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Stages Discussion :

Stage problématique ?


Sujet :

Stages

  1. #1
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    Par défaut Stage problématique ?
    Bonsoir à tous,

    Je viens ici pour parler un peu de mon cas et avoir voir avis sur ma situation.

    Actuellement entrain de réaliser mon stage de fin d'année de licence professionnelle "développeur web, parcours web" (BAC+3) qui a pour but de valider mon année et acquérir une expérience dans le monde du travail et aussi confirmer mon expertise, j'ai été confronté à quelques petits soucis dans l'agence web dans laquelle je suis.

    Pour l'heure, mes missions se limitent qu'au développement d'API back-end sous Symfony 3 pour le compte de projets pour divers clients.

    Je tiens à préciser que l'entreprise n'a aucun titulaire, elle a des stagiaires (à ce jour, trois dont moi), des alternants sous contrats professionnels (deux personnes) et des freelances (trois personnes font une maintenant en télétravail). J'étais avec l'équipe des développeurs back-end, c'est-à-dire que nous étions quatre personnes font une personne en télétravail et maintenant nous ne sommes plus que trois (deux sur place et un en télétravail).

    Il est aussi à préciser que mon supposé maître de stage est le développeur back-end qui travail à distance et que je ne l'ai jamais vu en chair et en os tout comme il ne viendra jamais à l'agence. De plus, il n'était pas au courant qu'il était mon maître de stage et j'ai appris qu'il n'avait signé aucun document à ce propos.

    Débutant mon stage le 7 mai 2018, j'ai été assigné à un projet visant à développer une API sous Symfony pour une application mobile développée sous Ionic pour la partie front. Durant les premières semaines, tout va bien et rien à signaler.

    J'ai été assigné par la suite à un autre projet en plus du premier qui avait pour but de réaliser un dépannage auprès d'une société tenue par un ami du patron qui a des soucis en terme de développement (je vous épargne les détails) et j'ai donc du réaliser deux taches à ce propos. Une fois cela fait, j'ai repris mon travail sur le premier projet.

    Durant cette période, j'ai du assister mon camarade stagiaire en développement back-end qui a repris un travail débuté par un stagiaire (la 3e personne dans l'équipe des développeurs back-end qui est parti fin mai) dans ses taches et j'ai aussi débuter sa formation (oui, je suis dans le cas de figure où un stagiaire forme un autre stagiaire). Peu de temps après le début de sa nouvelle mission, il a signalé un problème dans le travail réalisé par notre ancien collègue et il a communiqué l'information à notre "maître de stage". Celui-ci a demandé plus de détails et il les a fourni. Il y a eu un appel entre lui, mon camarade et l'ancien stagiaire, celui-ci a expliqué ce qu'il a fait et ... Pour tout le monde, sauf mon camarade stagiaire, c'était logique. J'ai peu à peu quitter mon projet pour aider les personnes en charge de celui-ci car c'était assez compliqué et il fallait rendre des comptes au client (c'est tout a fait normal de ce côté).

    Arrive la semaine dernière où on m'a mis en charge de ce projet et j'ai débuté la reprise du travail réalisé (donc, le travail du stagiaire parti et de mon collègue stagiaire) pour le rendre compte que quelque chose n'allait pas dans le retour des données de l'API (des "null", des informations étranges et des redondances). Bref, je commence à m'inquiéter et, en étant logique, je relis le cahier des charges sérieusement (cela m'aura pris un jour et demi quand même pour faire l'analyse et le début de la conception). S'en est suivi une demie journée d'audit sur le travail réalisé et ... Rien n'était bon (ou presque, pour le peu d'informations que j'avais alors sur certaines parties du projet car le cahier des charges est assez incomplet et lacunaire sur certains aspects). Je signale le problème à mon "maître de stage" en disant que quelque chose cloche, il ne réagit pas et dit tout simplement, comme mon patron, qu'il faut réparer et continuer le boulot sauf que la base est ... désastreuse. En terme d'analyse et conception, rien n'a été fait correctement et il manque des pans entiers de l'application.

