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  1. #41
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    Par défaut Version censurée de Google Search en Chine : la firme ordonne la suppression d’un mémo
    Version censurée de Google Search en Chine : la firme ordonne la suppression d’un mémo
    Qui confirme des détails explosifs

    Un mémo rédigé par l’ingénieur de Google chargé par l’équipe dirigeante de travailler sur la version censurée de Google Search en Chine s’est retrouvé entre les mains de tiers écartés de la « confidence. » Comme il est de coutume dans des situations de ce type, l’équipe dirigeante de la firme de Mountain View a fini par s’en rendre compte. D’après des sources bien introduites, Google a saisi toutes les parties prenantes à la messe basse.

    Le service des ressources humaines du géant technologique s’est chargé de toucher à tous les employés susceptibles de posséder une copie du mémo par voie de courriel. « Les emails demandant la suppression du mémo intégraient des traqueurs qui avertissaient les responsables RH lorsque leurs messages avaient été lus », rapporte The Intercept. On parle d’un minimum de 215 employés – nombre qui représente les ingénieurs au courant des détails du projet ; « un groupe plus peuplé que ce à quoi l’on a coutume sur la majorité des projets de Google », rapporte le quotidien.

    Au début de ce mois, la nouvelle du déploiement d’une version censurée du moteur de recherche pour la Chine a filtré. Jusqu’ici, le conditionnel avait prédominé au sein des développements sur la toile. « Le projet serait en développement depuis le printemps 2017. Le moteur de recherche baptisé Dragonfly serait adossé à une application pour les plateformes Android (et iOS) et devrait bloquer des sites web, ainsi que des termes de recherche sur les droits de l'homme, la démocratie, la religion et les manifestations pacifiques », rapportait The Intercept. Avec la fuite du mémo, The Intercept apporte confirmation sur ces aspects et d’autres plus explosifs : les recherches des utilisateurs sont liées à leurs numéros de téléphone personnels ; le système sauvegarde l’historique de recherches et d’autres informations sensibles comme la situation géographique des utilisateurs. C’était déjà connu et le quotidien l’a réitéré : les contenus sont mis à la disposition d’entreprises basées à Taïwan et en Chine.

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    Comme avec le très controversé projet Maven, la fuite du mémo laisse apparaître les désaccords des employés de la firme de Mountain View avec sa politique. « L’auteur du mémo déclare dans le document qu’ils (les ingénieurs sur le projet) étaient opposés au développement d’outils de censure en Chine », écrit The Intercept. « Plus que le projet en lui-même, je déteste la culture du secret qu’on lui a greffé », rapporte le quotidien. En 2010, la firme de Mountain View a retiré son service de recherche de Chine pour ne pas avoir à censurer les résultats de recherche. Avec les années, Google se ravise en délaissant ses valeurs autrefois résumées dans le slogan « don’t be evil. » L’approche n’est pas du goût de tous les employés et les plus courageux présentent leurs démissions.

    Source : The Intercept

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Google a-t-il vraiment le choix ? Les entreprises technologiques ne sont-elles pas tenues de prendre en compte des spécificités de chaque pays ?

    Voir aussi :

    Google aide le Pentagone à développer une IA pour analyser les vidéos capturées par drone et certains de ses employés sont furieux

    Non, l'IA de Google ne doit pas être au service de la guerre ! Plus de 3000 employés de Google protestent contre la collaboration avec le Pentagone.

    L'EFF appelle à ne pas utiliser l'intelligence artificielle pour la guerre s'adressant à Google et aux entreprises de l'IA

    Des employés de Google présentent leur démission pour protester contre la participation de l'entreprise à un projet en IA du Pentagone
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  2. #42
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    Par défaut Un ex-employé de Google met en garde contre les plans de l’entreprise pour la Chine
    Un ex-employé de Google met en garde contre les plans de l’entreprise pour la Chine
    et exhorte les législateurs à accroitre la surveillance

    Jack Poulson, chercheur de Google jusqu’à sa démission en août dernier, avertit dans une lettre les législateurs américains contre les « projets inquiétants » que Google serait en train d’envisager de mettre en place en Chine. Dans sa lettre, il informe que l’entreprise serait en train de travailler sur un produit dont l’objectif est d’aider le gouvernement chinois à censurer et surveiller la population en ligne. Le produit aurait été baptisé « Dragonfly ».

    La lettre explique que l’entreprise travaillerait sur une liste noire de censure, une interface prototype conçue pour permettre à une entreprise partenaire du gouvernement chinois de rechercher des historiques de recherche d’un utilisateur sur la base du numéro de téléphone de ce dernier et un code explicite garantissant que les utilisateurs chinois ne reçoivent que les données approuvées par le gouvernement chinois. Ce à quoi, Ben Gomes, le responsable de la recherche chez Google, répondit qu’aucun projet du genre n’est en cours. « Nous ne sommes pas près de lancer un produit de recherche en Chine », ajoute-t-il.

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    Jack Poulson

    L’ex-chercheur de Google continue en disant que les législateurs doivent accroître la transparence et la surveillance mise en place sur Google et sur toute l’industrie IT. Il proclame l’existence d’un « vaste processus de prise de décisions inexplicables ». Il attire également l’attention des législateurs sur les termes de l’accord fédéral entre Google et la Federal Trade Commission en 2011. Il rappelle que Google doit, entre autres, se soumettre à des audits de confidentialité réguliers.

    L’entreprise doit également se soumettre à un programme complet de confidentialité comprenant des examens de tous ses produits avant leur commercialisation. Après que Dragonfly ait été révélé au public, plusieurs personnes ont élevé la voix pour faire comprendre qu’elles avaient travaillé sur le code de Dragonfly sans avoir bien compris le projet ou ses implications. Les examinateurs de confidentialité assignés à Google ont déclaré que des informations pertinentes sur Dragonfly leur ont été cachées.

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    Keith Enright, le responsable de la confidentialité chez Google, a nié toutes ces allégations et déclaré que Google n’était pas près de lancer un produit en Chine. « Si nous devions, en fait, finaliser un plan pour lancer un produit de recherche en Chine, mon équipe serait activement engagée. Nos contrôles de confidentialité et de sécurité seraient respectés et tout projet ou produit de ce type suivrait et serait cohérent avec nos valeurs en matière de confidentialité et de protection des données », déclare-t-il.

    Dans un billet de blog, il poursuit : « Les utilisations novatrices des données ne devraient pas être présumées illégales simplement parce qu’elles sont sans précédent, mais les organisations doivent prendre en compte et atténuer les dommages potentiels. Cela implique de faire particulièrement attention aux informations sensibles susceptibles de présenter un risque important. Pour permettre aux organisations d’élaborer des mesures d’atténuation efficaces, les régulateurs doivent être clairs sur ce qui constitue un préjudice ». Toujours dans sa posture de déni, Google a publié lundi un cadre de législation sur la protection de la vie privée qui décrit aux législateurs comment l’entreprise considère son rôle dans la protection des données.

    ci-joint la lettre de Jack Poulson adressée aux législateurs américains

    Source : NYT

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Que vous inspirent ces allégations ?

    Voir aussi

    Version censurée de Google Search en Chine : l'EFF appelle Google à un débat public, le défenseur des droits numériques voudrait connaitre ses plans

    Chine : Google propose un prototype de son moteur de recherche qui lie les utilisateurs à leurs numéros de téléphone

    Chine : un ancien spécialiste de l'IA chez Baidu et Google travaille avec Foxconn pour introduire l'IA dans l'industrie manufacturière

    Google utiliserait un site chinois qu'il a acheté pour développer une liste noire des termes de recherche qui sera incorporée dans la version locale

    Des employés de Google protestent contre la création d'une version censurée de Google Search en Chine un projet que soutiendraient leurs dirigeants
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  3. #43
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    Par défaut Le vice-président américain demande à Google de renoncer à Dragonfly
    Le vice-président américain demande à Google de renoncer à Dragonfly,
    une version censurée de son moteur de recherche proposée à Pékin

    Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes.

    Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques.

    Mi-septembre, le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenus des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin.

    Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, affirmant que cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Une préoccupation centrale exprimée par les groupes est que, au-delà de la censure, les données des utilisateurs sauvegardées par Google sur le territoire chinois pourrait être accessible aux autorités chinoises, qui ciblent régulièrement les militants politiques et les journalistes.

