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  1. #241
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    Les vendeurs de VPN ? Ca vise surtout les mineurs, qui n'ont bien souvent pas l'argent pour u VPN. Ca va donc prendre le premier truc gratuit et se faire usurper leur identités pendant des années. Les VPN ca peut être cool quand le noeud final est de confiance. Et je fais pas confiance dans des gens obligé de lâcher des millions de dollars auprès des pire "influenceurs" pour... influencer le publique et créer un besoin inexistant. Mais continue de payer ton VPN favori qui se trouve aux états unis avec le bon vieux patriot act hein, tu vas avoir une vrai vie privée avec ça.
    En réalité le VPN ne fait que décaler le problème, puis si on veut te pister y'a mieux que l'IP de toute façon

  2. #242
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    Citation Envoyé par seedbarrett Voir le message
    En réalité le VPN ne fait que décaler le problème, puis si on veut te pister y'a mieux que l'IP de toute façon
    Ça bloque Hadopi, moi ça me suffit.

    Par contre NordVPN cache un peu les adresses des serveurs P2P socks5.
    On ne peut pas les trouver depuis là :
    https://nordvpn.com/fr/servers/tools/
    Ou alors j'ai raté le truc.

  3. #243
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    Citation Envoyé par seedbarrett Voir le message
    Les vendeurs de VPN ? Ca vise surtout les mineurs, qui n'ont bien souvent pas l'argent pour u VPN. Ca va donc prendre le premier truc gratuit et se faire usurper leur identités pendant des années. Les VPN ca peut être cool quand le noeud final est de confiance. Et je fais pas confiance dans des gens obligé de lâcher des millions de dollars auprès des pire "influenceurs" pour... influencer le publique et créer un besoin inexistant. Mais continue de payer ton VPN favori qui se trouve aux états unis avec le bon vieux patriot act hein, tu vas avoir une vrai vie privée avec ça.
    En réalité le VPN ne fait que décaler le problème, puis si on veut te pister y'a mieux que l'IP de toute façon
    En effet ça craint les VPN poubelles sur le plan de la vie privée... Il faudrais que Tor soit plus connu de tout un chacun, ça éviterai cette catastrophe.
    Tor c'est gratuit et ça n'espionne pas.

    Concernant le Canada :

    Dans une déclaration complémentaire, les conservateurs ont déclaré qu'ils « ne soutiennent aucune mesure qui permettrait d'imposer une identité numérique ou qui porterait atteinte à la vie privée des adultes et à leur liberté d'accéder à des contenus légaux en ligne ».

    La sénatrice libérale Julie Miville-Dechêne, qui a présenté le projet de loi S-210, a déclaré que la réponse du Canada à cette question est tardive par rapport à celle d'autres pays, ajoutant qu'elle ne comprend pas la position des libéraux contre le projet de loi. Elle a déclaré que la plupart des objections au projet de loi sont fondées sur la peur et les sophismes, soulignant que les questions de protection de la vie privée et de sécurité des données peuvent être abordées dans des règlements.
    Flagrant délit de mensonge, la réalité scientifique est exactement contraire à ça. Tout comme le fait de dire qu'ils ne soutiennent aucune mesure qui permettrait d'imposer une identité numérique, alors que rien que le fait de soutenir la vérification d'âge revient à soutenir ça.
    Bref encore du populisme à la noix, mais dangereux (et je suis très loin d'être un fan de Trudeau pourtant).

  4. #244
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    Il faudrais que Tor soit plus connu de tout un chacun, ça éviterai cette catastrophe.
    Tor c'est gratuit et ça n'espionne pas.
    Alors oui... Et non. Thor c'est un outil incroyable, et tant que personne ne possède 51% du réseau c'est très solide et malin. Le problème vient plutôt des débits, qui (j'ai pas essayé depuis un bail ceci dis) sont très lent. pour envoyer un article en .txt ça passe, mais là on parle de flux vidéo, potentiellement en HD ou plus. Et là, je suis pas certain que ça me ferais plaisir que ce réseau qui sert la liberté se retrouve bloqué, pourri par le X. Je préfère garder l'usage actuel, que je trouve plus important.
    Puis je sais pas qui peut croire les politiciens sur ces histoires, je veux dire internet n'existait pas il y avait déjà des VHS porno sous le lit des parents et ça en faisait pas des histoires. Chez le marchand de journaux (et même au super U) il y avait des magasine porno partout et ça gênait personne, la télévision était aussi moins prude sans soucis. J'ai l'impression de voir un vrai recul a cause de très mauvaises raison (puritanisme américain importé via les séries et autres jonas brothers, ou le retour en force des religions bloqué début moyen age)

  5. #245
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    Citation Envoyé par seedbarrett Voir le message
    Puis je sais pas qui peut croire les politiciens sur ces histoires, je veux dire internet n'existait pas il y avait déjà des VHS porno sous le lit des parents et ça en faisait pas des histoires. Chez le marchand de journaux (et même au super U) il y avait des magasine porno partout et ça gênait personne, la télévision était aussi moins prude sans soucis. J'ai l'impression de voir un vrai recul a cause de très mauvaises raison (puritanisme américain importé via les séries
    Il était plus difficile d'avoir accès à une VHS contenant de la pornographie, aujourd'hui avec internet c'est pas la même chose.
    Il fallait un pote qui avait des parents avec un abonnement Canal + et un magnétoscope, et ça devait être diffusé qu'une fois par mois.

    Dans les bureaux de tabac tu ne pouvais voir que la première de couverture des magasines pour adulte (c'était tout en haut et je crois que les magasines étaient emballés dans du plastique).

    Je ne pense pas qu'on importe le puritanisme US. Et je ne pense pas qu'on voit moins de seins ou de trucs comme ça dans les séries actuelles, par exemple dans The Boys ou Game of Thrones il doit bien y avoir 1 sein à un moment donné.

    ====

    Je vois plutôt des drag-queens qui viennent faire de la propagande dans des maternelles.
    Des opposants à une lecture pour enfants par des drag-queens contrôlés par la police à Bordeaux
    Proposées aux enfants à partir de 3 ans dans le cadre du mois des fiertés, trois lectures de drag-queens subventionnées par la mairie de Bordeaux ont cristallisé les crispations entre l'association Parents vigilants et la communauté LGBTQI+, ce mercredi.
    Un stage de drag-queen organisé pour les enfants dès 11 ans fait polémique près de Bordeaux
    «Un stage drag qui casse les codes», organisé à destination des enfants par une MJC de Mérignac pendant les vacances scolaires, fait l’objet d’une pétition depuis lundi. Cette dernière rassemble déjà plus de 5034 signatures.
    C'est pas exactement la même chose, mais d'un côté il y a de l'éducation sexuelle dans les écoles primaires et de l'autre on dit qu'on veut protéger les enfants de la pornographie.
    En plus le porno c'est pas forcément mauvais, il parait qu'il existe du porno féministe.

    Tracks => Du hardcore au sexe tendre : le porno féministe
    En tant que pionnières du film érotique féministe, Paulita Pappel et Erika Lust se sont fait un nom dans toute l’Europe. Leurs approches pourtant différentes ont façonné ce nouveau genre. Comment les femmes peuvent-elles faire de la pornographie sans devenir des femmes-objets ? Quid de certaines préférences sexuelles qui semblent aller à l’encontre du discours sur l’égalité ?
    6 sites de porno féministe à binge-watcher

    Les loupés de l’éducation sexuelle à l’école
    Lorsque Stéphanie a récupéré son fils à la sortie de l’école en mai dernier, il était en état de sidération. Sur le chemin, Milan, 9 ans, est resté mutique, lui d’habitude si prompt à raconter sa journée. À la maison, sa mère lui a tendu une feuille et un crayon : « Écris, si c’est plus facile pour toi », l’a-t-elle encouragé. Sur le papier qu’il a tendu tout penaud à sa mère, trois mots en petites lettres attachées : « Fellation, clitoris, film porno. » Estomaquée, Stéphanie a tenté de comprendre et découvert qu’avait eu lieu ce jour-là une séance d’éducation sexuelle dans la classe de CM2 de son fils. « Aucun parent n’avait été prévenu, s’agace-t-elle. J’ai fini par avoir un rendez-vous avec la maîtresse et la directrice de l’école. Elles ont commencé par me dire que Milan avait dû mal comprendre, puis la maîtresse s’est défendue en disant que ces mots avaient été prononcés par d’autres enfants de la classe. »
    Le gars aurait du noter "cunnilingus" et "préservatif".

    =====
    En réalité ils ne veulent pas protéger les enfants, ils veulent surveiller le peuple.
    Ils commencent par contrôler l'identité des internautes qui souhaitent regarder de la pornographie, mais ce n'est pas l'objectif final.

  6. #246
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    Par défaut Les sociétés pornographiques ne divulgueront pas les ID numériques des Canadiens, selon un député conservateur
    Canada : un député conservateur déclare être convaincu que les sociétés pornographiques ne divulgueront pas les identifiants numériques des Canadiens qui visitent des sites web pornographiques

    L'un des députés conservateurs de Pierre Poilievre affirme que les Canadiens qui visitent des sites pornographiques peuvent être sûrs que les entreprises ne divulgueront pas leurs informations personnelles ou leurs historiques de visionnage si le projet d'imposer des identifiants numériques pour les sites pornographiques devient une loi.

    Selon le député conservateur Garnett Genuis, la main invisible du marché libre empêcherait de telles violations de données de se produire.