    De ce constat et étant donné que personne ne veut m'écouter en dehors de mon camarade stagiaire, je décide, après avoir été sage et gentil, de signifier avec vigueur qu'il y a un énorme souci. Il a fallu attendre 1 journée pour que la décision soit prise, après un long argumentaire de ma part et un débat très long avec mon "maître de stage" pour intervenir et reprendre le projet sur une base saine. Le souci étant que, mon patron ne voulait pas entendre de "il faut tout recommencer" et que j'ai signalé des soucis vis à vis du cahier des charges et des informations fournies par l'entreprise à propos du projet. Le souci étant que mon patron, qui n'a aucune connaissance technique, ne comprend pas pourquoi ce n'est pas bon et m'a sorti un "je ne comprends pas, ça marchait bien pourtant" et oui, ça marchait "bien" sur certains aspects mais ce n'était pas bien fait.

    Depuis mercredi dernier, je travail comme un acharné pour essayer de sauver les fesses de l'entreprise en faisant des heures de boulot chez moi en ayant en plus mon patron qui me met la pression dès qu'il le peut en me disant "ça en est où ?" ou alors il s'inquiète avant tout de l'affichage produit alors que pour le moment, j'ai surtout concentré mon travail sur la gestion des utilisateurs et d'une partie des données liées à eux mais visiblement, cette partie n'est pas intéressante alors qu'elle est importante selon le cahier des charges. J'ai aussi eu quelques soucis avec mon ancien collègue à qui j'ai dit ouvertement qu'il a mal analysé et conceptualisé le projet.

    J'avoue que je n'ai pas envie d'aller au travail demain, parce que je vais encore devoir réparer les erreurs d'une personne qui n'a pas bien fait son travail mais en plus, je vais avoir la cliente sur le dos car je dois avoir une conférence téléphonique demain avec elle et si elle n'est pas contente (ce qui sera le cas car, je ne peux pas rattraper un mois de boulot en 1 semaine), j'aurai aussi mon patron sur le dos alors que je ne fais qu'essayer de réparer les bêtises de quelqu'un qui est vraisemblablement un incompétent.

    Au final, je constate que je travail plus (+) qu'un alternant et j'ai un lien de subordination directe avec mon patron, je fais des heures supplémentaires depuis le début de mon stage et on ne m'a rien dit sauf "merci" pour le travail réalisé durant ces heures. Là où faire des heures supplémentaires ne me gêne pas, c'est l'absence totale d'organisation et de procédures dans le cadre de la réalisation de projets pour des clients qui est problématique car il n'y a aucune organisation, pas ou peu d'informations, personne ne lit réellement le cahier des charges et il y a des discours qui sont à l'exacte opposé entre les différents acteurs et groupes au sein d'un projet.

    Qu'en pensez-vous ?

  2. #2
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    Citation Envoyé par NBoulfroy Voir le message
    Qu'en pensez-vous ?
    C'est de la prestation tout ce qu'il y a de plus normale.
    On prends les projets qui passent, un client est un client.
    Pas ou peu de planification. Les employées tournent et se remplacent, reprenant le travail qui a ete fait par celui d'avant... ou pas.

    Modere les commentaires sur la qualite de ton prédécesseur. Le projet est fait a l'arrache sur des delais intenables, ce ne sera pas beau a voir. Le code ecrit par quelqu'un d'autre est toujours mauvais mais c'est pire quand il est fait sous contraintes.

    Tu as alertes tout ce qui tu pouvais, c'est tres bien.
    La situation n'est pas catastrophique s'il y a une ebauche de cahier des charges, un employé distant qui suit un peu, et un contact avec le client.
    Ce n'est pas ideal d'etre entouré uniquement de stagiaires qui tutorent des stagiaires, mais c'est aussi un cas qu'on retrouve en emploi. Les collègues de travail ne sont pas forcement competents.

    Reprend le projet la ou il etait resté, meme si c'est pas grand chose ou pas terrible. Vois avec le client quelles sont les fonctionnalités les plus importantes, que vous allez développer en priorité.
    Essaye de cadrer les objectifs, tout en faisant preuve de tact. Ne pas laisser le chef ou le client planifier quelques jours de travail la ou il faut plusieurs semaines. Les ressources et le budget sont limités, c'est dans l'interet du client de les allouer de maniere optimale.

    C'est tout l'art de la prestation. Le client demande la lune alors on lui promet la lune, tout en sachant que ce n'est pas possible. La suite consiste a délivrer un gros caillou du mieux qu'on peut, qui, si tout se passe bien, correspond en partie a ce que le client recherchait.

