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  1. #221
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    Pour avoir testé le code généré par IA, je crois au contraire que son usage nécessite de sacrées compétences et un sacré esprit critique pour discerner le bon code du mauvais.

    Je pense aussi qu'une sélection s'opérera entre les cancres qui copient bêtement ce que leur raconte leur IA, et ceux qui au contraire sont capables d'utiliser intelligemment l'outil.

  2. #222
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Pour avoir testé le code généré par IA
    Dans 5 ans les choses seront différentes. (enfin c'est ce que pensent certaines personnes)

  3. #223
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    Par défaut Sam Altman estime que l'IA rendra les codeurs 10 fois plus productifs, plutôt que de les remplacer
    Sam Altman estime désormais que l'IA rendra les codeurs 10 fois plus productifs, plutôt que de les remplacer.
    Même Bill Gates affirme que le codage est trop complexe pour être entièrement automatisé par l'IA

    Sam Altman, PDG d'OpenAI, poursuit ses prédictions sur le futur du développement de logiciels. Il a précédemment déclaré qu'en plus de la maîtrise de l'art du codage, les développeurs doivent également être capables d'exploiter les outils d'IA pour résoudre des problèmes complexes. Selon lui, les développeurs qui ne combineraient pas ces qualités se verraient simplement remplacés. Maintenant, Sam Altman dit qu'il n'est plus intéressé par le remplacement des développeurs, mais qu'il se concentre sur la création d'outils d'IA qui les rendraient dix fois plus productifs. De son côté, Bill Gates affirme que le codage est trop complexe pour être entièrement automatisé par l'IA.

    Dans une interview avec l'analyste technologique Ben Thompson de Stratechery en mars dernier, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, 39 ans, a déclaré que lorsqu'il terminait ses études secondaires, « la chose tactique évidente était [de] devenir très bon en codage ». Mais selon Sam Altman, aujourd'hui, « la chose tactique évidente est de devenir très bon dans l'utilisation des outils d'IA ». Il estime que l'IA prendra en charge une grande partie du travail de codage.

    Sal Altman a déclaré : « je pense que dans de nombreuses entreprises, la proportion est probablement supérieure à 50 % aujourd'hui. Mais je pense que la grande nouveauté viendra du codage agentique, que personne ne fait encore pour de vrai ». Il estime que l'IA remplacera progressivement les développeurs.

    Dans un récent entretien avec l'entrepreneur Varun Mayya, Sam Altman a souligné qu'il existe toujours une demande mondiale massive de logiciels. Ainsi, le PDG d'OpenAI se dit désormais « moins intéressé par le remplacement des codeurs » que par la possibilité de les rendre dix fois plus productifs.

    Sam Altman veut maintenant rendre les développeurs plus productifs

    Lorsque Ben Thompson a demandé à Sam Altman si OpenAI continuerait à embaucher des ingénieurs logiciels, il a répondu qu'il y a actuellement beaucoup de travail, mais qu'à long terme, l'IA sur laquelle ils travaillent pourrait finir par éclaircir le marché de l'emploi. « Mon hypothèse de base est que chaque ingénieur logiciel en fera beaucoup, beaucoup plus pendant un certain temps », a déclaré Sam Altman à l'analyste. Le PDG d'OpenAI a également ajouté :

    « Puis, à un moment donné, nous aurons peut-être besoin de moins d'ingénieurs en informatique ». Toutefois, lors de sa récente prise de parole, Sam Altman a déclaré qu'il n'est pas intéressé par le remplacement progressif des développeurs, mais qu'il se concentre sur le fait de les rendre dix fois plus productifs.

    Citation Envoyé par Sam Altman

    Je pense que c'est le degré d'automatisation qui compte. Pour arriver à 100, vraiment 100 % d'automatisation, vous pouvez faire une chose complexe et ne jamais toucher au code. C'est une chose, mais cette question m'intéresse moins que celle de savoir quand un codeur deviendra 10 fois plus productif. Et je pense que cela pourrait arriver cette année, l'année prochaine, ou quelque chose comme ça.
    Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a déclaré à Joe Rogan en janvier dernier que son entreprise développe une nouvelle IA capable d'écrire « une grande partie du code de ses applications ». Dario Amodei, PDG d'Anthropic, a quant à lui déclaré en mars que l'IA écrirait tout le code pour les ingénieurs logiciels d'ici un an. Sam Altman, Dario Amodei, Mark Zuckerberg et Jensen Huang, PDG de Nvidia, imaginent tous un avenir où les codeurs seront moins nécessaires.

    Pourtant, de nombreuses études ont révélé que l'IA spécialisée dans le codage est loin d'être à la hauteur. Devin, un logiciel d'IA, promu comme le tout premier « ingénieur logiciel IA », reste peu convaincant. En effet, Devin a un taux de réussite de 15 % dans des tests en conditions réelles.

    Les outils d'IA spécialisés dans le codage sont loin d'être à la hauteur

    L'année dernière, le rapport Work Trend Index de Microsoft a suggéré que la plupart des recruteurs n'embaucheraient personne sans aptitude à l'IA, ce qui a entraîné une multiplication par 142 du nombre de membres de LinkedIn ajoutant des compétences en IA telles que Copilot et ChatGPT à leur profil. Il est également intéressant de noter que la plupart des cadres se sont inquiétés du manque de talents pour pourvoir les postes vacants dans leur entreprise.


    Cependant, bien que les principaux modèles d'IA peuvent réparer les codes défectueux, ils sont loin d'être prêts à remplacer les ingénieurs logiciels humains, selon les tests approfondis réalisés par les chercheurs d'OpenAI. La dernière étude de l'entreprise a mis à l'épreuve des modèles et des systèmes d'IA sur des tâches de programmation réelles, et même les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis typiques de l'ingénierie.

