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  1. #601
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    Par défaut Mark Zuckerberg s'est enrichi d'un milliard de dollars à la suite de l'annonce de l'amende de 5 Md$
    Mark Zuckerberg s'est enrichi d'un milliard de dollars à la suite de l'annonce de l'amende de 5 Md$
    pour le scandale Cambridge Analytica

    Après de multiples amendes subies dans certains pays de l’Europe, Facebook est sur le point d’être condamné à une amende de 5 milliards de dollars aux États-Unis. La Federal Trade Commission (FTC) a approuvé une amende de 5 milliards de dollars contre Facebook à la suite de son enquête sur le scandale Cambridge Analytica. Mais cette annonce semble n’avoir eu aucun effet sur les investisseurs de Facebook ni même sur le coût des actions de l’entreprise. Au contraire, les actions de la société auraient augmenté d’environ 1 % en seulement trente minutes le vendredi passé. Une situation qui a gonflé la fortune personnelle de Mark Zuckerberg d’environ 1 milliard de dollars.

    La FTC a annoncé la semaine dernière une sentence de 5 milliards de dollars d'amende contre Facebook à la fin de son enquête sur le scandale Cambridge Analytica survenu en 2016. L'objectif était de déterminer si le partage de données avec le cabinet britannique de conseil politique violait un accord de consentement de 2011 entre Facebook et le régulateur. Ce décret d’autorisation de 2011 entre les deux entités exige que Facebook demande et obtienne l'autorisation expresse des utilisateurs avant de partager leurs données avec des tiers, et exige que le géant de la technologie informe la FTC dans les cas où d'autres entités utilisaient ces informations de manière abusive.

    Elle interdit également à Facebook de faire des déclarations trompeuses au sujet de ses pratiques en matière de protection de la vie privée. Selon The Wall Street Journal, pour cette amende, la FTC devrait inclure dans l'accord d'autres restrictions sur la manière dont Facebook traite la vie privée des utilisateurs. Le journal a assuré que la majorité républicaine était favorable à ce règlement (trois commissaires républicains ont voté en faveur de ce règlement et deux commissaires démocrates ont voté contre). « L’affaire a été transférée à la division civile du ministère de la Justice, mais il n’y a pas d’estimation sur le temps qu’il faudra pour la finaliser », avance le Journal.

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    « Les examens du département de la justice font partie de la procédure de la FTC, mais ne changent généralement pas l’issue de la décision de la FTC », a ajouté le média new-yorkais. Cependant, Facebook s’est, semble-t-il, préparé à ce que l’enquête aboutisse à des conclusions similaires. « Au premier trimestre 2019, nous avons raisonnablement estimé une perte probable et comptabilisé une charge à payer de 3 milliards de dollars relative à l'enquête de la FTC sur notre plateforme et nos pratiques en matière de données utilisateur, charge déjà incluse dans les charges à payer et autres passifs à court terme de notre bilan. Nous estimons que les pertes dû à ce problème se situent entre 3 et 5 milliards de dollars », avait averti Facebook à ses associés.

    L’amende de 5 milliards de dollars imposée par la FTC a pour objet de punir Facebook pour avoir mal géré les données des utilisateurs. L’amende est un record pour la FTC, un geste apparemment destiné à créer un précédent pour le type de punition que les géants de la technologie pourraient recevoir pour avoir mal géré les données de leurs utilisateurs. Mais beaucoup l'ont décrit comme une tape sur les doigts pour Zuckerberg et sa société de médias sociaux. En effet, la FTC n'a pas annoncé cet accord publiquement. De ce fait, plusieurs associations ainsi que des législateurs ont déjà exprimé leur mécontentement. Robert Weissman, président de Public Citizen, un groupe de défense des droits des consommateurs, a déclaré que le règlement annoncé permettrait à Facebook de se tirer d'affaire trop facilement.

    « Un règlement efficace aurait imposé non seulement une énorme amende, mais également de véritables contraintes pour la société, des réformes structurelles et des conditions essentielles pour protéger la vie privée des utilisateurs. La FTC aurait dû demander à Facebook d'abandonner ses projets d'intégration des services Messenger, Instagram et WhatsApp dans le cadre du règlement », a déclaré Weissman dans un communiqué. La sénatrice Elizabeth Warren a de son côté profité de l'occasion pour réitérer ses appels pour démanteler Facebook. Cela dit, Business Insider rapporte qu’après l’annonce des 5 milliards de dollars d’amende de la FTC, les actifs financiers de Facebook n’ont pas tremblé. Bien au contraire, la valeur des actions de Facebook a en réalité augmenté d’environ 1 % vendredi dernier après l'annonce de l'amende.

    Lorsqu’il a été annoncé le vendredi que le résultat de l’enquête de la FTC serait une amende de 5 milliards de dollars et une surveillance supplémentaire des pratiques commerciales de Facebook. Peu de temps après, la valeur des actions de la société a bondi. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, détient 88,1 % des actions de Facebook. En effet, selon Business Insider, un rapport financier déposé en avril montre que Zuckerberg détient 410 497 115 actions de Facebook. Au prix de 202,31 $ avant l'annonce de la nouvelle vers 15h 45, ses actions valaient 83 milliards de dollars. Au prix de 204,87 dollars aux alentours de 16 heures, ces actions s’élèveraient à 84,1 milliards de dollars. Ainsi, en tant que principal actionnaire de Facebook, Zuckerberg peut voir une énorme manne d'augmentation de son cours de 1 %.

    D’après certaines analyses, cela peut sembler paradoxal, mais la logique est simple. Facebook prévoyait déjà une amende d’une telle valeur dans l’intervalle 3 à 5 milliards de dollars et ses investisseurs en étaient informés. Il a donc planifié ses résultats financiers annuels en fonction de cette attente. Alors les investisseurs ont réagi de manière positive à ce que ce plan se concrétise et que l’amende ne soit pas plus lourde. Par contre, d’autres préfèrent y voir une décision facile et délibérée de la part des autorités américaines. Selon eux, les États-Unis protègent jusqu’à ce jour leur GAFA, car une grande partie de leur souveraineté économique repose sur ces entreprises. Ces derniers estiment que dans de nombreuses années encore, ces entreprises seront là et leurs comportements ne changeront pas pour autant.

    « Ne croyez surtout pas que Facebook s’en est sorti par miracle de cette affaire. Tout a été pensé pour que les entreprises telles que Google, Amazon, Facebook ou encore Apple survivent encore dans de nombreuses années. Leur pouvoir sur le marché américain et dans le reste du monde permet aux États-Unis d’avoir le marché économique le plus prospère du monde. Bien que la Chine soit un concurrent de haute importance des USA, ces entreprises ne sont pas aussi influentes que celles précitées », ont-ils déclaré.

    Source : Business Insider

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    L'amende que la FTC va infliger à Facebook suite à Cambridge Analytica s'élèvera à près de 5 milliards de dollars, soit un mois de recettes

    La FTC serait divisée sur la façon de tenir Facebook responsable de toute atteinte à la vie privée, depuis Cambridge Analytica

    Facebook, Google : les députés français ont voté l'obligation de retirer les contenus haineux, sous 24 heures

    Wall Street a du mal à apprivoiser la blockchain après une euphorie précoce, la plupart des projets sont restés en phase test
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  2. #602
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  3. #603
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    Par défaut La FTC inflige une amende de 5 milliards de dollars à Facebook
    La FTC inflige une amende de 5 milliards de dollars à Facebook
    et apporte des clauses qui « réduisent considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg »

    La Commission fédérale du commerce a annoncé la signature d'un accord avec Facebook de 5 milliards de dollars sur des allégations relatives à la protection de la vie privée des utilisateurs.

    L'amende est élevée et le règlement exige une surveillance accrue de la vie privée au sein de l'entreprise. Mais ce que ne fait pas l’accord, c’est de trouver qui que ce soit, y compris le PDG Mark Zuckerberg, personnellement responsable. Il n’exige pas non plus d’énormes changements à la façon dont Facebook collecte les données, mais uniquement à la manière dont il divulgue les informations et honore les paramètres des utilisateurs.