  3. #3
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    Malheureusement il n'y a qu'1 seule issue : le départ.
    Comme c'est un stage, ce ne va pas être difficile ... sauf pour les références professionnelles qui, maintenant c'est acté, c'est mort.

    Je dirais que cette situation (*) est normale lorsque que les personnes qui prennent les décisions ne sont pas techniques.
    Et elles ne voient que "la partie visible de l'iceberg" (les écrans ...) et pas la partie immergée (l'architecture, les tests, la R&D, ...).
    Et cette dernière partie qui prend le plus de temps ... mais lorsqu'on est non technique, on n'en a pas conscience (et surtout rien à carrer)

    Tu ne peux rien faire, et dans chaque cas tu vas te faire allumer.
    Parce que si:
    1) tu veux faire du [très] bon travail tu n'as ni temps ni les collègues ni les moyens financiers (logiciels payants par exemple). Et c'est l'inconvénient d'une petite société,
    Et c'est aussi pour cette raison que les recruteurs voient toujours d'un mauvais œil les expériences dans les petites structures.

    2) tu fais exactement ce qu'on te demande de faire, ni + ni -. Et à court terme, il y a des fortes craintes que cela va te pêter à la tronche.
    Mais c'est là que tu manques d'expérience : Si le projet doit exploser, il ne faut pas l'empêcher mais en te protégeant.
    Et c'est lorsque le projet est planté, qu'on t'écoutera ... ou pas.

    3) mitigé. C'est bête mais tu donnes le bâton pour te faire battre parce que cela veut dire que tu as négligé un aspect qui peut faire effet boomerang.



    (*) C'est une situation en 2 temps.
    Un premier temps où tu arrives dans une société et cela se passe relativement bien.
    Souvent, c'est une petite société donc il y a des trucs pas terribles mais des fois tu n'as pas trop le choix de la société.

    Avec le recul, tu remarqueras quand même qu'il y avait des points qui annoncaient la catastrophe.
    Dans ton cas, ton maître de stage

    Et un deuxième temps, presque du jour au lendemain, où la situtation s'empire puissance 1000.
    Et c'est souvent un projet "pourri" à reprendre avec des délais que tu n'as pas décidé.
    Et c'est grâce à ce projet que tu éprouves "la magnificence de l'équipe dirigeante"

  4. #4
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    Comme tu le décris ton stage ne correspond probablement pas à ce qui est acté dans ta convention au niveau à la fois du suivi et des responsabilités (peut être même aussi des tâches mais là c'est à voir)
    Tu dois avoir un proffesseur responsable des stages dans ton établissemnt, tu as essayé de le contacter pour lui faire part de tes problèmes et des possibles irrégularité vis à vis de ta convention de stage ?
    Tu devrais commencer à le voir, il n'y a que lui qui pourrait agir (il peut aller voir sur place comment ça se passe, de préference sans prévenir) si manifestement il y a trop d'irrégularité il peut intervenir en ta faveur. Mais sinon tu ne peux que serrer les dents et attendre que ça se finnisse en espérant que ton patron et ton maitre de stage te cassent pas trop. Ou partir mais la tu perds ton année voire plus parce que tu risque d'avoir mal a trouver un autre stage après ça selon l'endroit ou tu te trouves.

  5. #5
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    Contacte ton responsable pédagogique de ta licence pour avoir son avis, et s'il a les c... pardon, le courage (ça peut être une femme, donc ne soyons pas sexiste) il faut qu'il contacte le chef pour recadrer le stage.

    Qu'en pensez-vous : que ce n'est pas normal, mais que c'est devenu la normalité depuis des années.

    Il y a 50 ans, le stagiaire était l'inconnu qui venait faire des photocopies et du café tout en interviewant tous les services d'une société pour comprendre le fonctionnement. Aujourd'hui, il rentre dans une logique de complète intégration dans le salariat, ou plutôt, la force d'oeuvre commme tu as pu le voir : alternant, CDD, intérimaire, consultants et freelances à gogo sont désormais la norme. Une boite qui n'emploie pas de CDI n'est pas saine.

