Pourquoi donc il en serait ainsi ?
Il y a bien du "free" to play à destination des enfants : https://www.developpez.net/forums/bl...ement-gratuit/ (que je trouve honteux).
Pourquoi donc il en serait ainsi ?
Il y a bien du "free" to play à destination des enfants : https://www.developpez.net/forums/bl...ement-gratuit/ (que je trouve honteux).
Justement je n'ai entendu parler que surtout de FPS qui ont des lootbox (battlefield, SW, overwatch, CS etc.).
Pour ton jeu nintendo, c'est un jeu Facebook en fait mais sur console. Au début, ça va et ensuite faut payer.
Au début ça va, et après 2h de jeu, faut payer. Enfin bref, je divague.
Il y a aussi les jeux de cartes à collectionner (le jeu de cartes Pokemon (réalisé avec Unity), Hearthstone, les cartes réelles), c'est plutôt eux qui ont lancé le concept, qui après a été adapté sur les FPS.
J'ai beaucoup aimé cette vidéo sur le sujet :
Loot box : Electronic Arts est dans le viseur de la justice en Belgique
La société refuse toujours de se conformer à la réglementation belge
En Belgique, la Commission des jeux de hasard s’est attardée sur la question des « loot boxes » présentes dans de nombreux jeux. Ce système permet à un joueur d’acheter un ou plusieurs coffrets virtuels dont il ignore manifestement le contenu. Il sait juste que ces coffrets renferment des objets qui pourraient, dans une certaine mesure, contribuer à améliorer son expérience de jeu.
La justice belge estime que les « loot boxes » des jeux vidéo sont illégales et exposeraient les joueurs vulnérables à la dépendance. Ce verdict est tombé après qu’une étude a montré que des jeux (FIFA 18, Overwatch et Counter-Strike: Global Offensive) utilisent un système de loot box permettant d’échanger les objets numériques obtenus dans le jeu contre des devises (euro) via des places de négoce externes.
Autrement dit, les objets gagnés dans ces jeux s’échangent contre de l’argent réel, et plus l’objet est rare, plus sa valeur augmente. Or, pour trouver les objets rares, il faut multiplier les achats. La Commission belge a critiqué cet aspect estimant qu’il peut induire à l’addiction, surtout des jeunes joueurs qui ont le mental encore fragile. L’autorité de régulation belge a donné aux éditeurs de jeux concernés huit semaines pour se conformer à ses recommandations. Dans le cas échéant, ils s'exposent à des amendes ou à l’interdiction de vente de leurs jeux. En Belgique, les contrevenants encourent cinq ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 800 000 euros.
Quelques mois après avoir mis en garde les éditeurs de jeux, le gouvernement belge aurait ouvert une enquête criminelle visant Electronic Arts, après que l’éditeur a refusé de modifier les loot boxes aléatoires dans son jeu phare Fifa pour se conformer aux lois des jeux de hasard en Belgique. La Commission des jeux de hasard a classé Fifa 18 comme étant « un jeu de hasard illégal », et de ce fait le jeu est soumis aux lois des jeux de hasard du pays. Le fait d’omettre ces lois, y compris s’assurer que les mineurs soient incapables d’accéder aux éléments de hasard dans le jeu, est illégal.
Malgré l’interdiction des « loot boxes » par plusieurs gouvernements, Electronic Arts a déclaré qu’elle ne va pas délaisser le concept pour autant, estimant que des programmes comme FIFA Ultimate Team ne sont pas des jeux de hasard. « Tout d'abord, les joueurs reçoivent toujours un nombre précis d'objets dans chaque pochette-surprise (FIFA Ultimate Team). Et deuxièmement, nous ne fournissons ou n'autorisons aucun moyen pour encaisser ou vendre des articles en monnaie virtuelle pour de l'argent du monde réel. Et il n'y a aucun moyen d'attribuer une valeur aux objets FUT dans la monnaie du jeu. Et même si nous interdisons le transfert d'articles de monnaie dans le jeu à l'extérieur, nous cherchons aussi activement à éliminer ce genre de transfert dans un environnement illégal, et nous travaillons avec les organismes de réglementation de diverses juridictions pour y parvenir » a dit Andrew Wilson, chef de la direction d'EA.
