IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #201
    Membre extrêmement actif
    Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Mars 2012
    Messages
    1 970
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2012
    Messages : 1 970
    Points : 3 375
    Points
    3 375
    Par défaut
    Peut-être une audition, il était quand même dans la m* le copain à Zirak

    60 milliards de dollars perdus en 2 jours.
    Des actionnaires veulent l'éjecter.

    Un autre scandale pourrait faire tomber cette société... (Brexit?)

  2. #202
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    retraité
    Inscrit en
    Novembre 2004
    Messages
    389
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : retraité
    Secteur : Service public

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2004
    Messages : 389
    Points : 1 595
    Points
    1 595
    Par défaut

  3. #203
    Expert éminent sénior
    Avatar de Coriolan
    Homme Profil pro
    Développeur informatique
    Inscrit en
    Mai 2016
    Messages
    702
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Sarthe (Pays de la Loire)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur informatique
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2016
    Messages : 702
    Points : 51 832
    Points
    51 832
    Par défaut Mark Zuckerberg est passé devant le Sénat américain
    Mark Zuckerberg est passé devant le Sénat américain
    Le patron de Facebook promet une IA pour mieux trier les contenus à caractère haineux

    Hier, le PDG de Facebook a comparu devant le Sénat américain pour donner plus d’explications sur le scandale « Cambridge Analytica » qui continue de faire la une des médias dans le monde entier. Pour préparer cette audition, Facebook n'a pas lésiné sur les moyens, en embauchant notamment une équipe du cabinet d’avocats WilmerHale ainsi que des consultants pour que le patron de la société ne soit pas piégé durant cette audition.

    Nom : Mark_Zuckerberg.jpg
Affichages : 8791
Taille : 95,1 Ko
    Mark Zuckerberg, PDG de Facebook


    Devant la barre, Mark Zuckerberg a subi un interrogatoire intense de plusieurs heures. Vêtu de son costume et souriant calmement, le PDG de Facebook a tenu à afficher dès le début un ton apologétique, admettant pour la première fois que sa société est responsable du contenu publié sur la plateforme, un changement d’une grande signification pour le réseau social qui s’est toujours considéré comme étant une technologie neutre.

    En ce qui concerne l’affaire « Cambridge Analytica », Mark Zuckerberg a informé que les 87 millions de personnes affectées sont bel et bien des victimes.

    « Sénateur, je pense que oui, ils n’auraient pas aimé voir leurs informations vendues à Cambridge Analytica par un développeur, » a dit Zuckerberg. « Cela est arrivé et c’est arrivé sous nos yeux. »

    Mark Zuckerberg a profité de l’audience pour rapporter les différents changements introduits par Facebook depuis le début du scandale, notamment un contrôle plus accru des campagnes de publicité et le support de la langue birmane.

    Du côté des sénateurs, ils ont profité de l’occasion pour bien faire comprendre au PDG que suite à ce scandale, il n’est plus juste que Facebook continue à amasser les données sur sa plateforme dans le but de gagner de l’argent.

    Un sénateur républicain en particulier a vivement attaqué Zuckerberg avec ses remarques. Il a évoqué notamment les conditions d’utilisation ridicules, complexes et le fait qu’elles soient tout simplement inintelligibles pour les utilisateurs.

    « Il y a quelques impuretés dans Facebook, » dit-il. « Je ne veux pas avoir à voter pour réguler Facebook, mais grand dieu, je le ferai. Cela dépend de vous, votre contrat d’utilisation est ridicule. »

    Un autre sénateur, démocrate cette fois, s’est demandé si Facebook allait laisser à certains utilisateurs le choix de payer pour l’utilisation du service au lieu de s'appuyer seulement sur la publicité pour engranger les revenus. Autrement dit, est-il possible que Facebook soit payant et sans pub ? Au début, Zuckerberg semble rejeter cette possibilité, en défendant le business model de Facebook et a informé que le réseau social ne sera jamais payant.

    « Si on ne veut pas afficher de pub, nous aurons toujours besoin d’un type de business model, » a dit Zuckerberg. « Nous pensons qu’offrir un service basé sur la publicité est le moyen le plus aligné avec notre mission de connecter tout le monde. »

    Cependant, le PDG a dit à une sénatrice qu’il y aura toujours une version gratuite de Facebook, ce qui laisse présager qu’il y aura peut-être une version payante et sans publicité dans le futur.