    Ce genre de fonctionnement, tu le verras beaucoup et de plus en plus en web agency. Faire plaisir au client, signer un maximum d'affaires et lui rendre un produit à l'arrache. Pester contre un prédecesseur, tu le verras souvent. Avec l'expérience, tu liras presque entre les lignes de code le dépit d'un développeur qui voulait faire un travail de qualité et qui se retrouve avec une livraison de cahier des charges / spécifications la veille du rendu, si ce n'est le lendemain, avec un commercial / chef de projet qui va t'engueuler parce que tu n'auras pas été capable de fournir 48h de boulot en 24h (lui, il est motivé par sa prime équivalente d'un mois de salaire).

    Tu as de la "chance" de voir déjà comment fonctionne réellement le monde du travail.

    Le truc, c'est que je dirai bien qu'il faut contacter ton responsable pédagogique de ta licence, c'est à lui de passer un coup de fil pour dire que ça ne marche pas comme ça. Que t'as pas à fournir plus de boulot que les autres. Que t'as pas à prendre plus de responsabilité sur un projet, tu n'es qu'en support, normalement. Quand j'étais stagiaire, mon chef surveilait que je faisais mes horaires, qui étaient 9h-17h. Une minute de plus et l'inspection du travail pouvait nous poursuivre. Mais bon, c'était dans une grosse boite de défense qui était passée par la case "publique".

    Ton repsonsable pédagogique fournit un stagiaire à une société, il attend un juste retour : un des salariés chaperonne le stagiaire en échange d'une charge de travail en plein apprentissage. Le stagiaire est réellement efficace à la fin de son stage, et limite peut être embauché en l'état après. Mais ce responsable va certainement se dédouaner et baisser son froc, car c'est dur de trouver du référencement...


    De ce constat et étant donné que personne ne veut m'écouter en dehors de mon camarade stagiaire, je décide, après avoir été sage et gentil, de signifier avec vigueur qu'il y a un énorme souci. Il a fallu attendre 1 journée pour que la décision soit prise, après un long argumentaire de ma part et un débat très long avec mon "maître de stage" pour intervenir et reprendre le projet sur une base saine. Le souci étant que, mon patron ne voulait pas entendre de "il faut tout recommencer" et que j'ai signalé des soucis vis à vis du cahier des charges et des informations fournies par l'entreprise à propos du projet. Le souci étant que mon patron, qui n'a aucune connaissance technique, ne comprend pas pourquoi ce n'est pas bon et m'a sorti un "je ne comprends pas, ça marchait bien pourtant" et oui, ça marchait "bien" sur certains aspects mais ce n'était pas bien fait.
    Typiquement, ce genre de comportement tu vas le retrouver dans toutes les sociétés, et ça m'étonne d'ailleurs qu'une structure "souple" comme une webagency refuse de retravailler. Mais si ça se trouve, la brique est énorme. Dans toute boite, on préférera faire 150 jours d'évolution hypercoûteuses, à base de progiciel polonais dont les commerciaux disent "oui oui c'est possible" plutôt que refaire un projet from scratch de 100 jours. C'est un exemple parmi tant d'autres, mais c'est une galère... galère que tu auras compris dès ton premier stage alors qu'il m'a fallu attendre ma deuxième ou troisième mission tout en étant ingénieur avant de me rendre compte que quand un chef est une tête de cochon, tu peux pas faire grand-chose, si ce n'est faire les choses propres "salement" (à savoir, faire le projet en sous-marin, être sûr que le chef ne voit rien à ce sujet et livrer, tout en ayant blindé de test pour s'assurer qu'on fera pas s'effondrer la baraque)

    Là où faire des heures supplémentaires ne me gêne pas, c'est l'absence totale d'organisation et de procédures dans le cadre de la réalisation de projets pour des clients qui est problématique car il n'y a aucune organisation, pas ou peu d'informations, personne ne lit réellement le cahier des charges et il y a des discours qui sont à l'exacte opposé entre les différents acteurs et groupes au sein d'un projet.
    Tu l'as vu Matrix ? (il a dû sortir quand t'es né ^^). Morpheus disait : "Welcome to the desert of reality". C'est ça, l'empire du travail, et ça ne fait qu'empirer.
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    Quand arrivera l'apocalypse, il restera deux types d'entreprise : les pompes funèbres et les cabinets d'audit. - zecreator, 21/05/2019

  6. #6
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    Citation Envoyé par NBoulfroy Voir le message
    Je tiens à préciser que l'entreprise n'a aucun titulaire, elle a des stagiaires (à ce jour, trois dont moi), des alternants sous contrats professionnels (deux personnes) et des freelances (trois personnes font une maintenant en télétravail). J'étais avec l'équipe des développeurs back-end, c'est-à-dire que nous étions quatre personnes font une personne en télétravail et maintenant nous ne sommes plus que trois (deux sur place et un en télétravail).