    Cette semaine, le chef de file des conservateurs, Pierre Poilievre, a suscité l'inquiétude après avoir affirmé le soutien de son parti à une loi controversée introduisant un système d'identification numérique pour vérifier l'identité de toute personne accédant à de la pornographie sur l'internet.


    D'éminents professeurs de droit ont largement critiqué le projet de loi S-210, qu'ils considèrent comme mal conçu, inconstitutionnel et susceptible d'empêcher les Canadiens d'accéder à un large éventail de sites web sans rapport avec la pornographie.

    Des lois similaires ont été jugées inconstitutionnelles dans un certain nombre d'États américains, tandis que des rapports gouvernementaux internationaux se penchant sur la question ont conclu que l'utilisation d'identifiants numériques pour vérifier les utilisateurs de sites pornographiques soulevait de graves problèmes de sécurité et de protection de la vie privée.

    Mais dans une récente interview accordée à TAG TV, le Shadow Minister conservateur pour le Développement International a défendu le soutien de M. Poilievre au projet de loi anti-pornographie contre les critiques selon lesquelles il soulève de graves problèmes de protection de la vie privée.

    "Certaines personnes sont critiques pour des raisons idéologiques et disent que s'il y a le moindre risque de violation de la vie privée, nous ne devrions pas fournir cette protection", a déclaré M. Genuis à Tahir Gora, de TAG TV.

    "Le projet de loi prévoit que les entreprises sont chargées de procéder à une vérification significative de l'âge, de sorte que les entreprises qui fournissent cette protection ont la responsabilité de mettre en place des mécanismes significatifs pour vérifier l'âge des personnes qui accèdent à des contenus à caractère sexuel."

    Bien que M. Genuis admette que les Canadiens puissent s'inquiéter de la possibilité que leurs noms ou leurs historiques de visionnage soient rendus publics en cas de violation de données, il souligne que les entreprises qui fournissent des contenus sexuels ont tout intérêt à empêcher que cela ne se produise.

    "Il est évident que ces entreprises ont intérêt à protéger la vie privée des personnes qui fournissent cette vérification d'âge", a expliqué M. Genius.

    "Le problème est le suivant : si quelqu'un doit fournir une vérification d'âge, cela signifie-t-il qu'il y a un risque que son nom soit divulgué et qu'il ait accédé à ce type de contenu ?"

    Le bureau de Genuis n'a pas répondu aux multiples demandes visant à clarifier ce qu'est cette "incitation" ou à expliquer pourquoi il fait confiance aux entreprises pour collecter et stocker des informations telles que les noms, les adresses personnelles et les historiques de visionnage des visiteurs de sites Web pornographiques canadiens.

    Selon Statistique Canada, un tiers des grandes entreprises (36,5 %) ont déclaré avoir été touchées par des incidents de cybersécurité en 2021, et une sur dix a déclaré avoir été visée par des tentatives de vol de données personnelles ou financières.

    Selon une étude récente commandée par Apple, 360 millions de personnes ont été touchées par des violations de données d'entreprises et d'institutions dans le monde l'année dernière, les données des consommateurs figurant parmi les principales cibles des pirates informatiques et des attaques par ransomware.

    En 2021, le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Daniel Therrien, a déclaré à une commission sénatoriale que tout système de vérification de l'identité numérique obligerait nécessairement les Canadiens à fournir leurs informations personnelles à un tiers et a mis en garde contre les "risques associés à la collecte et à l'utilisation des données nécessaires à la vérification de l'âge".

    "En l'absence de mesures appropriées de protection de la vie privée, le risque de révéler les habitudes de navigation privées des adultes pourrait augmenter", a déclaré M. Therrien, soulignant le "risque de violation, d'utilisation non autorisée ou d'atteinte à la réputation" et suggérant que la technologie pourrait se transformer en une forme de "surveillance" dans le pire des cas.

    On ne sait pas très bien comment un système de vérification de l'identité numérique fonctionnerait dans le contexte de sociétés pornographiques situées dans des pays étrangers où les données personnelles des Canadiens pourraient être soumises à des lois peu rigoureuses en matière de protection de la vie privée ou être vulnérables à des acteurs malveillants. Le bureau de M. Genuis n'a pas apporté d'éclaircissement, mais M. Therrien a fait remarquer que les sites pornographiques situés "à l'étranger" poseraient de "véritables problèmes d'application de la loi".

    Certains États américains, dont la Louisiane, l'Utah et le Mississippi, ont récemment adopté des lois qui obligent les internautes à télécharger des copies de leur permis de conduire ou de leur passeport pour pouvoir visionner de la pornographie.

    Un rapport récent du service de recherche du Congrès américain, qui examine ces lois et technologies, a mis en garde contre des "conséquences imprévues", notamment de graves "problèmes de protection de la vie privée et de sécurité".

    De même, un autre rapport de la Commission nationale française de l'informatique et des libertés (CNIL) a estimé que les systèmes de vérification de l'âge existants étaient trop "intrusifs" et a noté que "toutes les solutions proposées peuvent être facilement contournées".

    La CNIL travaille à l'élaboration d'un système de vérification basé sur des jetons, plus respectueux de la vie privée, une idée présentée comme une solution possible par certains députés canadiens, mais le créateur de ce système reconnaît que tout le monde peut le contourner en utilisant un réseau privé virtuel.

    La députée conservatrice Karen Vecchio, qui est à l'origine du projet de loi, a admis au cours des débats qu'elle n'était pas sûre de la manière dont la technologie de vérification des utilisateurs de sites pornographiques fonctionnerait réellement et a admis que tout le monde pourrait probablement la contourner en utilisant un VPN.

    "Nous savons que les VPN posent problème", a déclaré Mme Vecchio. "C'est exactement la raison pour laquelle nous devons renvoyer cette question en commission, afin de pouvoir parler de la technologie et de toutes ces lacunes dans nos systèmes."

    Source : Garnett Genuis, député conservateur

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Trouvez-vous la position des députés conservateurs crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Canada : le chef de l'opposition promet de forcer les sites web pornographiques à vérifier l'âge des utilisateurs pour protéger les mineurs, mais ne précise pas quel moyen technologique sera employé

    Protection des enfants des sites pornographiques : l'Irlande envisage une validation d'âge rigoureuse sur Internet et propose un code de sécurité en ligne

  7. #247
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    Canada : un député conservateur déclare être convaincu que les sociétés pornographiques ne feront pas commerce des identifiants numériques des Canadiens qui visitent des sites web pornographiques
    Canada : un député conservateur déclare être convaincu que les groupes piratant des sociétés pornographiques ne divulgueront pas les identifiants numériques des Canadiens qui visitent des sites web pornographiques
    Tout de suite ça sonne moins bien

  8. #248
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il était plus difficile d'avoir accès à une VHS contenant de la pornographie, aujourd'hui avec internet c'est pas la même chose.
    Il fallait un pote qui avait des parents avec un abonnement Canal + et un magnétoscope, et ça devait être diffusé qu'une fois par mois.
    Oui et quand le pote de ton père enregistrait le roi lion quand il passait à la TV, une fois sur deux c'était sur un film de cul et t'avais le droit d'admirer à 8 ans les scène post crédit pour adulte. Et c'est sans prendre en compte qu'en primaire t'es très curieux, tu vas forcement tomber sur des trucs qui te sont pas destiné en jouant à cache cache sous le lit parental ou bien en allant voler une père de chaussette dans la grande armoire.

    "Nous savons que les VPN posent problème", a déclaré Mme Vecchio. "C'est exactement la raison pour laquelle nous devons renvoyer cette question en commission, afin de pouvoir parler de la technologie et de toutes ces lacunes dans nos systèmes."
    J'ai hâte de les voir essayer d'interdire les VPN, ça va être un grand moment ça encore quand bombardier va devoir leur expliquer qu'ils en ont besoin pour bosser. Puis ils me font marrer à croire qu'il y a du porno qu'en streaming, ça va juste aller the pirate bay, s'échanger des clefs usb et j'en passe. Après tout, c'est pas nouveau de s'échanger des vidéo en 240p via bluetooth dans la cours du collège. D'ailleurs, vous savez ce qui est défini pour pornographie ? Un ascii art de gros zob ça compte ? Une recherche google de "Poitrine" ça compte ? Un film comme "salo ou les 120 jours de sodome" ça compte ?

  9. #249
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    Citation Envoyé par seedbarrett Voir le message
    J'ai hâte de les voir essayer d'interdire les VPN
    Purée mais c'est peut-être ça le réel objectif du projet
    Ils vont dire que les VPN protègent les terroristes, les pédophiles et qu'ils permettent à des mineurs d'avoir accès à de la pornographie.

    Les gouvernements occidentaux ont envie de passer des lois liberticides.
    Ils aimeraient qu'on aient à donner sa carte d'identité pour créer un compte sur un réseau social.
    Mais ils ne peuvent pas dire qu'une manière franche qu'ils veulent supprimer des libertés, donc ils empruntent des chemins détournés.

    Citation Envoyé par seedbarrett Voir le message
    tu vas forcement tomber sur des trucs qui te sont pas destiné
    Admettons.
    N'empêche que ce n'est pas pareil qu'avoir accès à internet (il y a un infiniment plus de contenu).

    Si ça se trouve dans le futur il va y avoir une application qui analysera toutes les images et les vidéos contenues dans un appareil et il mettra en quarantaine les documents qui d'après l'algorithme sont inappropriés.
    Comme ça on évitera les échanges de documents pour adulte.