    Des sources proches de Dragonfly ont déclaré que la plateforme de recherche semblait également avoir été conçue pour remplacer les données sur la pollution atmosphérique et la météo par des informations fournies directement par une source anonyme à Beijing. Le gouvernement chinois a l'habitude de manipuler des détails sur la pollution dans les villes du pays. Une source de Google a déclaré que la société avait mis au point un système intégré à Dragonfly qui était « essentiellement codé pour forcer leurs données [fournies par la Chine] ». La source craignait que le système de recherche Dragonfly fournisse de fausses données sur la pollution qui afficheraient une quantité de toxines dans l'air inférieure à ce qu’il en est réellement.

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    Pendant ce temps, la pression sur Google ne fait que s’intensifier. Le mois dernier, 16 législateurs américains ont écrit au PDG de Google, Sundar Pichai, exprimant de « sérieuses inquiétudes » à propos de Dragonfly et exigeant des informations sur les projets chinois de la société. Pendant ce temps, Jack Poulson, un ancien chercheur principal de Google, a déclaré à The Intercept qu’il était l’un des cinq employés à avoir démissionné de la société en raison de Dragonfly.

    Cette fois-ci, c’est le vice-président américain, Mike Pence, qui s’en est pris avec virulence jeudi au vol de technologies américaines par la Chine, et il a exhorté Google à renoncer sans attendre à poursuivre la mise au point de Dragonfly.

    Washington a montré un scepticisme croissant à l'égard des liens du secteur américain de la technologie avec la Chine. Les démocrates et les républicains ont exprimé leur inquiétude à propos du retour de Google sur le marché chinois. En outre, au début de l’année, l’administration Trump avait interdit aux employés du gouvernement d’acheter des technologies auprès d’entreprises chinoises comme Huawei et ZTE.
    « Il existe un nouveau consensus sur la montée en puissance de la Chine à travers l'Amérique », selon lequel de plus en plus de dirigeants d'entreprises « réfléchissent à deux fois avant de se lancer sur le marché chinois si cela signifie renoncer à leur propriété intellectuelle ou s’incliner devant la répression exercée par Pékin », assure Mike Pence.

    « Par exemple, Google devrait sans attendre arrêter le développement de son moteur de recherche ‘Dragonfly’ qui va renforcer la censure du Parti communiste et s’insinuer dans la vie privée des utilisateurs chinois », a continué le vice-président.

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    Intra, le compromis qui tombe à pic ?

    Ironiquement, Jigsaw, une division de Google, a proposé Intra, une nouvelle application dédiée à combattre la censure.

    Dans un billet, Jigsaw explique que « 60 % des utilisateurs d'Internet, soit la majorité des internautes, vivent dans des pays qui ont recours à une forme de censure. Chaque jour, des informations importantes sont passées sous silence, et des activistes sont réprimés par des gouvernements qui cherchent à restreindre la liberté d'expression. Il est possible, pour seulement 20 $, de réduire au silence un site d'informations avec une cyberattaque, et des pare-feu gouvernementaux peuvent empêcher les internautes d'accéder aux informations dont ils ont besoin. Dans certains pays, les journalistes peuvent être emprisonnés ou torturés s'ils traitent de sujets controversés, et certains gouvernements votent des lois d'une extrême sévérité pour entraver le droit à la liberté d'expression ».

    Il faut souligner que Jigsaw a été créé avec pour objectif d’empêcher les attaques par manipulation DNS et de protéger les utilisateurs contre la censure parrainée par l’État. C’est dans cette optique que cette division a développé une application baptisée Intra. Cette dernière transmet toutes les requêtes de navigation et le trafic applicatif via une connexion chiffrée à un serveur de noms de domaine approuvé, garantissant ainsi que les utilisateurs puissent se servir du réseau et accéder au site de manière appropriée, sans interférence.

    Sur la description de l’application, qui est disponible sur Play Store, nous pouvons lire « Intra vous protège contre les manipulations DNS, un type de cyber-attaque utilisé pour bloquer l'accès aux sites d'actualités, aux plateformes de médias sociaux et aux applications de messagerie. Intra vous aide également à vous protéger contre le phishing et les logiciels malveillants. C’est facile à utiliser - il suffit de télécharger l’application et de commencer en quelques secondes à peine. Vous pouvez le laisser et l'oublier ».

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?
    Google lancerait-il la maladie tout en proposant le remède ?

    Voir aussi :

    Jigsaw, une division de Google, présente une nouvelle application dédiée à combattre la censure ! Intra est déjà disponible sur Play Store
    Google aide le Pentagone à développer une IA pour analyser les vidéos capturées par drone et certains de ses employés sont furieux
    Non, l'IA de Google ne doit pas être au service de la guerre ! Plus de 3000 employés de Google protestent contre la collaboration avec le Pentagone.
    L'EFF appelle à ne pas utiliser l'intelligence artificielle pour la guerre s'adressant à Google et aux entreprises de l'IA
    Des employés de Google présentent leur démission pour protester contre la participation de l'entreprise à un projet en IA du Pentagone
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  4. #44
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    Il faudrait vraiment un énorme coup pour que Google renonce aux data de 20% de la planète.

  5. #45
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    Par défaut Une retranscription écrite d’une réunion privée contredit les démentis de Google à propos de Dragonfly
    Une retranscription écrite d’une réunion contredit les démentis de Google à propos de Dragonfly
    qui pourrait être lancé bientôt

    Vous n'êtes plus sans savoir maintenant que le géant américain Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes. Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques.

    Des voix se sont levées contre ce projet de Google. Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, car pour eux, cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Et même le vice-président américain a demandé à Google de renoncer au projet Dragonfly. Mi-septembre, le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenus des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin.

    un ancien chercheur principal de Google, a déclaré qu’il était l’un des cinq employés à avoir démissionné de la société en raison de Dragonfly. Jack Poulson, a avertit dans une lettre les législateurs américains contre les « projets inquiétants » que Google serait en train d’envisager de mettre en place en Chine. Le vice-président américain, Mike Pence, qui s’en est pris avec virulence au vol de technologies américaines par la Chine, a exhorté Google à renoncer sans attendre à poursuivre la mise au point de Dragonfly.

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    Les voix se sont levées disais-je, que ce soit de la part des employés de Google que des autorités américaines, contre le projet Dragonfly de la firme de Mountain View qui a nié à maintes occasions la création d’un moteur de recherche censuré dédié au marché chinois. Pour exemple, Keith Enright, le responsable de la confidentialité chez Google, a déclaré que Google n’était pas près de lancer un produit en Chine. « Si nous devions, en fait, finaliser un plan pour lancer un produit de recherche en Chine, mon équipe serait activement engagée. Nos contrôles de confidentialité et de sécurité seraient respectés et tout projet ou produit de ce type suivrait et serait cohérent avec nos valeurs en matière de confidentialité et de protection des données », avait-il déclaré.

    Ben Gomes, le responsable du moteur de recherche chez Google, disait aussi qu’aucun projet du genre (Dragonfly) n’est en cours. « Nous ne sommes pas près de lancer un produit de recherche en Chine », disait-il. Et pourtant, le quotidien The Intercept vient d'obtenir une retranscription écrite d’une réunion organisée par Ben Gomes, avec une poignée d’employés travaillant sur la plateforme Dragonfly, où il remerciait ses collègues pour le travail abattu tout en précisant quelques détails sur la nature du projet concerné. « Vous avez mené à bien quelque chose d’extrêmement important pour l’entreprise - notre mission fondamentale de servir tous les utilisateurs du monde », dit-il.

    « Je dois admettre que le voyage a été difficile. Mais je pense aussi qu’il a été très important et digne d’intérêt. Et je nous souhaite bonne chance pour atteindre notre destination le plus rapidement possible », continua-t-il dans les propos retranscrits avant de faire allusion à la date de lancement de la plateforme censurée qui aurait lieu dans six à neuf mois environ. « Sur le chemin je pense qu’il y a de nombreux avantages auxiliaires dont nous bénéficieront, non pas de notre travail direct mais des choses auxiliaires que nous ferons en Chine… C'est clairement la plus grande opportunité de servir plus de gens que ceux que nous servons déjà », précise-t-il.

    « Je pense que la Chine fait partie des marchés les plus intéressants pour ne pas dire le plus intéressant dans le monde contemporain. Juste en étant là bas et en faisant attention au marché chinois, nous apprendrons beaucoup de choses car la Chine dirige maintenant le monde dans le domaine de certaines innovations », des propos qui en disent long sur les intentions de Google en Chine.

    Source : The Intercept

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?
    Pour quelles raisons Google aurait-il menti à propos de Dragonfly selon vous ?
    S'il arrivait que Dragonfly soit lancé, quelle pourraient en être les conséquences ?