    Il est aussi à préciser que mon supposé maître de stage est le développeur back-end qui travail à distance et que je ne l'ai jamais vu en chair et en os tout comme il ne viendra jamais à l'agence. De plus, il n'était pas au courant qu'il était mon maître de stage et j'ai appris qu'il n'avait signé aucun document à ce propos.
    C'est juste des "charlots" qui veulent se faire un max de fric en en minimum de temps. Vous leurs couter rien en main d’œuvre. Contact ton maitre de stage a la fac ,discute avec lui de la meilleure façon de valider ta licence (a mon avis, il doit être au courant de ce genre de pratique et sait parfaitement comment gérer ce type de problème). Quand au reste tu expliques au taulier de la boite que tu es stagiaire .... point barre ... que ca lui plaise ou non, c'est comme ça, donc tu vas juste faire ce que tu es sensé faire (le minimum syndical) sans plus. Tu n'as rien a attendre d'eux.

  7. #7
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    Contacte ton responsable pédagogique de ta licence pour avoir son avis, et s'il a les c... pardon, le courage (ça peut être une femme, donc ne soyons pas sexiste) il faut qu'il contacte le chef pour recadrer le stage.
    Si le stage ne convient pas a l'ecole, elle risque de l'interrompre et de lui faire perdre une annee entiere. C'est tres risque.

    Il va deja galerer avec le patron et le client. Je ne pense pas que ce soit une bonne idee d'impliquer le responsable de stage en plus. Le responsable ne pourra pas changer l'entreprise, il n'y a aucun reel employé disponible pour l'encadrer.

    Il devrait s'assurer qu'il y aura un responsable de stage present a la soutenance et qui lui donnera une bonne note. C'est tout ce qui compte.

    Ce stage n'est qu'une mauvaise expérience a passer. Ca arrive aussi en pratique de rejoindre un mauvais emploi et de devoir s'enfuir dans les premiers mois.

    P.S. Je suis tout a fait d'accord que le probleme devrait etre reporté a l'ecole pour que cette entreprise soit mise en liste noire et ne reçoive plus de stagiaire, mais c'est typiquement le mec qui reporte le probleme qui va morfler.

  8. #8
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    Citation Envoyé par yento Voir le message
    Si le stage ne convient pas a l'ecole, elle risque de l'interrompre et de lui faire perdre une annee entiere. C'est tres risque.

    Il va deja galerer avec le patron et le client. Je ne pense pas que ce soit une bonne idee d'impliquer le responsable de stage en plus. Le responsable ne pourra pas changer l'entreprise, il n'y a aucun reel employé disponible pour l'encadrer.

    Il devrait s'assurer qu'il y aura un responsable de stage present a la soutenance et qui lui donnera une bonne note. C'est tout ce qui compte.

    Ce stage n'est qu'une mauvaise expérience a passer. Ca arrive aussi en pratique de rejoindre un mauvais emploi et de devoir s'enfuir dans les premiers mois.

    P.S. Je suis tout a fait d'accord que le probleme devrait etre reporté a l'ecole pour que cette entreprise soit mise en liste noire et ne reçoive plus de stagiaire, mais c'est typiquement le mec qui reporte le probleme qui va morfler.
    N'importe quoi. Il est stagiaire, pas alternant. Sa position, c'est étudiant, il n'appartient pas à l'entreprise, du moins pas autant qu'à sa formation. Autant s'il avait été alternant ce dernier point la situation est moitié-moitié, la société le paie (c'est ce qui en général permet de régler une partie des frais de scolarité), mais il n'a pas de compte à rendre normalement, et la charge de travail qu'il doit fournir doit être délimitée.