    Dans le cadre de cette étude, l'équipe de recherche a créé un test appelé SWE-Lancer, à partir de 1 488 correctifs logiciels réels apportés à la base de code d'Expensify, ce qui représente un million de dollars de travail d'ingénierie en freelance. Face à ces tâches de programmation quotidiennes, le meilleur modèle d'IA - Claude 3.5 Sonnet - n'a réussi à accomplir que 26,2 % des tâches de codage pratique et 44,9 % des décisions de gestion technique.

    Bien que les systèmes d'IA se soient révélés capables de trouver rapidement les sections de code pertinentes, ils ont trébuché lorsqu'il s'est agi de comprendre comment les différentes parties d'un logiciel interagissaient. Selon les chercheurs, les modèles d'IA évalués dans le cadre de l'étude ont souvent suggéré des corrections superficielles sans comprendre les implications plus profondes de ces changements. Ce qui met la sécurité du code en péril.

    Par ailleurs, bien que Bill Gates, cofondateur de Microsoft, affirme que l'IA finira par remplacer les humains dans la plupart des domaines, les codeurs, les biologistes et les experts en énergie survivront à la révolution de l'IA. Selon lui, ces domaines sont trop complexes pour être entièrement automatisés par l'IA.

    Selon d'autres analystes, l'IA ne remplacera pas nécessairement les professionnels au travail, mais deviendra un outil essentiel sur le lieu de travail, conçu pour automatiser les tâches redondantes et répétitives. L'avenir du codage pourrait résider dans la collaboration entre les développeurs et la machine.

    Sam Altman : de nouveaux outils d'IA, mais pas de pertes d'emploi

    En réponse à la crainte de voir l'IA supprimer des emplois, Sam Altman a précisé lors de l'interview que certains rôles disparaîtront probablement - en particulier dans des domaines tels que l'assistance à la clientèle - mais la plupart d'entre eux évolueront. « L'IA effectuera des tâches de bout en bout dans certains secteurs, mais pour d'autres, elle agira comme un outil qui améliore la productivité humaine sans compromettre la qualité », a déclaré Sam Altman.


    Il a cité l'exemple des graphistes. Si l'IA a modifié le processus de conception, le besoin de designers qualifiés demeure, car « le goût compte toujours ». Tout comme les graphistes sont passés du papier et du crayon aux outils numériques, l'IA va remodeler leur flux de travail, mais ne les remplacera pas entièrement.

    L'un des points intéressants a été la mention par Sam Altman de nouvelles catégories d'emploi émergeant grâce à l'IA. Il a cité un poste intitulé « ingénieur rapide », qui n'existait pas avant que les modèles d'IA ne se généralisent. Selon lui, il s'agit d'un exemple parmi d'autres de la manière dont l'IA crée des rôles plutôt que de les supprimer, allant à contresens de ses précédentes prédictions. La conception de sites Web est un autre exemple qu'il a abordé.

    Si l'IA peut aider à construire le site, Sam Altman affirme que l'implication humaine sera toujours nécessaire pour garantir que le produit final réponde aux attentes croissantes. « Le niveau de qualité d'un site va devenir de plus en plus élevé », a-t-il déclaré. Sam Altman n'a toutefois pas approfondi cette idée.

    L'avenir du développement logiciel sera-t-il fait de « vibe coding » au lieu d'une connaissance technique ?

    Pour de nombreuses personnes, le codage est synonyme de précision. Il s'agit de dire à un ordinateur ce qu'il doit faire et de faire en sorte que l'ordinateur exécute ces actions de manière exacte, précise et répétée. Avec l'essor d'outils d'IA tels que ChatGPT, il est désormais possible de décrire un programme en langage naturel (français par exemple) et de demander au modèle d'IA de le traduire en code fonctionnel sans jamais comprendre comment le code fonctionne.

    Andrej Karpathy, ancien chercheur d'OpenAI, a récemment donné un nom à cette pratique qui gagne du terrain dans les milieux technologiques : le « vibe coding ». (Google a même déclaré générer 25 % de son code par IA.) Cette évolution suggère-t-elle un avenir où le développement logiciel reposera davantage sur des intuitions et du « vibe coding » que sur une connaissance technique rigoureuse ?

    Source : Sam Altman, PDG d'OpenAI

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Sam Altman se dit désormais moins intéressé par le remplacement des codeurs que par la possibilité de les rendre dix fois plus productifs. Qu'en pensez-vous ?
    Selon vous, pourquoi Sam Altman change subitement d'avis après tout ce battage médiatique sur l'IA ?
    Que pensez-vous des propos de Bill Gates selon lesquels le codage est trop complexe pour être entièrement automatisé par l'IA ?

    Voir aussi

    « Peut-être avons-nous besoin de moins d'ingénieurs en logiciel » : Sam Altman affirme que maîtriser des outils d'IA est la nouvelle façon d'apprendre à coder, même si une étude d'OpenAI en souligne les limites

    L'IA peut écrire du code mais ne parvient pas à le comprendre, selon une étude d'OpenAI. Testés sur des tâches réelles de programmation, les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis

    95% du code sera généré par l'IA d'ici cinq ans, selon le directeur technique de Microsoft, raison pour laquelle certains acteurs sont d'avis qu'il n'est plus nécessaire d'apprendre à coder

  4. #224
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    Les Lead Programmers vont devoir opérer une sacrée montée en compétences si les développeurs juniors sont remplacés par l'IA. Non seulement prompter correctement l'IA n'a rien de trivial. Mais aussi, évaluer le code généré avec un oeil critique et remettre en forme le code n'ont rien d'évident.

  5. #225
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Les Lead Programmers vont devoir opérer une sacrée montée en compétences si les développeurs juniors sont remplacés par l'IA. Non seulement prompter correctement l'IA n'a rien de trivial. Mais aussi, évaluer le code généré avec un oeil critique et remettre en forme le code n'ont rien d'évident.
    Je sais que certains adeptes du "développeur super performant après seulement un bootcamp" risquent de mal le prendre, mais il y aura peut-être du nettoyage dans ce métier en gardant seulement les gens formés comme il faut (ça reste un métier de l'ingénierie qui nécessitait plusieurs années d'études), les passionnés qui ont pratiqué des années avant de se lancer et des gens d'expérience.