    Le logiciel de surveillance pourrait même envoyer une alerte "attention votre petite fille est en train de se prendre nue en photo".
    Il y a un épisode de Black Mirror un peu comme ça. (je crois que c'est Arkangel (04*02)).

  10. #250
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    Par défaut AU10TIX, qui propose un service de vérification d'identité pour TikTok, Uber, X a été piraté
    AU10TIX, qui propose un service de vérification d'identité pour TikTok, Uber, X a été piraté. Des données personnelles ont été exposées
    alors que les sites sociaux et pornos évoluent vers un modèle d'identité vérifiée

    La vérification d’identité est devenue un élément essentiel pour de nombreuses entreprises en ligne. Elle permet de garantir que les utilisateurs sont bien qui ils prétendent être, tout en renforçant la sécurité et en luttant contre la fraude. Cependant, récemment, une faille de sécurité a été découverte chez AU10TIX, une entreprise de vérification d’identité qui travaille avec des clients tels que TikTok, X et Uber. Cette faille a exposé des informations sensibles, mettant en lumière les risques associés à ces services. La situation est préoccupante dans le contexte où des élus cherchent à imposer une identification des personnes visitant les réseaux sociaux ou les sites pornos.

    Les faits
    • Exposition des informations d’identification : AU10TIX a laissé des informations d’identification administratives accessibles pendant plus d’un an. Cela signifie que des pirates auraient pu accéder aux documents d’identité des utilisateurs, tels que les permis de conduire.
    • Clients concernés : Parmi les clients d’AU10TIX figurent des géants de la technologie tels que TikTok, X et Uber.
    • Données exposées : Les informations accessibles comprenaient les noms, dates de naissance, nationalités, numéros d’identification et images des visages des utilisateurs.
    • Risque d’usurpation d’identité : Ces données sont suffisantes pour mener des attaques d’usurpation d’identité ou de phishing.
    • Marché noir : De telles données sont également très prisées sur le marché noir, où elles peuvent être utilisées à des fins illégales.
    • Réaction d’AU10TIX : L’entreprise a informé les clients concernés et prévoit de remplacer son système d’exploitation actuel par un nouveau, axé sur la sécurité.

    Quand une société proposant des « solutions complètes de vérification d'identité » se fait pirater...

    Une société qui vérifie l'identité des utilisateurs de TikTok, Uber et X, parfois en traitant des photos de leurs visages et de leurs permis de conduire, a exposé un ensemble d'identifiants administratifs en ligne pendant plus d'un an, permettant potentiellement à des pirates d'accéder à ces données sensibles, selon des captures d'écran et des données obtenues par les médias.

    La société basée en Israël, appelée AU10TIX, propose ce qu'elle décrit sur son site web comme des « solutions complètes de vérification d'identité ». Il s'agit notamment de vérifier les documents d'identité des personnes, de procéder à une « détection de la vivacité » dans un flux vidéo en temps réel avec l'utilisateur et de procéder à une vérification de l'âge, où un service prédit l'âge d'une personne sur la base de la photo qu'elle a téléchargée. AU10TIX inclut également les logos d'autres entreprises sur son site, telles que Fiverr, PayPal, Coinbase, LinkedIn et Upwork, dont certaines ont confirmé à 404 Media qu'elles étaient des clients actifs ou anciens d'AU10TIX.

    Cette nouvelle intervient alors que de plus en plus de réseaux sociaux et de sites pornographiques s'orientent vers un modèle de vérification de l'identité ou de l'âge, dans lequel les utilisateurs doivent télécharger leurs véritables documents d'identité pour accéder à certains services. Cette brèche montre que les services d'identité pourraient eux-mêmes devenir une cible pour les pirates informatiques. Le chercheur en cybersécurité n'a pas diffusé les données, se contentant de fournir des captures d'écran et quelques données aux médias à des fins de vérification.

    « Mon interprétation personnelle de cette situation est qu'un fournisseur de services de vérification d'identité s'est vu confier les identités de personnes et qu'il n'a pas mis en œuvre des mesures simples pour protéger les identités des personnes et les documents d'identité sensibles », a déclaré Mossab Hussein, responsable de la sécurité au sein de la société de cybersécurité spiderSilk, qui a alerté les médias au sujet des informations d'identification exposées.

    L'ensemble des identifiants permettait d'accéder à une plateforme d'enregistrement, qui contenait à son tour des liens vers des données relatives à des personnes spécifiques qui avaient téléchargé leurs documents d'identité, a montré Mossab Hussein. Les informations accessibles comprennent le nom de la personne, sa date de naissance, sa nationalité, son numéro d'identification et le type de document téléchargé, par exemple un permis de conduire. Un lien ultérieur inclut ensuite une image du document d'identité lui-même ; certains de ces documents sont des permis de conduire américains.

    Les données semblent également inclure les résultats du processus de vérification d'AU10TIX, avec un champ "authenticité" indiquant "vrai" ; la "probabilité" de cette conclusion sur une échelle de 0 à 1, avec un résultat potentiel de 0,9486029 ; et d'autres champs appelés "DocumentAuthenticity" et "OverallQuality". D'autres résultats semblent liés à la comparaison par AU10TIX d'une photo du visage de la personne avec son document téléchargé, une autre section faisant référence à une photo appelée "PhotoForFaceComparison.jpg".

    Une autre capture d'écran de l'outil montre un graphique linéaire dont l'un des axes est intitulé "nom de l'organisation cliente". Cet axe comprend "TikTok_Shop_Creator", "Impersonation_XCorp" et "uber-carshare-passport", des références apparentes aux trois géants de la technologie.

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    Plusieurs structures sont concernées

    En septembre, X a déclaré qu'elle s'associait à AU10TIX pour la vérification des comptes basée sur l'identité gouvernementale du réseau social. En 2020, AU10TIX a publié un communiqué de presse indiquant qu'elle travaillait avec Uber.

    Les informations d'identification semblent avoir été recueillies par un logiciel malveillant en décembre 2022 et publiées pour la première fois sur un canal Telegram en mars 2023, selon les horodatages et les messages du canal Telegram qui a publié les informations d'identification en ligne. En téléchargeant ces informations d'identification, il a été constaté que le nom correspondait à celui d'une personne dont le rôle sur LinkedIn est celui d'un gestionnaire de centre d'opérations réseau chez AU10TIX. Le fichier contenait une multitude de mots de passe et de jetons d'authentification pour divers services utilisés par l'employé, y compris des outils de Salesforce et Okta, ainsi que le service de journalisation lui-même.

    Ces flux d'informations d'identification volées à partir de logiciels malveillants de type "infostealer"

    La société de cybersécurité Mandiant a publié au début du mois un rapport indiquant que des pirates ont utilisé des informations d'identification pour Snowflake, un outil d'entreposage de données, pour cibler ensuite plusieurs organisations. Mandiant a déclaré avoir trouvé des centaines d'identifiants de clients Snowflake exposés par des voleurs d'informations depuis 2020.

    Le fait que ces informations d'identification soient librement accessibles sur Telegram abaisse considérablement la barrière à l'entrée pour les pirates qui souhaitent pénétrer dans les organisations. Plutôt que de passer par le processus laborieux d'installation de logiciels malveillants sur une cible, comme l'ordinateur portable d'un employé, ils peuvent simplement se greffer sur quelqu'un d'autre qui a déjà fait ce travail. Ces pirates secondaires prennent les identifiants, se connectent et, s'ils réussissent, volent des données ou tentent d'extorquer la victime.

    « Je pense que les acteurs de la menace sont devenus plus agressifs en ciblant les organisations de tous types simplement parce que les informations d'identification volées (provenant d'infections par des logiciels malveillants) sont probablement devenues le chemin le plus facile vers les joyaux de la couronne et les ensembles de données les plus sensibles d'une organisation. En tant qu'acteur de la menace, il vous suffit d'entrer par la porte principale », a déclaré M. Hussein.

    Conséquences et réflexions
    • Sécurité vs vie privée : Cette faille soulève des questions sur l’équilibre entre la nécessité de vérifier l’identité des utilisateurs et la protection de leurs données personnelles. Les entreprises doivent trouver un juste milieu.
    • Transparence : Les entreprises devraient-elles être plus transparentes sur leurs pratiques de vérification d’identité ? Comment pourraient-elles améliorer la communication avec leurs utilisateurs à ce sujet ?
    • Alternatives : Existe-t-il des alternatives plus sûres à la vérification d’identité actuelle ? Quelles innovations pourraient améliorer ce processus tout en protégeant les données des utilisateurs ?

    Conclusion

    Les services de vérification d’identité sont essentiels, mais leur sécurité doit être une priorité absolue. Les entreprises doivent mettre en place des mesures robustes pour protéger les données sensibles de leurs utilisateurs. En même temps, elles doivent être transparentes et responsables dans leur approche.

    Sources : Au10Tix, annonce du partenariat avec Uber, Mandiant

    Et vous ?

    Quelle est votre opinion sur l’utilisation de services de vérification d’identité par des entreprises comme TikTok, Uber et X ? Pensez-vous que cela renforce la sécurité ou que cela pose des risques pour la vie privée ?
    Comment les entreprises devraient-elles équilibrer la nécessité de vérifier l’identité des utilisateurs avec la protection de leurs données personnelles ? Quelles mesures devraient-elles prendre pour garantir la sécurité tout en respectant la vie privée ?
    Quelles sont les conséquences potentielles d’une faille de sécurité dans un service de vérification d’identité ? Comment cela pourrait-il affecter les utilisateurs et les entreprises ?
    Pensez-vous que les entreprises devraient être plus transparentes sur leurs pratiques de vérification d’identité ? Comment pourraient-elles améliorer la communication avec leurs utilisateurs à ce sujet ?
    Existe-t-il des alternatives plus sûres à la vérification d’identité actuelle ? Quelles innovations pourraient améliorer ce processus tout en protégeant les données des utilisateurs ?