    Quelques fois lors de l’audition, les choses ont pris une drôle de tournure, comme lorsqu’un sénateur a demandé au PDG comment Facebook arrive-t-il à maintenir un business model où les utilisateurs n’ont rien à payer pour votre service ? Mark Zuckerberg, l’air de rien, a répondu : « Nous affichons des pubs, sénateur. »

    Concernant la vente de données aux annonceurs, Zuckerberg assure que les informations des utilisateurs de Facebook ne sont jamais vendues. L'entreprise vend aux annonceurs une possibilité de cibler des profils en fonction d'informations que Facebook possède, mais dont il conserve la propriété.

    Il a également confirmé que si un utilisateur décide de supprimer ses données, elles ne pourront plus être utilisées par la société. Toutefois, Zuckerberg a admis ne pas savoir combien de temps il faut pour que ces données disparaissent une fois pour toutes des serveurs de Facebook quand l’utilisateur décide de supprimer son compte.

    Ces explications, bien que bien énumérées par le PDG, n’ont pas semblé convaincre certains sénateurs. Douteux, un sénateur républicain de l’État du Texas a rappelé à Zuckerberg que si Facebook ne vend pas les données, c’est qu’il les loue !

    Un autre sénateur a attaqué la question qui possède réellement les données. « Je ne pense pas que nous possédons réellement nos propres données, sinon nous aurions eu notre part des profits. »

    Globalement, Mark Zuckerberg a bien géré cette audition, en tenant à garder un ton calme malgré l’énorme pression sur ses épaules. En bourse, Facebook a réalisé sa meilleure séance depuis deux ans. Les investisseurs semblent apprécier la manière avec laquelle le patron du réseau social a répondu aux différentes questions et accusations des sénateurs américains.


    L’intelligence artificielle pour mieux trier les contenus à caractère haineux

    Confronté par les sénateurs sur la capacité de Facebook à repérer et empêcher la propagation de discours à caractère haineux sur sa plateforme, Zuckerberg a maintes fois informé qu’une intelligence artificielle sera mise en place pour mieux trier les contenus à caractère haineux ou raciste. Toutefois, il faudra attendre encore quelques années pour que cette solution soit au point.

    Facebook cherche à améliorer sa capacité à détecter les discours haineux, mais Zuckerberg rappelle qu’il faudra attendre au moins dix autres années avant que la société ait réellement une intelligence artificielle capable d’agir seule.

    Cette nouvelle promesse de Zuckerberg pour rassurer les utilisateurs risque de coûter cher sur le long terme, surtout si elle ne se concrétise pas. Mais le patron de Facebook pense que les choses sont désormais différentes, l’approche sur la responsabilité de la société est en train de changer, a informé Zuckerberg.

    « Nous devons avoir une perception plus proactive sur le contrôle de l’écosystème », dit-il.

    En partie, Zuckerberg a fait référence ici aux discours haineux et les multitudes de façons avec lesquelles sa plateforme a été exploitée pour propager la désinformation. Cette question a particulièrement poussé un sénateur à demander au PDG quelles sont les mesures que Facebook compte entreprendre pour améliorer sa capacité à définir ce qu’est un discours haineux et ce qui ne l’est pas.

    « Un discours haineux est l’un des plus durs [à déterminer], » a dit Zuckerberg. « Déterminer si quelque chose constitue un discours haineux est très nuancé linguistiquement. Vous devez comprendre ce qui constitue une insulte et si quelque chose est haineuse, et pas seulement en anglais… »


    Si Facebook s’efforce à développer des outils IA pour signaler tout contenu haineux, Zuckerberg admet néanmoins qu’on est encore loin avant de voir ces outils opérationnels, « Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore à ce stade », dit-il.

    Il serait intéressant de voir comment l’IA de Facebook va décider si un contenu a un caractère haineux ou non, une tâche qui s’est avérée fastidieuse et fort difficile même pour les humains. Si un humain ne peut pas décider ce qui est un discours haineux, qu’est-ce qui laisse porter à croire qu’une IA peut le faire ? Affaire à suivre !

    Pour le moment, Facebook continue de s'appuyer sur l’aide des utilisateurs pour signaler les contenus offensifs. Zuckerberg a dit que d’ici la fin de 2018, Facebook va employer près de 20 000 personnes pour travailler sur la sécurité et l’évaluation des contenus.