    Post-Covid, le nombre de CV, de développeurs, que j'ai vu récemment ayant fait des bootcamps, étant recalé dès le moment où tu as un petit test technique d'algo sans aide exterieure (juste de l'algèbre de bool un peu poussée, rien de plus).

    Je suis par contre d'accord avec toi, si on veut utiliser un LLM pour accélérer certaines tâches, il faut savoir prompter correctement, mais j'ajouterai aussi savoir quel modèle LLM choisir, car tous ne sont pas égaux selon les langages de programmation

  6. #226
    Membre éprouvé Avatar de marsupial
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    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Un code généré par IA peut très bien être sans bug et pourtant être source de faille de sécurité par sa conception. Ou tout au moins donner un résultat faux et illogique pour un être humain. Pourtant je ne tire que sur les LLM purs.
    L'IA hybride de Thales, cortAIx, m'a démontré son efficacité à maintes reprises. Tout d'abord, à l'hiver 2016, en assistant le SOC de l'entreprise dans la détection d'attaques (sûre et efficace dans 100% des cas, en tout cas à date elle est restée infaillible). Ensuite dans la recherche de nouvelles formules scientifiques au printemps 2018 à partir des connaissances humaines (vérifiées et source de doctorats dans les universités du monde entier). Et pour finir, nous l'avions fait pondre les algorithmes de maints langages de programmation livrés à Google pour tri et utilisation fin 2018. Depuis, elle est utilisée dans la synthèse et la détection de cibles pour l'armée, mais aussi pour optimiser les phases d'atterrissage des avions civils. Donc dans des domaines critiques où des vies humaines sont en jeu, preuve de sa fiabilité. Pourtant, je ne lui remettrais pas encore la charge de développer un logiciel complet ou de 95% du code. Pourquoi ? On peut formuler de manière imprécise notre demande pour commencer. Et ensuite, elle peut très bien ne pas optimiser le code en fonction des ressources.
    Pourtant, à mes yeux elle est la plus aboutie, démontrable, sûre, explicable et fiable des IA sur le marché comparativement à la bouillie hallucinatoire que peuvent nous servir les différents LLM.

  7. #227
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    Ils se trompent, à mon humble avis de dev l'IA ne pourra à terme qu'aider/assister encore mieux les développeurs, mais c'est tout.

    C'est déjà un assistant super utile, mais qui peut aussi faire perdre du temps parfois, il faut souvent reformuler pour avoir un bon résultat, une bonne ébauche de code à retravailler, il faut souvent lui mettre le nez dans son erreur, parfois plusieurs fois, avant qu'il ne "comprenne".

    On est très très loin d'avoir un assistant qui va pondre une appli cohérente de A à Z sur base d'une conversation avec un utilisateur lambda qui ne fera pas forcément attention aux détails, se contredira, n'arrivera pas à exprimer clairement et sans ambiguïté les besoins.

  8. #228
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    je ne sais plus qui l'a dit :
    L'intelligence ne se nourrit pas de réponses, mais de questions !
    peut-être les développeurs devraient ils s'inquiéter quand même (d'autre chose que de leur productivité , si cet aphorisme est vrai)

  9. #229
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    Je me demande comment on a pu affirmer que l'IA pouvait remplacer les développeurs.

  10. #230
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Sam Altman se dit désormais moins intéressé par le remplacement des codeurs que par la possibilité de les rendre dix fois plus productifs. Qu'en pensez-vous ?
    Si dans le futur un outil permet de rendre plus productif les développeurs alors il y aura besoin de moins de développeurs.

    Citation Envoyé par totolehero777 Voir le message
    Ils se trompent, à mon humble avis de dev l'IA ne pourra à terme qu'aider/assister encore mieux les développeurs, mais c'est tout.
    Ce serait déjà énorme.
    Parfois un développeur se retrouve bloqué par un problème et doit passer du temps à faire des recherches sur des forums pour essayer de trouver quelqu'un qui a eu le même problème et qui a trouvé une solution.
    Si un outil permettait de l'aider à le débloquer, il gagnerait beaucoup de temps.

    Citation Envoyé par djm44 Voir le message
    l'IA pouvait remplacer les développeurs.
    Ce n'était pas "pouvait" c'était "pourra".

    Les entreprises qui font de l'IA disent que si les investisseurs continuent d'injecter beaucoup d'argent, elles vont pouvoir utiliser cet argent pour la recherche et le développement et peut-être que dans le futur quelque chose de puissant en sortira.
    Il n'y a pas de garantie, c'est le jeu de l'investissement.

    =====
    Si au final ça n'accouche de rien du tout et que la bulle explose ça va être un sacré bordel.
    On est peut-être au niveau de la bulle technologique de la fin des années 1990.

  11. #231
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    Il semble que les humains n'aiment pas utiliser leur cerveau pour réfléchir, préférant lasser les autres, toujours les mêmes, le faire pour eux.
    Par exemple ici, parce que des gens sont milliardaires, d'autres croient qu'ils sont "hyper-intelligents". Non seulement, ils croient que ce sont eux qui inventent tout venant de leurs compagnies.

    Comme si leurs milliers d'employés (des esclaves) avaient tous leurs doigts dans leur c** et leur cerveau étant du « Jello ».

    Il y a belle lurette que Gates a atteint le sommet de son échelle de Peter. Et Altman, que Microsoft enrichie (Microsoft produit le même schéma IBM / Microsoft ; c'est fois, c'est Microsoft / OpenAI — et incapable de le voir ; oh quelle « intelligence » .. – Microsoft ignorant quatre milliards de potentiels clients, les smarphoniens, oh quelle intelligence) là atteint aussi.

    Il suffit d'appartenir à un « groupe » possédant des nonillions de « beaux dollars » pour « créer » de « nouvelles » compagnies et d'utiliser le peuple, les esclaves pour chercher, découvrir, fabriquer. Ensuite, on, les Gates, Altman, etc., prétend qu'on est des « génies ».