    Voir aussi

    Le vice-président américain demande à Google de renoncer à Dragonfly une version censurée de son moteur de recherche proposée à Pékin

    Chine : Google propose un prototype de son moteur de recherche qui lie les utilisateurs à leurs numéros de téléphone

    Version censurée de Google Search en Chine : la firme ordonne la suppression d'un mémo qui confirme des détails explosifs

    Des principaux groupes de défense des droits humains au monde exigent de Google l'annulation de son projet de moteur de recherche censuré, en Chine

    Un ex-employé de Google met en garde contre les plans de l'entreprise pour la Chine et exhorte les législateurs à accroître leur surveillance
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  6. #46
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    Par défaut Version censurée de Google en Chine : le PDG de Google se montre enthousiaste face aux progrès réalisés
    Version censurée de Google en Chine : le PDG de Google se montre enthousiaste face aux progrès réalisés,
    et explique le compromis

    En mi-septembre, nous rapportions que Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes.

    Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques.

    Le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenus des détails ce vendredi qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin.

    Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, affirmant que cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Une préoccupation centrale exprimée par les groupes est que, au-delà de la censure, les données des utilisateurs sauvegardées par Google sur le territoire chinois pourrait être accessible aux autorités chinoises, qui ciblent régulièrement les militants politiques et les journalistes.

    Google ne compte pas reculer

    Les tests internes de Google pour le développement d’un moteur de recherche censuré en Chine sont très prometteurs, a déclaré lundi le PDG, Sundar Pichai, assurant « Qu’il s'avère que nous serons en mesure de traiter plus de 99% des requêtes ». Qui plus est, « Il existe de très nombreux domaines dans lesquels nous fournirions des informations meilleures que celles disponibles », telles que la recherche de traitements contre le cancer, a souligné Pichai. « Aujourd'hui, les gens reçoivent soit de faux traitements contre le cancer, soit des informations utiles »

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    Malgré la controverse autour de ce projet, Pichai a décidé de ne pas faire marche arrière. Au contraire, il a affirmé que le potentiel d’exposition du monde à plus d’informations guidait l’avancée de Google en Chine. « Notre mission nous oblige à fournir des informations à tout le monde, et la Chine représente 20% de la population mondiale ».

    Pichai a pris soin de souligner que cette décision pèse lourdement sur la société. « Les gens ne comprennent pas tout à fait, mais il faut toujours trouver un équilibre entre un ensemble de valeurs », a-t-il déclaré. Ces valeurs incluent l'accès à l'information, la liberté d'expression et la vie privée des utilisateurs. « Mais nous respectons également l’état de droit dans tous les pays », a-t-il déclaré.

    Un changement de cap

    Il s’agit d’un revirement de la décision prise il y a environ huit ans. C’est d’ailleurs ce que l’EFF (Electronic Frontier Foundation), le défenseur des droits numériques, a rappelé dans un argumentaire visant à exhorter Google à ne pas suivre cette voie : « Huit ans après que Google se soit initialement opposé à la censure d’Internet en quittant le marché chinois de la recherche, nous sommes déçus d’apprendre que la société a réexaminé secrètement une collaboration étendue avec l’état de censure et de surveillance massive ».

    Et de continuer en rappelant qu’en 2010, l’EFF et de nombreuses autres organisations ont félicité Google pour son refus de sacrifier les valeurs de l'entreprise pour l'accès au marché chinois. À l’époque, cette initiative faisait suite à des réactions publiques et à plusieurs attaques sur l’infrastructure de Google qui visaient les données personnelles de plusieurs militants des droits de l’homme chinois de premier plan.

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    « Le départ de Google de la Chine a montré que des valeurs fondamentales fortes en matière de droits de l’homme fondamentaux pouvaient surpasser le gain économique à court terme dans le calcul d’une société Internet. Mais maintenant, il semble que la société a changé de cap », a alors insisté l’EFF.

    Une question de perspective

    Mais Pichai ne voit pas les choses de cette manière. Selon lui, le moment est venu de réévaluer ce choix. « C'est un marché merveilleux et innovant. Nous voulions savoir à quoi cela ressemblerait si nous étions en Chine, c'est donc ce que nous avons développé en interne », a déclaré Pichai. « Compte tenu de l'importance du marché et du nombre d'utilisateurs, nous nous sentons obligés de réfléchir sérieusement à ce problème et d'adopter une vision à plus long terme », a-t-il ajouté.

    Pichai était tout aussi prudent lorsqu’il avait discuté du travail de Google avec le ministère de la Défense, en particulier sur le contrat controversé baptisé Project Maven, visant à mettre au point une technologie de reconnaissance faciale boostée par de l’intelligence artificielle qui pouvait être utilisée par des drones militaires.

    Les employés de Google et la grande communauté technologique ont vivement protesté contre le fait que les deux projets dépassent les frontières éthiques. À la suite de manifestations, Google a annoncé en juin qu'il ne renouvellerait pas son contrat sur le Project Maven. Plus tôt ce mois-ci, Google a également annoncé qu'il ne participerait pas à l'initiative JEDI (Joint Enterprise Defense Initiative).

    Néanmoins, Pichai a déclaré que les commentaires des employés n’étaient pas la raison principale de l’abandon de Maven ou de JEDI.

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    « Tout au long de l'histoire de Google, nous avons beaucoup parlé de nos employés », a déclaré Pichai. « Mais nous ne gérons pas la société en organisant des référendums. C'est un apport important. Nous prenons cela au sérieux ». Cependant, sur la question de Maven, « c’est aussi le débat au sein de la communauté d’Amnesty International sur la façon dont vous percevez notre travail dans ce domaine », a expliqué Pichai.

    De plus, le travail de Google avec l’armée est loin d’être terminé. Pichai a déclaré qu'ils continueraient à travailler sur un ensemble de projets dans les domaines de la cybersécurité, des transports, de la logistique et dans des domaines dans lesquels Google est particulièrement qualifié. Le seul domaine dans lequel la voix des employés pèse un peu plus est la manière dont « l'IA s'habitue aux armes autonomes ». Pichai l'a comparé aux progrès de la biologie. « Quand vous êtes aux prémices d’une technologie puissante», a-t-il déclaré, il est parfois nécessaire de s'auto-réguler.

    Source : PDG de Google

    Voir aussi :

    La proportion mondiale d'utilisation de l'IPv6 franchit enfin la barre des 25% selon Google, la France note 23,32% d'adoption sur son territoire
    Google+ entreprises va devenir un outil de travail collaboratif et offrira une plus grande facilité de gestion aux entreprises, selon Google
    Google lance un outil pour Android permettant de marquer vos appels téléphoniques indésirables comme spam, est-ce la fin du télémarketing ?
    Le Congrès US met la pression à Google et exige des détails sur la faille de sécurité de Google+ qui pourrait avoir affecté 500 000 comptes
    Etude : Google est le plus grand bénéficiaire du RGPD grâce à sa position dominante, et à une concentration sur le marché de la publicité en ligne
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  7. #47
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    Plus d'argent, pluuuuuuus, mon précieuuux argent, il en faut plus. retransmission d'une réunion chez le pdg d'alphabet

    C'est quand même assez risible qu'il essaye encore de faire semblant d'être "gentil" et de respecter la confidentialité et tout ce qu'il ne pourront pas respecter en chine (et ne respecte pas ailleurs).

  8. #48
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  9. #49
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    Par défaut Des employés de Google demandent à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly
    Des employés de Google demandent à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly,
    une version censurée du moteur de recherche pour le marché chinois

    Dans une lettre ouverte publiée mardi matin, des employés de Google ont demandé à leur employeur d’annuler le projet au nom de code Dragonfly, qui désigne une version censurée du moteur de recherche destiné au marché chinois. De plus, les employés ont demandé à la société de ne pas réagir contre les lanceurs d'alerte qui divulgueraient les détails de projets internes secrets s'ils étaient dans l'intérêt du public.

    Citation Envoyé par employés Google
    Nous sommes des employés de Google et nous nous associons à Amnesty International pour demander à Google d’annuler le projet Dragonfly, l’effort de Google visant à créer un moteur de recherche censuré pour le marché chinois permettant la surveillance par l’État.

    Nous sommes parmi des milliers d'employés qui ont élevé notre voix pendant des mois. Des organisations internationales des droits de l'homme et des journalistes d'investigation ont également sonné l'alarme en insistant sur les graves préoccupations en matière de droits de l'homme et en appelant à plusieurs reprises Google à annuler le projet. Jusqu’à présent, la réponse de nos dirigeants n’a pas été satisfaisante.

