Bonjour, je tente de comprendre un exemple d'un bouquin sur les probabilités, il s'agit de ce livre ci https://www.editions-ellipses.fr/pro...ducts_id=11184
Il s'agit donc d'un exemple et non d'un exercice. Je cale sur une partie de l'explication dont vous me direz ce que vous en pensez .
n machines composées de deux parties appelées respectivement émetteur et récepteur
sont transportées en mettant d'un côté les n émetteurs et de l'autre les n récepteurs.
À l'arrivée, un opérateur ré assemble les émetteurs aux récepteurs sans savoir qu'en fait
chaque couple (émetteur, récépteur) avait été réglé au départ pour fonctionner ensemble
(ils avaient été appariés). On se propose de chercher la probabilité que l'opérateur n'ait
reconstitué aucun des couples initiaux.
Pour effectuer le remontage, l'opérateur va prendre successivement les németteurs ;
numérotons ces n émetteurs de 1 a n selon l'ordre choisi par l'opérateur.
Numérotons les récepteurs pour que le numéro d'un récepteur soit le même que
celui de l'émetteur auquel il était initialement couplé. Notons une éventualité
par le n-uple (i1, i2, ...,ij, ...,in) où ij est le numéro du récepteur initialement
couplé au jème émetteur choisi par l'opérateur.
Face a cet ordre des émetteurs, l'opérateur a n! façons équiprobables d'associer
les n récepteurs. Comme il a une seule façon de choisir les n récepteurs pour reconstituer
les n matériels initiaux, notons au passage que la probabilité de reconstituer les n matériels
initiaux est égale a 1/!n.
Soit Bj l'événement « l'opérateur a couplé l'émetteur j au récepteur initial (ij = j) ».
Par symétrie, une éventualité sur n sera telle que ij = j. Comme toutes les éventualités
sont équiprobables, la probabilité de l'événement Bj est égale a 1/n.
Soit E(n) l'ensemble des éventualités correspondant a l 'événement
<< l'opérateur n'a reconstitué aucune des paires initiales ». Les éventualités étant
toutes équiprobables, il s'agit de trouver la cardinalité de E(n) et de diviser par n!
pour obtenir la probabilité cherchée.
jusqu'ici l'explication est compréhensible. Cette seconde partie "un peu" moins
Pour n > 2, notons E (n,j) l'ensemble des éventualités de E(n) telles que l'opérateur
a connecté le récepteur de l'émetteur j a l'émetteur n.
Remarquons que (E(n,j)) pour j={1,...,(n-1)} est une partition de E(n).
Notons E(n,j,I) l'ensemble des éventualités de E(n,j) telles que l'opérateur a connecté
le récepteur de l'émetteur n a l'émetteur j. Désignons par E(n,j,Î) les autres éventualités de E(n,j) :
E(n,j,Î) = E(n,j)\E(n,j,I).
Ici, on a utilisé une nouvelle notation. De façon générale, la notation A\B qui désigne
les éventualités de l'événement A non comprises dans l'évènement B.
Le nombre d'éventualités de E(n,j,I) correspond au nombre de façons de connecter les
(n-2) émetteurs restants (en écartant les numéros j et n) aux (n-2) récepteurs,
initialement réglés avec ces (n-2) émetteurs, sans reformer aucun couple initial. Ce nombre est égal à |E(n-2)|.
Pour les éventualités de E(n,j,Î), l'émetteur j peut être associé à tout récepteur sauf le récepteur de n (et de j qui par définition est associé à, l'émetteur n). Le nombre d'éventualités est égal à la cardinalité de E(n—1).
On a donc :
|E(n,j,I)| = |E(n - 2)|
|E(n,j,Î)| = |E(n - 1)|
soit
|E(n,j)| = |E(n - 2)| + |E(n - 1)|
à partir de là l'exemple continue à développer la partie récursive. Je ne l'ai pas mis car pour l'instant j'ai déjà du mal à comprendre cette première partie. Les explications sont mot pour mot ce que j'ai dans mon livre j'ai vérifié si il n'avait pas d'erreur de retranscription.
Je ne parviens pas à comprendre la deuxième partie de l'explication. J'ai fait quelques essaies simples avec 3 récepteurs et 3 emetteurs ce qui donne 3! possibilités en tout soit 6 avec 4 récepteurs ont est déjà à 24 et pour comprendre ça devient trop compliqué.
soit (e1,e2,e3) et (r1,r2,r3) , les possibilités sont :
A = (e1,r1) ; (e2,r2) ; (e3,r3)
B = (e1,r1) ; (e2,r3) ; (e3,r2)
C = (e1,r2) ; (e2,r1) ; (e3,r3)
D = (e1,r2) ; (e2,r3) ; (e3,r1)
E = (e1,r3) ; (e2,r2) ; (e3,r1)
F = (e1,r3) ; (e2,r1) ; (e3,r2)
Donc les éventualités ou il ne rassemble aucunes des pièces appariés sont : D et F soit 2/6 , toutes les pièces : A. 1/6.
Dans l'exemple je ne comprend pas à quoi correspondent concrètement les événements E(n,j) E(n,j,I) et E(n,j,Î).
Merci d'avance à ceux et celles qui prendront le temps déjà de lire l'exemple et de m'aider à comprendre si ils y parviennent.
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