    Gates est complétement perdu. Normal, son tas d'argent cache toutes les misères humaines et tout le reste.

    En admettant que la progression des technologies continue, il est clair à 100% que des machines pensantes et des millions de fois plus efficaces que les humains existeront.
    Cependant, si elles ne sont pas plus « intelligentes » (pour réduire à l’infinie : tout ce qui fait un être vivant, vivant et si cela est possible, ce qu’il fait, ses actes, ses comportements, etc.) que les humains, la destruction des mondes sera juste plus rapide.

    Mais bon, le Capitaliste étant l'unique chose que les humains connaissent et veulent connaître, il n'est pas surprenant de voir la majorité des gens acclamée les riches comme des génies, comme des Dieux.

    Les Robots actuels n'ont aucune intelligence et déjà, ils sont plus « intelligents » que la plupart des humains. Cela est bien ironique.
    S'ils peuvent devenir « intelligents » un jour, sans intégrer de biologie — sinon ils auront le niveau intellectuel humain, médiocre — plus que les humains, en n'ayant aucune de leurs nombreuses qualités (mensonge, avarice, méchanceté, orgueil, vendu, lâche, égocentrique, narcissique, hypocrite, sans objectivité, indifférent, etc.) et étant bons et indépendants à 100% des humains, ce sera un grand moment pour la planète Terre.
    D'ici là, elle doit continuer à lutter contre ses cancers, l'espèce humaine...
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Argent, Dieu des humains. Argent Vérité des humains.

    Si on y réfléchit juste un peu, encore faut-il le pouvoir et le vouloir, la seule façon de devenir riche, de faire des profits, c’est de vendre un produit ou service plus cher qu’il ne vaut. Donc de voler les autres.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Lorsque l’on (au fait qui décide de tout sur cette planète ? eh oui, les riches) donne des prix Nobel d’économie (et pas de mathématique, cela montre la valeur de ces prix, la même que les Oscars ou de tout autres prix) voler devient de « faire des affaires », « d’investir » (on prête de l’argent à d’autres voleurs, pour voler des richesses plus encore et de devenir plus riche, toujours plus riche, c’est le b.a.-ba du système capitaliste – l’argent doit continuer à couler ; entre les mains des riches bien évidemment).

    Toute critique devient impossible. Comme d’ailleurs sur la majorité des « forums » ou autres médias. Vous êtes un troll, un antisémite, un mongol, un fou, etc.

    Il n’est pas surprenant que les marionnettes des riches, d’autres riches, mais moindre, les politiciens, veulent tout foutre au « privé » (la seule chose de privé étant les profils ; on refile toutes les dépenses au gentil peuple). Ensuite, ils disent que c’est beaucoup mieux que le public. Bien sûr, les seuls n’étant pas « endetté » (mot outil favori des riches/politiciens comme « crises », « dettes », « déficits », « terroristes », etc.) étant les riches, nos Dieux.

    Les politiciens qui viennent du « privé » (pour y retourner par la suite avec plus de millions, de contacts, des avantages sociaux digne de leur rang, des dieux, des pensions pouvant nourrir au moins un millier de personnes au salaire minimum) contrôlant le… public. On ne peut pas faire plus « intelligent » et par le fait même honnête.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Imaginer ne rien faire, pensant faire, et recevoir des milliards de « beaux dollars » chaque année, et le peuple de vous acclamer.
    Et d'ajouter ces beaux dollars à votre montagne de milliards qui ne serviront jamais à rien sauf de satisfaire votre avarice, votre égo. Et une fois encore on vous applaudit pour cela.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Ce sont les marionnettes des riches, les politiciens qui créent les lois et les font appliquer (quand cela leur chante). Ils sont juges et jurés. Vous, le peuple, taisez-vous et « voter » aux quatre ans pour choisir vos clowns préférés et croire que ce sont des divinités.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    On ne trouve pas de riches dans les prisons.
    Quand un cardiologue est une crapule, l’Ordre lui tape sur les mains, et il reprend le service et continue d’être millionnaire. Si un mécanicien d’un garage fait une bévue, il se retrouve à la rue.
    Un politicien accusé ? Impossible. Il est La « Justice » (enfin celle des riches). Il n’y a que lorsque des plus riches veulent sa peau que cela sera possible. Réconfortez-vous, cela arrive très rarement. Ouf nos Dieux sauvé!
    *-*-*-*-*-*-*-*
    On prétend que faire une chose avec des profits est moins cher que faire la même chose sans profit. Bien, lorsque l'ont vie dans les mensonges, que c’est notre nourriture quotidienne bien entendu, tous mensonges deviennent la « réalité ».

    Imaginer le scandale d’avoir des commerces publics qui ne font pas de profit. Où irait-on ? Et comment s’enrichir alors ? Ouf, la propagande, l’arme la plus puissante jamais inventée, est là et ces millions de propagandistes (« journalistes ») à la solde, oui, des riches.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Coût de la vie : comment les riches vont décider de faire plus de profit cette année.

    Il faut ignorer toutes les machines inventées, existantes, qui ont fait en sorte que tout est moins cher à produire. Ce n'est pas constructif pour faire toujours plus de profits.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Il est évident que ceux qui parlent de "IA" ou utilisent ce sigle ont des connaissances « très profondes » en informatique (programmation, etc.), les mathématiques (la logique, etc.), médecine (biologie ; neurobiologie).