    Dans l’arrêté de la FTC, la commission note qu’à plusieurs reprises Facebook a « subverti les choix des utilisateurs en matière de confidentialité pour servir ses propres intérêts commerciaux ». Les actions de la société ont violé un règlement antérieur exigeant que Facebook respecte certaines directives de confidentialité.

    Trois membres sur les cinq de la commission se sont prononcés en faveur de ce règlement. Les démocrates Rebecca Kelly Slaughter et Rohit Chopra, les membres qui ont voté contre l’adoption de ce règlement, ont déclaré que celui-ci n’allait pas assez loin, laissant ainsi à Facebook une marge de manoeuvre suffisante pour faire face à des méfaits à l’avenir.

    « Tant que nous n'aborderons pas les principales incitations financières de Facebook pour mettre en péril notre vie privée et notre sécurité nationale, nous ne pourrons pas empêcher ces problèmes de se reproduire », a déclaré Chopra.

    L'autre commissaire démocrate, Rebecca Slaughter, a déclaré que la FTC aurait dû poursuivre en justice Facebook et Zuckerberg. Elle a également critiqué la décision de la FTC d’accorder à Facebook et à ses dirigeants une décharge de responsabilité pour toute réclamation selon laquelle elle aurait violé le règlement antérieur de la FTC.

    Slaughter a estimé que la FTC n’avait « pas imposé de restrictions substantielles à la collecte et à l’utilisation par Facebook de données provenant d’utilisateurs ou concernant leurs utilisateurs ».

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    Le président de la FTC reconnaît la limite de son autorité

    L'enquête de la FTC qui a abouti au règlement de 5 milliards de dollars a mis au jour un large éventail de problèmes de confidentialité. Cela a été déclenché l'année dernière par des allégations selon lesquelles Facebook aurait violé un décret de 2012 en partageant de manière inappropriée des informations appartenant à 87 millions d'utilisateurs avec le cabinet britannique de conseil politique aujourd'hui disparu Cambridge Analytica. Parmi les clients du cabinet de conseil figurait la campagne électorale de 2016 du président Donald Trump.

    Les trois commissaires républicains de la FTC, qui se sont prononcés en faveur de ce règlement, l’ont qualifié le règlement de « coup de circuit complet » qui dépassait toute décision judiciaire (au baseball, un coup de circuit, circuit, ou home run en anglais, est un coup sûr qui permet au frappeur de passer par toutes les bases d'une seule frappe, sans erreur de la défensive adverse). Les deux commissaires démocrates ont déclaré que cela n'allait pas assez loin ou ne nécessitait pas une amende suffisante. Le règlement nécessite l'approbation du tribunal.

    Le président républicain de la FTC, Joe Simons, a souligné l’autorité limitée de la FTC et son désir d’éviter une longue bataille devant les tribunaux.

    « Aurait-il été agréable d’obtenir plus, d’obtenir 10 milliards de dollars, au lieu de 5 milliards de dollars par exemple, pour imposer de plus grandes restrictions sur la manière dont Facebook collecte les utilisations et partage des données ? » a-t-il demandé lors d’une conférence de presse. « Nous n'avions pas ces options. Nous ne pouvons pas imposer de telles choses par notre propre décret ».

    Le commissaire démocrate à la FTC, Rohit Chopra, s’est plaint du fait que la sanction prévoyait une « immunité générale » pour les dirigeants de Facebook, « ne restreignait pas réellement le modèle commercial de Facebook », « ne réglait pas les problèmes fondamentaux qui avaient conduit à ces violations » et ne limitait pas la capacité de Facebook à collecter des données.

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    Joseph J. Simons, président de la commission

    Facebook a confirmé qu’il va payer l’amende

    Facebook a confirmé qu'il va payer l'amende de 5 milliards de dollars et a déclaré que le règlement fournirait « un nouveau framework pour la protection de la vie privée des personnes ».

    La Securities and Exchange Commission (SEC) a déclaré que Facebook avait accepté de verser 100 millions de dollars supplémentaires pour régler les accusations selon lesquelles elle induirait les investisseurs en erreur quant à la gravité de son utilisation abusive des données des utilisateurs.

    Des clauses qui « réduisent considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg »

    Dans le cadre de l'accord, le conseil d'administration de Facebook créera un comité indépendant sur la confidentialité qui enlèvera « le contrôle absolu du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, sur les décisions affectant la confidentialité des utilisateurs ».

    Facebook a également accepté d'exercer une surveillance accrue sur les applications tierces.

    La majorité républicaine de la FTC a déclaré que le règlement « réduit considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg - une chose qu'aucune agence gouvernementale, nulle part dans le monde, n'a encore accomplie ».

    En vertu de cet accord, Zuckerberg et les autres dirigeants de Facebook doivent signer des certifications trimestrielles attestant des pratiques de confidentialité. La FTC a déclaré qu'une fausse certification pourrait entraîner des sanctions civiles et pénales.

    Il est également interdit à Facebook de demander des mots de passe de courrier électronique à d'autres services lorsque les consommateurs s'inscrivent. Il est interdit d'utiliser des numéros de téléphone pour la publicité s'ils sont obtenus avec une fonction de sécurité telle que l'authentification à deux facteurs. La société doit également obtenir le consentement de l'utilisateur pour utiliser les données de reconnaissance faciale.

    Facebook a déclaré qu'il pourrait trouver des problèmes supplémentaires lors de la révision de ses systèmes et a averti qu'il faudra plus de temps pour déployer les mises à jour.

    Dans une publication sur Facebook, Zuckerberg a déclaré : « Nous harmonisons davantage nos contrôles de la confidentialité avec nos contrôles financiers ». Il a ajouté que lorsque des fonctionnalités sont ajoutées ou modifiées, « nous devons documenter les risques prendre pour les atténuer ».

    La FTC a également déclaré que l’ancien directeur général de Cambridge Analytica, Alexander Nix, et son ancien développeur d’applications, Aleksandr Kogan, avaient convenu d’un règlement restreignant la manière dont ils mènent leurs activités.

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    Un règlement critiqué

    Plusieurs législateurs ont critiqué le règlement. Le sénateur Richard Blumenthal, du Connecticut, l’a qualifiée de « feuille de vigne » qui n’apporte « aucune responsabilité pour les hauts dirigeants » (la feuille de vigne est un voile de pudeur que l'on appose à une chose considérée comme choquante ou embarrassante ; on parlait à l'origine d'une feuille de figuier, en référence à celle utilisée par Adam et Eve pour cacher leur nudité).

    « En optant pour une sanction pécuniaire, la FTC prouve qu’elle n’a pas retenu les leçons de l’histoire. Facebook a déjà inscrit cette pénalité en tant que coût ponctuel en contrepartie des bénéfices extraordinaires générés par une décennie d'utilisation abusive des données », a déclaré Blumenthal, un démocrate.

    Le sénateur républicain Josh Hawley du Missouri a également critiqué l’accord, affirmant « qu’il ne fait rien pour obliger les dirigeants à rendre des comptes. Il échoue totalement à pénaliser Facebook de manière efficace ».

    Facebook a confirmé que le vice-président du marketing, Michel Protti, avait été nommé responsable de la protection de la vie privée pour les produits, mais que, selon l'accord conclu, il devait être approuvé par le nouveau comité du conseil d'administration chargé de la protection de la vie privée.

    Source : FTC, Facebook

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette sanction ?
    Partagez-vous l'avis selon lequel Facebook s'en tire à bon compte ? Pourquoi ?

    Voir aussi :

    L'interception HTTPS du Kazakhstan cible déjà des domaines comme ceux de Facebook, Twitter et Google, soulevant des craintes chez les chercheurs
    Facebook aurait trompé ses utilisateurs sur la façon dont il utilisait leurs numéros de téléphone et son outil de reconnaissance faciale, selon la FTC
    Facebook France a payé 5,72 millions d'euros d'impôt sur les bénéfices en 2018, insuffisant par rapport à son activité réelle ?
    Libra : Facebook renonce à sa vision ambitieuse sur la cryptomonnaie, suite aux pressions des régulateurs
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  4. #604
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    Par défaut Facebook n'a pas averti les utilisateurs des risques connus avant 2018
    Violation de données : Facebook n'a pas averti les utilisateurs des risques connus avant 2018
    et se retrouve de nouveau poursuivi en justice

    Des utilisateurs de Facebook, poursuivant en justice le plus grand réseau de médias sociaux au monde pour une violation de données en 2018, ont déclaré ne pas avoir été avertis des risques liés à son outil d'authentification unique, alors même qu'il protégeait ses employés.

