Bonjour vribody,
Tout d'abord, cette "affaire" concerne plusieurs prestataires de la meme société, chez le meme client (nous sommes 5 dans ce cas).
Voila mon (notre) cas:
Je suis embauché dans une boite de prestation dans l'automobile et donc lié à la convention Syntec.
En juin, j'ai dû aller en Espagne pour une mission de mise au point dans des conditions "chaud et altitude", a la demande de mon entreprise cliente.
Il s'est avéré que des heures supp' allaient etre effectuées, de l'ordre de 4 à 5H/jour.
De ce fait j'ai demandé a mon employeur quelles etaient les indemnités et là, il m'a répondu que selon le contrat signé entre l'entreprise cliente et lui meme, il n'avait pû negocier qu'une prime de 30euros/jour, qui incluait la prime de grand déplacement ET les heures supp'. (les frais de déplacements et de repas etaient payés integralement)
A savoir que dans cette entreprise, les salariés touchent une majoration de leur salaire de 60% soit env. 60euros.
J'ai mis en avant le fait que j'etais embauché dans ma société de prestation, et qu'elle devait me payer mes heures supp', et qu'il m'importait peu qu'elle ait ou non pû négocier avec l'entreprise cliente.
Au pire, j'ai avancé que mon employeur devait se calquer aux majorations de salaires de l'entreprise cliente.
Ai-je raison?
Au moment où je vous ecrit, je n'aurai donc que cette prime de 30euros/jour, et le paiement des heures effectuées le samedi.
A savoir que je suis ETAM coeff 400 et dc soumis à 37h15.
J'ai effectué lors de cette mission env. 28h. supp' (du "8H jusqu'à 22 voire 23h...) dont 4 le samedi, et ce en une semaine.
Suis-je en droit de demander le paiement de ces heures???
Quelle est ma latitude d'action?
Mon employeur se cache encore aujourd'hui derriere le fait qu'il n'a pas pû négocier cette prime de 60euros /jour avec le client.
Dois-je en faire les frais?
A savoir qu'on m'a répliqué face a ma demande que rien ne m'empechait de refuser cette mission, et c'etait le jeudi alors que je partais le lundi suivant.
Là aussi: est ce qu'on a le droit de refuser sans risquer la faute grave, ou etait ce une feinte de loup pour me licencier?
De meme, il argue le fait que pour beaucoup, c'est une chance de partir en mission.....
Ah oui, pour finir, le client ne veut pas entendre parler d'heures supp': c'est donc une affaire entre mon employeur et moi même.
Merci pour votre aide, car là, je patauge et ai peur de ne plus etre augmenté pour les 5 ans à venir............
Alors? dois je m'ecraser, ou parler d'inspection du travail, voire de Prud'hommes?
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