    Pour les humains, enfin la majorité, « l’intelligence » c’est un nombre qu’on leur a donné quand ils étaient gamins. Le QI. Et ça fonctionne grandement, ils y croient encore.
    Mesurer quelque chose d’immesurable est le propre de l’humain. Et puis comme les riches reçoivent une meilleure éducation, leur QI est plus grand. Donc, ils sont vraiment des « génies ». Non, non pas à cause du fait qu’ils naissent dans des milieux favorisés (au « privé »).
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Les politiciens (venant tous du « privé » ou presque), « représentant » (ce n’est que théorique) du peuple, donc du public, envoi leurs monstres (gamins) au « privé ». Le peuple paie la note, mais n’a pas les moyens d’y allé.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Avec leurs avantages sociaux infinis, les politiciens et les autres riches, ne paient absolument rien. Ils peuvent par exemple se faire poser 32 dents, des implants (« seulement » 4000 euros chaque - ce sont eux qui ont décidé des prix) et ils ne paieront rien du tout. La facture ira au peuple. Peuple qui devient de plus en plus édenté. Par surprenant avec la merde qu’on lui donne.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Aussi « extraordinaire » que cela puisse paraître, c’est bien le peuple qui paie le salaire des politiciens. D’ailleurs, c'est le peuple qui paie toutes les dépenses des riches. A lui les « dettes », « déficits », « crises », et autre mot-outil vident de sens, mais oh combien profond chez le peuple.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Sur les « champs de bataille » aucun riche. Mais ce sont ces derniers qui disent, obligent, le peuple à y aller. Et y aller non pour défendre un pays, ils n’ont jamais existé, mais pour défendre les richesses des riches. Richesses volées au peuple. S’en est grotesque.
    *-*-*-*-*-*-*-*


    Qui se souvient de Gates chez Letterman ? On a pu voir tout son « génie ». C'est la même chose pour Altman.
    *-*-*-*-*-*-*-*
    Pour être « heureux » il suffit de consommer, d’aimer vivre dans les mensonges et surtout de vénérer nos Dieux, les riches.
    *-*-*-*-*-*-*-*

    Le début du respect en français, c'est le vouvoiement. Ce dernier disparaîtra bientôt. On aime tellement l'anglais, pas de vouvoiement chez eux, qu'on veut que le français le devienne. On y arrivera j'en suis certain.

  12. #232
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    Par défaut « Il sera toujours nécessaire d’apprendre à coder », déclare le CEO de GitHub
    « Il sera toujours nécessaire d’apprendre à coder », déclare le CEO de GitHub
    Dans un contexte où certains acteurs sont d’avis que c’est inutile en raison de la disponibilité de l’intelligence artificielle

    Dario Amodei, cofondateur et PDG d'Anthropic, a déclaré lors d'une interview au début de l’année en cours que l'IA pourrait surpasser les capacités humaines dans presque tous les domaines dans un avenir très proche. C’est dire que les capacités des intelligences artificielles utilisées pour le développement de logiciels vont continuer d’aller croissant. C’est en droite ligne avec cette perspective que l’on assiste à une controverse au sein de la filière. Le CEO de GitHub est d’avis qu’il sera toujours nécessaire d’apprendre à coder en dépit de la disponibilité de l’intelligence artificielle tandis que d’autres acteurs estiment qu’un tel apprentissage est inutile à l’ère de l’IA.

    Certains acteurs de la filière sont en effet d’avis que l’intelligence artificielle surpassera l’humain en matière de codage informatique cette année

    « C'est l'année où l'IA devient meilleure que l'homme en programmation pour toujours. Selon nos critères internes de codage compétitif, l'IA dépassera les capacités humaines en programmation cette année, et « il n'y aura pas de retour en arrière », déclare un responsable d’OpenAI.

    C’est la raison pour laquelle certains acteurs sont d'avis qu'il n'est plus nécessaire d'apprendre à coder

    C’est le positionnement du CEO de Replit qui déclare qu’il ne sera plus nécessaire d’apprendre à coder. Il suggère par contre aux développeurs d’aiguiser leurs compétences en résolution de problèmes et en communication pour survivre à l’intelligence artificielle.

    Sam Altman est désormais d’avis que les développeurs devront à la fois maîtriser l’art du codage et celui d’exploiter les outils d’IA pour résoudre les problèmes complexes

    Sam Altman, PDG d'OpenAI, poursuit ses prédictions sur le futur du développement de logiciels. Il a précédemment déclaré qu'en plus de la maîtrise de l'art du codage, les développeurs doivent également être capables d'exploiter les outils d'IA pour résoudre des problèmes complexes. Selon lui, les développeurs qui ne combineraient pas ces qualités se verraient simplement remplacés. Désormais, Sam Altman dit qu'il n'est plus intéressé par le remplacement des développeurs, mais qu'il se concentre sur la la création d'outils d'intelligence artificielle qui les rendraient dix fois plus productifs.

    Dans une interview avec l'analyste technologique Ben Thompson de Stratechery en mars dernier, le PDG d'OpenAI, Sam Altman, 39 ans, a déclaré que lorsqu'il terminait ses études secondaires, « la chose tactique évidente était [de] devenir très bon en codage ». Mais selon Sam Altman, aujourd'hui, « la chose tactique évidente est de devenir très bon dans l'utilisation des outils d'IA ». Il estime que l'IA prendra en charge une grande partie du travail de codage.

    Sal Altman a déclaré : « je pense que dans de nombreuses entreprises, la proportion est probablement supérieure à 50 % aujourd'hui. Mais je pense que la grande nouveauté viendra du codage agentique, que personne ne fait encore pour de vrai ». Il estime que l'IA remplacera progressivement les développeurs.

    Dans un récent entretien avec l'entrepreneur Varun Mayya, Sam Altman a souligné qu'il existe toujours une demande mondiale massive de logiciels. Ainsi, le PDG d'OpenAI se dit désormais « moins intéressé par le remplacement des codeurs » que par la possibilité de les rendre dix fois plus productifs.

    Lorsque Ben Thompson a demandé à Sam Altman si OpenAI continuerait à embaucher des ingénieurs logiciels, il a répondu qu'il y a actuellement beaucoup de travail, mais qu'à long terme, l'IA sur laquelle ils travaillent pourrait finir par éclaircir le marché de l'emploi. « Mon hypothèse de base est que chaque ingénieur logiciel en fera beaucoup, beaucoup plus pendant un certain temps », a déclaré Sam Altman à l'analyste. Le PDG d'OpenAI a également ajouté :

    « Puis, à un moment donné, nous aurons peut-être besoin de moins d'ingénieurs en informatique ». Toutefois, lors de sa récente prise de parole, Sam Altman a déclaré qu'il n'est pas intéressé par le remplacement progressif des développeurs, mais qu'il se concentre sur le fait de les rendre dix fois plus productifs.