    Source : The Washington Post - Inverse

    Et vous ?

    Que pensez-vous des arguments présentés par Mark Zuckerberg ?
    Avez-vous été convaincus par ses réponses ?
    Pensez-vous que l'IA pourra aider à faire face à la désinformation et la propagation de discours haineux ?

    Voir aussi :

    CONSENT Act : en réponse au scandale Cambridge Analytica, des sénateurs US lancent un projet de loi pour renforcer la protection de la vie privée
    Scandale C.A. : des employés de Facebook mécontents souhaiteraient être mutés vers la division Instagram ou WhatsApp, pour des raisons d'éthique

  4. #204
    Membre extrêmement actif
    Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Mars 2012
    Messages
    1 970
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2012
    Messages : 1 970
    Points : 3 375
    Points
    3 375
    Par défaut
    Pourtant créer un algorithme qui détecterait un discours haineux ne doit pas être tellement difficile.
    Ils n'ont pas des psychologues chez FB?

  5. #205
    Membre émérite Avatar de SofEvans
    Homme Profil pro
    Développeur C
    Inscrit en
    Mars 2009
    Messages
    1 080
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 35
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur C

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2009
    Messages : 1 080
    Points : 2 356
    Points
    2 356
    Par défaut
    Citation Envoyé par hotcryx Voir le message
    Pourtant créer un algorithme qui détecterait un discours haineux ne doit pas être tellement difficile.
    Ils n'ont pas des psychologues chez FB?
    Le problème n'est pas uniquement dans la détection de discours haineux mais aussi dans la détection de faux positif et vrai négatif : Faire un algorithme bidon pourrait amener une montagne de faux positif à trier (ce qui est presque impossible), et faire un simuli d'IA pourrait amener beaucoup de vrai négatif (quand on est en colère, on peut avoir un discours borderline).

  6. #206
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Citation Envoyé par hotcryx Voir le message
    Pourtant créer un algorithme qui détecterait un discours haineux ne doit pas être tellement difficile.
    Je ne trouve pas que ce soit un problème facile. C'est même probablement l'un des plus compliqués car le langage naturel est parsemé de contre-sens logiques, de nuances, de non-dits, il ne se limite pas à une langue, peut utiliser des codes propres à un groupe, etc... Dans le cas d'un discours qui se veut haineux, l'auteur peut être d'un côté ou de l'autre de la limite acceptable. Il va de soit que cette limite est variable selon la région du monde où tu la considère. L'auteur peut aussi intentionnellement vouloir masquer ses intentions réelles, miser sur le double sens, proposer deux niveaux de lecture, etc...

  7. #207
    Membre émérite
    Avatar de VivienD
    Homme Profil pro
    Développeur logiciel
    Inscrit en
    Octobre 2009
    Messages
    523
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 34
    Localisation : Allemagne

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur logiciel
    Secteur : High Tech - Électronique et micro-électronique

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2009
    Messages : 523
    Points : 2 278
    Points
    2 278
    Par défaut
    Citation Envoyé par SofEvans Voir le message
    Le problème n'est pas uniquement dans la détection de discours haineux mais aussi dans la détection de faux positif et vrai négatif : Faire un algorithme bidon pourrait amener une montagne de faux positif à trier (ce qui est presque impossible), et faire un simuli d'IA pourrait amener beaucoup de vrai négatif (quand on est en colère, on peut avoir un discours borderline).
    Citation Envoyé par diabolos29 Voir le message
    Je ne trouve pas que ce soit un problème facile. C'est même probablement l'un des plus compliqués car le langage naturel est parsemé de contre-sens logiques, de nuances, de non-dits, il ne se limite pas à une langue, peut utiliser des codes propres à un groupe, etc... Dans le cas d'un discours qui se veut haineux, l'auteur peut être d'un côté ou de l'autre de la limite acceptable. Il va de soit que cette limite est variable selon la région du monde où tu la considère. L'auteur peut aussi intentionnellement vouloir masquer ses intentions réelles, miser sur le double sens, proposer deux niveaux de lecture, etc...
    D'autant plus que la notion même de "discours haineux" est des plus floues...

    P.S.: Cela étant, +1 à vous deux.