    L'authentification unique connecte les utilisateurs aux applications et services sociaux tiers en utilisant leurs informations d'identification Facebook. La poursuite, qui combine plusieurs actions en justice, découle de la pire violation de sécurité jamais enregistrée par Facebook Inc en septembre, lorsque des pirates informatiques ont volé des codes de connexion, leur permettant d'accéder à près de 29 millions de comptes.

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    « Facebook connaissait la vulnérabilité du jeton d'accès et n'a pas résolu le problème pendant des années, malgré cela », ont déclaré les plaignants dans une section très expurgée du dossier déposé devant le tribunal américain du district nord de Californie à San Francisco. « Encore plus flagrant, Facebook a pris des mesures pour protéger ses propres employés du risque de sécurité, mais n’a pas fait autant pour ses utilisateurs ».

    Facebook a révélé peu de détails depuis la divulgation initiale de l'attaque, indiquant seulement que cela affectait un grand nombre d'utilisateurs sans donner le détail des chiffres par pays. Les attaquants ont analysé les informations de profil telles que les dates de naissance, les employeurs, les antécédents scolaires, les préférences religieuses, les types d'appareils utilisés, les pages suivies, les recherches récentes et les enregistrements de localisation de 14 millions d'utilisateurs. Pour les 15 autres millions d'utilisateurs, la violation était limitée au nom et aux coordonnées. En outre, les attaquants pouvaient consulter les publications et les listes d'amis et de groupes d'environ 400 000 utilisateurs.

    Ils n'ont pas volé de messages personnels ni de données financières et n'ont pas accédé aux comptes d'utilisateurs sur d'autres sites Web, a déclaré Facebook. Comment comprendre l'échec de la sécurité chez Facebook, un colosse de 470 milliards de dollars qui emploie certains des experts en cybersécurité les plus recherchés du secteur. Facebook a déclaré en mars que des millions de mots de passe de comptes d'utilisateurs avaient été stockés de manière non sécurisée, permettant potentiellement aux employés d'accéder aux comptes des personnes à leur insu.

    La société de la Silicon Valley avait annoncé la défaillance de la sécurité à peu près au même moment où Brian Krebs, rédacteur en cybersécurité, avait signalé la vulnérabilité du mot de passe. M. Krebs avait déclaré qu'un audit de Facebook avait révélé que des centaines de millions de mots de passe d'utilisateurs datant de 2012 étaient stockés en texte brut, ce qui rend les mots de passe lisibles par plus de 20 000 employés de l'entreprise.

    Facebook a déclaré qu'il n'avait trouvé aucune preuve d'abus et qu'il commencerait à alerter des millions d'utilisateurs et des milliers d'utilisateurs Instagram du problème. La société a déclaré que les personnes ne seraient pas obligées de réinitialiser leurs mots de passe. Ces scandales s'ajoutent à la liste croissante de scandales de données qui ont terni la réputation de Facebook au cours de ces dernières années.


    Source : Reuters, The New York Times

    Et vous ?

    Et si votre compte était concerné ?

    Voir aussi :

    Facebook a volontairement planifié l'espionnage des utilisateurs, c'est ce que révèlent de nouveaux emails confidentiels de la direction

    La FTC serait divisée sur la façon de tenir Facebook responsable de toute atteinte à la vie privée, depuis Cambridge Analytica

    La FTC inflige une amende de 5 milliards de dollars à Facebook, et apporte des clauses qui "réduisent considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg"

    Mark Zuckerberg s'est enrichi d'un milliard de dollars à la suite de l'annonce de l'amende de 5 Md$, pour le scandale Cambridge Analytica
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  5. #605
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    Par défaut Cambridge Analytica : un an après l'avoir contestée, Facebook accepte enfin de payer l'amende de 500 000 £
    Cambridge Analytica : un an après l'avoir contestée, Facebook accepte enfin de payer l'amende de 500 000 £ au Royaume-Uni,
    mais ne s'estime pas coupable pour autant

    Facebook est sous le coup de plusieurs enquêtes concernant le détournement des données personnelles de quelque 87 millions d’utilisateurs par la société de marketing politique Cambridge Analytica et son PDG, Mark Zuckerberg, a été auditionné par des parlementaires américains et européens. Cambridge Analytica a travaillé pour la campagne du président Donald Trump en 2016, mais a nié avoir utilisé pour cela des données personnelles d’utilisateurs de Facebook. La société a reconnu avoir fait acte de candidature pour assister le mouvement pro-Brexit Leave.EU lors du référendum britannique de 2016 sur le maintien ou non dans l’Union européenne, mais sans obtenir le marché.

    C’est le Royaume-Uni qui a ouvert le bal des amendes à Facebook suite à cette affaire. En juillet 2018, Elizabeth Denham, la commissaire britannique à l’information (ICO - Information Commissioner), a déclaré que Facebook avait enfreint la loi par son incapacité à protéger les informations des utilisateurs et n’avait pas été transparent sur la manière dont les données ont été récoltées par des tiers sur sa plateforme. « Les nouvelles technologies qui utilisent l’analyse de données pour cibler les personnes donnent la possibilité aux sociétés de marketing politique de toucher des électeurs individuels. Mais cela ne peut se faire au détriment de la transparence, de l’équité et du respect de la loi », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

    La régulatrice britannique de l’information a ce même mois son intention d’infliger une amende de 500 000 livres (565 000 euros) à Facebook pour violation de la loi sur la protection des données à la suite du scandale Cambridge Analytica. L’amende de 500 000 livres qui est le maximum autorisé par la loi britannique sur la protection des données, « envoie un signal clair que je considère cela comme un problème important si l'on considère l'impact de la violation de données », a noté l’ICO.

    En réponse, via un communiqué de Erin Egan, directrice de la protection de la vie privée chez Facebook, le réseau social a expliqué que « Comme nous l’avons déjà dit, nous aurions dû faire davantage pour enquêter sur Cambridge Analytica et prendre des mesures en 2015 ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec le Bureau de la commissaire à l’information concernant son enquête sur Cambridge Analytica, tout comme nous le faisons avec les autorités américaines et celles d’autres pays », pour ensuite assurer que « Nous examinons le rapport et répondrons bientôt à l'ICO ».

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    Facebook a déclaré dans un premier temps ne pas vouloir payer cette amende

    Il a fallu attendre fin novembre 2018 pour que la plateforme indique son intention de ne pas payer cette amende. Le réseau social affirmait que, puisque le régulateur n'a trouvé aucune preuve que les données personnelles des utilisateurs britanniques ont été partagées de manière inappropriée, la pénalité de 500 000 £ était injustifiée. Facebook estimait que cette sanction « remet en cause certains des principes de base sur la manière dont les personnes devraient être autorisées à partager des informations en ligne ». Facebook a déclaré que sa contestation de l’amende ne signifiait pas qu’il avait commis des erreurs dans l’affaire Cambridge Analytica, mais qu’il avait la possibilité de défendre ce qu’il considérait comme une question de principe devant les tribunaux.

    « Nous avions déjà exprimé notre souhait de faire plus pour enquêter sur les allégations concernant Cambridge Analytica en 2015. Nous avons apporté des modifications majeures à notre plateforme à l'époque et avons également considérablement restreint l'information à laquelle les développeurs d'applications peuvent accéder. Et nous étudions toutes les applications historiques qui avaient accès à de grandes quantités d'informations avant la modification des règles de confidentialité de notre plateforme en 2014 », a déclaré Anna Benckert, avocate générale adjointe de Facebook en Europe.

