ça, il me semble que c'est de l'ordre d'une fake news.
Si les équipes d'Obama on utilisé FaceBook et Tweeter, c'est uniquement comme support médiatique, ou, au pire pour constituer des sondages d'opinions.
En tout cas, ils n'ont pas envoyé de faux messages comme cela à été le cas avec Trump.
Sinon, pour en revenir au faits, le sondage/logiciel « thisisyourdigitallife » n'a été rempli uniquement par 270.000 personnes,
mais les informations collectées ne se limitaient pas au questionnaire, mais à l'ensemble de ces données sur FB, ainsi que sur tous ses "amis" et relations.
Au total c'est donc plus de 87 millions de comptes FB qui ont été noyautés, on peut donc considérer que plus de 86,7 millions de personnes n'ont jamais donné leur consentement.
FB à toujours joué au plus malin sur ses conditions d'utilisations; en les changeant souvent et en modifiant des interfaces obscurs sur ces réglages.
Bien sur "Kogan le chercheur" à sa part de responsabilité, mais on ne peut pas non plus considérer que FB se soit bien comporté non plus, et leur part de responsabilité est loin d'être négligeable.
Facebook annonce des réformes sur sa politique de sécurité des comptes utilisateurs,
Qu'en est-il d'Instagram et WhatsApp ?
Facebook a annoncé sa nouvelle politique de sécurité pour préserver la confidentialité de ses utilisateurs. Les changements, dit-il, permettront aux utilisateurs de comprendre davantage le fonctionnement du réseau social. Ils pourront ajouter plus de couches de protection, contrôler ce qu'ils partagent et les supprimer s'ils le souhaitent, contrôler les annonces qu'ils voient et gérer les personnes qui voient leurs publications et informations de profil. Cette annonce vient après de précédents rapports de la compagnie disant que des personnes tierces auraient collecté les informations personnelles de plus de 50 millions d’utilisateurs à leur insu. Elles auraient ensuite passé ces données à la firme d’analyse des données politiques Cambridge Analytica. Ce qui est contraire à la politique de Facebook.
Nouvelle politique de confidentialité
Sur sa propre plate-forme, Facebook a promis de nouvelles fonctionnalités pour les applications interentreprises, assorties de « politiques et conditions rigoureuses ». Les applications permettant d'accéder à la liste d'amis d'un utilisateur seront désormais examinées par Facebook. La compagnie ajoute : « si nous trouvons des développeurs qui ont mal utilisé des informations personnellement identifiables, nous les bannirons de notre plate-forme ».
La société a également promis de rendre les fonctionnalités de gestion des applications « plus faciles à gérer » afin que les clients puissent voir sur quoi ils se sont connectés, comment ils utilisent leurs données et couper les liens s'ils le souhaitent. Facebook élargit également son programme de récompenses pour la découverte de failles afin que les gens puissent les signaler s'ils trouvent des abus d'utilisation des données classées confidentielles par les développeurs d'applications.
Il a mis tous les paramètres sur une page, plus facile à changer et plus simple d'arrêter les applications utilisant des données. Michael Pachter, analyste de Wedbush a établi une différence entre l'ancienne et la nouvelle politique de confidentialité : « la plus grande différence est la facilité d'accès dans les paramètres. Ce qui répond à la promesse de Mark Zuckerberg de rendre le processus de confidentialité et les autorisations plus transparentes pour les utilisateurs ».
Après cette annonce, des opinions se sont dégagées. Les analystes ont déclaré que les révisions de Facebook publiées ressemblaient plus à des ajustements qu'à de gros changements rendant la gestion des données plus transparente plutôt que de changer la façon dont l'entreprise fait des affaires. « Il ne semble pas que les changements qui ont été proposés soient particulièrement significatifs », a déclaré Brian Wieser, analyste de Pivotal Research Group.
Le président et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg s'est excusé à plusieurs reprises pour les erreurs commises par l'entreprise et a promis de sévir contre les abus de la plate-forme et de restreindre l'accès des développeurs aux informations des utilisateurs.
Facebook était incertain quant à la satisfaction des législateurs par rapport aux changements évoqués. Ces changements ont été annoncés en prévision d'une loi stricte sur la préservation des données de l'Union européenne qui entrera en vigueur en mai. Cette loi oblige les entreprises à donner aux utilisateurs un « droit à la portabilité ». Ce dernier leur offre la possibilité de récupérer une partie de leurs données dans un format ouvert et lisible. Cette loi prévoit des amendes allant jusqu'à 4 % du revenu mondial pour les entreprises qui l'enfreignent.