  11. #251
    Communiqués de presse

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    Par défaut Le piratage d'une société de vérification de l'âge montre les dangers des lois sur les médias sociaux
    Le piratage d'une société de vérification de l'âge montre les dangers des lois sur les médias sociaux pour la vie privée, car ces sociétés sont susceptibles de subir des violations de données, d'après l'EFF.

    Le piratage d'une société de vérification de l'âge montre les dangers des lois sur les médias sociaux pour la vie privée, selon l'EFF. Les sociétés chargées de traiter des documents sensibles comme les pièces d'identité sont susceptibles de subir des violations de données

    Selon l'EFF, la vérification de l'âge en ligne est incompatible avec la protection de la vie privée. Les entreprises chargées de stocker ou de traiter des documents sensibles tels que les permis de conduire sont susceptibles de subir des violations de données, exposant potentiellement non seulement des données personnelles telles que la carte d'identité délivrée par le gouvernement, mais aussi des informations sur les sites qu'ils visitent.

    Cette menace n'est pas hypothétique : une importante société de vérification d'identité, AU10TIX, a laissé ses identifiants de connexion exposés en ligne pendant plus d'un an, permettant l'accès à ces données utilisateur très sensibles.

    Un chercheur a eu accès à la plateforme de journalisation de la société, "qui contenait à son tour des liens vers des données relatives à des personnes spécifiques qui avaient téléchargé leurs documents d'identité", y compris "le nom de la personne, sa date de naissance, sa nationalité, son numéro d'identification et le type de document téléchargé, comme un permis de conduire", ainsi que des images de ces documents d'identité. Les plateformes qui utiliseraient AU10TIX pour la vérification d'identité sont TikTok et X, anciennement Twitter.

    Les législateurs qui proposent des lois dangereuses sur la vérification de l'âge devraient se pencher sur ce rapport. Des propositions telles que la loi fédérale sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) et le projet de loi 3080 de l'assemblée californienne (Assembly Bill 3080) sont en passe d'être adoptées, les législateurs de la Chambre des représentants devant voter cette semaine au sein d'une commission clé sur la loi KOSA, et la commission judiciaire du Sénat californien devant discuter de l'AB 3080 la semaine prochaine. Plusieurs autres lois exigeant la vérification de l'âge pour l'accès à des contenus "adultes" et à des contenus de médias sociaux ont déjà été adoptées dans des États à travers le pays. L'EFF et d'autres organisations contestent certaines de ces lois devant les tribunaux.

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    En fin de compte, les systèmes de vérification de l'âge sont des systèmes de surveillance. Le fait de les rendre obligatoires oblige les sites web à exiger des visiteurs qu'ils soumettent des informations telles qu'une pièce d'identité délivrée par le gouvernement à des sociétés telles qu'AU10TIX. Les piratages et les violations de données concernant ces informations sensibles ne sont pas une préoccupation hypothétique ; il s'agit simplement de savoir quand les données seront exposées, comme le montre cette violation.

    Les violations de données peuvent entraîner de nombreux dangers pour les utilisateurs : hameçonnage, chantage ou vol d'identité, en plus de la perte de l'anonymat et de la vie privée. Le fait d'exiger des utilisateurs qu'ils téléchargent des documents gouvernementaux, qui font partie des données les plus sensibles, portera préjudice à tous les utilisateurs.

    Selon le rapport, jusqu'à présent, l'exposition des données des utilisateurs dans l'affaire AU10TIX n'a pas conduit à une exposition au-delà de ce que le chercheur a montré comme étant possible. Si les exigences en matière de vérification de l'âge sont adoptées, les utilisateurs seront probablement contraints de partager leurs informations privées avec des réseaux d'entreprises tierces s'ils veulent continuer à accéder au contenu en ligne et à le partager. En l'espace d'un an, il ne serait pas étrange d'avoir téléchargé son identifiant sur une demi-douzaine de plateformes différentes.

    L'EFF conclue :

    Quelle que soit votre vigilance, vous ne pouvez pas contrôler ce que les autres entreprises font de vos données. Si les exigences en matière de vérification de l'âge deviennent une loi, vous devrez avoir de la chance chaque fois que vous serez obligé de partager vos informations privées. Les pirates n'auront de la chance qu'une seule fois.
    Source : Electronic Frontier Foundation (EFF)

    Et vous ?

    Pensez-vous que cet avis de l'EFF est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    AU10TIX, qui propose un service de vérification d'identité pour TikTok, Uber et X piraté. Des données personnelles exposées alors que les sites sociaux et pornos évoluent vers un modèle d'identité vérifiée

    Un système de vérification de l'âge en ligne pourrait être une source de données personnelles et d'habitudes de visionnage de pornographie, selon des groupes de défense de la vie privée

    L'EFF propose d'aborder les préjudices en ligne avec des politiques "Privacy-First", une loi sur la confidentialité des données, promouvant la vie privée, la liberté d'expression et la sécurité

  12. #252
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    Ce ne sont pas les lois sur les réseaux sociaux qui posent problème, c'est le cloud en général!!!

    Enregistrer des données personnelles ou non sur un système connecté au web, c'est voir ses données piratées et volées. La seule question à se poser est quand!

    Aucun système, je dis bien aucun système n'est à l'abri... Même les GAFAM en ont été victimes.


    Alors que tout le monde se propose de mettre en ligne des données personnelles, que cela soit les assurances, les banques, les autorités, il serait temps de remettre en question cette folie!!!

  13. #253
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    Par défaut Vérification d'âge : certaines apps de médias sociaux seront exemptées de l'interdiction aux moins de 16 ans
    Vérification d'âge : certaines plateformes de médias sociaux seront exemptées de l'interdiction aux moins de 16 ans,
    les groupes de défenses de la vie privée préviennent des dangers de tels systèmes

    Dans le cadre des efforts croissants pour protéger les jeunes contre les dangers des réseaux sociaux, plusieurs gouvernements envisagent ou mettent en œuvre des législations interdisant l'accès à ces plateformes pour les moins de 16 ans. Cependant, la question centrale reste la suivante : comment assurer une vérification d'âge efficace sans compromettre la vie privée et sans exclure injustement certains groupes d'utilisateurs légitimes ?

    Les enjeux de la vérification d'âge

    Les dangers potentiels des réseaux sociaux pour les adolescents incluent le cyberharcèlement, la surexposition à des contenus inappropriés et l’impact sur la santé mentale. Ces préoccupations ont poussé les autorités à intervenir. Toutefois, mettre en œuvre une interdiction pour les moins de 16 ans exige des solutions technologiques et légales qui s’avèrent loin d’être simples.

    Actuellement, plusieurs options pour vérifier l’âge des utilisateurs sont envisagées :
    • L'utilisation d'algorithmes de reconnaissance faciale pour estimer l'âge à partir d'une photo ou d'une vidéo.
    • La vérification d'identité via des documents officiels, comme une carte d'identité ou un passeport.
    • Le recours à des tiers de confiance (comme les opérateurs téléphoniques) pour certifier l’âge.

    Les limites et les défis techniques

    Si ces méthodes semblent prometteuses sur le papier, elles soulèvent des problèmes majeurs dans la pratique. La reconnaissance faciale, par exemple, présente des taux d'erreur non négligeables et pourrait discriminer certaines populations, notamment en raison des biais algorithmiques. En outre, elle pose un problème sérieux pour la protection des données personnelles.

    De leur côté, les documents officiels, bien que précis, ne sont pas accessibles à tous les adolescents, notamment dans les régions où l'obtention de tels documents peut être complexe ou coûteuse. Exiger leur usage pourrait donc créer une barrière d'accès, aggravant les inégalités sociales.

    Enfin, le recours à des tiers de confiance soulève des questions sur la fiabilité et la sécurisation des informations partagées. Qui garantit que ces données ne seront pas exploitées à d'autres fins ?

    Une solution imparfaite à un problème complexe

    La critique principale de ces mesures réside dans leur potentiel à contourner l’objectif initial. Les jeunes, souvent adeptes des technologies, trouveront probablement des moyens d'accéder aux plateformes, par exemple en usurpant l’identité d’un adulte ou en utilisant des réseaux privés virtuels (VPN). De plus, les efforts pour renforcer les vérifications d’âge pourraient paradoxalement encourager la collecte massive de données personnelles, exposant les adolescents à d'autres formes de risques.

    De nombreux experts plaident ainsi pour une approche alternative. Plutôt que de se concentrer sur des interdictions difficiles à appliquer, ils recommandent d’investir dans l’éducation numérique. Enseigner aux jeunes à naviguer de manière sûre et critique sur les réseaux sociaux pourrait s’avérer plus durable et respectueux de leurs libertés.

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    Interdire aux enfants l'utilisation de X, Instagram, TikTok, Facebook, Snapchat et YouTube, même avec l'accord des parents

    En tentant de faire la lumière sur le fonctionnement de la vérification de l'âge dans le cadre de son projet d'interdiction des médias sociaux aux moins de 16 ans, le gouvernement fédéral australien montre à quel point il n'est pas prêt à mettre en place ce nouveau régime. L'opposition fédérale souhaite qu'une loi interdisant aux enfants et aux jeunes adolescents d'utiliser les médias sociaux soit introduite et adoptée d'ici Noël.