    Notre opposition à Dragonfly ne concerne pas la Chine: nous nous opposons aux technologies qui aident les puissants à opprimer les plus vulnérables, où qu’ils se trouvent. Le gouvernement chinois n’est certainement pas le seul à vouloir étouffer la liberté d’expression et à utiliser la surveillance pour réprimer la dissidence. Dragonfly en Chine créerait un dangereux précédent à un moment politique instable, empêchant Google de refuser aux autres pays des concessions similaires.

    La décision de notre entreprise intervient alors que le gouvernement chinois étend ouvertement ses pouvoirs de surveillance et ses outils de contrôle de la population. Nombre d'entre elles reposent sur des technologies de pointe et associent activité en ligne, enregistrements personnels et surveillance de masse pour suivre et profiler les citoyens. Des rapports montrent déjà qui supporte les coûts, y compris les Ouïghours, les défenseurs des droits des femmes et les étudiants. Le fait de fournir au gouvernement chinois un accès rapide aux données des utilisateurs, conformément à la loi chinoise, rendrait Google complice de l'oppression et des violations des droits de l'homme.

    Dragonfly permettrait également la censure et la désinformation dirigée par le gouvernement, et déstabiliserait la vérité sur laquelle reposent la délibération populaire et la dissidence. Compte tenu de la répression des voix dissidentes par le gouvernement chinois, de tels contrôles seraient probablement utilisés pour réduire au silence les personnes marginalisées et favoriser les informations qui vont dans le sens des intérêts du gouvernement.

    Beaucoup d’entre nous ont accepté un emploi chez Google en gardant à l’esprit les valeurs de la société, y compris sa position antérieure sur la censure et la surveillance chinoises, et en comprenant que Google était une entreprise disposée à placer ses valeurs au-dessus de ses bénéfices. Après un an de déceptions, notamment avec le projet Maven, Dragonfly et le soutien de Google aux abuseurs, nous ne pensons plus que ce soit le cas. C’est pourquoi nous prenons position.

    Nous nous joignons à Amnesty International pour exiger que Google annule Dragonfly. Nous exigeons également que les dirigeants s'engagent pour la transparence, une communication claire et une réelle responsabilité. Google est trop puissant pour ne pas être tenu responsable. Nous méritons de savoir ce que nous construisons et nous méritons d’avoir notre mot à dire dans ces décisions importantes.
    Nom : censure_google.jpeg
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Taille : 12,5 Ko

    Google est mis sous pression

    Google a décrit l’application de recherche, connue sous le nom de Project Dragonfly, comme une expérience qui n’était pas proche du lancement. Mais comme des détails ont été divulgués depuis le mois d’août, les employés actuels et anciens, les défenseurs des droits de l’homme et les législateurs américains ont reproché à Google de ne pas s’opposer plus sévèrement à la politique du gouvernement chinois voulant que les résultats politiquement sensibles soient bloqués.

    Le groupe de défense des droits de l'homme Amnesty International a également lancé mardi une pétition publique appelant Google à annuler Dragonfly. L'organisation a déclaré qu'elle encouragerait les travailleurs de Google à signer la pétition en les ciblant sur LinkedIn et en manifestant devant les bureaux de Google.

    Environ 1 400 des 10 000 travailleurs de Google ont exhorté la société en août à améliorer la surveillance des entreprises éthiquement douteuses, notamment Dragonfly.

    Google cherche depuis longtemps à renforcer sa présence en Chine, le plus grand marché Internet au monde. L’entreprise a besoin de l’autorisation du gouvernement pour faire concurrence aux principaux services Internet locaux du pays.

    Les employés qui ont signé de leurs noms la lettre ouverte de mardi, ont déclaré avoir constaté peu de progrès et s'attendre à ce que davantage de collègues soutiennent publiquement l'annulation de Dragonfly.

    La lettre exprime sa préoccupation devant le fait que le gouvernement chinois traque les dissidents à l'aide de données de recherche et supprime la vérité par le biais de restrictions de contenu.

    Un porte-parole de Google a déclaré que la société n’avait pas de nouveau commentaire sur la lettre des employés, mais a rappelé ce que l'entreprise avait déjà déclaré : « Nous investissons depuis de nombreuses années pour aider les utilisateurs chinois, depuis le développement d’Android, via des applications mobiles telles que Google Translate ainsi que nos outils de développement. Mais notre travail de recherche n'a été qu'une exploration et nous n’avons pas l’intention de lancer un produit de recherche en Chine ».

    Source : lettre ouverte, Reuters

    Voir aussi :

    Google est accusé de ne pas respecter le RGPD en pistant les utilisateurs, des groupes de défense des consommateurs de 7 pays déposent une plainte
    Les arnaqueurs modifient les coordonnées des banques sur Google Maps pour escroquer les clients qui demandent de l'assistance en ligne
    Chrome : Google travaille sur une fonctionnalité permettant de faire défiler les onglets, pour se débarrasser des limitations actuelles de l'interface
    Europe : Google veut jouer la carte de la transparence pour les publicités à caractère politique, pour protéger les élections de mai 2019
    Microsoft et Google travaillent au portage de Chrome sur Windows 10 ARM, l'absence d'une version native porte préjudice aux deux enseignes
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  10. #50
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  11. #51
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    Par défaut Google a exclu l'équipe de protection de la vie privée de son projet Dragonfly
    Google a exclu l'équipe de protection de la vie privée de toute réunion sur son projet Dragonfly,
    la version censurée de son moteur de recherche pour la Chine

    Vous n'êtes plus sans savoir maintenant que le géant américain Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes. Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques. Des voix se sont levées contre ce projet de Google. Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, car pour eux, cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Et même le vice-président américain a demandé à Google de renoncer au projet Dragonfly.

    Mi-septembre, le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenus des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin. un ancien chercheur principal de Google, a déclaré qu’il était l’un des cinq employés à avoir démissionné de la société en raison de Dragonfly. Jack Poulson, a avertit dans une lettre les législateurs américains contre les « projets inquiétants » que Google serait en train d’envisager de mettre en place en Chine. Le vice-président américain, Mike Pence, qui s’en est pris avec virulence au vol de technologies américaines par la Chine, a exhorté Google à renoncer sans attendre à poursuivre la mise au point de Dragonfly.

    Il y a quelques jours, des employés de Google ont demandé à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly. Dans une lettre ouverte publiée mardi dernier, des employés de Google ont demandé à leur employeur d’annuler le projet au nom de code Dragonfly, qui désigne une version censurée du moteur de recherche destiné au marché chinois. De plus, les employés ont demandé à la société de ne pas réagir contre les lanceurs d'alerte qui divulgueraient les détails de projets internes secrets s'ils étaient dans l'intérêt du public.

    Nom : google china.jpeg
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    « Nous sommes des employés de Google et nous nous associons à Amnesty International pour demander à Google d’annuler le projet Dragonfly, l’effort de Google visant à créer un moteur de recherche censuré pour le marché chinois permettant la surveillance par l’État. Nous sommes parmi des milliers d'employés qui ont élevé notre voix pendant des mois. Des organisations internationales des droits de l'homme et des journalistes d'investigation ont également sonné l'alarme en insistant sur les graves préoccupations en matière de droits de l'homme et en appelant à plusieurs reprises Google à annuler le projet. Jusqu’à présent, la réponse de nos dirigeants n’a pas été satisfaisante. Notre opposition à Dragonfly ne concerne pas la Chine: nous nous opposons aux technologies qui aident les puissants à opprimer les plus vulnérables, où qu’ils se trouvent. Le gouvernement chinois n’est certainement pas le seul à vouloir étouffer la liberté d’expression et à utiliser la surveillance pour réprimer la dissidence. Dragonfly en Chine créerait un dangereux précédent à un moment politique instable, empêchant Google de refuser aux autres pays des concessions similaires », pouvait-on lire dans la lettre.

    Yonatan Zunger, l'un des principaux ingénieurs de la société, faisait partie d'un petit groupe à qui on avait demandé de travailler sur Dragonfly. Présent lors de certaines des premières réunions, il a indiqué aux responsables du projet que les Chinois risquaient d'être interrogés ou placés en détention s'ils découvraient qu'ils avaient utilisé Google pour rechercher des informations interdites par le gouvernement. Scott Beaumont, responsable des opérations chez Google en Chine et l'un des principaux architectes de Dragonfly, ne considérait pas les préoccupations de Zunger comme suffisamment importantes pour mériter un changement de cap, selon quatre personnes ayant travaillé sur le projet. Selon les sources du quotidien The Intercept, Beaumont et d’autres dirigeants ont exclu les membres de l’équipe chargée de la sécurité et de la protection de la vie privée de toute réunion sur le moteur de recherche.