  8. #208
    Expert confirmé Avatar de psychadelic
    Profil pro
    Inscrit en
    Mai 2010
    Messages
    2 529
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2010
    Messages : 2 529
    Points : 4 749
    Points
    4 749
    Par défaut
    Citation Envoyé par hotcryx Voir le message
    Pourtant créer un algorithme qui détecterait un discours haineux ne doit pas être tellement difficile.
    Ils n'ont pas des psychologues chez FB?
    Ben si, ça fait partie des problèmes les plus ardus. les linguistes se battent encore sur les modèles grammaticaux, sémantiques, etc...
    Sans oublier que sur fB on peut s'exprimer sur toutes les langues de la terre, et même d'ailleurs, puisque certain ont des pages en Elfique (les fan de Tolkien) et d'autres en Klingon.

    il y a aussi un usage intensif de toutes sortes d'argots parfois même limités à petites communautés

  9. #209
    Membre émérite

    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Avril 2018
    Messages
    27
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Bénin

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2018
    Messages : 27
    Points : 2 349
    Points
    2 349
    Par défaut Scandale C.A. : les données collectées par l'application de quiz contenaient des messages privés
    Scandale Cambridge Analytica : les données des utilisateurs collectées à travers l'application de quiz contenaient également des messages privés,
    a déclaré Facebook

    Facebook a annoncé à San Francisco que la firme Cambridge Analytica récoltait indument les données de profil public de 87 millions de ses utilisateurs. Il vient maintenant ajouter que les données récoltées allaient au-delà et incluaient également les messages privés des utilisateurs.

    Nom : merlin_136655640_0f157620-4605-42bb-bfba-b5be2f57c7e9-superJumbo.jpg
Affichages : 5521
Taille : 105,5 Ko

    Ce lundi, le réseau social a commencé à informer les personnes dont les données pourraient avoir été compromises par la firme Cambridge Analytica par le biais d’une application développée par le chercheur Aleksandr Kogan. Il déclarait dans ses notifications que même si les informations récoltées se limitaient généralement à ce qui figure sur les profils publics des gens, un petit nombre de personnes partageaient aussi des informations relatives à leur historique Facebook, leurs publications et même les messages.

    La huée de Cambridge Analytica a commencé lorsque The New York Times et d’autres ont rapporté le mois dernier que l'application de quiz avait recueilli des informations des utilisateurs de Facebook. Le réseau social ne donne pas de précision sur le nombre de messages de privés recueillis, mais déclare qu’il prenait des mesures aussi larges que possible lorsqu’il envoyait des notifications aux utilisateurs concernés.

    La façon dont Marc Zuckerberg abordera ce sujet publiquement lors des audiences sera suivie de près. Le réseau social est confronté à de véritables soucis de réglementation et de confidentialité des données.

    Mardi, dans une interview, M. Kogan a déclaré que les messages privés ont été recueillis chez un nombre restreint de personnes, voire « quelques milliers », cela dans le cadre d’une recherche académique menée à l'Université de Cambridge en 2013 et au premier semestre de 2014, mais jamais fournis à Cambridge Analytica. Il ajoute que les messages étaient conservés en toute sécurité dans son laboratoire universitaire dont l’accès était réservé à un petit groupe de personnes.

    M. Kogan soutient de long en large l’idée selon laquelle son application Facebook ne recueillait que les données de quelques milliers d’utilisateurs qui avaient rempli son questionnaire. Il ajoute que pendant ses prestations chez Cambridge Analytica, son application recueillait des données des utilisateurs, mais n’y incluait pas les messages privés. Seuls les noms, les dates de naissance, les lieux, et les pages que les utilisateurs avaient aimées étaient inclus.


    Source : The New York Times


    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette situation à laquelle est confronté le réseau social Facebook ?

    Voir aussi

    Mark Zuckerberg est passé devant le Sénat américain, le patron de Facebook promet une IA pour mieux trier les contenus à caractère haineux
    Scandale C.A : Mark Zuckerberg fait parvenir une copie du témoignage qu'il fera demain à son audition devant le Congrès
    Scandale CA : Facebook estime à plus de 87 millions les comptes concernés par le profilage, et annonce des mesures pour mieux protéger les données
    Zuckerberg auditionné par des commissions du Congrès US, sauront-ils rester impartiaux sachant qu'ils ont reçu des dons de Facebook ?

