Sortie de NVIDIA FleX 1.2, la nouvelle version du moteur physique unifié améliore son intégration avec Linux

FleX est le moteur de simulation physique unifié de NVIDIA. Celui-ci gère aussi bien les simulations physiques classiques (avec des objets solides) que les tissus ou les fluides, le tout avec un paradigme unifié à base de particules. Cette caractéristique lui permet d’effectuer des optimisations très puissantes, avec notamment une exécution très rapide sur GPU. En pratique, il a déjà utilisé dans Fallout 4, avec l’avantage que FleX peut s’intégrer avec n’importe quel autre moteur physique : il peut prendre n’importe quel sous-ensemble de la simulation en charge. Les calculs peuvent être exécutés sur CPU ou GPU, avec l’API propriétaire de NVIDIA CUDA ou bien avec Direct Compute.



La version 1.2 de ce moteur vient de sortir, avec quelques améliorations appréciables. Notamment, la compatibilité avec Linux a été l’objet d’un certain travail : toutes les dépendances inutiles ont été éliminées, en préférant travailler directement avec les API de ce système (plus besoin de GLUT ou de GLEW, donc). Aussi, les collisions sont mieux gérées, avec une meilleure interpolation entre formes lors des calculs.
Bon nombre de fonctions ont été ajoutées, notamment pour gérer les jointures souples (dynamiques), le filtrage des collisions, les déformations plastiques ou encore pour récupérer des informations sur les particules voisines. Au niveau des optimisations, les options de désactivation de certaines fonctionnalités sont bien plus avancées : au lieu de se limiter à la désactivation de la partie fluide, le moteur peut être configuré bien plus finement.

Voir aussi : le code source de FleX (enregistrement gratuit requis).
Source : NVIDIA FleX 1.2.0 is released.