    « L'enquête de l'ICO a pour origine des préoccupations selon lesquelles Cambridge Analytica aurait pu avoir une incidence sur les données des citoyens britanniques. Mais ils ont maintenant confirmé qu'ils n'avaient trouvé aucune preuve suggérant que les informations concernant les utilisateurs de Facebook au Royaume-Uni avaient été partagées par Dr. Kogan avec Cambridge Analytica, ou utilisé par ses affiliés lors du référendum sur le Brexit », a déclaré Benckert. « Par conséquent, l'essentiel de l'argumentation de l'ICO ne concerne plus les événements impliquant Cambridge Analytica. Au lieu de cela, leur raisonnement remet en cause certains des principes de base sur la manière dont les personnes devraient être autorisées à partager des informations en ligne, avec des implications qui vont bien au-delà de Facebook, raison pour laquelle nous avons choisi de faire appel », a expliqué Benckert

    Toutefois Rachel Coldicutt, directrice générale de Doteveryone, un groupe de réflexion indépendant qui examine en quoi la technologie transforme la société, a déclaré que Facebook avait la responsabilité de protéger en permanence les données de tous les utilisateurs. « Que ces données aient ou non été utilisées pour influencer l'issue du référendum est un fiasco - et franchement, Facebook devrait payer l'amende et se concentrer pour avoir l'air d'une entreprise mature et digne de confiance », a-t-elle déclaré. Un porte-parole de l'ICO reconnait que Facebook a le droit de faire appel de la décision devant le tribunal de première instance. Cependant, « le tribunal ne nous a pas encore notifié qu'un appel avait été reçu », a-t-il indiqué.

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    Elizabeth Denham, commissaire britannique à l'information

    Un an plus tard, Facebook se ravise et se dit disposer à payer

    Facebook a accepté de payer une amende de 500 000 livres pour violation de la loi sur la protection des données relative à la collecte de données par le cabinet de conseil Cambridge Analytica, a annoncé mercredi le régulateur britannique des droits à l'information. Si l’amende peut être faible pour une entreprise qui pèse 540 milliards de dollars, il faut rappeler que c’est le maximum que le Commissariat à l’information puisse émettre. D'ailleurs, cette amende représente la première action d’un organisme de réglementation visant à punir Facebook pour le scandale Cambridge Analytica. L’ICO a publié l’amende l’année dernière après avoir déclaré que les données d’au moins un million d’utilisateurs britanniques avaient été recueillies par le chercheur et utilisées à des fins politiques.

    L'ICO a noté mercredi qu'en abandonnant son recours et en acceptant de payer l'amende, Facebook n'avait pas reconnu sa responsabilité.

    « La principale préoccupation de l’ICO était que les données des citoyens britanniques soient exposées à un risque sérieux de préjudice. La protection des informations personnelles et de la vie privée revêt une importance fondamentale », a déclaré James Dipple-Johnstone, sous-commissaire de l'ICO. « Nous sommes ravis d'apprendre que Facebook a pris et continuera de prendre des mesures importantes pour se conformer aux principes fondamentaux de la protection des données ».

    Les législateurs britanniques ont critiqué la réaction de Facebook au scandale des données et le refus de Zuckerberg de comparaître et de répondre aux questions du Royaume-Uni au sujet de ses protections et de sa publicité politique. Ils ont également exprimé des inquiétudes quant à l’utilisation des médias sociaux lors du référendum britannique de 2016 sur la sortie de l’Union européenne.

    Rappelons qu'en juillet 2019, la Commission fédérale du commerce a annoncé la signature d'un accord avec Facebook de 5 milliards de dollars sur des allégations relatives à la protection de la vie privée des utilisateurs. L'amende est élevée et le règlement exige une surveillance accrue de la vie privée au sein de l'entreprise. Mais ce que ne fait pas l’accord, c’est de trouver qui que ce soit, y compris le PDG Mark Zuckerberg, personnellement responsable. Il n’exige pas non plus d’énormes changements à la façon dont Facebook collecte les données, mais uniquement à la manière dont il divulgue les informations et honore les paramètres des utilisateurs.

    Dans l’arrêté de la FTC, la commission note qu’à plusieurs reprises Facebook a « subverti les choix des utilisateurs en matière de confidentialité pour servir ses propres intérêts commerciaux ». Les actions de la société ont violé un règlement antérieur exigeant que Facebook respecte certaines directives de confidentialité.

    Trois membres sur les cinq de la commission se sont prononcés en faveur de ce règlement. Les démocrates Rebecca Kelly Slaughter et Rohit Chopra, les membres qui ont voté contre l’adoption de ce règlement, ont déclaré que celui-ci n’allait pas assez loin, laissant ainsi à Facebook une marge de manoeuvre suffisante pour faire face à des méfaits à l’avenir.

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    Facebook ne doit pas se considérer comme étant un « gangster numérique » qui est au-dessus des lois

    En février 2019, un rapport parlementaire publié par le Royaume-Uni a laissé entendre que Facebook ne devrait plus être autorisé à se gouverner et que le moment était venu pour le gouvernement d'agir en tant que policier.

    La commission restreinte du Parlement britannique au numérique, à la culture, aux médias et aux sports a publié son rapport final après plus de 18 mois d’enquête sur Facebook et ses pratiques en matière de protection de la vie privée. Des députés ont demandé que les entreprises de médias sociaux soient tenues de supprimer les contenus « préjudiciables » ou « illégaux » de leurs plateformes et d'en être tenues responsables en vertu d'un code de déontologie obligatoire, une politique qui a été vivement contestée dans les médias américains.

    Ce rapport a posé les bases d'une législation ultérieure susceptible de codifier officiellement ces demandes. « Notre enquête de l'année dernière a identifié trois grandes menaces pour notre société », a déclaré Damian Collins, président du conseil d'administration de DCMS, qui a dirigé cette enquête. « Le défi pour l’année à venir est de commencer à les réparer, nous ne pouvons plus tarder ».

    Le même mois, les législateurs britanniques ont accusé Facebook d’avoir « violé intentionnellement et sciemment les lois sur la protection des données et la concurrence » dans le pays, et ont appelé à des enquêtes sur les pratiques commerciales du géant des médias sociaux. « Des entreprises comme Facebook ne devraient pas être autorisées à se comporter comme des "gangsters numériques" dans le monde en ligne », ont déclaré les législateurs britanniques dans leur rapport, « estimant être à l'avant-garde et au-dessus de la loi »

    Citant des documents autrefois secrets obtenus au cours de l'enquête, les dirigeants du Royaume-Uni ont affirmé que Facebook était disposé depuis des années à « passer outre les paramètres de confidentialité de ses utilisateurs » dans le cadre d'une campagne plus vaste visant à maximiser les revenus générés par des informations aussi sensibles.

    Au cours du processus, ont déclaré des députés, Facebook a délibérément désavantagé ses concurrents en limitant l'accès au site et aux précieuses données des utilisateurs. Les législateurs ont décidé que le gouvernement britannique devrait enquêter sur la question de savoir si « Facebook utilise injustement sa position dominante sur le marché des médias sociaux pour décider quelles entreprises doivent réussir ou échouer », selon le rapport.

    Source : Reuters
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  6. #606
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    Par défaut Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook
    Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook !
    Il reste sceptique quant à l’engagement de Mark Zuckerberg en matière de chiffrement

    En 2009, Jan Koum et Brian Acton, deux anciens ingénieurs de Yahoo, ont fondé l’entreprise WhatsApp, responsable du développement et de la maintenance de l’application de messagerie du même nom. L’application a connu un tel succès qu’elle n’a pas manqué d’attirer la convoitise de Facebook qui se l’est appropriée en février 2014 pour un montant de 19 milliards de dollars dont une grande partie a été versée sous forme d’actions Facebook et une autre payée en cash. L'accord prévoyait le versement de la somme de 3 milliards de dollars en actions sous réserve du bouclage du rachat. Cette dernière somme a été versée aux fondateurs et salariés de l'application de messagerie.

    La popularité de WhatsApp n’a eu de cesse de croître, en 2016, l’application était utilisée par un milliard de personnes dans le monde chaque mois. En juillet 2017, elle a annoncé qu’elle était utilisée par un milliard de personnes dans le monde… chaque jour.