Suivant le verdict de la justice, Blizzard (Overwatch), Valve (Counter-Strike Global Offensive) ou 2K Games (NBA 2K19) ont modifié leurs derniers jeux sortis pour tenir compte de la loi belge. EA, de son côté, a choisi de ne pas tenir compte de la réglementation malgré procès-verbal sur le sujet, et se trouve par conséquent visé par une enquête criminelle menée par le parquet de Bruxelles. S’il décide de traduire la société en justice, l’affaire ira devant les tribunaux.
Source : Le Monde
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Pensez-vous que la France doit adopter une réglementation similaire ?
Avez-vous déjà acheté des "loot boxes" ? Pensez-vous qu'il faut les considérer comme des jeux de hasard ?
Voir aussi
Jeux vidéo : Electronic Arts compte améliorer les « loot box » ou pochettes-surprises payantes, même si certains gouvernements les jugent illégales
Loot box : une source de revenus attrayante pour les développeurs de jeux freemium, son interdiction pourrait-elle menacer l'essor de ce marché ?
Le problème des multinationales, c'est qu'elles se croient aux dessus des lois et prennent que celles qui les arrangent. Il serait peut-être bon que les États, que les gouvernants successifs ne sont qu'affaiblir (et il semblerait que ça soit pareil dans toutes l'Europe), aient vraiment du poids contre elles, avec de vraies sanctions dissuasives. Quand on voit que certaines sanctions ne représentent même pas 10 % du bénéfice qu'elles ont a fraudé, c'est sûr que la loi elles vont s’asseoir dessus encore un moment.
Assez incroyablement on a un challenger à EA en terme du pire crevard à la rentatibilité explosive et au business model abusif qui se croit au dessus de la loi (où l'«*interpretation de la loi*» comme ils disent) : 2K games a exlicitement demandé aux joueurs belges de contacter leur gouvernement pour soutenir les lootboxes.
C'est tellement bas que je pense que ça se passe de commentaire…Envoyé par 2K Games
rocket league de psyonix n'est pas visé. des loot boxes il n'y a que ca dadans
Washington, la France et 14 autres pays d'Europe s'attaquent aux jeux d'argent liés aux jeux vidéo
les paris de skins et loot box sont ciblés
À travers une déclaration conjointe, l'État de Washington et 15 pays d'Europe unissent leurs forces pour lutter contre les jeux d'argent ou paris dans les jeux vidéo. Dans la déclaration qu'ils ont signée, ils expriment une inquiétude croissante concernant les « frontières floues entre les jeux d'argent et les autres formes de divertissement numérique telles que les jeux vidéo. » Ils ciblent notamment les paris de skins (skin gambling) et les loot box, et s'inquiètent surtout de l'utilisation de contenu lié aux jeux d'argent dans les jeux vidéo à la disposition des enfants.
Rappelons-le, une loot box est un objet virtuel (qui peut-être gratuit ou payant), généralement présenté sous forme de coffre, contenant un ou plusieurs objets virtuels, offrant au joueur des améliorations dans le jeu, pouvant aller de la simple personnalisation d'un personnage, à l'acquisition de nouvelles fonctionnalités. Au cours des derniers mois, plusieurs pays, y compris l’Angleterre, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et la Belgique ont initié des actions en justice pour combattre le système des loot box mis en place par certains éditeurs de jeux vidéo. Ils estimaient en effet que les loot box retrouvées sur certains titres pouvaient être considérées comme des jeux d’argent ou de hasard et représentaient un réel danger pour certains joueurs, notamment les plus jeunes.
En ce qui concerne jeux de skins, ce sont des jeux qui proposent aux joueurs de personnaliser l'apparence de leurs personnages (visage, habillement, équipement, etc.). Dans certains jeux, l’apparence est d’ailleurs presque aussi importante que les capacités du personnage, car quitte à jouer, autant le faire avec un personnage qui possède une certaine classe. Les joueurs peuvent ainsi acheter ou vendre des skins qu'ils possèdent, parfois à des prix déraisonnables, sur une plateforme comme Steam. D'autres joueurs font même du trading sur les skins. Sur certains sites, plusieurs skins servent déjà de monnaie de référence sur le marché. Et si avez des skins, au lieu de les revendre immédiatement, vous pouvez les utiliser pour parier afin de tenter de gagner de plus beaux skins et agrandir votre collection et donc la valeur marchande de votre collection.