    Les dirigeants de Google ont estimé que Dragonfly était si sensible qu'ils communiquaient verbalement à ce sujet et ne prenaient pas de notes écrites lors de réunions dans le but de réduire les traces de papier, selon les sources de The Intercept. Seulement quelques centaines des 88 000 employés de Google ont été informés du plan de censure. Certains ingénieurs et autres membres du personnel informés du projet ont appris qu'ils risquaient de perdre leur emploi s'ils osaient en discuter avec des collègues qui ne travaillaient pas eux-mêmes sur Dragonfly. « Les dirigeants étaient déterminés à empêcher les fuites au sujet de Dragonfly de se propager dans l’entreprise », a déclaré un employé de Google au courant du projet. « Leur plus grande crainte était que l'opposition interne ralentisse nos opérations », a-t-il ajouté.

    Le moteur de recherche serait exploité dans le cadre d’un partenariat de « joint venture » avec une société basée en Chine continentale, selon des sources proches du projet. Les personnes travaillant pour la coentreprise auraient la capacité de mettre à jour les listes noires de termes de recherche, ont indiqué les sources, soulevant de nouvelles questions quant à savoir si les dirigeants de Google aux États-Unis seraient en mesure de maintenir un contrôle et une surveillance efficaces de la censure. Des sources proches de Dragonfly ont déclaré que la plateforme de recherche semblait également avoir été conçue pour remplacer les données sur la pollution atmosphérique et la météo par des informations fournies directement par une source anonyme à Beijing. Le gouvernement chinois a l'habitude de manipuler des détails sur la pollution dans les villes du pays. Une source de Google a déclaré que la société avait mis au point un système intégré à Dragonfly qui était « essentiellement codé pour forcer leurs données [fournies par la Chine] ». La source craignait que le système de recherche Dragonfly fournisse de fausses données sur la pollution qui afficheraient une quantité de toxines dans l'air inférieure à ce qu’il en est réellement.

    Zunger et ses collègues ont produit un rapport sur la protection de la vie privée mettant en avant des scénarios problématiques pouvant survenir une fois le moteur de recherche censuré lancé en Chine. Le rapport, qui contenait plus d'une douzaine de pages, concluait que Google devrait fonctionner en Chine dans le cadre du système autoritaire de maintien de l'ordre et de surveillance mis en place par le parti communiste au pouvoir. Il a ajouté que, contrairement à l'Europe et à l'Amérique du Nord, en Chine, il serait difficile, voire impossible, à Google de se défendre légalement contre les demandes du gouvernement, de refuser de construire des systèmes spécifiquement destinés à la surveillance ou même d'informer les personnes de la manière dont leurs données peuvent être utilisées.

    Source : The Intercept

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Chine : Google propose un prototype de son moteur de recherche qui lie les utilisateurs à leurs numéros de téléphone

    Le vice-président américain demande à Google de renoncer à Dragonfly une version censurée de son moteur de recherche proposée à Pékin

    Des employés de Google demandent à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly une version censurée du moteur de recherche pour le marché chinois

    Un scientifique chevronné de Google présente sa démission et regrette que la firme est en train de renoncer à ses valeurs pour retourner en Chine

    Une retranscription écrite d'une réunion contredit les démentis de Google à propos de Dragonfly qui pourrait être lancé bientôt
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  12. #52
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    Par défaut La vraie nouvelle c'est que Google possède une équipe de protection de la vie privée !
    La vraie nouvelle donnée par cet article est qu'on apprend que Google possède une équipe de protection de la vie privée !

  13. #53
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    Par défaut Un ancien chercheur de Google qui a abandonné Dragonfly soumet publiquement ses dirigeants à rude épreuve
    Un ex-chercheur de Google qui a abandonné Dragonfly s’oppose publiquement à ses dirigeants
    Et exige des réponses franches sur les droits de l’homme

    Des contestations et des demandes d’éclaircissement concernant le projet controversé de navigateur censuré de Google en Chine ne manquent pas. Un ancien employé de Google qui a démissionné en août dernier en signe de contestation de ce projet et qui a adressé ensuite une lettre aux législateurs américains les informant que l’entreprise serait en train de travailler sur un produit dont l’objectif est d’aider le gouvernement chinois à censurer et surveiller la population en ligne est revenu à la charge en interpellant rudement ses anciens responsables à propos de Dragonfly, selon The Intercept. Ce retour de Jack Poulson, l’ex-employé en question, est intervenu à moins de deux semaines après une interview accordée par le président d’Alphabet Inc, la société mère de Google, à l’occasion de laquelle il s’est exprimé sur le projet de moteur de recherche censuré de Google en Chine.

    En développement depuis printemps 2017, c’est le 1er août dernier que le projet de moteur de recherche chinois baptisé Dragonfly a été révélé au grand public par The Intercept. Selon The Inetercept, les connaissances sur Dragonfly avaient été limitées à quelques centaines de membres de l'effectif sur les 88 000 personnes, ce qui mettait les employés en colère. Selon des documents vus par The Intercept, Dragonfly n’affichera pas les sites ajoutés à la liste noire tels que le site de la chaîne de télévision britannique BBC et de l'encyclopédie en ligne Wikipedia. La liste noire de censure comprendrait également des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel ». Les recherches sur ces termes via Dragonfly n’afficheront pas de résultats.

    Le projet de navigateur censuré a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques. L’application lierait les recherches aux numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes. Dès lors que le projet a été rendu public, des critiques se sont multipliés contre Google, traitant la société de contribuer « directement aux violations des droits de l'homme ou en devenir complice ».

    Amnesty International est monté au créneau : « Ce sera un jour sombre pour la liberté sur Internet si Google a accepté les règles de censure extrêmes de la Chine pour accéder au marché. Il est impossible de voir comment un tel mouvement est compatible avec la devise « Faites le bien » de Google, et nous implorons l'entreprise à changer de cap… ». L'EFF, le défenseur des droits numériques, a appelé Google à un débat public pour en savoir d’avantage sur ses plans. La Vice-présidence américaine a demandé à Google de renoncer à Dragonfly, une version censurée de son moteur de recherche proposée à Pékin. Environ 1 400 des 10 000 travailleurs de Google ont exhorté la société en août à améliorer la surveillance des entreprises éthiquement douteuses, notamment Dragonfly. Par ailleurs, selon The Intercept, Google aurait exclu l'équipe de protection de la vie privée de toute réunion sur Dragonfly.

    Nom : Gogo.jpg
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    Jack Poulson, dans un retour sur les différentes interventions de ces anciens responsable, a fait un état de leurs différentes déclarations. John Hennessy, le président d’Alphabet dans une interview du 20 novembre en répondant à la question de savoir si le moteur de recherche censuré de Google procurerait un avantage pour les utilisateurs, a dit : « Je ne connais pas la réponse à cela. Je pense que c'est - je pense que c'est une question légitime », a-t-il répondu. « Quiconque fait des affaires en Chine compromet certaines de ses valeurs fondamentales. Chaque entreprise, parce que les lois en Chine sont assez différentes de celles de notre pays. »

    Dans une première interview accordée par M. Hennessy à l’occasion de la promotion de son livre, « Leading Matters », il a déclaré ceci lorsque qu’il s’agissait de se prononcer sur la question de l’entrée de la Filiale d’Alphabet sur le marché chinois : « Il y a un ensemble de nuances dans la façon dont vous envisagez ce problème et votre perception de la question de la censure. La vérité est qu’il existe des formes de censure pratiquement partout dans le monde. » L’ex-employé de Google reproche à M. Hennessy de déplacer la discussion sur Dragonfly « des détails concrets et indéfendables vers le langage vague d'un compromis difficile ».

    Lors de l’audience du Comité du commerce du Sénat sur la protection de la vie privée, Keith Enright, responsable de la protection des renseignements personnels chez Google, n’a pas lui, non plus, convaincu les sénateurs lorsque Ted Cruz, le sénateur du Texas, a insisté à plusieurs reprises pour obtenir des réponses sur Dragonfly concernant les objections de Jack Poulson. « En tant que représentant de Google pour la protection de la vie privée, je ne suis pas sûr d'avoir un avis éclairé sur cette question », a-t-il déclaré. Poulson lui reproche de plaider l’ignorance sur une question d’aussi grande importance.

