En fait, le vrai truc, c'est que ça dépend du type de boites visées. Les grands comptes sont le nez dans le guidon, et seule la vision de Pierre compte. dès qu'on arrive sur des intervenants soit plus petits, soit plus internationaux, alors le parcours et les compétentes spécifiques comptent bien plus.
Ici(boite américaine, éditeur de logiciel, 70 personnes dans la branche Française), nos annonces pour développeurs ont une rubrique "diplôme", ou est
souhaitable, soit un mastère en info ou expérience équivalente, soit un diplôme d'ingénieur. Par contre, on
exige 2 ans d'expérience(le grand chef aime bien les gens qui ont déjà pris quelques coups, d'ailleurs, on recrute plus souvent à 20 ans d'XP qu'à 2). Mais évidemment, dans les jobboards, on est assez invisibles. Là ou les gros monstres qui vont appliquer la doctrine si bien décrite par Pierre occuperont tout l'espace visible.
J'ajouterais aussi qu'être immédiatement opérationnel sur un point technique précis, c'est bien gentil, mais les techniques évoluant vite, ça n'est un bonus que pour le premier emploi. Une formation plus équilibrée comme un MIAGE, malgré ses faiblesses justement soulignées par Marie, n'enferme pas ses stagiaires dans une technologie donnée.
Conclusion : c'est compliqué.
Moi, je viserais quand même un MIAGE d'abord, ça ouvre plus de portes, mais les alternatives ne sont pas scandaleuses, quoi qu'en pensent les grands comptes.
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