Jusqu'à présent, la lutte pour réglementer ces pratiques s'est traduite par des efforts unilatéraux dans différentes juridictions. Mais avec la déclaration qui vient d'être signée par 15 organismes de régulation européens et l'État de Washington, elle prend une ampleur internationale.
La lutte contre les sites Web tiers non autorisés proposant des jeux d'argent illégaux liés à des jeux vidéo populaires est une priorité pour les régulateurs et ils appellent l'industrie du jeu vidéo et les plateformes technologiques à jouer un rôle dans la répression de ces sites. Ils estiment également que les fournisseurs de jeux doivent s’assurer que les fonctionnalités des jeux, telles que les loot box, ne constituent pas des jeux d'argent en vertu des lois nationales.
Les régulateurs espèrent « permettre un dialogue éclairé avec les industries du jeu vidéo et du jeu social » et affirment « qu’il est dans l’intérêt de ces sociétés dont les plateformes ou les jeux suscitent des inquiétudes de travailler avec les autorités de régulation des jeux d'argent pour développer des solutions possibles. »
« Nous avons uni nos forces pour appeler les sociétés de jeux vidéo à répondre aux inquiétudes du public concernant les risques que le jeu d'argent et certains jeux vidéo peuvent représenter pour les enfants », a déclaré Neil McArthur, le directeur général de la Gambling Commission du Royaume-Uni. « Nous encourageons les entreprises de jeux vidéo à travailler avec les autorités de réglementation des jeux de hasard et agir dès maintenant pour répondre à ces préoccupations afin de garantir la protection des consommateurs, et en particulier des enfants », dit-il.
Les signataires de la déclaration sont des ministres des Finances ou autorités de régulation des jeux d'argent de l'Autriche, la République tchèque, la France, Gibraltar, l'Irlande, l'Ile de Man, Jersey, la Lettonie, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, l'Espagne, l'État de Washington et le Royaume-Uni.
Sources : Déclaration conjointe, UK Gambling Commission
Et vous ?
Que pensez-vous de cette initiative ? Êtes-vous pour ou contre ? Pourquoi ?
Quelle expérience avez-vous des loot box et jeux de skins ?
Voir aussi :
Loot box : Electronic Arts est dans le viseur de la justice en Belgique, la société refuse toujours de se conformer à la réglementation belge
Le premier jeu pour adultes non censuré à 100 % arrive sur la plateforme Steam, après l'approbation de Valve
Un gamer vaincu déclenche une fusillade lors d'un tournoi, laisse des personnes sur le carreau, et relance le débat sur la dangerosité des jeux vidéo
EmuParadise annonce la fin de son activité de distribution de ROM de jeux vidéo rétro, par crainte d'actions en justice comme celles de Nintendo
Plusieurs experts s'insurgent contre la décision de l'OMS qui a classé l'addiction aux jeux vidéo comme une pathologie, quel est votre avis ?
Je cotoie beaucoup de joueurs qui dépensent beaucoup dans les skins, et d’autres qui « ouvrent » des box, donc en achetant des clefs.
Le loot aléatoire est une composante des jeux vidéos. On aime ou pas mais si il y a une addiction c’est une addiction au jeu, et pas à acheter du contenu.
Je ne trouve pas le système sain du tout. Pour moi, le loot aléatoire devrait être séparé de tout objet à acheter en cash. Pour moi c’est clairement un jeu d’argent. C’est le même concept, mais en plus sur du virtuel (Quel système bien pensé).
Si les gens veulent acheter des cosmétiques virtuels, se les échanger etc (ce qui semble plaire à beaucoup) je trouve ça bien suffisant que les items soient dans une boutique mais que l’on sache ce que l’on achète.