    Cependant, malgré l’imprécision sur l’objet réel du navigateur à Pékin, Google ne compte pas renoncer. Le PDG de Google se montre enthousiaste face aux progrès réalisés. Selon lui, les tests internes de Google pour le développement d’un moteur de recherche censuré en Chine sont très prometteurs, a-t-il déclaré à la mi-octobre dernier, en assurant « Qu’il s'avère que nous serons en mesure de traiter plus de 99 % des requêtes ». Cependant, selon M. Poulson, les réactions du PDG d’Alphabet et du responsable de la vie privée de Google sont en contradiction avec les assurances données par le PDG de Google.

    « Un tel encadrement est peut-être l'exemple le plus extrême d'un vaste schéma de réorientation des conversations loin de leurs concessions gouvernementales concrètes », a écrit Poulson, qui ajoute ensuite : « ce qui, encore une fois, impliquait littéralement de mettre sur liste noire la phrase « droits de l'homme », risquant la santé en censurant les données sur la qualité de l'air et en permettant une surveillance facile par une liaison des requêtes à des numéros de téléphone », a rapporté The Intercept.

    Les révélations de The Intercept du 1er août 2018 concernant le développement d’un navigateur selon le bon vouloir des autorités communistes au pouvoir en Chine a semé le doute dans la tête du commun des internautes. En effet, Google avait renoncé à la recherche en Chine en 2010, en justifiant dans un billet de blog que « des tentatives au cours de la dernière année pour limiter davantage la liberté d'expression sur le Web en Chine » avaient conduit à sa décision.

    Toute fois, bien que les autorités de Google soient restées évasives jusqu’à présent, Poulson croit que sa demande de responsabilité des entreprises est un pas en avant pour obtenir ces réponses.

    Source : The Intercept, Mashable

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Voyez-vous des indices qui pourraient emmener Google à retirer son navigateur de la Chine ?

    Lire aussi

    La preuve que Google+ était condamné depuis longtemps : certains dirigeants de Google ne l'utilisaient plus depuis près de 3 ans
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  14. #54
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    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Qu’en pensez-vous ?
    Tout est dit ici : "Amnesty International est monté au créneau : « Ce sera un jour sombre pour la liberté sur Internet si Google a accepté les règles de censure extrêmes de la Chine pour accéder au marché"
    Les utilisateurs chinois ne pourront pas aller sur Wikipedia ni chercher « droits de l'homme », « protestation des étudiants », « prix Nobel » et alors ?
    Le but de Google c'est de gagner de l'argent, il y a des milliards et des milliards à se faire en Chine.

    Si les GAFA respectaient un code d'éthique, elles ne seraient pas si grosse.
    Google n'est pas là pour faire avancer les libertés dans le monde, Google est là pour faire de l'argent.

    J’espère que ce genre de mesure n'arrivera jamais chez nous, mais on sait jamais...
    Le mouvement des Gilets Jaunes est apparu grâce à internet, donc le gouvernement ne doit pas être hyper content du pouvoir de la liberté sur internet.
    Le système aimerait bien contrôler internet comme la Chine le fait.
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  15. #55
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le but de Google c'est de gagner de l'argent, il y a des milliards et des milliards à se faire en Chine.

    Si les GAFA respectaient un code d'éthique, elles ne seraient pas si grosse.
    Google n'est pas là pour faire avancer les libertés dans le onde, Google est là pour faire de l'argent.
    donc la quadrature du net c'est poubelle ?
    vu que ca se passe en chine, il n'y a aucune chance pour que ca nous arrive, c'est ca ?
    La forme des pyramides prouve que l'Homme a toujours tendance a en faire de moins en moins.

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  16. #56
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    Par défaut Version censurée de Google en Chine : un employé a créé un fonds de grève
    Google : Un employé a créé un fonds de grève pour aider les employés qui décident de se retirer du projet Dragonfly
    qui avance à grands pas

    Google développe un prototype de son moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes. Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques. Des voix se sont levées contre ce projet de Google. Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, car pour eux, cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Et même le vice-président américain a demandé à Google de renoncer au projet Dragonfly.

    Mi-septembre, le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenus des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin. un ancien chercheur principal de Google, a déclaré qu’il était l’un des cinq employés à avoir démissionné de la société en raison de Dragonfly. Jack Poulson, a avertit dans une lettre les législateurs américains contre les « projets inquiétants » que Google serait en train d’envisager de mettre en place en Chine. Le vice-président américain, Mike Pence, qui s’en est pris avec virulence au vol de technologies américaines par la Chine, a exhorté Google à renoncer sans attendre à poursuivre la mise au point de Dragonfly.

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    Il y a quelques jours, des employés de Google ont demandé à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly. Dans une lettre ouverte publiée mardi dernier, des employés de Google ont demandé à leur employeur d’annuler le projet au nom de code Dragonfly, qui désigne une version censurée du moteur de recherche destiné au marché chinois. De plus, les employés ont demandé à la société de ne pas réagir contre les lanceurs d'alerte qui divulgueraient les détails de projets internes secrets s'ils étaient dans l'intérêt du public.

    Yonatan Zunger, l'un des principaux ingénieurs de la société, faisait partie d'un petit groupe à qui on avait demandé de travailler sur Dragonfly. Présent lors de certaines des premières réunions, il a indiqué aux responsables du projet que les Chinois risquaient d'être interrogés ou placés en détention s'ils découvraient qu'ils avaient utilisé Google pour rechercher des informations interdites par le gouvernement. Scott Beaumont, responsable des opérations chez Google en Chine et l'un des principaux architectes de Dragonfly, ne considérait pas les préoccupations de Zunger comme suffisamment importantes pour mériter un changement de cap, selon quatre personnes ayant travaillé sur le projet. Selon les sources du quotidien The Intercept, Beaumont et d’autres dirigeants ont exclu les membres de l’équipe chargée de la sécurité et de la protection de la vie privée de toute réunion sur le moteur de recherche.

    Les dirigeants de Google ont estimé que Dragonfly était si sensible qu'ils communiquaient verbalement à ce sujet et ne prenaient pas de notes écrites lors de réunions dans le but de réduire les traces de papier, selon les sources de The Intercept. Seulement quelques centaines des 88 000 employés de Google ont été informés du plan de censure. Certains ingénieurs et autres membres du personnel informés du projet ont appris qu'ils risquaient de perdre leur emploi s'ils osaient en discuter avec des collègues qui ne travaillaient pas eux-mêmes sur Dragonfly. « Les dirigeants étaient déterminés à empêcher les fuites au sujet de Dragonfly de se propager dans l’entreprise », a déclaré un employé de Google au courant du projet. « Leur plus grande crainte était que l'opposition interne ralentisse nos opérations », a-t-il ajouté.

    Néanmoins, toutes les mesures prises par Google pour que ce projet reste confidentiel sont vaines. Bon nombre d'employés sont déjà informés et n'hésitent pas à saisir toutes les occasions pour protester. Un employé a annoncé la création d'un fonds de grève destiné à aider les employés qui décident de se retirer du projet. L'ingénieur Liz Fong-Jones s'est servie de son compte Twitter pour plaider en faveur d'une grève si la direction de Google faisait pression sur l'équipe de sécurité et de confidentialité de l'entreprise pour qu'elle approuve DragonFly. « S'ils ne sont pas autorisés à faire leur travail, c'est un autre signal qui indique clairement que démissionner le 1er février est la bonne décision pour moi », a-t-elle écrit avant de lancer une collecte de « fonds de grève ou de démission massive » de 100 000 $. Elle mettait régulièrement à jour son compte au fur et à mesure que les employés internes s'engageaient à sa cause. En l'espace de trois heures, Fong-Jones a déclaré qu'elle avait réuni les 100 000 USD.

    Cependant, Un mémo interne soutenant DragonFly en tant que projet « bien conforme à la mission de Google » aurait été signé par plusieurs centaines d'employés. « La Chine compte le plus grand nombre d'utilisateurs d'Internet parmi tous les pays du monde, et pourtant, la plupart des services de Google ne sont pas disponibles en Chine », est-il écrit. « Cette situation est en contradiction flagrante avec notre mission » qui est de structurer l'information partout dans le monde et de la rendre universellement accessible et utile ». Néanmoins, la direction de Google subit de plus en plus de pressions pour déterminer le degré de dissidence qu'il va tolérer et comment elle traitera les employés qui s’opposent publiquement aux décisions de l’entreprise. Pendant des années, la culture d'entreprise de Google lui a permis d'empêcher que les désaccords internes ne se propagent au grand public. Mais au cours des derniers mois par exemple, la collaboration de la société avec le Pentagone a provoqué une insatisfaction interne.