Des organismes internationaux sollicitent une demande d'explication auprès de Facebook
Aux États-Unis, les législateurs réclament toujours que Zuckerberg lui-même explique comment les données des utilisateurs ont fait pour finir entre les mains de Cambridge Analytica.
La commission fédérale du commerce des États-Unis a ouvert une enquête sur Facebook et des avocats représentant 37 États insistent également auprès de Zuckerberg pour qu'il explique ce qui s'est passé.
Zuckerberg, les PDG d'Alphabet et de Twitter ont été invités à témoigner lors d'une audience le 10 avril sur la confidentialité des données. Le comité américain de l'énergie et de la chambre du commerce des représentants, en association avec le comité sénatorial américain du commerce, ont également demandé à Zuckerberg de comparaître lors d'une audience.
D'autres analystes ont déclaré que la société d'extraction de données, en l'occurrence Cambridge Analytica, a reçu ces données d'un développeur d'applications tiers. Ils expliquent qu'une entreprise comme Pepsi peut publier sur Facebook des informations tirées de profils utilisateurs comme les adresses électroniques ; informations qu'elle achète auprès d'agrégateurs de données comme Experian. Ce dernier rassemble l'historique des achats et d'autres informations précieuses des utilisateurs. À en croire les analystes, Facebook partage ses revenus avec des sociétés comme Experian qui l'informe chaque fois que quelqu'un achète un espace publicitaire sur Facebook en utilisant ces données.
Facebook entreprend des réformes radicales.
Facebook déclare : « nous voulons faire savoir aux annonceurs que nous allons arrêter ce type de partenariat qui permet aux « courtiers de données » de mettre à la disposition des personnes malveillantes des informations privées ». La compagnie ajoute : « bien que ce soit une pratique courante dans l'industrie, nous croyons que cette étape qui se terminera au cours des six prochains mois aidera à mieux sécuriser la vie privée des gens sur Facebook. »
Facebook aurait oublié deux autres de ses services qui regorgent aussi d'un grand nombre de données
Dans son vaste programme de révision de la politique de confidentialité des utilisateurs, Facebook n’a pas mentionné que ce contrôle s’appliquera aussi à d’autres de ses services à l’instar de Whatsapp et Instagram. Pourtant, Instagram a enregistré mensuellement plus de 800 millions d'utilisateurs à partir du mois de septembre dernier et WhatsApp en janvier a eu plus de 1,5 milliard d'utilisateurs. Les termes de services d’Instagram ont été mis à jour depuis 2013. WhatsApp offre un cryptage de bout en bout pour les messages, ce qui signifie qu'il est plus difficile pour les autres de voir les conversations que vous avez. Mais ses contrôles de confidentialité sont limités.
Pour conclure, « nous savons que ces changements ne sont pas faciles », a déclaré Ime Archibong, directeur des partenariats chez Facebook. « Mais nous croyons que ces mises à jour aideront à atténuer tout abus de confiance avec l'écosystème des développeurs », il a ajouté.
Sources : CNBC, VB
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle politique de confidentialité instituée par Facebook ?
c'est un peu facile de faire des promesses après le scandale.
c'est comme avec l'affaire Volkswagen, ils font de belles promesses mais 2ans plus tard on apprend qu'ils gazes des singes....
Ouais les humains c'est moins grave car ils le font en connaissance de cause.
"Est-ce que vous voulez respirer des gaz d'échappement ?".
Si le gars dit oui, je ne vois pas le problème...
Je ne cherche pas à défendre Volkswagen, mais apparemment ce sont les seuils demandé de NOx et de CO2 par l'UE qui ne sont pas réalistiquement respectable.
Il parait que tous les constructeurs magouillent pour que le taux soit le plus bas possible.
Par exemple si il faut atteindre 50 km/h ils vont demander à un pilote de s’entraîner pour atteindre les 50 km/h le plus lentement et le plus fluidement possible. (apparemment ça produit moins d'émission que si tu démarres en accélérant à fond...).
Je crois que bientôt ce sera un automate qui conduira, comme ça il n'y aura pas de triche.