    Le gouvernement devrait présenter son projet de loi cette semaine, mais il souhaite toujours une date de mise en œuvre pour la fin de l'année prochaine.

    Interrogée jeudi (14 novembre) sur la manière dont la vérification de l'âge pourrait fonctionner dans le cadre des lois proposées, la ministre des communications, Michelle Rowland, a déclaré que le gouvernement ne souhaitait pas imposer une technologie spécifique pour effectuer le travail. Elle a suggéré que la vérification de l'âge pourrait être similaire à ce que certains sites d'achat en ligne appliquent :

    « Vous arriverez souvent sur un site où votre banque vous enverra un code unique qui peut être utilisé, par exemple, comme une sorte de modèle pour ce que nous pourrions appeler des jetons aveugles ou une vérification par un tiers », a déclaré Rowland lors d'un entretien avec les médias. « Nous voulons établir un ensemble spécifique de critères qui doivent être satisfaits pour montrer que les plateformes ont pris des mesures raisonnables... Cette technologie se développe rapidement, mais nous disposons de 12 mois pour nous assurer que nous avons les systèmes les plus robustes ».

    Il y aura des exemptions pour ce que le gouvernement appelle les « plateformes à faible risque », mais les nouvelles lois pourraient interdire aux enfants d'utiliser X-Twitter, Instagram, TikTok, Facebook, Snapchat et YouTube, même s'ils ont l'autorisation de leurs parents.

    Qu'en est-il des comptes YouTube Kids et Instagram Teen ?

    Rowland a exhorté les plateformes à envisager la création de chaînes dédiées aux jeunes et adaptées à leur âge. S'exprimant sur Nine Radio, la ministre a cité YouTube Kids comme exemple spécifique : « Une partie de ce que nous voulons faire est d'encourager les plateformes à développer des services à faible risque », a-t-elle déclaré. « Par exemple, YouTube Kids pourrait être un candidat à ces exemptions ».

    YouTube Kids est une plateforme destinée aux enfants d'âge préscolaire et aux enfants de moins de 12 ans, dont le contenu est spécialement conçu pour cette tranche d'âge.

    Elle a déclaré que l'utilisation de YouTube Kids pourrait être approuvée et a suggéré que Snapchat, sous une forme ou une autre, pourrait être exclu de l'interdiction. « Nous allons procéder de manière méthodique, en nous appuyant sur ces critères et sur le commissaire à l'e-sécurité qui appliquera un processus très transparent », a-t-elle déclaré : « Certaines de ces plateformes se présentent de différentes manières. Elles soutiendront, par exemple, qu'il s'agit de services de messagerie et non de services de médias sociaux. Nous devons évaluer cela objectivement en fonction d'un ensemble de critères transparents ».

    Il en est hors de question pour la Coalition

    Le parti travailliste et la Coalition veulent tous deux une interdiction des médias sociaux et souhaitent que la législation soit adoptée avant la fin de l'année.

    Mais la Coalition adopte une position beaucoup plus dure sur les dérogations, avertissant que si les jeunes peuvent encore accéder aux principales plateformes de médias sociaux sous une forme ou une autre, elle pourrait retirer son soutien.

    Le ministre fantôme des communications, David Coleman, a déclaré que la législation ne pouvait pas contenir de « failles » : « Nous ne voulons pas que des entreprises comme Instagram, TikTok ou Snapchat puissent bénéficier d'exemptions à la loi, ou créer une version prétendument sûre de ces produits parce qu'il n'existe pas de version sûre de TikTok pour les enfants. C'est un fait et nous devons le reconnaître, mais nous avons besoin d'une législation ».

    Il a déclaré que Snapchat devait absolument être inclus dans l'interdiction des médias sociaux pour les moins de 16 ans : « Pour de nombreuses familles australiennes, Snapchat a eu un impact dévastateur sur leurs enfants », a-t-il déclaré. « L'idée d'avoir des limites d'âge pour les médias sociaux sans que ces limites ne s'appliquent à Snapchat est scandaleuse. Il est extraordinaire que le ministre dise que Snapchat pourrait être exempté des lois ».

    Coleman a déclaré que l'opposition travaillerait de manière constructive avec le gouvernement lorsque le projet de loi sera présenté cette semaine.

    Pour mémoire, dans les pays appliquant le système de Westminster, le cabinet fantôme (en anglais : shadow cabinet) comprend les députés d'un parti d'opposition qui, sous la conduite du chef de leur parti, forment un cabinet alternatif à celui du gouvernement. Chaque membre du cabinet fantôme est chargé de surveiller et critiquer l'action d'un ministre du gouvernement. Les membres du cabinet fantôme sont généralement appelés « ministre fantôme de [nom du ministère surveillé] » (« Shadow Minister for »).

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    Comment les dérogations seront-elles décidées ?

    Si un projet de loi sur l'interdiction des médias sociaux est adopté par le Parlement au cours des deux prochaines semaines, ce ne sera pas le point d'arrivée. Cela marquera le début d'un processus qui durera 12 mois et qui consistera à déterminer comment l'interdiction fonctionnera dans la pratique, avant qu'elle n'entre effectivement en vigueur.

    Les plateformes de médias sociaux disposeront de cette période pour plaider leur cause en faveur d'une dérogation à l'interdiction, ou éventuellement pour apporter des changements afin de répondre aux critères d'une telle dérogation.

    Par ailleurs, le gouvernement doit encore définir les modalités d'application de l'interdiction.

    En fin de compte, les plateformes de médias sociaux seront chargées d'administrer l'interdiction, et elles seront passibles de sanctions si les jeunes les contournent.

    En effet, en annonçant son intention d'introduire ces nouvelles lois, le Premier ministre Anthony Albanese a déclaré que les médias sociaux nuisaient aux enfants australiens et que le gouvernement aidait les parents troublés par l'influence qu'ils exerçaient : « Il incombera aux plateformes de médias sociaux de démontrer qu'elles prennent des mesures raisonnables pour empêcher l'accès à l'information », a déclaré Albanese. « La responsabilité n'incombera pas aux parents ou aux jeunes. Il n'y aura pas de sanctions pour les utilisateurs ».

    Entre-temps, le gouvernement lance un « essai de garantie de l'âge » avec le consortium britannique Age Check Certification Scheme afin de tester différentes technologies. Ce consortium est spécialisé dans la vérification de l'âge et utilise toutes sortes de moyens, depuis les contrôles d'identité jusqu'à la technologie d'intelligence artificielle qui lit les traits du visage d'une personne et estime son âge.

    Il reste encore beaucoup de détails à trouver dans la législation lorsqu'elle sera présentée au Parlement la semaine prochaine, et beaucoup d'autres à régler même une fois qu'elle aura été adoptée.

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    Le piratage d'une société de vérification de l'âge montre les dangers des lois sur les médias sociaux pour la vie privée

    Selon l'EFF, la vérification de l'âge en ligne est incompatible avec la protection de la vie privée. Les entreprises chargées de stocker ou de traiter des documents sensibles tels que les permis de conduire sont susceptibles de subir des violations de données, exposant potentiellement non seulement des données personnelles telles que la carte d'identité délivrée par le gouvernement, mais aussi des informations sur les sites qu'ils visitent.

    Cette menace n'est pas hypothétique : une importante société de vérification d'identité, AU10TIX, a laissé ses identifiants de connexion exposés en ligne pendant plus d'un an, permettant l'accès à ces données utilisateur très sensibles.

    Un chercheur a eu accès à la plateforme de journalisation de la société, « qui contenait à son tour des liens vers des données relatives à des personnes spécifiques qui avaient téléchargé leurs documents d'identité », y compris « le nom de la personne, sa date de naissance, sa nationalité, son numéro d'identification et le type de document téléchargé, comme un permis de conduire », ainsi que des images de ces documents d'identité. Les plateformes qui utiliseraient AU10TIX pour la vérification d'identité sont TikTok et X, anciennement Twitter.

    Les législateurs qui proposent des lois dangereuses sur la vérification de l'âge devraient se pencher sur ce rapport. Des propositions telles que la loi fédérale sur la sécurité des enfants en ligne (Kids Online Safety Act) et le projet de loi 3080 de l'assemblée californienne (Parent’s Accountability and Child Protection Act ou encore Loi sur la responsabilité des parents et la protection de l'enfance) sont en passe d'être adoptées. Plusieurs autres lois exigeant la vérification de l'âge pour l'accès à des contenus « adultes » et à des contenus de médias sociaux ont déjà été adoptées dans des États à travers le pays. L'EFF et d'autres organisations contestent certains de ces projets de lois devant les tribunaux.

    En fin de compte, les systèmes de vérification de l'âge sont des systèmes de surveillance. Le fait de les rendre obligatoires oblige les sites web à exiger des visiteurs qu'ils soumettent des informations telles qu'une pièce d'identité délivrée par le gouvernement à des sociétés telles qu'AU10TIX. Les piratages et les violations de données concernant ces informations sensibles ne sont pas une préoccupation hypothétique ; il s'agit simplement de savoir quand les données seront exposées, comme le montre cette violation.

    Les violations de données peuvent entraîner de nombreux dangers pour les utilisateurs : hameçonnage, chantage ou vol d'identité, en plus de la perte de l'anonymat et de la vie privée. Le fait d'exiger des utilisateurs qu'ils téléchargent des documents gouvernementaux, qui font partie des données les plus sensibles, portera préjudice à tous les utilisateurs.