    « Je pense que c'est le degré d'automatisation qui compte. Pour arriver à 100, vraiment 100 % d'automatisation, vous pouvez faire une chose complexe et ne jamais toucher au code. C'est une chose, mais cette question m'intéresse moins que celle de savoir quand un codeur deviendra 10 fois plus productif. Et je pense que cela pourrait arriver cette année, l'année prochaine, ou quelque chose comme ça », a-t-il déclaré.

    Résumé du contexte

    Les principaux modèles d'IA peuvent réparer les codes défectueux, mais ils sont loin d'être prêts à remplacer les ingénieurs logiciels humains, selon les tests approfondis réalisés par les chercheurs d'OpenAI. La dernière étude de l'entreprise a mis à l'épreuve des modèles et des systèmes d'IA sur des tâches de programmation réelles, et même les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis typiques de l'ingénierie.

    L'équipe de recherche a créé un test appelé SWE-Lancer, à partir de 1 488 correctifs logiciels réels apportés à la base de code d'Expensify, ce qui représente un million de dollars de travail d'ingénierie en freelance. Face à ces tâches de programmation quotidiennes, le meilleur modèle d'IA - Claude 3.5 Sonnet - n'a réussi à accomplir que 26,2 % des tâches de codage pratique et 44,9 % des décisions de gestion technique.

    Bien que les systèmes d'IA se soient révélés capables de trouver rapidement les sections de code pertinentes, ils ont trébuché lorsqu'il s'est agi de comprendre comment les différentes parties d'un logiciel interagissaient. Les modèles ont souvent suggéré des corrections superficielles sans comprendre les implications plus profondes de ces changements.

    Et pourtant, Sam Altman imagine un avenir (proche ?) ou les ingénieurs logiciels seront moins nécessaires.

    Dans le même temps, l'emploi dans le secteur de la programmation informatique aux États-Unis a atteint son niveau le plus bas depuis 1980, selon les données de l'enquête sur la population actuelle du Bureau des statistiques du travail. Dans le monde réel, les termes « développeur » et « programmeur » peuvent sembler presque interchangeables. Mais dans celui du Bureau des statistiques du travail, il y a une distinction claire. Dans le schéma du gouvernement, les programmeurs font le travail de base, tandis que les développeurs de logiciels, beaucoup plus nombreux (et dont la croissance est beaucoup plus rapide) bénéficient d'un mandat plus large. Ils déterminent les besoins des clients, conçoivent des solutions et collaborent avec des programmeurs et des ingénieurs en matériel pour les mettre en œuvre.

    Et vous ?

    Utilisez-vous l'IA dans le cadre de votre profession ? Pour quelles tâches ? En êtes-vous satisfait ?

    L'IA pourrait-elle réellement remplacer les ingénieurs logiciels dans tous les domaines ou y a-t-il des aspects de leur travail qui resteront irremplaçables, comme la créativité ou la résolution de problèmes complexes ?

    Si la maîtrise des outils d'IA devient une compétence centrale, comment les institutions éducatives doivent-elles réformer leurs programmes pour préparer les étudiants à ce nouveau paradigme ?

    En démocratisant l'accès à la création technologique, ne courons-nous pas le risque d'une utilisation irresponsable de l'IA, où des utilisateurs non qualifiés pourraient créer des logiciels dangereux ou problématiques ?

    Les grandes entreprises technologiques, ayant accès aux meilleurs outils d'IA, pourraient-elles monopoliser davantage l’industrie et creuser les inégalités d’accès à la technologie ?

    Le rôle des ingénieurs logiciels pourrait-il se transformer pour devenir davantage un rôle de superviseur d’IA, plutôt que de créateur de code ?

    Dans un monde où l’IA prend en charge la création de logiciels, quels nouveaux métiers pourraient émerger dans le domaine de l’ingénierie pour superviser, intégrer et évaluer ces outils ?

    Voir aussi :

    L'IA peut écrire du code mais ne parvient pas à le comprendre, selon une étude d'OpenAI. Testés sur des tâches réelles de programmation, les modèles les plus avancés n'ont pu résoudre qu'un quart des défis

    « Jusqu'à 90 % de mon code est désormais généré par l'IA », d'après Adam Gospodarczyk, qui ravive le débat sur l'impact de l'IA et son aptitude à remplacer les humains dans la filière du génie logiciel
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  13. #233
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    « Il sera toujours nécessaire d’apprendre à coder », déclare le CEO de GitHub
    Dans un contexte où certains acteurs sont d’avis que c’est inutile en raison de la disponibilité de l’intelligence artificielle

    [...]Le CEO de GitHub est d’avis qu’il sera toujours nécessaire d’apprendre à coder en dépit de la disponibilité de l’intelligence artificielle tandis que d’autres acteurs estiment qu’un tel apprentissage est inutile à l’ère de l’IA.[/B][...]
    On comprend le point de vue du PDG de Github: il réalise que si plus personne ne code, et que le code est généré au besoin, sa société (qui fait partie de Microsoft, au passage) devient inutile!
    De plus, il sait aussi que pour alimenter leurs générateurs de code médiocres, ils ont besoin de développeurs compétents qui continuent à pousser leur code sur leur plateforme!

    Il n'y a que les politiciens et les milliardaires (en gros des gens qui ne savent rien faire, donc qui ne produisent rien et qui n'apportent rien) pour continuer de croire et de pousser à l'utilisation de ces outils, dans l’espoir de faire durer la croissance indéfiniment.