    Les sociétés doivent comprendre qu'ils peuvent pas disposer d'un stagiaire comme ça. Un intérimaire, un CDD, je dirai rien. Un alternant, la situation est plus mixte. Mais un stagiaire, ils peuvent très bien lui payer un minimum (600 euros de mémoire ? Moi il y a 15 ans à l'époque - c'était un stage "bancaire" non informatique - c'était 327,53 euros très précisément, c'est gravé dans ma tête, le minimum, alors que j'avais fourni le boulot de 5 mois, bon j'avais bossé avec la force de 0.8 mois mais la personne que je remplaçais était tellement pas performante que j'ai rattrapé tout son boulot)

    Il faut qu'il implique son responsable pédagogique de sa formation ; le responsable pédagogique est là pour ça. Après, ce dernier peut argumenter qu'il est dans une situation compliquée, que c'est l'image de la formation qui est en jeu, qu'il n'aura pas le temps de trouver un autre stage. Et pour être honnête, par expérience, je pense qu'il va très certainement botter en touche - on connait tous nos commerciaux de SSII, c'est plus simple de dire "démerde-toi, esclave, c'est pas mon affaire" que de faire son boulot, ou de risquer de froisser quelqu'un. Mais il faut qu'il le fasse quand même, qu'au moins il ai joué cette carte et qu'il puisse pas dire qu'il n'a rien fait que s'être fait gangréner.

    Autre possibilité : il suffit de voir aussi la convention de stage. Il y a peut-être des horaires et des objectifs prédéfinis. Peut-être pas, mais peut-être quand même. En tout cas j'ai toujours eu des horaires ou une charge hebdomadaire dans mes stages et mes responsables en entreprise se sont arrangés pour me donner des tâches qui rentraient largement dedans. C'est moi-même qui ai dépassé quand je me suis aperçu que j'ai pris du retard, mais c'était de mon propre ressort : j'étais vraiment très lent à l'époque.

    En dernier point, tu dis qu'il n'a peut-être pas de temps pour trouver un stage, peut-être que si. L'auteur n'a pas précisé. C'est compliqué, mais faisable. Qui plus est, officiellement les formations ont souvent des stages sous le coude pour ceux qui ne trouvent pas. Officiellement, j'ai dit, car j'ai toujours été une quiche pour trouver un stage, et ma responsable n'a jamais été présente pour me filer un coup de main.
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    Quand arrivera l'apocalypse, il restera deux types d'entreprise : les pompes funèbres et les cabinets d'audit. - zecreator, 21/05/2019

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    Bonsoir à tous,

    Je m'excuse de ne répondre que maintenant mais j'ai eu un début de semaine assez mouvementé.

    Je tiens d'abord à vous remercier pour vos remarques.

    Aujourd'hui, après avoir du subir la pression et le stress, j'ai finit par frapper du point sur la table et mon patron l'a bien compris. Initialement de très mauvais humeur, il a compris aussi que je n'étais pas bien vis à vis de l'entreprise et du fait que je vivais réellement mal la situation (stress, anxiété, perte de sommeil, fatigue). Le message a été compris et mes collègues ont vu ce matin que j'étais assez remonté au point qu'un de mes collègues (celui avec qui je travail actuellement) m'a rassuré parce qu'il voyait que j'allais vraiment mal.

    Il m'a fait comprendre que c'était en partie de ma faute pour le retard sur le projet car j'ai insisté sur le fait qu'il fallait refaire la refonte complète de l'API en raison du fait qu'elle était mal foutue et que l'analyse et conception était à l'ouest. Il m'a alors aussi sorti que les autres développeurs étaient contre mais j'ai répondu sèchement qu'aucun développeur en dehors de moi et mon prédécesseur sur le projet n'ont lu le cahier des charges (et encore, celui-là n'a pas tout lu je crois vu ce qu'il manquait et les erreurs assez énormes) et qu'ils n'avaient pas leur mot à dire de toute façon à ce propos. J'ai aussi dit ouvertement qu'on en serai pas arrivé là si un contrôle sur le travail de mon prédécesseur avait été fait par la personne "responsable" (mon "maître de stage"). J'ai finit sur le fait que j'étais stagiaire et non salarié.