    Selon le rapport, jusqu'à présent, l'exposition des données des utilisateurs dans l'affaire AU10TIX n'a pas conduit à une exposition au-delà de ce que le chercheur a montré comme étant possible. Si les exigences en matière de vérification de l'âge sont adoptées, les utilisateurs seront probablement contraints de partager leurs informations privées avec des réseaux d'entreprises tierces s'ils veulent continuer à accéder au contenu en ligne et à le partager. En l'espace d'un an, il ne serait pas étrange d'avoir téléchargé son identifiant sur une demi-douzaine de plateformes différentes.

    Sources : ABC, Parent’s Accountability and Child Protection Act

    Et vous ?

    Pensez-vous qu’une interdiction soit réellement applicable, ou risque-t-elle d’être largement contournée ?

    Les technologies comme la reconnaissance faciale ou la vérification d’identité sont-elles fiables pour ce type de contrôle ?

    Ne serait-il pas plus pertinent de mettre l’accent sur l’éducation à l’utilisation des réseaux sociaux plutôt que sur des interdictions strictes ?

    Qui devrait être responsable de la gestion des données sensibles collectées lors de la vérification d’âge ?

    Ces interdictions risquent-elles de détourner l’attention des véritables problèmes sous-jacents, comme le contenu non modéré ou les modèles économiques des plateformes ?

    Voir aussi :

    Un système de vérification de l'âge en ligne pourrait être une source de données personnelles et d'habitudes de visionnage de pornographie, selon des groupes de défense de la vie privée
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  14. #254
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    Par défaut Meta veut qu'Apple et Google vérifient l'âge des personnes qui téléchargent des applications
    Meta demande à Apple et Google d'instaurer des mécanismes de vérification de l'âge des personnes qui téléchargent des applications,
    après avoir tenté d'exploiter les préadolescents

    Meta a appelé Apple et Google à instaurer des mécanismes de vérification de l’âge des utilisateurs lors du téléchargement d’applications sur leurs magasins en ligne respectifs. Cette demande marque une étape importante dans la gestion des contenus numériques et soulève des questions sur la responsabilité des géants technologiques face à la sécurité des jeunes internautes.

    La campagne menée par le géant des médias sociaux Meta pour obliger les géants des magasins d'applications Google et Apple à vérifier l'âge de leurs utilisateurs prend de l'ampleur auprès des législateurs du Congrès.

    Les législateurs fédéraux et nationaux ont récemment proposé une série de mesures exigeant que des plateformes telles que Facebook et Instagram, appartenant à Meta, interdisent l'utilisation de leurs sites aux utilisateurs n'ayant pas atteint un certain âge. Cette initiative a déclenché un vif débat sur la meilleure façon de déterminer l'âge des utilisateurs en ligne.

    L'année dernière, Meta a apporté son soutien à une législation qui imposerait ces obligations aux magasins d'applications plutôt qu'aux fournisseurs d'applications individuels, comme elle-même. Bien que certains États aient envisagé ce projet, il n'a pas eu beaucoup de succès à Washington.

    Cela pourrait changer.

    Deux républicains du Congrès préparent un nouveau projet de loi sur la vérification de l'âge, dont la charge incomberait aux magasins d'applications, selon deux personnes au fait du dossier, qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat pour discuter des projets.

    Le sénateur Mike Lee (R-Utah) et le représentant John James (R-Michigan) pourraient présenter ce projet de loi dans les plus brefs délais. Ce projet de loi serait le premier de ce type au Capitole, où les législateurs ont appelé à renforcer les garde-fous pour les enfants en raison des inquiétudes suscitées par les risques liés aux médias sociaux, mais où les divisions politiques ont enrayé les discussions.

    La mesure donnerait aux parents le droit de poursuivre un magasin d'applications si leur enfant a été exposé à certains contenus, tels que du matériel obscène ou sexuel, selon une copie obtenue par Tech Brief. Les magasins d'applications pourraient toutefois être protégés contre les poursuites judiciaires s'ils prenaient des mesures pour protéger les enfants contre les préjudices, par exemple en vérifiant leur âge et en donnant aux parents la possibilité de bloquer les téléchargements d'applications.

    Un tel projet de loi donnerait à la campagne de Meta un allié de poids en la personne de Lee, le républicain le plus haut placé au sein de la sous-commission antitrust du Comité judiciaire du Sénat, qui s'est associé aux démocrates pour élaborer des textes législatifs visant Google mais aussi Meta, en raison de leur domination dans le domaine de la publicité numérique.

    Le directeur de la communication de Lee, Billy Gribbin, a confirmé le projet de loi. « Le sénateur Lee reconnaît l'importance vitale de la protection des enfants en ligne, et il est grand temps que les entreprises technologiques prennent des mesures concrètes pour empêcher l'exploitation d'enfants innocents », a-t-il déclaré.

    Noah Sadlier, porte-parole de James, a confirmé que le législateur étudiait la question, mais a refusé de s'exprimer sur le calendrier d'un projet de loi : « Le député James est le père de trois garçons en âge d'aller à l'école », a déclaré Sadlier dans un communiqué. « Il partage les inquiétudes de nombreux parents du Michigan et du pays qui pensent que les magasins d'applications ne font pas assez pour protéger nos enfants sur les médias sociaux ».

    James a proposé pour la première fois d'obliger les boutiques d'applications à vérifier l'âge des utilisateurs lors d'une séance d'évaluation de la Chambre des représentants en septembre, lorsqu'il a proposé un amendement à un important projet de loi sur la protection de la vie privée des enfants. Lors de cette séance, James a comparé ce concept à l'obligation faite aux commerces de proximité de vérifier l'âge de leurs clients avant de leur vendre des cigarettes, de l'alcool ou des billets de loterie.

    « Passer par Apple et Google permettrait de tirer parti d'une prescription politique qui a fait ses preuves : faire en sorte que les magasins vérifient l'âge des clients avant de leur vendre des produits qui créent une dépendance ou qui sont nocifs », a-t-il déclaré. Lee a soutenu l'idée à l'époque, en postant sur X que James avait « absolument raison ».

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    L'obtention d'un consensus sur cette question a constitué un défi majeur pour les législateurs

    De nombreux défenseurs de la vie privée et des droits numériques se sont prononcés contre l'obligation de vérification de l'âge en général, estimant qu'elle obligerait les entreprises à collecter encore plus d'informations personnelles sur les utilisateurs. Les groupes de l'industrie technologique se sont fait l'écho de ces préoccupations.

    Même les partisans de la vérification de l'âge dans les magasins d'applications ont déjà soutenu des plans alternatifs.

    En 2022, Lee a proposé une loi qui obligerait les sites pornographiques à utiliser une technologie de vérification de l'âge pour empêcher les enfants d'y accéder, et James a présenté une loi plus tôt cette année pour imposer de telles exigences aux entreprises de médias sociaux. Ni l'un ni l'autre n'ont mentionné les boutiques d'applications.

    Toutefois, la campagne gagne lentement du terrain malgré l'opposition d'Apple.

    Les législateurs de Louisiane ont examiné une proposition ciblant les magasins d'applications au début de l'année, mais le projet a finalement été rejeté en raison de l'opposition d'Apple, qui aurait dû appliquer les normes. Apple a fait valoir que les sites de médias sociaux sont mieux à même de contrôler l'âge des utilisateurs.

    Après que James a dévoilé son amendement en septembre, il s'est attiré les foudres d'un groupe de commerce technologique, l'App Association, qui, selon Bloomberg, a reçu une grande partie de son financement de la part d'Apple.

    « Cet amendement impose un ensemble d'exigences confuses, voire contradictoires, aux parents, aux développeurs et aux magasins eux-mêmes. L'idée qu'un enfant qui utilise son appareil mobile comme principal moyen de communication doive demander à ses parents de fournir immédiatement un consentement parental vérifiable chaque fois qu'il veut parler à son professeur est un obstacle incroyable à placer devant des enfants ayant des besoins particuliers », a déclaré Morgan Reed, président de l'App Association.

    Le parcours de Facebook dans le ciblage des jeunes utilisateurs

    En avril 2021, Facebook (Meta) a suscité des inquiétudes en annonçant des projets visant à développer une version d'Instagram destinée aux enfants de moins de 13 ans. Cette décision a été critiquée par une coalition internationale de défenseurs de la santé des enfants, soulignant les préoccupations liées à la manipulation et à l'exploitation potentielles des jeunes utilisateurs. Bien que Facebook affirmait vouloir créer une expérience adaptée à l'âge des enfants et axée sur la sécurité, les signataires de la lettre ouverte ont exprimé leurs doutes des véritables intentions de l'entreprise. Ils citent des risques pour la santé mentale des enfants, faisant référence à une étude classant Instagram comme la pire plateforme pour la santé mentale des jeunes.

    En septembre 2021, des documents internes de Facebook révélés par le Wall Street Journal dévoilent les efforts de l'entreprise pour exploiter les préadolescents considérés comme une « richesse inexploitée ». Les documents montrent que Facebook envisageait de tirer parti des rendez-vous de jeu pour inciter davantage d'enfants à utiliser l'application Messenger Kids. Cette révélation s'inscrit dans la série d'enquêtes du WSJ, The Facebook Files, mettant en lumière les efforts de Facebook pour cibler et engager les jeunes enfants malgré une baisse de popularité parmi les adolescents. Les documents internes révèlent la préoccupation de Facebook quant à sa perte de terrain face à des applications concurrentes telles que Snapchat et TikTok, ainsi qu'une baisse de 19 % du nombre d'adolescents utilisant Facebook chaque jour au cours des deux dernières années. Facebook prévoyait une chute d'environ 45 % de son audience adolescente en 2023 et cherchait des moyens d'inciter les enfants à utiliser Messenger Kids pour éviter cette diminution.