    Mais Brian Acton n'a pas apprécié l’évolution de ce mariage entre Facebook et WhatsApp. Le jumelage Facebook-WhatsApp a été un casse-tête chinois dès le départ. Facebook possède l’un des plus grands réseaux publicitaires au monde ; les fondateurs de WhatsApp détestaient les publicités. La valeur ajoutée de Facebook pour les annonceurs est ce qu’il sait de ses utilisateurs ; les fondateurs de WhatsApp étaient des zélotes pro-vie privée qui estimaient que leur chiffrement tant vanté avait été essentiel à leur croissance mondiale presque sans précédent.

    Il n'a d'ailleurs pas hésité à faire savoir son mécontentement après la succession de scandales qui ont éclaboussé Facebook depuis l'affaire Cambridge Analytica. Son message était clair : « il est temps. #deletefacebook ».

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    Le cofondateur de WhatsApp est revenu à la charge. Durant le sommet Wired, une conférence qui a pour but d'explorer les idées et de parler des innovations technologiques pour construire un meilleur avenir, il a maintenu sa déclaration. « Si vous voulez être sur Facebook et que vous voulez avoir des annonces dynamiques devant vous, allez en ville », a-t-il ajouté.

    Le journaliste Steven Levy a demandé à Acton pourquoi il avait décidé de faire part au public de sa perspective. « À l'époque, Facebook était sous pression », a expliqué Acton. « Je me suis dit, peut-être que le moment est venu. Mais ensuite, je me suis rendu compte que Facebook avait un défaut fatal: ils n’ont pas de pierres tombales. Quand tu disparais, tu disparais. J'ai donc laissé ma pierre tombale sur Twitter. Mon cri de cœur était beaucoup plus public et visible ».

    Acton est loin d'être le premier dirigeant de Facebook à dénoncer la société après son départ. En 2017, Chamath Palihapitiya, ancien responsable de la croissance, a fait des vagues en déclarant : « Nous avons créé des outils qui déchirent le fonctionnement du tissu social ».

    Acton est devenu le président de la Signal Foundation en 2018 après l'avoir financé à hauteur de 50 millions de dollars. Signal est l’application de messagerie chiffrée qui a contribué à démocratiser le chiffrement de bout en bout. L’objectif annoncé de cette fondation est de « soutenir, accélérer et agrandir la mission de Signal, qui souhaite rendre les conversations privées accessibles et omniprésentes ». La fondation aura pour mission d’évangéliser sur les bienfaits de Signal et du chiffrement des communications, de recruter une équipe de développeurs pour enrichir l’application. En tant que fondation au sens américain, Signal pourra ainsi recevoir des dons et continuer à servir l’intérêt du public sans se compromettre.

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    Logo Signal

    D'ailleurs, le fondateur de Signal, Moxie Marlinspike a expliqué :

    « Bien avant que nous sachions qu'il s'appellerait Signal, nous savions ce que nous voulions qu'il soit. Au lieu d'enseigner la cryptographie au reste du monde, nous voulions voir si nous pouvions développer une cryptographie qui fonctionnerait pour le reste du monde. À l'époque, le consensus de l'industrie était largement que le chiffrement et la cryptographie resteraient inutilisables, mais nous avons commencé Signal avec l'idée que la communication privée pourrait être simple.

    « Depuis lors, nous avons fait des progrès. Nous avons développé un service utilisé par des millions et des logiciels utilisés par des milliards. Les histoires qui nous reviennent et nous font vivre sont les histoires de gens qui se découvrent dans des moments où ils ont pu parler librement sur Signal, de gens qui tombent amoureux de Signal, de gens qui organisent des projets ambitieux sur Signal. Lorsque nous demandons à des amis qui, sur leur lieu de travail, sont sur Signal et qu'ils répondent "tous les cadres ainsi que le personnel de cuisine”. Lorsque nous recevons une assignation pour les données d'utilisateur et n'avons rien à renvoyer en dehors d’une feuille de papier vierge. Lorsque nous apercevons le "Signal bleu" sur le téléphone d'un banlieusard, nous sourions.

    « Cependant, nous avons toujours voulu faire beaucoup plus, et nos limites se sont souvent transformées en défis. Au cours de la durée de vie du projet, il n'y a eu en moyenne que 2,3 développeurs de logiciels à plein temps et l'équipe Signal n'a jamais compté plus de 7 personnes. Avec trois plateformes client à développer, un service à construire et à exécuter, une liste croissante d'intégrations et des millions d'utilisateurs à supporter, cela nous a souvent laissés sur le carreau.

    « Malgré tout, Signal n'a jamais pris de financement par capital-risque ni cherché à investir, car nous estimions que placer le profit au premier plan serait incompatible avec la construction d'un projet durable qui accorderait la priorité aux utilisateurs. En conséquence, Signal a parfois souffert de notre manque de ressources ou de capacité à court terme, mais nous avons toujours pensé que ces valeurs mèneraient à la meilleure expérience possible à long terme ».

    Acton reste sceptique quant à l’engagement de Mark Zuckerberg en matière de chiffrement, mais a précisé à Levy: « s’il veut y arriver, il le fera. Toutefois, c'est un champion pour ce qui concerne le changement d'avis ».

    La société subit déjà la pression de politiciens inquiets des conséquences du chiffrement des applications Facebook pour la sécurité nationale. Le mois dernier, le procureur général William Barr a envoyé une lettre à Mark Zuckerberg lui demandant de suspendre ses projets de chiffrement, évoquant des préoccupations relatives à la sécurité nationale.

    Citant ces difficultés, Acton a déclaré que Zuckerberg était confronté à une bataille difficile.

    Source : conférence Wired
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  7. #607
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook
    Ben alors si Facebook c'est le mal, il fallait pas vendre à Facebook !

    Ah oui mais dès qu'il s'agit de percevoir une belle somme d'argent frais (lors de la vente de WhatsApp), là, tous les principes sont remis au placard. Pourri, va.

  8. #608
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    @Fleur en plastique : Il touche surement des royalties sur What's app surtout...

  9. #609
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    Par défaut whatsapp est au dessus du lot
    à mon sens les applis facebook et surtout messenger ont une interface brouillonne et pas du tout user friendly
    je préfère de loin whatsapp qui présente une UI digne de ce nom
    que facebook et ses développeurs au ras du guidon s'en soient emparé ($$$$) me reste en travers de la gorge :-)

  10. #610
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    Citation Envoyé par lino8288 Voir le message
    je préfère de loin whatsapp qui présente une UI digne de ce nom
    WhatsApp appartient à FACEBOOK.
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  11. #611
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    Par défaut ben oui
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    WhatsApp appartient à FACEBOOK.
    "s'emparer de" suivi de $$$$$$ signifierait-il que facebook le possède à présent ?
    ben oui
    mais leur UI propriétaire (facebook messenger) merdique n'a pas changé et whatsapp continue son petit chemin même cannibalisé

  12. #612
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    Par défaut L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica
    L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica
    L'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars

    Par l’intermédiaire d’Angelene Falk, la Commissaire australienne à l’information et à la protection de la vie privée, le gendarme australien de la vie privée (OAIC pour Office of the Australian Information Commissioner) a engagé une procédure judiciaire à l’encontre de Facebook devant la Cour fédérale nationale, alléguant que le géant américain des réseaux sociaux a partagé les données personnelles de plus de 300 000 citoyens australiens avec le consultant politique Cambridge Analytica à l’insu de ces derniers.

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    Angelene Falk soutient que les données personnelles des utilisateurs australiens de Facebook ont été communiquées à l’application « This is Your Digital Life » dans un but autre que celui pour lequel les données avaient été collectées, en violation de la loi sur la protection de la vie privée de 1988. Par la suite, ces données ont été exposées au risque d’être divulguées à Cambridge Analytica et utilisées à des fins de profilage politique, ainsi qu’à d’autres tiers.

    Elle a d’ailleurs effectué plusieurs déclarations dans ce sens :

    « Toutes les entités opérant en Australie doivent être transparentes et responsables dans la manière dont elles traitent les informations personnelles, conformément à leurs obligations en vertu de la loi australienne sur la protection de la vie privée ».

