînent. Dont le dernier a démissionné grâce à Blanquer. Quand bien même si leur méthode et leur jargon inepte sont encore pires.
Ce n'est pas avec cela que nous allons rattraper notre retard scientifique sur les chinois. La fabrique du crétin.
C'est pourtant vrai, je nourris mes douces exclusivement de radis, haricots verts, soja et de yaourts à 0% pour maintenir ma domination sur le cercle familial. Ce n'est pas du tout quelque chose qu'elles ont intégré via les magasines féminins, quoiqu'elles en pensent.
Les gender studies et autres sont les enfants bâtards du french intellectualism qui a eu beaucoup de succès sur les campus américains des années 60: Foucault, Derrida, et de Beauvoir cette sotte. A cause de qui je n'ai pu me taper cette étudiante de 3ème siècle en philosophie en 2007, ce qui restera un grand regret de ma vie.
Tu peux considérer que c'est un revendicalisme, voir même une secte, et nourrie au sein de l'université en plus c'est le plus beau. Une nouvelle hérésie cathare, catharisme qui professait aussi que l'homme était mauvais de nature et le végétalisme !
Ceci dit, je peux te citer des dizaines d'hérésies universitaires, et autant de gourou.
Question : peut-on lier cette disposition d'esprit à une exposition à une protéine ou une enzyme ?
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