L’éditeur Square Enix va retirer trois jeux de sa boutique pour gamers belges
Après l’introduction d’une loi qui bannit les loot box
The Guardian s’est fait le relais de cette information il y a peu et écrit :
D’après le site spécialisé GamesIndustry.biz, le retrait se fera selon un calendrier : dès le 30 novembre pour Mobius Final Fantasy ; les 6 et 19 décembre pour Kingdom Hearts Union X et Dissidia Final Fantasy Opera Omnia.Envoyé par The Guardian
La manœuvre de l’éditeur japonais fait suite à celle de son homologue américain Valve. Ce dernier n’avait pas retiré des titres de sa boutique pour gamers belges, mais leur avait rendu l’accès aux pochettes-surprises impossible. Le problème, comme le souligne Koen Geens – ministre de la Justice belge – est que les titres au sein desquels les éditeurs implémentent des loot box mixent plaisir de jouer et paris. En effet, la mécanique derrière les loot box implique l’achat (en argent réel ou virtuel) de coffrets virtuels dont le joueur veut découvrir le contenu. Cette approche tombe sous le coup de la loi belge sur les jeux de hasard. Les contrevenants s’exposent à des peines de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans et à des amendes qui plafonnent à 800 000 euros.
En Europe, la Belgique et les Pays-Bas (avec le Betting and GamingAct) font office de pionniers en matière de lutte contre le système des loot box. À travers une déclaration conjointe faite au mois de septembre dernier, une dizaine d’autres pays du Vieux Continent et l’État de Washington les ont rejoint ; objectif : s’attaquer aux jeux d’argent liés au gaming. En février, des législateurs hawaïens ont procédé à l’introduction d’une loi qui bannit la vente des jeux avec loot box aux personnes âgées de moins de 21 ans. À l’échelle globale, l’étau se resserre donc de plus en plus autour des éditeurs qui se verront obligés de lâcher une source de revenus importante. Pour ne citer que ceux là, Activision et Electronics Arts ont, grâce aux pochettes-surprises, vu leur capitalisation augmenter de 70 millions de dollars.
C’est, semble-t-il, le début de la fin de ce stratagème qui permet de faire de l’argent par le biais de ce que de nombreux observateurs considèrent comme des jeux de hasard. Pour corser l’addition des éditeurs, The Guardian rapporte que « les propositions de loi mises en place dans les divers pays bénéficient d’un soutien à large échelle parmi les gamers. »
Source : The Guardian
Et vous ?
Que pensez-vous de cette initiative ? Êtes-vous pour ou contre ? Pourquoi ?
Quelle expérience avez-vous des loot box ?
Voir aussi :
Jeux vidéo : Electronic Arts compte améliorer les « loot box » ou pochettes-surprises payantes, même si certains gouvernements les jugent illégales
Pourtant c'est à la mode, donc si j'ai bien compris, une palanquée de jeux va disparaître. Clash Royale utilise des coffres pour donner des cartes au hasard aux joueurs. Ces coffres peuvent être achetés avec de la vraie monnaie. Même Roller Coaster Tycoon sur téléphone a utilisé ce système. Que vont-ils devenir ?
J'espère pas que les éditeurs vont supprimer leur jeux car avant cette stupide loi, sur Dokkan Battle,j'en ai dépensé quelques euros MAIS je le voulais bien et je n'ai JAMAIS été forcé.
Loi débile !
Officiellement, c'est pour protéger les enfants, mais je ne vois pas comment ces mêmes enfants peuvent les acheter sans carte bancaire.
Le souci est s'ils s'attaquent à ça, pourquoi ne pas s'attaquer aux cartes Magic, pokemon and co ? et là du coup, tu pètes toute l'économie de ces jeux.
Pour ma part je ne suis pas concerné , mais je déteste ce genre de chose dans un jeux vidéo , déjà que le hasard dans le Jeux Vidéo j’apprécie moyen (parce que c'est une perte de temps pour le joueur) , si on plus il faut dépenser de l'argent pour avoir l'item que tu recherche...
Peut être que ça forcera au dev de ce concentré sur le gameplay , et pas un jeux de hasard pour se faire de l'argent facilement
Le problème c'est surtout l'aspect "jeu d'argent" ou tu risques de dépenser beaucoup trop pour avoir ce que tu veux, tout en pouvant tout perdre d'un coup d'un jour au lendemain (tu ne gardes rien de physique comparé a magic par exemple).
Je pense que plutôt qu'interdire cela, ils devraient juste l'encadrer. Au moins pour laisser le temps aux éditeurs qui ont leur modèle économique basé sur ce principe de revoir leur façon de faire.
Par exemple interdire de dépenser plus de X€ par mois (ans?) dans les lootbox d'un même jeu pour une personne.
Ce qui limite totalement l'effet addictif, et tout le monde est gagnant (bon après il y aurait le potentiel soucis de multicomptes...).