    « Nous considérons que la conception de la plateforme Facebook fait que les utilisateurs n’étaient pas en mesure d’exercer un choix et un contrôle raisonnables sur la manière dont leurs informations personnelles étaient communiquées ».

    « Les paramètres par défaut de Facebook ont facilité la divulgation d’informations personnelles, y compris d’informations sensibles, au détriment de la vie privée ».

    « Nous affirmons que ces actions ont laissé les données personnelles d’environ 311 127 utilisateurs australiens de Facebook exposées à la vente et à un usage à des fins incluant le profilage politique, bien au-delà des attentes des utilisateurs ».

    La plainte déposée devant la Cour fédérale de l’Australie souligne que, de mars 2014 à mai 2015, la firme de Menlo Park a divulgué les données personnelles des utilisateurs australiens de Facebook à This Is Your Digital Life, en violation de l’Australian Privacy Principle n°6. La plupart de ces utilisateurs n’ont pas installé l’application eux-mêmes, et leurs données personnelles ont été divulguées par l’intermédiaire d’une application tierce utilisée par leurs amis. Il est également reproché à Facebook de n’avoir pas pris de mesures raisonnables au cours de cette période afin de protéger les données personnelles de ses utilisateurs australiens contre une divulgation non autorisée, ce qui constitue une violation de l’Australian Privacy Principle n°11.

    L'OAIC considère qu’il s’agit de manquements systémiques aux lois australiennes sur la protection de la vie privée de la part de l’une des plus grandes entreprises technologiques du monde. La Cour fédérale australienne peut imposer une sanction civile allant jusqu’à 1 700 000 dollars pour chaque ingérence grave et/ou répétée dans la vie privée. Sachant que 311 074 utilisateurs locaux de Facebook sont concernés sur les 86 millions de profils divulgués dans le cadre du scandale Cambridge Analytica, l’amende infligée à la société de Mark Zuckerberg pourrait au final s’élever à 529 milliards de dollars. En juillet dernier, Facebook a été condamné à une amende record de 5 milliards de dollars par la FTC (Federal Trade Commission) aux États-Unis après une enquête.

    Sources : OAIC, plainte (PDF)

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    La France devrait-elle entreprendre des actions similaires pour recadrer Facebook ?

    Voir aussi

    Mark Zuckerberg s'est enrichi d'un milliard de dollars à la suite de l'annonce de l'amende de 5 Md$ pour le scandale Cambridge Analytica
    Cambridge Analytica : un an après l'avoir contestée, Facebook accepte enfin de payer l'amende de 500 000 £ au Royaume-Uni, mais ne s'estime pas coupable pour autant
    Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook, il reste sceptique quant à l'engagement de Mark Zuckerberg en matière de chiffrement
    La FTC inflige une amende de 5 milliards de dollars à Facebook et apporte des clauses qui "réduisent considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg"
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  13. #613
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    Par défaut Que vont-ils faire de tout ce pognon?
    Bien évidemment dans leur grande démarche pleine d'altruisme pour la défense des opprimés, ils reverseront une partie des gains du procès aux gens lésés? ça ils en parlent pas trop

  14. #614
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    L'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars
    Est-on sûr que c'est bien milliards et non millions ? Cela paraît quelque peu énorme. Ça fait tout de même plus d'un million de dollar par personne lésé (300 000)

    [Edit]Rien dit, c'est noté dans le PDF, 1 700 000€ par infraction constatée.
    Si ce message vous a semblé utile, il est possible qu'il soit utile à d'autres personnes. Pensez au . Et n'oubliez pas le le moment venu !

    On n'a pas à choisir si l'on est pour ou contre la décroissance, elle est inéluctable, elle arrivera qu'on le veuille ou non.

  15. #615
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    Citation Envoyé par DelphiManiac Voir le message
    Est-on sûr que c'est bien milliards et non millions ? Cela paraît quelque peu énorme. Ça fait tout de même plus d'un million de dollar par personne lésé (300 000)
    Bof... ça fait juste 1.7M$ par personne...
    Tout le monde devrait avoir de l'esprit critique car personne ne pourra m'apporter la preuve de l'absence de celui-ci

  16. #616
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    528 milliards $ est un théroique max qui ne sera jamais atteind

    Le scandale Cambridge Analytica a concerné 86 millions de comptes dont une très large majorité de comptes américains (plus de 70 millions) et la FTC Américaine a condamné Facebook à 5 milliards $ d'amende

    L'Australie, avec 225x moins de comptes concernés que les USA n'iront pas au delà de ce qu'a fait la FTC (à moins de rentrer dans une guerre commerciale avec son premier partenaire mondial)

  17. #617
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    528 milliards $ est un théroique max qui ne sera jamais atteind

    Le scandale Cambridge Analytica a concerné 86 millions de comptes dont une très large majorité de comptes américains (plus de 70 millions) et la FTC Américaine a condamné Facebook à 5 milliards $ d'amende

    L'Australie, avec 225x moins de comptes concernés que les USA n'iront pas au delà de ce qu'a fait la FTC (à moins de rentrer dans une guerre commerciale avec son premier partenaire mondial)
    Théorique oui. Même minoré l'amende pourra atteindre le milliard ! Et j’espère bien que cela va faire mal, histoire d'avoir une jurisprudence. Pour en calmer plus d'un !

    Qu’en pensez-vous ?
    Il y a eu ingérence, négligence ... le tout en toute connaissance de cause par Facebook et ces prestataires. C'est donc normal qu'ils soient condamné. A trop jouer à la roulette russe on se fait prendre à un moment.

    La France devrait-elle entreprendre des actions similaires pour recadrer Facebook ?
    Tout à fait et d'ailleurs, je me demande bien pourquoi cela n'a pas déjà été fait ? A moins que la CNIL prépare un procés "surprise" ?

  18. #618
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    Par défaut Cambridge Analytica : un juge valide l'amende record de 5 milliards de dollars imposée à Facebook par la FTC
    Cambridge Analytica : un juge valide l'amende record de 5 milliards de dollars imposée à Facebook par la FTC,
    le réseau social assure que l'accord a été un catalyseur pour changer sa culture d'entreprise

    En juillet 2019, la Commission fédérale du commerce a annoncé la signature d'un accord avec Facebook de 5 milliards de dollars sur des allégations relatives à la protection de la vie privée des utilisateurs. Dans l’arrêté de la FTC, la commission note qu’à plusieurs reprises Facebook a « subverti les choix des utilisateurs en matière de confidentialité pour servir ses propres intérêts commerciaux ». Les actions de la société ont violé un règlement antérieur exigeant que Facebook respecte certaines directives de confidentialité.

    Trois membres sur les cinq de la commission se sont prononcés en faveur de ce règlement. Les démocrates Rebecca Kelly Slaughter et Rohit Chopra, les membres qui ont voté contre l’adoption de ce règlement, ont déclaré que celui-ci n’allait pas assez loin, laissant ainsi à Facebook une marge de manœuvre suffisante pour faire face à des méfaits à l’avenir. « Tant que nous n'aborderons pas les principales incitations financières de Facebook pour mettre en péril notre vie privée et notre sécurité nationale, nous ne pourrons pas empêcher ces problèmes de se reproduire », a déclaré Chopra.

    L'autre commissaire démocrate, Rebecca Slaughter, a déclaré que la FTC aurait dû poursuivre en justice Facebook et Zuckerberg. Elle a également critiqué la décision de la FTC d’accorder à Facebook et à ses dirigeants une décharge de responsabilité pour toute réclamation selon laquelle elle aurait violé le règlement antérieur de la FTC. Slaughter a estimé que la FTC n’avait « pas imposé de restrictions substantielles à la collecte et à l’utilisation par Facebook de données provenant d’utilisateurs ou concernant leurs utilisateurs ».

    L'enquête de la FTC qui a abouti au règlement de 5 milliards de dollars a mis au jour un large éventail de problèmes de confidentialité. Elle a été déclenchée un an auparavant par des allégations selon lesquelles Facebook aurait violé un décret de 2012 en partageant de manière inappropriée des informations appartenant à 87 millions d'utilisateurs avec le cabinet britannique de conseil politique aujourd'hui disparu Cambridge Analytica. Parmi les clients du cabinet de conseil figurait la campagne électorale de 2016 du président Donald Trump.

