Un SoC ARM qui se soude à la main sur la carte mère d'un NanoPC Linux et est vendu à 1 USD :
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Il existe sur le marché de nombreux SoC fonctionnels qui, pour trois fois rien, permettent de concevoir un nano-ordinateur monocarte (single board computer ou SBC) Linux. Évidemment, avec ce genre de matériel, il ne faut pas s’attendre à des bêtes de courses ou des performances tonitruantes, mais leur prix attractif et la facilité avec laquelle ils peuvent être intégrés (ou remplacés) dans un système (final ou de test) peut parfois faire toute la différence.
AllWinner Technology est une entreprise technologique chinoise basée à Zhuhai, dans la province du Guangdon. Elle est notamment spécialisée dans la fabrication de Soc (System on Chip) ARM pour les dispositifs bas de gamme et ultra low-cost qui sont capables de faire tourner des OS basés sur Linux. Les puces Allwinner de la série A1X appartiennent à cette dernière catégorie de SoC.
La série A1X est essentiellement constituée de deux modèles. D’un côté, il y a les puces basées sur le A10 (sun4i), un SoC embarquant un CPU ARM Cortex-A8 (jusqu’à 1,2 GHz) et d’un GPU ARM Mali 400 MP. Et puis, on retrouve des puces basées sur le A13 (sun5i), un SoC moins avancé conçu à l’origine (2012) pour les appareils ultra low-cost qui au niveau de la connectique ne prennent pas en charge le HDMI ou le SATA de façon native.
Le A13 de AllWinner Technology dispose d’un seul cœur ARM Cortex A8 (ARMv7) cadencé à 1,0 GHz, d’un GPU ARM Mali 400 MP (single core) et d’un VPU (unité de traitement vidéo). Il est gravé en 55 nm, prend en charge jusqu’à 512 Mo de mémoire vive DDR3 et est principalement utilisé pour les systèmes extrêmement légers tournant sous un OS basé sur Linux.
Si le A13 de AllWinner Technology vous est présenté aujourd’hui, c’est parce que ce SoC rempli les deux conditions évoquées plus haut : son prix attractif (3 USD l’unité ou à partir de 1 USD pour les commandes en gros) et le fait qu’il puisse être soudé manuellement par « l’utilisateur bidouilleur » sur la carte mère d'un nanoPC Linux.
À ce prix-là et pour ce type de matériel, il ne faudrait cependant pas s’attendre à des miracles côté logiciel ou support, probablement le point faible de la plupart des dispositifs low-cost. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles certains dispositifs moins abordables, mais plus « user friendly », comme l’Asus Tinker Board, l’Orange Pi, le BeagleBone (basé sur le soC Octavo OSD335x - image ci-dessous -) ou le i.MX6 de NXP semblent toujours compétitifs.
Il ne faudrait pas non plus oublier les Raspberry Pi qui apparaissent toujours comme des références lorsqu’on évoque cette catégorie d’appareils, à cause notamment de l’implication de la communauté et du suivi au niveau des images systèmes dont bénéficient ces petits gadgets.
Source : HackaDay
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