Il y aura peut être un parcours officiel à respecter, avec des contraintes de vitesse à atteindre.
Simplement la boite de vitesse automatique. Et même là, il y a plusieurs mode de conduites... ( citadin, autoroute, sport, etc... )Je crois que bientôt ce sera un automate qui conduira, comme ça il n'y aura pas de triche.
En tout cas, ceux qui ont un permis B pour les voitures à boite de vitesse automatique seulement savent... (moto <= à 125cc aussi ?)
Pourtant ce sont des habitudes très distinctes.
Le plus simple est de laisser ces tests à une entreprise indépendante.
Steve Wozniak quitte Facebook à cause du scandale Cambridge Analytica
le réseau social bannit deux autres firmes d'analyse de données
Le cofondateur d'Apple, Steve Wozniak, a déclaré qu'il quittait Facebook à cause du scandale de Cambridge Analytica. « Les utilisateurs fournissent tous les détails de leur vie à Facebook et... Facebook se fait beaucoup d'argent pour la publicité », a-t-il déclaré. Puis, il ajoute : « Les bénéfices de Facebook sont tous basés sur les informations de l'utilisateur, mais les utilisateurs ne récupèrent aucun bénéfice. »
Steve Wozniak a désactivé son compte Facebook après avoir publié le message suivant : « je suis sur le point de quitter Facebook, cela m'a apporté plus de points négatifs que de points positifs. » Il ajoute : « Apple a des moyens plus sûrs pour partager des informations personnelles (adresse électronique et SMS). » M. Steve Wozniak aurait désactivé son compte Facebook avec beaucoup de regret, car il ne voulait pas abandonner son pseudo « stevewoz ». « Je ne veux pas que quelqu'un d'autre le reprenne », a-t-il dit. Ces propos viennent de celui qui, lors d'une conférence internationale d'affaires à Montréal l'année dernière, avait dit qu'il essayait déjà « d'éviter Google et Facebook ».
Fin mars, le PDG d'Apple, Tim Cook, a également lancé une critique publique au cours d'une interview avec des journalistes. Ils lui ont demandé ce qu'il ferait s'il était dans la situation de Mark Zuckerberg, PDG de Facebook. Il a répondu : « Je ne serais jamais dans cette situation. » Il a ajouté qu'Apple examine les applications pour confirmer que chacune répond aux normes de confidentialité exigées par sa société. Wozniak félicite d’ailleurs Apple pour le respect qu’il accorde à la vie privée de ses clients.
Cook a également remis en question le fonctionnement des réseaux sociaux avec la monétisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Zuckerberg a riposté dans une interview subséquente qualifiant les commentaires de Cook d’« extrêmement déplacés ». « Chez Facebook, nous sommes carrément dans le camp des entreprises qui travaillent dur pour facturer moins et fournir un service gratuit accessible à tous », a déclaré Zuckerberg. Facebook estime à 87 millions, les utilisateurs dont leurs informations personnelles ont été involontairement partagées. La plupart se trouveraient aux États-Unis (plus de 70 millions).
Facebook ne recule pas devant les obstacles selon l'analyste Jefferies Brent Thill. « Nous avons analysé le trafic de Facebook au cours du mois de mars et nous pensons que les dernières nouvelles concernant la politique de sécurité des données de Facebook n'ont pas eu d'impact significatif sur l'engagement de la plateforme et de ses utilisateurs », a-t-il déclaré. D'après les résultats d'une enquête menée auprès de 750 internautes américains, Facebook et Instagram sont encore en tête, selon Thill, 93 % d'entre eux utilisant Facebook et environ 50 % utilisant Instagram.
Facebook a suspendu deux autres sociétés d'analyse de données
Facebook a confirmé qu'il avait suspendu CubeYou, une firme californienne accusée de récolter des données d'utilisateurs sous de faux prétextes. Cela est venu après la suspension d'AggregateIQ, une entreprise canadienne qui serait liée à Cambridge Analytica.
Une enquête de la CNBC a révélé que la société CubeYou organisait des « quiz sur la personnalité » qui, selon elle, étaient utilisés pour la recherche universitaire, mais vendait les données obtenues à des clients du marketing commercial. Facebook n'était pas au courant du problème jusqu'à ce qu'il soit alerté par CNBC. CubeYou a travaillé avec le centre de psychométrie de l'Université de Cambridge bien que le centre ait déclaré à CNBC que la collaboration était très limitée.