    Sur les points précédents, il m'a répondu que ce n'est pas dans la mentalité de la boîte d'accuser les autres (sauf que là, c'est la merde qui a été créé par la boîte, pas par moi car je leur sauve les fesses là). Pour la partie concernant le fait que je suis stagiaire et non salarié, il m'a répondu que je le serai prochainement à ce qu'il sache (il m'a tendu la main pour me recruter en mai et recommence de plus belle depuis notre engueulade).

    Je n'ose pas appeler mon responsable de formation, ni mon établissement par peur de subir une invalidation de stage. J'ai un stage de 12 à 15 semaines à réaliser et je ne pense pas pouvoir en trouver un nouveau aussi vite. Tout comme mon établissement ne me recasera pas, ils n'ont rien fait pour mes camarades qui n'avaient pas de stage lors de mon départ pour le stage.

    Il a été décidé aujourd'hui que le projet sur lequel je suis aura un délai de 2 semaines en plus (je dois tout boucler avec mon collègue front-end pour le 22 juin au plus tard, je n'ai pas le droit à un jour de plus) et le client était très mécontent (le client final, pas l'intermédiaire dont on a affaire). Il a aussi été décidé que je dois incorporer des parties qui n'ont pas été prévue pour la version initialement à déployer ce jour (des bouts de la version 3 dans la version 2, en gros). De ce fait, et ne voulant pas subir les affres de la mauvaise humeur de mon patron, j'ai décidé d'accepter des heures supplémentaires et de travailler le week-end et soir chez moi si nécessaire pour boucler le projet alors que je ne suis pas payé pour et que, ma convention stipule bien que je suis soumis aux 35 heures, pas à autre chose.

    Ma convention de stage dit pour les missions :
    • La mission du stage est la suivante : développeur back-end
    • Les activités confiées au stagiaire en fonction des objectifs de la formation sont définies ci-après : pour des projets web et mobile, installer et configuration la solution [nom de l'agence] CMS (coeur Symfony) et développement des fonctionnalités / services spécifiques sous forme d'API


    Je suis soumis aux 35 heures, pas plus et je n'ai pas d'indication sur des conditions de travail particulières.

    Aucun responsable de l'entreprise ne sera présent à ma soutenance car il n'y a que le patron qui peut venir et il est trop pris par ses rendez-vous client et par ses projets (il va lancer un site de commerce en ligne en parallèle avec un ami et travail sur une application mobile (celle qui était ma première mission durant le stage) avec un autre ami).

    Pour la remarque sur Matrix, j'avais 5 ans à sa sortie

  10. #10
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    J'ai envie de faire mon Yolle et de sortir un cynique : "bienvenue dans le monde réel".

    Anecdote. En 2011, je suis depuis un an chez cette banque française de taille moyenne à faire de la maintenance COBOL sur des batches anciens. Un des batches marketing, en particulier, me pose plein de problèmes, il pète dans tous les sens et on m'a explicitement interdit de rajouter des sécurités(si on ne m'avait rien dit, je ne me serais pas privé). Le batch en question est particulièrement mal foutu, il ressemble à un truc pas pensé du tout, juste sorti en vitesse pour faire semblant de marcher. Et il marcher presque, quand on lui envoie des données valides. Manque de pot, on reçoit souvent des données invalides.

    Je passe sur la manière dont j'ai finalement fait passer la fiabilisation de la gestion des données invalides(ça s'est terminé par une engueulade de 20 minutes contre moi, à l'issue de laquelle ils ont implicitement reconnu que j'avais raison). Non, le point important, c'est pourquoi l'appli dont j'ai hérité était aussi fragile : les gars(non, il n'y avait pas de filles) avaient demandé un budget donné, on leur a octroyé 35%. Et ils ont tenu les délais. Fatalement, ils n'ont rien optimisé, rien documenté, et ils n'ont pas eu le temps de faire un recyclage propre des données pourries en entrée.

    En fait, leur code horrible, illisible, spaghetti, trop complexe et buggué était un exploit, considérant leurs conditions de travail. Parce qu'il faisait presque le boulot. Ce fut un plaisir, quand enfin l'occasion s'est présentée, de faire beaucoup mieux qu'eux(propre, sécurisé, maintenable, industrialisé) - mais je salue néanmoins leur réussite dans des conditions impossibles.

    Et ça, c'est la vraie vie de tous les jours. Et pas qu'en COBOL.
    Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
    1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
    2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
    3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
    4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
    Et le serment de non-allégiance :
    Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.

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