  14. #234
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    On comprend le point de vue du PDG de Github: il réalise que si plus personne ne code, et que le code est généré au besoin, sa société (qui fait partie de Microsoft, au passage) devient inutile!
    De plus, il sait aussi que pour alimenter leurs générateurs de code médiocres, ils ont besoin de développeurs compétents qui continuent à pousser leur code sur leur plateforme!

    Il n'y a que les politiciens et les milliardaires (en gros des gens qui ne savent rien faire, donc qui ne produisent rien et qui n'apportent rien) pour continuer de croire et de pousser à l'utilisation de ces outils, dans l’espoir de faire durer la croissance indéfiniment.
    J'ai juste envie de te dire que ton commentaire est parfait dans ce qu'il expose. Merci je n'avais jamais vu les choses sous cet angle mais c'est criant de vérité.

  15. #235
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    Par défaut 54 % des responsables du recrutement dans le secteur technologique prévoient des licenciements en 2025
    54 % des responsables du recrutement dans le secteur technologique prévoient des licenciements en 2025,
    31% des entreprises n'ont pas évalué leurs besoins en compétences IA

    Le secteur technologique traverse une période de turbulence marquée par des craintes croissantes de licenciements massifs, alimentées par l'automatisation et l'essor de l'IA, une étude révélant que 54 % des responsables du recrutement anticipent des suppressions d'emplois en 2025, ciblant particulièrement les rôles vulnérables à l'IA et les compétences obsolètes, tout en soulevant des questions sur l'avenir des profils juniors, la délocalisation accrue et l'érosion des opportunités pour les nouveaux diplômés. Bien que les entreprises misent sur la requalification et les compétences en IA, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la viabilité à long terme des carrières technologiques, entre adaptation forcée et disparition progressive de certains métiers, un pessimisme confirmé par le rapport « Future of Jobs 2025 » du Forum économique mondial, qui prédit une automatisation record d'ici 2030, avec 41 % des entreprises interrogées envisageant de réduire leurs effectifs au profit de l'IA dans les cinq prochaines années.

    Par ailleurs, l’étude met en lumière une polarisation croissante du marché du travail : d’un côté, les profils spécialisés en IA, cybersécurité ou analyse de données restent très demandés ; de l’autre, les rôles traditionnels ou facilement automatisables sont menacés. Certains experts dénoncent une course effrénée vers la productivité, au détriment de la stabilité professionnelle, tandis que d’autres y voient une transition inévitable vers un écosystème plus compétitif et globalisé. Malgré les promesses d’investissement dans la formation, l’absence d’évaluation des compétences dans 31 % des entreprises révèle un manque de préparation criant, laissant présager des tensions accrues entre innovation et préservation de l’emploi.

    La tech en crise face aux inégalités professionnelles aggravées par l'automatisation

    Une récente étude menée par General Assembly révèle que 54 % des responsables du recrutement dans le secteur technologique anticipent des licenciements au cours de l'année prochaine. Ce mouvement de restructuration toucherait principalement les postes susceptibles d'être automatisés (45 % des cas), mais aussi les employés dont les compétences sont devenues obsolètes (44 %) ou dont les performances s'avèrent insuffisantes (41 %). Ces données soulignent une tendance lourde : l'intelligence artificielle et l'automatisation redéfinissent en profondeur les besoins en compétences des entreprises tech.

    Daniele Grassi, PDG de General Assembly, met en garde contre une « crise des compétences sans précédent ». Alors que les entreprises accélèrent leurs investissements dans l'IA pour gagner en productivité, elles risquent paradoxalement de freiner leur propre transformation en ne préparant pas suffisamment leurs équipes à ces changements. La solution passe selon lui par une formation massive aux compétences liées à l'IA pour l'ensemble des employés. Cette transition délicate s'annonce d'autant plus complexe que 31 % des entreprises n'ont pas encore procédé à une évaluation formelle de leurs lacunes en matière de compétences technologiques.

    L'étude révèle une nette polarisation du marché du travail technologique. D'un côté, les profils les plus exposés incluent non seulement les postes automatisables, mais aussi les travailleurs à distance (22 %) et ceux affectés à des projets dépriorisés (33 %). À l'opposé, les employés les mieux protégés sont les hauts performeurs (62 %), les talents maîtrisant l'IA (57 %), et ceux travaillant sur des projets stratégiques (54 %). Fait notable : 69 % des recruteurs estiment que l'IA créera de nouveaux rôles, tandis que 76 % croient possible la reconversion des employés menacés par l'automatisation.

    Dans ce contexte de mutation accélérée, trois domaines techniques émergent comme particulièrement critiques : le développement IA (prioritaire pour 24 % des recruteurs), la cybersécurité (20 %) et l'analyse de données (14 %). Du côté des soft skills, l'adaptabilité, la réflexion stratégique et la résolution de problèmes sont identifiées comme les compétences non techniques les plus recherchées. Pourtant, ces mêmes compétences font cruellement défaut dans les effectifs actuels, ce qui explique que 93 % des entreprises prévoient d'investir dans des programmes de formation et de reconversion.

    La responsabilité de cette transformation revient majoritairement aux départements IT (65 % des cas), loin devant les ressources humaines (17 %). Signe des tensions qui traversent le secteur, 42 % des entreprises recrutent activement des ingénieurs logiciels pour accompagner leur transition technologique, tandis que seulement 11 % envisagent de réduire leurs effectifs. Ces chiffres reflètent la double réalité du marché : une course effrénée aux compétences pointues coexiste avec une rationalisation des effectifs sur les fonctions les plus exposées à l'automatisation.

    L'industrie technologique se trouve à un carrefour critique. Alors que l'IA redéfinit les règles du jeu, les entreprises doivent trouver un équilibre délicat entre gains de productivité et préservation de leur capital humain. Ceux qui parviendront à anticiper les besoins en compétences et à former leurs équipes en conséquence tireront leur épingle du jeu. Les autres risquent de se retrouver prisonniers du paradoxe de l'automatisation : des outils toujours plus performants, mais une main-d'œuvre insuffisamment préparée pour en tirer pleinement parti. Dans ce contexte, la capacité à apprendre et à se réinventer pourrait bien devenir la compétence ultime.