    Certains médias américains ont rapporté début mars que le géant de l'intelligence artificielle accompagne également le Département américain de la Défense dans son projet Maven. La contribution exacte de Google n'est pas claire, mais le simple fait que Google soit plus ou moins impliqué dans cette affaire a scandalisé certains employés ayant connaissance de l'affaire, avant que cette information sorte de l'entreprise. Des milliers d'employés de Google, dont des dizaines d'ingénieurs seniors, ont donc signé une lettre pour protester contre l'implication de l'entreprise dans le programme du Pentagone. « Nous pensons que Google ne devrait pas être impliqué dans la guerre », peut-on lire dans la lettre. Les auteurs de la lettre estiment que la participation de Google au projet du Pentagone va de manière irrémédiable salir l'image de l'entreprise et réduire sa capacité à rivaliser avec les autres géants de la technologie pour attirer les talents. Ils rappellent en effet que Google lutte déjà pour garder la confiance du public. La question qui se pose à présent est de savoir si Google va simplement demander à ses employés de se taire ou d'indiquer clairement à ceux qui souhaitent se plaindre publiquement qu'ils ne sont plus les bienvenus

    Source : Compte Twitter

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    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Chine : Google propose un prototype de son moteur de recherche qui lie les utilisateurs à leurs numéros de téléphone

    Le vice-président américain demande à Google de renoncer à Dragonfly une version censurée de son moteur de recherche proposée à Pékin

    Des employés de Google demandent à l'entreprise de renoncer à son projet Dragonfly une version censurée du moteur de recherche pour le marché chinois

    Un scientifique chevronné de Google présente sa démission et regrette que la firme est en train de renoncer à ses valeurs pour retourner en Chine

    Une retranscription écrite d'une réunion contredit les démentis de Google à propos de Dragonfly qui pourrait être lancé bientôt
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  17. #57
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    Citation Envoyé par Doksuri Voir le message
    donc la quadrature du net c'est poubelle ?
    Il ne me semble pas que ce soit en lien avec Google et la Chine.

    Mais sinon on peut parler de la neutralité du net, normalement tous les utilisateurs sont égaux, il n'y a pas de priorité et aux USA certains veulent changer ça.
    Donc on s'éloigne de la philosophie de base du net.

    Au début tout le monde disait "Internet c'est génial tout le monde peut partager ses passions et ses opinions !" et maintenant ça fait peur au système, puisque avec internet on peut partager des informations qui ne vont pas dans le sens des médias dominant, sans internet il n'y aurait peut-être pas eu l’élection de Trump, le Brexit, les Gilets Jaunes, l'alliance extrême gauche/extrême droite en Italie, etc.

    Citation Envoyé par Doksuri Voir le message
    vu que ca se passe en chine, il n'y a aucune chance pour que ca nous arrive, c'est ca ?
    Les pratiques chinoises sont contre nos valeurs. (c'est une civilisation totalement différente de la notre)
    En théorie en France on défend la liberté.
    Malheureusement les gouvernements veulent de plus en plus surveiller et contrôler leur peuple.
    Avant c'était facile les gens n'avaient pas d'alternative aux médias mainstream, mais maintenant c'est fini, les gens ont perdu confiance dans les grands médias et s'informent ailleurs.
    Par exemple :
    «BFM, collabos»: trois journalistes conspués à la mobilisation toulousaine des Gilets jaunes (VIDEO)

    Du coup le modèle chinois risque de déteindre sur la France
    Certains en rêvent depuis longtemps :
    Christophe Barbier : "Ça se régule aussi Internet... Les Chinois, ils y arrivent bien !"

    ===
    Le modèle chinois n'est pas compatible avec nous.
    Par exemple, là-bas il y a un système de point pour déterminer si on est un bon citoyen.
    J’espère que ça n'arrivera jamais en France, mais on sait jamais...

    On sait que la surveillance US possède les informations personnelles de tout le monde, grâce à Google, Microsoft, Apple et tout ça.
    Peut-être qu'un jour la NSA et les services de surveillance Français collaboreront ensemble.
    Keith Flint 1969 - 2019

  18. #58
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    Par défaut Sundar Pichai : « Pour le moment, il n'est pas prévu de lancer un moteur de recherche en Chine »
    Sundar Pichai : « Pour le moment, il n'est pas prévu de lancer un moteur de recherche en Chine »
    le PDG de Google tente de calmer le jeu face au Congrès US

    En mi-septembre, nous rapportions que Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes.

    Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois, tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques.

    Le quotidien The Intercept a affirmé avoir obtenu des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants » et « prix Nobel » en mandarin.

    Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, affirmant que cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Une préoccupation centrale exprimée par les groupes est que, au-delà de la censure, les données des utilisateurs sauvegardées par Google sur le territoire chinois pourraient être accessibles aux autorités chinoises, qui ciblent régulièrement les militants politiques et les journalistes.

    La réaction de Google

    Les tests internes de Google pour le développement d’un moteur de recherche censuré en Chine sont très prometteurs, a déclaré en octobre le PDG, Sundar Pichai, assurant « Qu’il s'avère que nous serons en mesure de traiter plus de 99% des requêtes ». Qui plus est, « Il existe de très nombreux domaines dans lesquels nous fournirions des informations meilleures que celles disponibles », telles que la recherche de traitements contre le cancer, a souligné Pichai. « Aujourd'hui, les gens reçoivent soit de faux traitements contre le cancer, soit des informations utiles ».

    Malgré la controverse autour de ce projet, Pichai a décidé de ne pas faire marche arrière. Au contraire, il a affirmé que le potentiel d’exposition du monde à plus d’informations guidait l’avancée de Google en Chine. « Notre mission nous oblige à fournir des informations à tout le monde, et la Chine représente 20% de la population mondiale ».

    Pichai a pris soin de souligner que cette décision pèse lourdement sur la société. « Les gens ne comprennent pas tout à fait, mais il faut toujours trouver un équilibre entre un ensemble de valeurs », a-t-il déclaré. Ces valeurs incluent l'accès à l'information, la liberté d'expression et la vie privée des utilisateurs. « Mais nous respectons également l’état de droit dans tous les pays », a-t-il déclaré.

    Pichai essaye de calmer le jeu

    Après avoir annoncé que Google n’allait pas reculer, Sundar Pichai a déclaré mardi 11 décembre à un panel du Congrès américain que Google n'avait pas l'intention de relancer un moteur de recherche en Chine, bien qu'il continue d'étudier cette idée.

    Les législateurs et les employés de Google ont déclaré craindre que la société ne se conforme à la politique de censure et de surveillance de l’Internet en Chine si elle réintégrait le marché des moteurs de recherche du pays.

    Il faut rappeler que la plateforme principale de recherche de Google est bloquée en Chine depuis 2010, mais l'unité Alphabet inc. tente de percer de nouveaux horizons dans ce pays, qui compte le plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones au monde.

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    « Pour le moment, il n'est pas prévu de lancer un moteur de recherche en Chine », a déclaré Pichai au Comité judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis.

    Mais il a ajouté que Google avait « développé et étudié en interne ce à quoi pourrait ressembler la recherche. Le projet est en cours depuis un moment. À un moment donné, plus de 100 personnes y ont travaillé, d’après ce que je comprends ».

    Pichai a déclaré qu'il n'y avait pas de discussions en cours avec le gouvernement chinois. Il a promis qu'il serait « totalement transparent » avec les législateurs si la société venait à apporter les produits de recherche en Chine.

    Dans une lettre adressée au législateur américain en août, Pichai a déclaré qu'un tel moteur de recherche apporterait de « vastes avantages » à la Chine, mais qu'il était difficile de savoir si Google pourrait lancer le service dans ce pays.

    Un responsable du gouvernement chinois, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a déclaré à Reuters le mois dernier qu'il était peu probable que Google obtienne l'autorisation de lancer un service de recherche en 2019.