Attention, car au niveau des jeux de cartes cités, il faut distinguer la version physique et le jeu vidéo, en version physique tu garde un bout de carton que tu peux collectionner, et pour certaines cartes, la valeur qu'elle prend en fonction de la rareté peut te rapporter énormément (perso en X années, j'ai du investir facile 4/5000 euros dans Magic, aujourd'hui ma collection vaut entre 20 et 25 000€).
Après oui, dans les versions vidéoludiques de ces jeux, le problème est similaire aux lootbox.
Et comment achète les enfants ? Bien souvent, les parents enregistrent leurs données bancaires dans le jeu pour ne pas tout retaper à chaque fois (ou éventuellement ils vont chercher la cb dans le portefeuille et la remette après) .
Après il faut, et comme je l'avais dit dans un autre fil, distinguer les différents types de lootbox, car il y en a où c'est purement cosmétique, et d'autres où cela t'avantage carrément dans le jeu (et ces dernières sont plus à bannir pour moi), d'autres où tu n'as pas trop le choix de faire autrement (typiquement pour les jeux de cartes précités).
Car si on interdit tout ce qui ressemble de près ou de loin à une lootbox, il y a en effet un paquet de truc à interdire dont personne ne s'est jamais soucié, outre les jeux de cartes type Magic, Pokemon et autres, quid des albums pour enfants avec des images autocollantes type Panini et autres qui existe depuis des dizaines d'années ? On achète des paquets de cartes qui sont aléatoires également. Mais ça, que les enfants pillent le porte-monnaie de leur parents pour en acheter pleins, cela n'a jamais gêné personne, normal, ce n'est pas un jeu vidéo...
Jeux vidéo : la Federal Trade Commission américaine va se pencher sur les loot box
Ces pochettes-surprises pour lesquelles les gamers doivent payer
Il s’agit de développements liés à une sortie de Joseph Simmons – président de la Federal Trade Commission des États-Unis – lors d’une audience du Congrès qui s’est tenue il y a peu. Le responsable de l’Agence en charge de l’application du droit de la consommation et du contrôle des pratiques anticoncurrentielles répondait alors à des questions du sénateur Maggie Hassan.
Cette requête intervient environ neuf mois après l'envoi par Hassan d'une lettre au Entertainment Software Ratings Board. Le sénateur demandait au groupe de revoir le processus d'évaluation des loot box, d'examiner leur commercialisation auprès du public, notamment, des plus jeunes et de revoir les pratiques de développement liées à cette forme de microtransactions. Le sénateur a également demandé au conseil d'administration de mener une étude qui se penche davantage sur la portée et l'impact des loot box dans les jeux. À l'époque, elle a annoncé que la FTC prendrait le relais si l’organe d’évaluation des jeux vidéo ne prenait pas assez de mesures. C’est ce que vient de faire Joseph Simmons en répondant à la question du sénateur par l’affirmative.Envoyé par le sénateur Maggie Hassan
Avec les loot box, la question centrale reste celle de savoir si le mécanisme n’induit pas une forme de pari. À ce sujet particulier, l’avis de la FTC américaine continue de se faire attendre. Le site spécialisé kotaku.com rapporte à ce propos que pour l’éditeur Electronic Arts (EA), loot box et paris ne sont pas liés. « À l’inverse d’une machine à sous, le gamer reçoit toujours quelque chose en contrepartie », argumente EA.
Mais, à l’échelle globale, l’étau se resserre autour des éditeurs qui implémentent ces pochettes-surprises au sein de leurs titres. Electronics Arts fait l’objet d’une enquête menée par la Commission belge des jeux de hasard. Avec les Pays-Bas, ce pays fait office de pionnier en matière de lutte contre les loot box. En février, des législateurs hawaïens ont procédé à l’introduction d’une loi qui bannit la vente des jeux avec loot box aux personnes âgées de moins de 21 ans. Au travers d’une déclaration conjointe formulée en septembre dernier, l’Etat de Washington et une dizaine, d’autres pays du Vieux Continent les ont rejoints.
Les loot box … le début de la fin ? Avec cette tendance les éditeurs vont devoir laisser tomber une source qui rapporte déjà 30 milliards de dollars d’après Juniper Research. Certains ont commencé à s’aligner. En juillet, Valve a annoncé la désactivation des loot box pour les gamers belges et néerlandais. Il y a quelques heures, l’éditeur japonais Square Enix a annoncé le retrait de trois titres de sa boutique pour gamers belges.