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    Les trois commissaires républicains de la FTC, qui se sont prononcés en faveur de ce règlement, l’ont qualifié le règlement de « coup de circuit complet » qui dépassait toute décision judiciaire (au baseball, un coup de circuit, circuit, ou home run en anglais, est un coup sûr qui permet au frappeur de passer par toutes les bases d'une seule frappe, sans erreur de la défensive adverse). Les deux commissaires démocrates ont déclaré que cela n'allait pas assez loin ou ne nécessitait pas une amende suffisante. Le règlement nécessite l'approbation du tribunal.

    Le président républicain de la FTC, Joe Simons, a souligné l’autorité limitée de la FTC et son désir d’éviter une longue bataille devant les tribunaux.

    « Aurait-il été agréable d’obtenir plus, d’obtenir 10 milliards de dollars, au lieu de 5 milliards de dollars par exemple, pour imposer de plus grandes restrictions sur la manière dont Facebook collecte les utilisations et partage des données ? » a-t-il demandé lors d’une conférence de presse. « Nous n'avions pas ces options. Nous ne pouvons pas imposer de telles choses par notre propre décret ».

    Le commissaire démocrate à la FTC, Rohit Chopra, s’est plaint du fait que la sanction prévoyait une « immunité générale » pour les dirigeants de Facebook, « ne restreignait pas réellement le modèle commercial de Facebook », « ne réglait pas les problèmes fondamentaux qui avaient conduit à ces violations » et ne limitait pas la capacité de Facebook à collecter des données.

    L'amende validée par un juge

    Ce n'est que ce jeudi 23 avril que l'amende a été validée par un juge. C’est une décision « historique », a estimé vendredi le président de l'agence américaine de protection des consommateurs, Joe Simons, en soulignant que la FTC n’avait jamais infligé une amende aussi importante.

    En plus de l’amende, la FTC avait imposé à l’entreprise de la Silicon Valley de mettre en place un comité indépendant sur la protection de la vie privée qui enlèvera « le contrôle absolu du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, sur les décisions affectant la confidentialité des utilisateurs ». Le réseau social avait aussi dû s’engager à ajouter des fonctionnalités permettant aux utilisateurs de mieux contrôler leur vie privée à tous les niveaux de la plateforme, et à fournir des rapports réguliers sur les risques, les problèmes et les solutions mises en place pour assurer la confidentialité des informations.

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    Si Facebook avait déjà confirmé son intention de payer les 5 milliards de dollars, la Securities and Exchange Commission (SEC) a déclaré que Facebook avait accepté de verser 100 millions de dollars supplémentaires pour régler les accusations selon lesquelles elle induirait les investisseurs en erreur quant à la gravité de son utilisation abusive des données des utilisateurs.

    Mais plusieurs législateurs ont critiqué le règlement. Le sénateur Richard Blumenthal, du Connecticut, l’a qualifiée de « feuille de vigne » qui n’apporte « aucune responsabilité pour les hauts dirigeants » (la feuille de vigne est un voile de pudeur que l'on appose à une chose considérée comme choquante ou embarrassante ; on parlait à l'origine d'une feuille de figuier, en référence à celle utilisée par Adam et Eve pour cacher leur nudité).

    « En optant pour une sanction pécuniaire, la FTC prouve qu’elle n’a pas retenu les leçons de l’histoire. Facebook a déjà inscrit cette pénalité en tant que coût ponctuel en contrepartie des bénéfices extraordinaires générés par une décennie d'utilisation abusive des données », a déclaré Blumenthal, un démocrate.

    Le sénateur républicain Josh Hawley du Missouri a également critiqué l’accord, affirmant « qu’il ne fait rien pour obliger les dirigeants à rendre des comptes. Il échoue totalement à pénaliser Facebook de manière efficace ».

    Pourtant, la majorité républicaine de la FTC a déclaré que le règlement « réduit considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg - une chose qu'aucune agence gouvernementale, nulle part dans le monde, n'a encore accomplie ».

    La réaction de Facebook

    Michel Protti, Chief Privacy Officer, Product chez Facebook, a déclaré :

    « Cet accord a déjà apporté des changements fondamentaux à notre entreprise et fait progresser la façon dont nous protégeons la vie privée des gens au-delà de tout ce que nous avons fait auparavant. Cela a changé notre façon de travailler, la façon dont nous créons de nouveaux produits et technologies et la façon dont nous gérons les informations des gens. Surtout, il apporte un nouveau niveau de responsabilité et garantit que la confidentialité est la responsabilité de tous sur Facebook.

    « Avec cet accord maintenant en place, les dirigeants de l'entreprise, y compris notre PDG, certifieront désormais notre conformité trimestrielle et annuelle à la FTC. Nous créons également un nouveau comité de confidentialité au sein de notre conseil d'administration qui sera composé uniquement d'administrateurs indépendants, et nous travaillerons avec un tiers évaluateur indépendant qui fera régulièrement et directement rapport au comité de confidentialité sur la conformité de notre programme de confidentialité. .

    « Bien que nous ayons plus à faire, nous avons déjà fait des progrès significatifs en matière d'amélioration de la confidentialité dans toute l'entreprise. Nous avons mis à jour notre outil de vérification de la confidentialité pour guider les utilisateurs dans certains de leurs choix de confidentialité les plus importants sur Facebook, et nous avons rappelé aux utilisateurs du monde entier de revoir leurs paramètres de confidentialité. Nous avons terminé le déploiement de notre outil d'activité hors Facebook, afin que les gens puissent voir un résumé des informations que les entreprises partagent avec nous et les effacer de leur compte s'ils le souhaitent. Nous avons également commencé à publier des détails sur notre approche en matière de confidentialité et les protections que nous avons intégrées à nos produits dans une série appelée Privacy Matters. Par exemple, voici notre publication Privacy Matters sur Facebook Pay.

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    « Notre travail de confidentialité n'est jamais terminé, et nous comprenons que cet engagement signifie se concentrer sur cela tous les jours.

    « Nous avons créé des dizaines d'équipes, techniques et non techniques, qui se concentrent uniquement sur la confidentialité. Nous regardons maintenant de manière plus critique l'utilisation des données dans toutes nos opérations. Cela signifie que nous analysons la façon dont les données sont collectées, utilisées et stockées, à partir du moment où les gens partagent de nouvelles données avec nous, jusqu'au moment où ces données sont supprimées. Nous nous assurons qu'elles sont utilisées correctement grâce à un processus d'évaluation des risques; un audit complet de la façon dont nous utilisons les données dans l'ensemble de l'entreprise - évaluation des risques et mise en place de garanties pour y faire face. Nous comptons actuellement des milliers de personnes travaillant sur ces projets liés à la confidentialité et nous en recrutons beaucoup plus.

    « Cet accord a été un catalyseur pour changer la culture de notre entreprise. Nous avons modifié le processus par lequel nous intégrons chaque nouvel employé de Facebook pour nous assurer qu'il pense à son rôle à travers une optique de confidentialité, conçoit en tenant compte de la confidentialité depuis le début et travaille de manière proactive pour identifier les risques potentiels de confidentialité afin que les atténuations puissent être mises en œuvre . Tous les nouveaux employés et les employés existants doivent suivre une formation annuelle sur la confidentialité ».

    Source : FTC, Facebook

    Et vous ?

    Quelle est votre analyse de la situation ?
    Un accord qui est réellement un catalyseur pour que Facebook améliore la confidentialité de ses utilisateurs ?
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  19. #619
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    Par défaut L'ancien PDG de Cambridge Analytica se voit interdit d'exercer des fonctions de directeur pendant 7 ans
    Le service britannique d'insolvabilité interdit à l'ancien PDG de Cambridge Analytica Alexander Nix
    d'exercer les fonctions de directeur d'entreprise pendant sept ans pour comportement « potentiellement contraire à l'éthique »

    C’est en mars 2018 que le scandale a fait la une de la presse : le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining). La source, un lanceur d’alerte canadien répondant au nom de Christopher Wylie, a été employé au sein de cette entreprise qui était à ce moment-là suspectée d’avoir exploité les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu.