    En octobre 2021, Facebook a annoncé la suspension temporaire de son projet Instagram Kids, une version destinée aux enfants de moins de 13 ans, suite à des préoccupations exprimées par des législateurs et d'autres parties concernant les effets potentiels de la plateforme sur la santé mentale des jeunes. Adam Mosseri, responsable d'Instagram, a déclaré que cette pause permettrait à l'entreprise de prendre en compte les préoccupations, de démontrer la valeur de la version pour enfants, censée être dépourvue de publicité et permettant aux parents de surveiller l'activité des enfants.

    Cette décision fait suite à une enquête du Wall Street Journal révélant que les recherches internes de Facebook indiquaient qu'Instagram était potentiellement dangereux pour un pourcentage important de jeunes utilisateurs, en particulier les adolescentes ayant des problèmes d'image corporelle, suscitant ainsi des inquiétudes sur l'impact de l'application sur la santé mentale des adolescents. Facebook a contesté ces conclusions tout en soulignant la nécessité de créer des espaces numériques fiables pour les enfants, où les parents peuvent mieux surveiller leurs activités plutôt que de les empêcher totalement d'accéder en ligne.

    Il peut donc paraître surprenant de voir Meta vouloir déléguer la responsabilité de vérification d'âge à Apple et Google.

    Sources : amendement proposé pour un projet de loi sur la protection de la vie privée des enfants, Mike Lee propose une loi qui obligerait les sites porno à utiliser une technologie de vérification de l'âge, John James, App Association

    Et vous ?

    Qui devrait être responsable de vérifier l’âge des utilisateurs : les développeurs d’applications (comme Meta) ou les gestionnaires de plateformes (Apple et Google) ? Pourquoi ?

    Les magasins d’applications peuvent-ils se permettre d'assumer ce rôle ? Dans quelle mesure ?

    Est-il possible d’instaurer un tel dispositif sans collecter davantage de données personnelles sensibles ?

    Quelles seraient les implications pour la vie privée des utilisateurs si Apple et Google mettaient en place des systèmes de vérification d’âge ?

    Les vérifications d’âge suffiront-elles à protéger les mineurs ou faut-il d’autres stratégies complémentaires ?

    Comment éviter que ces dispositifs ne soient contournés par des mineurs cherchant à accéder à des applications non adaptées à leur âge ?
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  15. #255
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Meta demande à Apple et Google d'instaurer des mécanismes de vérification de l'âge des personnes qui téléchargent des applications, après avoir tenté d'exploiter les préadolescents
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    Non mais c'est même plus du culot à ce niveau là

  16. #256
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    Citation Envoyé par Audiard
    Les cons, ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

  17. #257
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    Par défaut Un tiers des enfants ont un faux âge de 18 ans et plus sur les médias sociaux, selon une étude de l'Ofcom
    "Il est si facile de mentir" : Un tiers des enfants sur les médias sociaux ont un profil de plus de 18 ans avec une fausse date de naissance, malgré les lois sur la vérification de l'âge.

    Selon une étude de l'Ofcom, un tiers des enfants ayant un profil sur les médias sociaux ont plus de 18 ans après s'être inscrits avec une fausse date de naissance. Un groupe d'adolescents a même confirmé qu'"il est tellement facile de mentir sur son âge". Malgré les lois obligeant les plateformes à renforcer la vérification de l'âge, l'étude montre que les systèmes actuels de vérification de l'âge sont inefficaces.

    Dans le cadre des efforts croissants pour protéger les jeunes contre les dangers des réseaux sociaux, plusieurs gouvernements envisagent ou mettent en œuvre des législations interdisant l'accès à ces plateformes pour les moins de 16 ans. Cependant, la question centrale reste la suivante : comment assurer une vérification d'âge efficace sans compromettre la vie privée et sans exclure injustement certains groupes d'utilisateurs légitimes ?

    Récemment, l'Ofcom a averti les entreprises de médias sociaux qu'elles seraient sanctionnées si elles ne prenaient pas des mesures supplémentaires significatives pour résoudre le problème des enfants qui se font passer pour des adultes en ligne. Une enquête publiée par l'autorité britannique de régulation des médias indique que 32 % des enfants âgés de 8 à 17 ans prétendent avoir 18 ans ou plus sur les applications de médias sociaux. Pourtant, la loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Bill - OSA) exige que les plateformes renforcent la vérification de l'âge, une responsabilité qui entrera en vigueur en 2025.

    L'Ofcom a déclaré que ses conclusions "alarmantes" montraient que les entreprises technologiques avaient beaucoup à faire pour se conformer à cette nouvelle norme juridique et qu'elles s'exposeraient à des mesures coercitives si elles n'y parvenaient pas. Selon l'Ofcom, le fait que des enfants puissent se faire passer pour des adultes augmente le risque qu'ils soient exposés à des contenus préjudiciables.

    "Les plateformes doivent faire beaucoup, beaucoup plus pour connaître l'âge de leurs enfants en ligne", a déclaré Ian Mccrae, directeur de l'intelligence économique à l'Ofcom. Il a ajouté que 2025 était une "année importante" au cours de laquelle il devrait y avoir un "véritable changement dans la sécurité en ligne". Il a ajouté que l'Ofcom "prendrait des mesures" si les entreprises ne se conformaient pas à l'OSA, soulignant que la législation permettait d'infliger aux entreprises une amende correspondant à 10 % de leur chiffre d'affaires global.

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    Il est si facile de mentir

    Un certain nombre d'entreprises technologiques ont récemment annoncé des mesures visant à rendre les médias sociaux plus sûrs pour les jeunes, comme le lancement par Instagram de "comptes pour adolescents". Cependant, un groupe d'adolescents de la Rosshall Academy, à Glasgow, ont déclaré qu'ils utilisaient des âges adultes pour leurs comptes de médias sociaux

    "Il est tellement facile de mentir sur son âge", a déclaré Myley, 15 ans. "Je mets ma date d'anniversaire réelle - le jour et le mois - mais quand il s'agit de l'année, je reviens dix ans en arrière", a-t-elle ajouté. "Il n'y a pas de vérification, ils ne demandent pas de pièce d'identité, ils ne demandent rien", a ajouté une autre élève, Haniya, également âgée de 15 ans.

    Selon l'Ofcom, cette situation devra changer dans les mois à venir. "L'autodéclaration de l'âge d'un enfant est clairement insuffisante", a déclaré Mccrae. L'opinion publique est très préoccupée par l'exposition des enfants à des contenus préjudiciables en ligne, en partie à cause des décès très médiatisés des adolescentes Molly Russell et Brianna Ghey.

    Cette inquiétude a conduit le gouvernement à adopter l'OSA qui, à partir de juillet 2025, exigera des plateformes de médias sociaux qu'elles mettent en œuvre ce que l'Ofcom appelle une "garantie d'âge hautement efficace". L'Ofcom n'a pas précisé quelle technologie devrait être utilisée pour renforcer le processus de vérification, mais elle a déclaré qu'elle testait plusieurs systèmes dans ses propres laboratoires et qu'elle en aurait "plus à dire" au cours de l'année prochaine.

    La Molly Rose Foundation, créée en mémoire de Molly Russell, a qualifié ces chiffres d'"incroyablement choquants", affirmant qu'ils montraient à quel point il était facile de contourner les contrôles d'âge en ligne. "Cela signifie que de nombreux enfants ne seront pas protégés contre les contenus préjudiciables liés au suicide et à l'automutilation lorsque la réglementation entrera en vigueur, car les entreprises technologiques ne parviennent pas à faire respecter leurs propres règles", a déclaré Andy Burrows, directeur général de la fondation.

    La sécurité en ligne divise la communauté

    Comment donc assurer la sécurité de vos enfants en ligne ? "Chaque jour, nous supprimons des milliers de comptes de mineurs présumés", a déclaré TikTok dans un communiqué. "Nous étudions comment une nouvelle technologie d'apprentissage automatique peut améliorer ces efforts et nous codirigeons une initiative visant à développer des approches d'assurance de l'âge à l'échelle de l'industrie qui donnent la priorité à la sécurité et respectent les droits des jeunes", a ajouté la plateforme.

    Le gouvernement a déjà fait l'objet de pressions pour renforcer la loi sur la sécurité en ligne, certains estimant qu'elle ne va pas assez loin. Récemment, le parlement australien a adopté une loi qui interdirait les médias sociaux aux moins de 16 ans. Le secrétaire d'État aux technologies, Peter Kyle, a déjà déclaré qu'il était prêt à s'inspirer de cette loi.

    De l'autre côté, des critiques affirment que les lois sur la vérification de l'âge en ligne est incompatible avec la protection de la vie privée. Les entreprises chargées de stocker ou de traiter des documents sensibles tels que les permis de conduire sont susceptibles de subir des violations de données, exposant potentiellement non seulement des données personnelles telles que la carte d'identité délivrée par le gouvernement, mais aussi des informations sur les sites qu'ils visitent.