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
Les loot box des jeux vidéo sont illégales et exposeraient les joueurs vulnérables à la dépendance estime la justice belge
Jeux vidéo : Electronic Arts compte améliorer les « loot box » ou pochettes-surprises payantes même si certains gouvernements les jugent illégales
Loot box : une source de revenus attrayante pour les développeurs de jeux freemium, son interdiction pourrait-elle menacer l'essor de ce marché ?
C'est bien tout ça, le problème qu'il risque d'y avoir au début c'est que les jeux seront indisponible dans les pays en question avant que les éditeurs et les actionnaires songe que ce sera moins rentable que de retirer les lootbox. Puis si c'est juste pour taxer le système de lootbox pour faire plus de sous... merci mais non merci.
Epic Games, l’éditeur de Fornite, sous le coup d’un recours en action collective
À cause de loot box jugés « agressifs »
La plainte a fait l’objet d’un dépôt il y a peu ; le dernier jour du mois précédent pour être exact. Elle revient sur les principaux grief émis à l’encontre du système des loot box – des coffrets virtuels à contenu aléatoire – depuis quelques mois déjà par la commission belge et d’autres organes régulateurs : les loot box exposent les plus jeunes à la dépendance et constituent un moyen malhonnête pour les éditeurs de se faire de l’argent.
Dans le cas de Save The World, certains coffres à contenu aléatoire ont l’aspect de lamas que l’éditeur présentent comme « hautement susceptibles de contenir des objets virtuels à même d’augmenter la puissance et la prouesse des personnages. »Envoyé par les plaignants
Il y a seulement que la plainte accuse le studio de garder le secret sur la probabilité d’obtenir un objet virtuel donné au sein d’un lama. D’après ce qui ressort de cette dernière, la probabilité de recevoir un objet virtuel donné d’un lama est quasi nulle.
D’après les plaignants, Epic devrait divulguer les informations sur la probabilité d’obtenir un objet virtuel donné via un lama. « Si nous avions connaissance de ce que les chances de recevoir l'objet virtuel désiré via les lamas étaient pratiquement nulles, nous n'aurions pas procédé aux achats », soulignent-ils.Envoyé par les plaignants
Le dépôt de la plainte intervient après qu’Epic a annoncé la fin du système loot box pour Fortnite Save the World le 30 janvier dernier. En fait la mesure concerne également tous les modes les plus récents ; par exemple, le populaire Fortnite Battle Royale qui a propulsé le jeu dans les sphères de la célébrité. Le fait est que l’étau des autorités de régulation se resserre autour des éditeurs. Après l’introduction d’une loi qui bannit les loot box en Belgique, l’éditeur Square Enix s’est vu forcé de retirer trois jeux de sa boutique pour gamers belges. Noter à ce propos que la mouvance ne concerne pas uniquement les pays d’Europe puisque cette plainte est susceptible d'intéresser la Federal Trade Commission des États-Unis qui a déjà annoncé qu’elle se penchera sur la question des loot box.
Source : plainte
Et vous ?
Êtes-vous en accord avec l’affirmation selon laquelle les loot box constituent un moyen malhonnête pour les éditeurs de se faire de l’argent ?
Quel commentaire faites-vous de l’argumentaire des plaignants dans le cadre de cette plainte ?
Voir aussi :
Les loot box des jeux vidéo sont illégales et exposeraient les joueurs vulnérables à la dépendance estime la justice belge
Jeux vidéo : Electronic Arts compte améliorer les « loot box » ou pochettes-surprises payantes même si certains gouvernements les jugent illégales
Loot box : une source de revenus attrayante pour les développeurs de jeux freemium, son interdiction pourrait-elle menacer l'essor de ce marché ?
D'un coté oui c'est le souci de tout les Free To Play , mettre les objets important en boutique.
Après je ne suis pas sur que ça soit efficace , d'un coté Epic fais ce que toute les entreprises font , se faire l'argent le plus possible même si c'est peu éthique (oui je considère que se faire de l'argent sur le dos de mineur , en jouant sur pas mal de technique pour rendre le jeu addictif c'est moyen comme méthode).
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