    C’était le début d’une série de scandales qui ont éclaboussé Facebook. Le public a par exemple appris que la société Cambridge Analytica s’est servi des données personnelles d’utilisateur Facebook afin de faire du profilage sur 87 millions de personnes pour influencer le vote à la présidentielle américaine en faveur de Trump mais aussi des millions d’autres personnes pour inciter des Britanniques à voter « Oui » pour le Brexit.

    Le PDG de Cambridge Analytica suspendu après un reportage en caméra cachée

    D’ailleurs, dans une série de réunions filmées en caméra cachée, qui ont été diffusées sur Channel 4 News, Alexander Nix, qui était le patron de Cambridge Analytica, a confirmé le rôle joué par la société dans l’élection de Donald Trump aux États-Unis.

    Ces réunions ont été filmées dans des hôtels londoniens pendant quatre mois, entre novembre 2017 et janvier 2018, par un journaliste infiltré de Channel 4 News qui s'est fait passer pour un client aisé cherchant à faire élire des candidats au Sri Lanka. En dehors d’Alexander Nix, elles ont impliqué Mark Turnbull, Managing Director Political Global pour le compte de Cambridge Analytica, et le Dr Alex Tayler, data scientist en chef de l'entreprise.

    Dans une troisième partie, les cadres supérieurs de Cambridge Analytica ont parlé de :
    • l'ampleur de leur travail pivot dans la victoire électorale de Trump ;
    • comment ils évitent les enquêtes du Congrès sur leurs clients étrangers ;
    • la configuration d'organisations proxy pour diffuser des messages introuvables sur les médias sociaux ;
    • l’utilisation d'un système de messagerie secret où les messages s'autodétruisent et ne laissent aucune trace ;
    • la participation de Cambridge Analytica à la campagne d'attaques « Defeat Crooked Hilary ».

    La société a affirmé que son travail avec les données et la recherche ont permis à Trump de gagner avec une marge étroite de « 40 000 voix » dans trois États assurant la victoire dans le système des collèges électoraux, malgré la perte du vote populaire de plus de 3 millions de voix.


    Suite à la publication de la série de vidéos, le comité de direction de Cambridge Analytica a annoncé la suspension de son patron Alexander Nix « dans l’attente d’une enquête complète et indépendante ». Par ailleurs, l’entreprise a précisé que « De l'avis de la Commission, les récents commentaires de Nix, secrètement enregistrés par Channel 4 et d'autres allégations, ne représentent pas les valeurs ou les opérations de l'entreprise et sa suspension reflète le sérieux avec lequel nous considérons cette violation. »

    Adieu Cambridge Analytica ! Bonjour à Emerdata Limited

    Plus tard, en 2018 Cambridge Analytica a déclaré dans un communiqué qu’elle a déposé des demandes d'ouverture de procédures d'insolvabilité au Royaume-Uni. La Société a également annoncé qu’elle mettait immédiatement fin à toutes ses activités : « Au cours des derniers mois, Cambridge Analytica a fait l'objet de nombreuses accusations infondées et, malgré les efforts de la Société pour corriger le dossier, a été vilipendée pour des activités non seulement légales, mais largement acceptées comme une composante standard de la publicité en ligne dans les domaines politique et commercial » , a regretté l’entreprise.

    Cambridge Analytica s’est donc mis en liquidation dans un contexte où elle était sous le coup d’enquêtes au Royaume-Uni (Brexit), aux États-Unis (campagne présidentielle de Trump), en Australie et également en Israël (utilisations frauduleuses de données personnelles).

    Pourtant, même si Cambridge Analytica a déclaré cesser ses activités aux États-Unis et au Royaume-Uni, les têtes pensantes du groupe ont tenté de s’organiser pour reprendre ses activités sous une bannière différente.

    En mai 2018, Companies House, le registraire officiel des entreprises et des organismes du Royaume-Uni, a répertorié une société active appelée Emerdata Limited, dont le siège social est situé dans les mêmes bureaux que SCL (la société mère de Cambridge Analytica) et gérée par la même direction que Cambridge Analytica. Même si à ce moment son champ d’action n'était pas décrit avec exactitude, elle était présentée comme étant une organisation de « traitement de données, d'hébergement et d'activités connexes ».

    Les documents ont montré qu’Alexander Nix, l’ancien patron de Cambridge Analytica, a été démis de ses fonctions de directeur d’Emerdata le 28 mars 2018, soit une semaine après avoir été suspendu chez Cambridge Analytica et deux mois après avoir été nommé directeur d’Emerdata.

    Dans le cadre de cette affaire, Facebook a accepté de payer une amende record de 5 milliards de dollars (3,9 milliards de livres sterling) aux États-Unis, ainsi qu'une amende de 500 000 livres - la plus élevée possible - au bureau du commissaire britannique à l'information.

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    La décision du service d'insolvabilité quant à Alexander Nix

    Alexander Nix s'est vu interdire d'exercer les fonctions de directeur d'entreprise pendant sept ans pour comportement « potentiellement contraire à l'éthique » lié à sa position au centre de ce scandale mondial.

    Le service d'insolvabilité a déclaré que Nix avait permis aux entreprises d'offrir des services potentiellement contraires à l'éthique, y compris « des pots-de-vin, des campagnes de désengagement des électeurs, l'obtention d'informations pour discréditer les opposants politiques et la diffusion anonyme d'informations dans des campagnes politiques ».

    Alexander Nix n'a pas contesté le fait qu'il avait poussé ou permis à SCL Elections Ltd ou à des sociétés associées de se commercialiser comme offrant des services potentiellement contraires à l'éthique à des clients potentiels, un comportement « démontrant un manque de probité commerciale » selon le service d’insolvabilité. Aussi, le service a déclaré « qu'à compter du 5 octobre 2020, Alexander Nix a interdiction sur une durée de sept ans d'agir en tant qu'administrateur ou de s'impliquer directement ou indirectement, sans l'autorisation du tribunal, dans la promotion, la formation ou la gestion d'une société ».

    « À la suite d'une enquête approfondie, nos conclusions étaient claires que SCL Elections avait offert à plusieurs reprises des services politiques louches à des clients potentiels pendant un certain nombre d'années », a déclaré l'enquêteur en chef du service d'insolvabilité, Mark Bruce.

    « Les dirigeants d'entreprise doivent agir avec une probité commerciale et cela signifie agir honnêtement et correctement. Les actions d'Alexander Nix ne répondaient pas à la norme appropriée pour un directeur de société et sa disqualification de la gestion de sociétés à responsabilité limitée pendant une durée significative est justifiée dans l'intérêt public ».

    Source : Service britannique d'insolvabilité

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision ? Privé pendant sept ans d'exercer à la tête d'une société suite au Scandale Cambridge Analytica est-ce suffisant, trop, ou pas assez selon vous ?
    La décision étant prise en Angleterre, cela signifie-t-il qu'il peut être PDG dans une société hors des frontières britanniques ?
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  20. #620
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    Bonjour,

    Que pensez-vous de cette décision ?
    Être éjecté de la fonction de PDG d'une entreprise en UK c'est bien par rapport à ce qui a été commis. De plusieurs pays anglophones se serait mieux aussi. Si Biden passe , je ne serais pas étonné qu'un procès lui soit collé aux fesses ...

    Privé pendant sept ans d'exercer à la tête d'une société suite au Scandale Cambridge Analytica est-ce suffisant, trop, ou pas assez selon vous ?
    C'est nettement insuffisant . A quand une interdiction d’exercer aux USA ? A pardon ... me dit on dans l'oreillette que l'oncle SAM laisse certains selon des affinités ... Même quand il y a trempette dans de la magouille.

    La décision étant prise en Angleterre, cela signifie-t-il qu'il peut être PDG dans une société hors des frontières britanniques ?
    Oui il y a toujours possibilité de truander ... Quitte à passer par une Holding et via des montages financiers ... La on aura beau essayer de le coincer , créer et killer une entreprise est un jeu d'enfant au Royaumes Unis ... La justice arrivera a chaque fois trop tard pour tenter de mettre une interdiction et sanctionner.

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