  10. #210
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    retraité
    Inscrit en
    Novembre 2004
    Messages
    389
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : retraité
    Secteur : Service public

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2004
    Messages : 389
    Points : 1 595
    Points
    1 595
    Par défaut
    En fait, il n'y a pas que des applis malveillantes telles celle de Cambridge Analytica. Il y a aussi le tracking des internautes (membres de FB ou pas) par les outils de FB.
    Citation Envoyé par http://plus.lesoir.be/150506/article/2018-04-11/des-sites-web-des-autorites-flamandes-emploient-le-pixel-espion-de-facebook
    Des sites web des autorités flamandes emploient le pixel espion de Facebook

    Sept sites internet d’institutions dépendant des autorités flamandes utilisent le pixel espion Facebook - un outil mis à disposition par le réseau social américain qui permet de suivre les visiteurs d’une page web et par la suite de les recibler avec des publicités -, ressort-il d’une réponse de la ministre flamande de la Fonction publique, Liesbeth Homans (N-VA) à une question de la députée Katia Segers (SP.A), relayée mercredi par le quotidien De Standaard.

    Selon la ministre, les sites web de Sport Vlaanderen, Toerisme Vlaanderen, Toegankelijk Vlaanderen, Vlaams Centrum voor Agro, De Lijn, de Vlaamse Milieumaatschappij et Kind en Gezin recourent à l’outil d’analyse pixel.

    Toerisme Vlaanderen a contesté l’emploi de cette fonctionnalité et De Standaard n’en a en effet trouvé aucune trace sur son site.

    Par contre, le quotidien a non seulement trouvé le pixel Facebook sur le site de Kind en gezin, mais aussi quatre autres ’trackers’ mis à disposition par le géant américain. Aucune mention de ces outils ne figure cependant dans la déclaration de confidentialité du site, contrairement aux règles en la matière. La société de transport en commun De Lijn ne mentionne pas non plus son recours à de tels outils sur son site.

    D’après Katia Segers, l’utilisation du pixel espion Facebook par des sites d’organes dépendant des autorités est «inacceptable». «Le gouvernement flamand facilite une pratique qui a été condamnée par un tribunal pour violation des lois sur la vie privée», a-t-elle déploré.

    L’élue socialiste reconnait toutefois que son propre parti emploie lui aussi le pixel Facebook sur son site officiel. Elle affirme l’avoir signalé à plusieurs reprises et indique qu’une alternative est actuellement recherchée. «Les partis politiques doivent montrer l’exemple, mais cela vaut aussi sans aucun doute pour les autorités», conclut-elle.
    Le problème est connu depuis longtemps (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Schrems), mais il faut un scandale pour que ça bouge.

  11. #211
    Community Manager

    Avatar de Malick
    Homme Profil pro
    Community Manager
    Inscrit en
    Juillet 2012
    Messages
    9 230
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Sénégal

    Informations professionnelles :
    Activité : Community Manager
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2012
    Messages : 9 230
    Points : 85 362
    Points
    85 362
    Billets dans le blog
    15
    Par défaut Scandale C.A. : Facebook lance un nouveau programme de « bounty » pour récompenser
    Scandale C.A. : Facebook lance son programme « Data Abuse Bounty » pour récompenser les signalements d’abus de données,
    les primes peuvent atteindre 40 000 $ USD

    Suite au récent scandale de Cambridge Analytica qui continue de faire la une des médias, le célèbre réseau social vient de porter à l'attention du public le lancement de son nouveau programme dénommé « Data Abuse Bounty ». Ce dernier, selon le réseau social, rentre dans le cadre de sa volonté de protéger davantage les données des utilisateurs et est conçu pour récompenser les personnes qui signalent une mauvaise utilisation des données par les développeurs d'applications.

    « C'est dans le cadre de nos efforts pour découvrir plus rapidement les abus potentiels dans l'utilisation des données des utilisateurs que ce programme a été lancé il y a de cela quelques semaines . Le programme « Data Abuse Bounty », inspiré par le programme existant de chasse aux bogues (bounty bug) que nous utilisons pour découvrir et résoudre les problèmes de sécurité, nous aidera à identifier les cas de violations de nos règles et politiques, a déclaré Facebook dans son annonce. » En effet, selon le célèbre réseau social le nouveau programme vient à son tour compléter le programme existant de signalement de bogues qui est lui aussi basé sur un système de récompenses, car il « suit les données » même si la cause principale n’est pas une faille de sécurité dans un code Facebook.