Le cas d'AggregateIQ, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, a été signalé par Christopher Wylie. Il a mis en lumière la violation par Cambridge Analytica des règles de données de Facebook et a déclaré qu'AggregateIQ fonctionnait comme un département interne de Cambridge Analytica. Le numéro de téléphone du président d'AggregateIQ, Zackary Massingham, figurait dans les informations de contacts du bureau canadien des élections SCL. Facebook a donc annoncé la suspension d'AggregateIQ sur la base de ses rapports avec la société mère britannique Cambridge Analytica et SCL (bureau canadien des élections).
AggregateIQ nie toute connexion à SCL ou à Cambridge Analytica. Néanmoins, les autorités canadiennes enquêtent également sur AggregateIQ au sujet d'éventuelles violations de la vie privée.
Sources : USA TODAY, FORTUNE
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Scandale Cambridge Analytica : Facebook confirme à la CE que 2,7 millions d'Européens en sont des victimes,
et promet d'informer tous ceux qui sont concernés
Lorsque le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining), il a été évoqué le nombre 50 millions d’utilisateurs Facebook dont les données ont été exploitées à leur insu.
Cependant, après l’audition du lanceur d’alerte Chris Wylie par le comité parlementaire britannique, celui-ci a déclaré que « Le chiffre de cinquante millions est ce que les médias ont jugé plus sûr de mentionner en raison des documents qui leur sont parvenus. »
Optant pour la carte de la transparence, après avoir mené une enquête, Facebook a affirmé dans un billet que Cambridge Analytica a utilisé des informations d’un nombre bien plus important : « Au total, nous pensons que les informations Facebook de 87 millions de personnes – principalement aux États-Unis – ont peut-être été partagées de manière inappropriée avec Cambridge Analytica. »
Facebook a confirmé que le cabinet londonien de marketing politique Cambridge Analytica avait bien siphonné les données personnelles de 2,7 millions d’internautes de l’Union européenne, a annoncé vendredi un responsable de l’UE.
La Commission européenne (CE) a dit avoir reçu une lettre du réseau social jeudi soir et qu’elle demanderait davantage de détails, accentuant sa pression sur le groupe dont la capitalisation boursière a fondu de plus de 100 milliards de dollars (82 milliards d’euros) au cours des dix derniers jours.
Dans le sillage du scandale de la vie privée, Facebook s'est engagé à « dire aux utilisateurs si leurs informations pourraient avoir été incorrectement partagées avec Cambridge Analytica. »
Par ailleurs, Mike Schroepfer, le CTO de Facebook, a annoncé un certain nombre de changements dans l'utilisation des données sur les clients par Facebook, y compris la collecte d'appels téléphoniques et de messages SMS. Ces changements visent à améliorer la protection des données privées des utilisateurs.
Notons que le scandale a eu un effet domino sur des projets de Facebook. L’un d’eux, qui impliquait un partage des données médicales avec les hôpitaux s’est vu mettre en pause.
D'après deux personnes familières au projet, l’argumentaire de Facebook consistait à combiner ce qu'un système de santé connaît de ses patients (par exemple: en telle période, une personne de 50 ans, ayant une maladie cardiaque, prend deux médicaments à X fréquence et s’est rendue à l’hôpital Y fois durant la période) avec ce que Facebook sait (par exemple : l'utilisateur a 50 ans, il est marié et a trois enfants, l'anglais n'est pas sa langue maternelle, il est engagé activement dans une communauté et envoie de nombreux messages).
L’objectif du projet est de déterminer si cette information combinée pourrait améliorer les soins apportés aux patients tout en mettant l'accent sur la santé cardiovasculaire. Par exemple, si Facebook pouvait déterminer qu'un patient âgé n'a pas beaucoup d'amis proches ou beaucoup de soutien communautaire, le système de santé pourrait décider d'envoyer une infirmière pour un check-up après une chirurgie majeure.
Plus tard cette semaine, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, ira témoigner devant le congrès après avoir d'abord déclaré qu'il ne le ferait pas.