    Selon l'EFF, cette menace n'est pas hypothétique : une importante société de vérification d'identité, AU10TIX, a laissé ses identifiants de connexion exposés en ligne pendant plus d'un an, permettant l'accès à ces données utilisateur très sensibles. Pour l'EFF, les systèmes de vérification de l'âge sont en fin de compte des systèmes de surveillance.

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    Voici les principales conclusions de l'Ofcom :

    Un tiers des enfants ont un faux âge de 18 ans et plus sur les médias sociaux

    Selon une nouvelle étude commandée par l'Ofcom, un tiers des enfants âgés de 8 à 17 ans ayant un profil sur les médias sociaux ont un âge d'utilisateur adulte après s'être inscrits avec une fausse date de naissance. Yonder Consulting a constaté que la majorité des enfants âgés de 8 à 17 ans (77 %) qui utilisent les médias sociaux ont désormais leur propre profil sur au moins l'une des grandes plateformes. Et bien que la plupart des plateformes aient un âge minimum de 13 ans, l'étude suggère que 6 enfants sur 10 (60%) âgés de 8 à 12 ans qui utilisent ces plateformes sont inscrits avec leur propre profil. Parmi ce groupe de mineurs (8 à 12 ans), près de la moitié ont créé eux-mêmes au moins un de leurs profils, tandis que près des deux tiers ont reçu l'aide d'un parent ou d'un tuteur.

    Pourquoi l'âge en ligne d'un enfant est-il important ?

    Lorsqu'un enfant déclare un faux âge pour accéder aux médias sociaux ou aux jeux en ligne, l'âge qu'il prétend avoir en tant qu'utilisateur augmente avec l'âge. Cela signifie qu'il risque davantage d'être confronté à des contenus en ligne inappropriés ou préjudiciables pour son âge. Lorsqu'un utilisateur atteint l'âge de 16 ou 18 ans, certaines plateformes, par exemple, introduisent certaines caractéristiques et fonctionnalités qui ne sont pas accessibles aux utilisateurs plus jeunes, comme la messagerie directe et la possibilité de voir des contenus pour adultes.

    L'étude de Yonder a cherché à estimer la proportion d'enfants qui ont des profils de médias sociaux avec des "âges d'utilisateur" qui les font paraître plus âgés qu'ils ne le sont en réalité. Les résultats suggèrent que près de la moitié (47 %) des enfants âgés de 8 à 15 ans ayant un profil sur les médias sociaux ont un âge d'utilisateur de plus de 16 ans, tandis que 32 % des enfants âgés de 8 à 17 ans ont un âge d'utilisateur de plus de 18 ans. Parmi les plus jeunes, âgés de 8 à 12 ans, l'étude estime que deux enfants sur cinq (39 %) ont un profil d'utilisateur âgé de plus de 16 ans, tandis qu'un peu moins d'un quart (23 %) ont un profil d'utilisateur âgé de plus de 18 ans.

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    Facteurs de risque susceptibles de nuire aux enfants en ligne

    Conformément à son devoir de promotion et de recherche en matière d'éducation aux médias, et comme indiqué dans sa feuille de route pour la réglementation de la sécurité en ligne, l'Ofcom a publié une série de rapports de recherche destinés à étoffer sa base de données pour préparer la mise en œuvre des nouvelles lois sur la sécurité en ligne. Étant donné que la protection des enfants est au cœur du régime, la vague de recherche d'aujourd'hui explore de manière cruciale les expériences des enfants en matière de dommages en ligne, ainsi que la compréhension des attitudes des enfants et des parents à l'égard de certaines protections en ligne.

    Une autre étude de l'Ofcom sur les facteurs de risque susceptibles de conduire les enfants à subir des préjudices en ligne a révélé que le fait de fournir un âge erroné n'était qu'un des nombreux éléments déclencheurs potentiels. Une série de facteurs de risque ont été identifiés qui rendent les enfants potentiellement plus vulnérables aux préjudices en ligne, en particulier lorsque ces facteurs semblent coïncider ou coïncider fréquemment avec les préjudices subis. Il s'agit notamment des facteurs suivants :

    • les vulnérabilités préexistantes d'un enfant, telles que des besoins éducatifs spéciaux ou des handicaps (SEND), des problèmes de santé mentale existants et l'isolement social ;
    • des circonstances hors ligne telles que les brimades ou la pression des pairs, des sentiments tels qu'une faible estime de soi ou une mauvaise image corporelle ;
    • les caractéristiques de conception des plateformes qui ont soit encouragé et permis aux enfants de construire de vastes réseaux de personnes - souvent qu'ils ne connaissaient pas - soit les ont exposés à des contenus et à des connexions qu'ils n'avaient pas recherchés de manière proactive ; et
    • l'exposition à des contenus personnellement pertinents, ciblés ou produits par des pairs, ainsi qu'à des contenus attrayants parce qu'ils sont perçus comme une solution à un problème ou à un sentiment d'insécurité.

    L'étude indique que la gravité de l'impact peut varier d'un enfant à l'autre. Il peut s'agir d'une perturbation émotionnelle transitoire minime (comme la confusion ou la colère), d'un changement de comportement temporaire ou d'un impact émotionnel profond (comme une agression physique ou une restriction alimentaire à court terme), ou encore d'un préjudice psychologique et physique grave et de grande portée (comme un retrait social ou des actes d'automutilation).

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    Attitudes des enfants et des parents à l'égard de la garantie de l'âge

    Une troisième étude de l'Ofcom examine plus en profondeur les attitudes des enfants et des parents à l'égard de la garantie de l'âge. La garantie de l'âge est un terme général qui englobe une série de techniques destinées à empêcher les enfants d'accéder à des contenus adultes, préjudiciables ou inappropriés, et à aider les plateformes à adapter le contenu et les fonctionnalités pour offrir une expérience adaptée à l'âge des utilisateurs. Elle englobe des mesures telles que l'autodéclaration, les identificateurs matériels tels que les passeports, l'IA et les systèmes biométriques, entre autres.

    L'étude constate que les parents et les enfants sont largement favorables au principe de l'assurance de l'âge, mais que certaines méthodes soulèvent des inquiétudes quant au respect de la vie privée, au contrôle parental, à l'autonomie de l'enfant et à la facilité d'utilisation.

    Selon l'étude, les parents étaient soucieux d'assurer la sécurité de leurs enfants en ligne, mais qu'ils souhaitaient également qu'ils apprennent à gérer les risques de manière autonome grâce à l'expérience. Beaucoup ne voulaient pas que leurs enfants soient exclus des activités en ligne auxquelles leurs camarades sont autorisés à participer, et d'autres estimaient que le niveau de maturité de leurs enfants, plutôt que leur âge numérique, était un facteur déterminant de la liberté dont ils jouissaient.

    Les parents estiment que l'effort requis par une méthode de vérification de l'âge doit être proportionnel aux risques potentiels qu'ils perçoivent. Tant les parents que les enfants penchent pour des "identifiants solides", tels que les passeports, pour les activités traditionnellement limitées par l'âge, comme les jeux d'argent ou l'accès à la pornographie.

    Les médias sociaux et les jeux ont tendance à être perçus comme étant comparativement moins risqués. Les enfants ont tendance à préférer une méthode d'"auto-déclaration" pour s'assurer de l'âge sur ces plateformes et services, en raison de la facilité perçue de contournement et du désir de les utiliser sans restrictions.

    Certains parents ont estimé que les restrictions d'âge minimum pour les médias sociaux et les jeux étaient assez arbitraires et, comme nous l'avons souligné plus haut, facilitaient l'accès de leurs enfants. Lorsqu'on leur a proposé différentes méthodes de garantie de l'âge pour les médias sociaux et les jeux, les parents ont souvent préféré la « confirmation parentale », car ils considéraient qu'elle leur offrait à la fois contrôle et flexibilité.


    Source : "Children’s Online User Ages : Quantitative Research Study"

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette étude est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Le roi Charles III donne la sanction royale au projet de loi britannique controversé sur la sécurité en ligne
    Online Safety Bill devient désormais loi


    L'Australie interdit aux moins de 16 ans d'utiliser les médias sociaux, après que le Sénat a approuvé la loi la plus stricte au monde. Les contrevenants risquent une amende jusqu'à 30 millions d'euros

    « Treize ans, c'est trop tôt » : l'âge minimum de 13 ans sur les réseaux sociaux devrait être relevé, selon un responsable de la santé dans l'administration Biden
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  18. #258
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    Sans rire ! C'est pour cela que la responsabilité de la vérification d'âge doit incomber aux médias sociaux et non aux parents ou autre

    En cas de manquement : bim ! Une amende salée à la clé !

  19. #259
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    Citation Envoyé par RenarddeFeu Voir le message
    Sans rire ! C'est pour cela que la responsabilité de la vérification d'âge doit incomber aux médias sociaux et non aux parents ou autre
    Comment vont ils vérifier notre age?
    Avec notre carte d'identité?
    Facebook m'a demandé soit d'utiliser un vrai nom soit de leur fournir ma carte d'identité pour leur montrer que mon pseudo est bien mon nom.
    J'ai mis un nom et un prénom courant, il est hors de question que je leur donne mes informations personnelles de moi même. Ces cons se font pirater et m'explique que c'est de ma faute si mes données ont fuitées...

    Ce débat de l'âge est un débat à la con parce qu'à la fin, il n'y a pas moyen de le vérifier de façon honnête et respectueuse.

  20. #260
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    Un enfant est-il sous la responsabilité des médias sociaux ou de ses parents? S'il conduit une voiture avec une fausse carte d'identité, cela est-il de la faute du constructeur de la voiture?

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