    L'illusion dangereuse de l'IA dans l'industrie technologique

    La situation actuelle du secteur technologique reflète une tension profonde entre deux dynamiques contradictoires : d’un côté, une course effrénée vers l’innovation et l’automatisation ; de l’autre, une crise latente des compétences et de l’emploi. Si les données révèlent que 54 % des entreprises prévoient des licenciements en 2025, ciblant principalement les rôles automatisables, cette tendance ne doit pas être réduite à un simple ajustement économique. Elle soulève des questions fondamentales sur l’avenir des jeunes talents, la délocalisation accélérée et l’équilibre entre productivité et stabilité professionnelle.

    L'IA est à l'origine de plus de licenciements que les entreprises ne veulent l'admettre, probablement par crainte des conséquences négatives sur leur réputation. Certaines entreprises, telles qu'IBM, ont déclaré publiquement qu'elles limiteraient les embauches susceptibles d'être remplacées par l'IA. Cependant, de nombreuses sociétés opèrent discrètement en ralentissant leurs embauches, et des observateurs avertissent qu'un nombre croissant d'emplois pourraient être éliminés à mesure que l'IA progresse. Bien que certains responsables des ressources humaines voient l'IA comme une opportunité d'amélioration de l'efficacité, d'autres reconnaissent que des emplois seront perdus, tout en soulignant des améliorations possibles. La tension persiste entre les avantages de l'IA pour la productivité et les préoccupations croissantes quant à son impact sur l'emploi.

    Le constat d’une division croissante entre profils « protégés » (experts en IA, cybersécurité) et rôles condamnés (tâches répétitives, postes juniors) est particulièrement préoccupant. D’autant plus que cette fracture ne se limite pas aux compétences techniques : elle s’étend aux conditions de travail (présentiel vs. télétravail), à la géographie (délocalisation vers des pays à moindre coût) et même aux parcours éducatifs (faut-il encore conseiller les études en informatique ?). Certains analystes soulignent avec justesse que l’IA ne remplacera pas tous les développeurs, mais elle redistribuera les cartes en faveur des profils hybrides et stratégiques, tandis que les tâches exécutables par des outils automatisés ou des ingénieurs délocalisés seront progressivement éliminées.

    Si 76 % des recruteurs affirment croire en la reconversion des employés menacés, la réalité semble moins optimiste. 31 % des entreprises n’ont même pas évalué leurs besoins en compétences IA, ce qui laisse penser que beaucoup misent davantage sur des licenciements ciblés que sur une vraie montée en compétences de leurs équipes. Par ailleurs, l’argument selon lequel « les juniors qui ne s’adaptent pas méritent d’être licenciés » est particulièrement cynique dans un contexte où l’accès à l’expérience professionnelle se réduit. Comment exiger une maîtrise précoce de l’IA quand les opportunités d’apprentissage sur le terrain se raréfient ?

    La délocalisation massive (Brésil, Asie, Europe de l’Est) est perçue comme une menace par certains, une opportunité par d’autres. Si des ingénieurs qualifiés peuvent être embauchés à moindre coût à l’étranger, cela pose la question de la viabilité des écosystèmes tech occidentaux. Va-t-on vers un scénario où seuls les experts très spécialisés ou les managers survivront localement, tandis que le reste de la production logicielle sera externalisée ? Certains professionnels envisagent déjà de s’expatrier pour rester compétitifs, une tendance qui pourrait s’amplifier.

    La transformation actuelle n’est pas qu’une question technologique ; c’est un défi sociétal. Les entreprises qui survivront seront celles qui parviendront à concilier gains de productivité et investissement humain. Pour les travailleurs, la seule stratégie viable semble être l’agilité permanente : diversification des compétences, hybridation (tech + domaine spécialisé comme la santé ou l’administration), et veille constante sur les évolutions du marché.


    Enfin, il est crucial de ne pas tomber dans le déterminisme technologique. L’IA ne « supprime » pas des emplois par fatalité : ce sont des choix économiques et organisationnels qui orientent son impact. La vraie question n’est pas « Qui va être remplacé ? », mais « Quel modèle de travail voulons-nous construire ? » et pour l’instant, les réponses manquent cruellement.

    Source : General Assembly

    Et vous ?

    La tech est-elle en train de se scinder en deux : une élite d’experts en IA bien payés et une masse de travailleurs précaires ou licenciés ?

    Les formations universitaires en tech sont-elles déjà dépassées face à la rapidité des évolutions de l’IA ?

    La délocalisation des emplois tech vers des pays à moindre coût va-t-elle aggraver la précarité des jeunes diplômés occidentaux ?

    Voir aussi :

    L'IA est à l'origine de plus de licenciements que les entreprises ne veulent l'admettre, probablement par crainte des conséquences négatives sur leur réputation

    Les licenciements dans la tech sont les plus élevés depuis le crash du Dot-Com : déjà plus de 50 000 travailleurs licenciés en 2024, mais les salaires des ingénieurs en IA ont augmenté de 12 %

    Le nombre total de licenciements dans l'industrie technologique en 2024 s'élève à ce jour à 130 482, Cisco intègre la liste en supprimant plus de 4 000 emplois pour la deuxième fois cette année
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  16. #236
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    Ça fait un petit temps déjà que le monde de l'IT fonctionne par purges successives.

    À chaque crise économique, l'IT est un des premiers postes où les entreprises font des coupes budgétaires, ce qui impacte en cascade les sociétés de services qui licencient leurs équipes.

    L'éclatement de la bulle internet a éliminé pas mal de développeurs de l'époque, idem pour la crise des subprimes. Le COVID est certes un contre-exemple, mais on voit le retour de bâton aujourd'hui.

    Et aussi, dans des entreprises comme IBM, c'est une politique assumée que de dégager les vieux pour embaucher des jeunes à la place.

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