    Source : Reuters

    Voir aussi :

    Google décide d'accélérer la fermeture de Google+ après la découverte d'un nouveau bogue, qui affecte les informations de 52 millions d'utilisateurs
    Mozilla n'est pas du tout content de l'adoption de Chromium par Microsoft, les navigateurs non basés sur la techno de Google sont-ils en danger ?
    Après Google, Mozilla travaille à son tour au portage de son navigateur sur Windows 10 ARM, en collaboration avec Qualcomm
    Google propose aux bêta testeurs Waymo One, son service de taxis autonomes, qui sera limité pour le moment à la ville de Phoenix
    Google annonce qu'il va arrêter son application de messagerie Google Allo en 2019 pour se concentrer sur Messages
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  19. #59
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    Par défaut Google aurait décidé d'avorter « au moins à court terme » son projet de moteur de recherche censuré en Chine
    Google aurait décidé d'avorter « au moins à court terme » son projet de moteur de recherche censuré en Chine
    face à la protestation de ses employés

    Google a fait face à une grande vague de contestations internes ces derniers mois à cause de son projet de création d'un moteur de recherche censuré en Chine.

    L'information a fait l'objet d'une fuite relayée par The Intercept au début du mois d'août. Selon le quotidien consacré au journalisme d'investigation, Google a mis au point un prototype de moteur de recherche censuré pour la Chine, qui relie les recherches des utilisateurs à leurs numéros de téléphone personnels, facilitant ainsi la surveillance par le gouvernement chinois des requêtes des internautes. Le moteur de recherche, baptisé Dragonfly, a été conçu pour les appareils Android et supprimerait les contenus jugés sensibles par le régime du Parti communiste chinois tels que les informations sur les dissidents politiques, la liberté d’expression, la démocratie, les droits de l’homme et même sur les manifestations pacifiques. The Intercept a affirmé avoir obtenu des détails qui montrent que Google a compilé une liste noire de censure comprenant des termes tels que « droits de l'homme », « protestation des étudiants », etc.

    Des sources proches de Dragonfly ont ajouté que la plateforme de recherche semblait également avoir été conçue pour remplacer les données sur la pollution atmosphérique et la météo par des informations fournies directement par une source anonyme à Pékin. Le gouvernement chinois a l'habitude de manipuler des détails sur la pollution dans les villes du pays et une source de Google a déclaré que la société avait mis au point un système intégré à Dragonfly qui était essentiellement codé pour forcer les données fournies par la Chine. Cette source craignait donc que le système de recherche Dragonfly fournisse de fausses données sur la pollution en affichant une quantité de toxines dans l'air inférieure à ce qu’il en est réellement.


    Les principaux groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué Dragonfly, affirmant que cela pourrait avoir pour conséquence que l'entreprise « contribue directement aux violations des droits de l'homme ou en devienne complice ». Une préoccupation centrale exprimée par les groupes est que, au-delà de la censure, les données des utilisateurs sauvegardées par Google sur le territoire chinois pourraient être accessibles aux autorités chinoises, qui ciblent régulièrement les militants politiques et les journalistes.

    Les employés de Google, à travers diverses formes de protestations, sont montés au créneau pour dénoncer le projet qui semble avoir obtenu la bénédiction des dirigeants du géant de la recherche en ligne. Google a également été interpellé par le vice-président américain, Mike Pence, qui a exhorté l'entreprise à renoncer sans attendre à poursuivre la mise en œuvre de Dragonfly.

    Face à toute cette pression, Google a commencé à changer de langage concernant son projet de moteur de recherche censuré en Chine. Sundar Pichai, qui avait annoncé au départ que la firme n’allait pas reculer, a déclaré mardi 11 décembre à un panel du Congrès américain que Google n'avait pas l'intention de relancer un moteur de recherche en Chine, bien qu'il continue d'étudier cette idée. Mais d'après un nouveau rapport de The Intercept, citant deux sources anonymes, Google aurait fini par avorter son projet.

    Ainsi, après des années d'absence du marché chinois de la recherche en ligne, Google va encore s'en priver. Les vagues de contestations internes et externes auraient en effet incité les dirigeants de l'entreprise à « arrêter au moins à court terme » le projet Dragonfly, moins de cinq mois après que l'information a été rendue publique.

    Notons que ce n'est pas la première fois cette année que Google se voir contraint d'abandonner un projet de grande envergure face à la désapprobation de ses employés. Plutôt cette année, l'entreprise a décidé de ne pas renouveler son contrat avec le Département américain de la Défense (DoD) dans un projet baptisé Maven. Ce projet d'IA militaire vise à améliorer les opérations de drones en utilisant des technologies de reconnaissance d'images. Et selon le Pentagone, l'objectif initial de Maven était de fournir à l'armée une vision par ordinateur avancée, permettant la détection et l'identification automatique d'objets, dans pas moins de 38 catégories, capturés par la caméra d'un drone. Il va par conséquent permettre de suivre à la trace certaines cibles. Des intentions qui ont poussé plus de 3000 employés de Google à protester contre cette collaboration avec le Pentagone.

    Sources : The Intercept, CNBC

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Google décide d'accélérer la fermeture de Google+ après la découverte d'un nouveau bogue, qui affecte les informations de 52 millions d'utilisateurs
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  20. #60
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    Par défaut Google travaillerait toujours sur son moteur de recherche censuré pour la Chine selon des employés
    Google travaillerait toujours sur son moteur de recherche censuré pour la Chine selon des employés
    mais l'entreprise nie tout en bloc

    L'an dernier, Google a déclaré avoir abandonné son projet de lancer son moteur de recherche censuré, baptisé Dragonfly, en Chine. La société a déclaré qu'elle avait effectivement mis fin au projet et le PDG Sundar Pichai avait assuré au Congrès américain en décembre dernier qu'il n'y avait aucun projet de sortie du logiciel. Mais selon The Intercept, il semble qu'un groupe d'employés de la société n'étant pas convaincu a enquêté pour savoir ce qu'il en était réellement.

    Il faut savoir qu'un grand nombre d'employés de Google avait déjà protesté contre le projet de lancement de ce moteur de recherche, conçu pour censurer de larges catégories d’informations liées aux droits de l’homme, à la démocratie, à la religion et aux manifestations pacifiques. S'il avait été mené jusqu'au bout, ce projet aurait offert à la Chine un moteur de recherche bloquant les résultats pour des sujets sensibles. Ces sujets auraient probablement inclus le massacre du Xinjiang, du Tibet et de la place Tiananmen, sur la base de ce qui est déjà censuré pour les moteurs de recherche existants en Chine.

    Ce groupe d'employés a donc surveillé de près les systèmes internes de l'entreprise pour obtenir des informations sur le projet et a diffusé ses conclusions sur une liste de messagerie interne. Ils ont repéré environ 500 modifications apportées au code relatif à Dragonfly en décembre dernier, 400 autres modifications ont été apportées au code entre janvier et février de cette année, indiquant aux employés que le projet était toujours en cours. Ils ont également examiné les plans de budgétisation de l'entreprise et ont constaté qu'environ 100 travailleurs étaient encore regroupés dans le budget associé au projet Dragonfly.

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    Répondant aux dernières allégations, un porte-parole de Google a déclaré : « Cette spéculation est totalement inexacte. Comme nous le disons depuis plusieurs mois, nous n’avons pas l’intention de lancer ce moteur de recherche et aucun travail n’est entrepris pour un tel projet. Les membres de l'équipe ont migré vers de nouveaux projets. »

    The Intercept révèle également qu'en raison du manque de transparence au niveau de la gestion de l'entreprise, Google a vu partir plusieurs de ses employés qualifiés. Colin McMillen, ingénieur logiciel chez Google pendant neuf ans, a quitté l'entreprise en début du mois de février de cette année et a déclaré qu'il était inquiet par rapport au projet Dragonfly, mais aussi par rapport à d'autres décisions éthiquement douteuses comme les indemnités de départ de plusieurs millions de dollars versées par Google aux cadres accusés de harcèlement sexuel.

    Anna Bacciarelli, une chercheuse en technologie à Amnesty International, a demandé à Google de confirmer publiquement qu'elle avait abandonné ce projet pour toujours et pas seulement pour le moment. D'après elle, s'il s'avère exact que Google continue de travailler sur ce projet, ce serait non seulement un manquement à ses obligations en matière de droits de l’homme, mais ce serait aussi faire preuve indifférence suite aux appels à l'abandon de ce projet venant de plusieurs de ses employés ainsi que de plusieurs organismes à travers le monde.

    Source : The Intercept

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce moteur de recherche censuré ?
    Quelles peuvent être les conséquences de son lancement ?

    Voir aussi :

    Google utiliserait un site chinois qu'il a acheté pour développer une liste noire des termes de recherche qui sera incorporée dans la version locale
    Chine : Google propose un prototype de son moteur de recherche qui lie les utilisateurs à leurs numéros de téléphone
    Version censurée de Google Search en Chine : la firme ordonne la suppression d'un mémo qui confirme des détails explosifs
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