Source : Reuters
Compliqué de retrouver pour le coup, ou peut-être un article de nordpresse qui parlait du gaz de schiste. Avec un peu d'alcool dans le sang avant de lire l'article ça peut dériver sur Obama-nazi hein ^^
Nan mais il doit confondre avec Bachar El-Assad
J'espère juste que tu n'es pas enseignant en géopolitique petitnouveau1. Rassure-moi !
Parce-que je suis apolitique, tu sais. Mais là, c'est trop gros, même pour un débutant au club, j'ai mis un pouce rouge.
Scandale Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg devrait bientôt être interrogé aux États-Unis
Par des élus du parlement américain
Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devrait s’entretenir lundi avec des élus du parlement des États-Unis. Cette rencontre interviendra la veille de son audition devant des commissions du Congrès suite au scandale de Cambridge Analytica qui éclabousse la firme de Menlo Park.
Accusé de ne pas protéger suffisamment les données de ses utilisateurs et d’être instrumentalisé par des entités liées à des gouvernements souhaitant manipuler l’opinion publique dans d’autres pays, le géant Facebook est probablement en train de traverser l’une des périodes les plus tumultueuses depuis sa création en 2004.
Le scandale de Cambridge Analytica qui secoue actuellement l’industrie d’Internet alimente une tempête médiatique et une campagne de boycottage anti-Facebook sans précédent. La capitalisation boursière du groupe a d’ailleurs fondu de plus de 100 milliards USD au cours des dix derniers jours à cause de cette affaire. L’entreprise de Mark Zuckerberg est en outre régulièrement pointée du doigt dans des affaires liées à la diffusion de fausses nouvelles et de contenus discriminatoires sur Internet.
Zuckerberg devrait d’abord être entendu mardi au cours d’une séance réunissant les commissions de la Justice et du Commerce du Sénat. Le jour suivant, il devrait se présenter devant la commission de l’Énergie et du Commerce de la Chambre des représentants.
À titre de rappel, le scandale Cambridge Analytica a ceci de particulier qu’il implique au moins quatre acteurs clés : un informaticien russe, une société spécialisée dans la communication stratégique et l’analyse de données, le géant des réseaux sociaux Facebook et des politiciens. Dans cette affaire, une masse de données collectées qui devaient à l’origine servir à une recherche universitaire a, semble-t-il, été détournée à des fins de profilage stratégique et pour alimenter une « arme de déstabilisation politique ». Cette « arme » aurait notamment été utilisée pour favoriser l’ascension de Donald Trump à la magistrature suprême des États-Unis et influencer le vote du Brexit.
Au début de ce scandale, on estimait que, rien qu’aux États-Unis, les données appartenant à plus de 50 millions de comptes Facebook avaient été illégalement exploitées. Plus tard, le géant des réseaux sociaux a revu cette estimation à la hausse. Il a dévoilé que les informations personnelles de près de 87 millions d’utilisateurs de sa plateforme, parmi lesquels 2,7 millions d’utilisateurs d’Européens, auraient été détournées dans l’affaire Cambridge Analytica.
Source : Reuters
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 milliards de dollars de capitalisation, néanmoins, Zuckerberg refuse de répondre « en personne » aux députés britanniques
Un leader politique du Kenya envisage d’attaquer Facebook en justice, l’entreprise aurait favorisé son rival aux dernières élections présidentielles
J'en pense que la légèreté des débuts du traitement du scandale va peser très lourd. Déjà en Bourse, les dégâts collatéraux sur les GAFAM s'élève à plus de 250 milliards ( source les échos ). Cela profite aux investisseurs, pas aux épargnants. Et vu que se parjurer au Congrès serait encore plus mal vu qu'une condamnation, Mark Zuckerberg marche sur des oeufs.
Ses détracteurs n'attendent qu'une chose, qu'il se parjure. Parce qu'il n'a rien fait d'illégal, mais que le parjure est un crime.
C'est comme les hommes de Trump poursuivis par le FBI. Rien de ce qu'ils ont fait pendant la campagne electorale n'était illégal—immoral, peut-être, impopulaire certainement, mais pas illégal—alors le FBI a besoin qu'ils mentent lors de dépositions sous serment pour les arrêter. C'est le cas de Flynn notament.
Vous avez un bloqueur de publicités installé.
Le Club Developpez.com n'affiche que des publicités IT, discrètes et non intrusives.
Afin que nous puissions continuer à vous fournir gratuitement du contenu de qualité, merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités sur Developpez.com.
Partager