    Facebook ajoute que les personnes qui sont à l'origine de ces activités malveillantes ont la possibilité de recueillir les données des utilisateurs pour ensuite les utiliser de façon abusive. C'est donc en cela que le programme « Data Abuse Bounty » est mis en œuvre pour lutter et se prémunir contre ces abus.

    Nom : Capture.PNG
Affichages : 4162
Taille : 89,1 Ko

    Poursuivant son argumentaire, Facebook précise qu'à travers ce programme, il récompensera les personnes qui auront connaissance des cas où une application de la plateforme Facebook recueille et transfère les données des personnes à une tierce partie pour être vendues ou utilisées pour des escroqueries ou des manipulations politiques. Cependant, les dénonciateurs devront fournir des preuves avérées sur les informations qu'ils vont transmettre. Cela dit, une récompense d'un moment pouvant aller jusqu'à 40 000 dollars USD sera versée aux personnes qui porteront ce genre d'informations à la connaissance de la société. « Tout comme le programme Bounty Bug, nous récompenserons en fonction de l'impact de chaque rapport. Bien qu'il n'y ait pas de maximum, les rapports de bogue à fort impact pourront être récompensés par une somme pouvant même atteindre 40 000 dollars, cela au profit des personnes qui les auront portés à notre attention », a précisé Facebook.

    Le réseau social explique qu'aucun détail ne sera laissé en rade en précisant qu'un examen approfondi et minutieux sera effectué sur l'ensemble des rapports légitimes qu'il recevra. Après cela, il va s'en suivre une réponse dans les plus brefs délais lorsqu'une menace avérée sera identifiée au sein desdits rapports. Si l'abus de données est confirmé, Facebook annonce qu'un certain nombre de mesures vont être prises notamment :

    une fermeture de l’application de la plateforme qui a commis l’infraction ;
    la tenue d’un audit judiciaire des systèmes associés, voire intenter une action en justice ;
    un audit judiciaire de l’entreprise qui a en charge la vente ou bien l'achat des données.

    « Nous paierons la personne qui a signalé le problème, et nous alerterons ceux que nous croyons être affectés », ajoute Facebook lors de son annonce.

    Facebook invite les utilisateurs à signaler les abus de données remplissant le formulaire du Programme de signalement d’abus de données.

    Source : Newsroom Facebook - Data Abuse Bounty Program

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ce nouveau programme de récompense des signalements d’abus de données ?

    Voir aussi

    Scandale C.A. : les données des utilisateurs collectées par l'application de quiz contenaient également des messages privés
    Mark Zuckerberg est passé devant le Sénat américain, le patron de Facebook promet une IA pour mieux trier les contenus à caractère haineux
    Scandale C.A : Mark Zuckerberg fait parvenir une copie du témoignage qu'il fera demain à son audition devant le Congrès
    Scandale CA : Facebook estime à plus de 87 millions les comptes concernés par le profilage, et annonce des mesures pour mieux protéger les données
    Zuckerberg auditionné par des commissions du Congrès US, sauront-ils rester impartiaux sachant qu'ils ont reçu des dons de Facebook ?

  12. #212
    Membre expérimenté

    Homme Profil pro
    retraité
    Inscrit en
    Novembre 2004
    Messages
    389
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : retraité
    Secteur : Service public

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2004
    Messages : 389
    Points : 1 595
    Points
    1 595
    Par défaut
    Ah bien zut alors, maintenant, c'est le client qui devra faire la chasse à ceux qui exploitent ses propres données, alors qu'il ne sait même pas à qui FB les a vendues ?
    Euh pardon, FB ne vend pas les données perso et ne les communique pas (sauf à ses filiales of course), ce sont les applis qui les volent (à l'insu du plein gré du client évidemment).
    Et les pixels traceurs pour tout le monde, même ceux qui n'ont pas de compte FB (les "j'aime" sur n'importe quel premier site venu) : et bien se sont les sites qui mettent cela en oeuvre qui sont responsables, pas FB.

    Ben voyons.

    Tout ceci est le Big Crunch du marketing ciblé sur Internet.

  13. #213
    Membre éprouvé
    Profil pro
    Inscrit en
    Mai 2011
    Messages
    501
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2011
    Messages : 501
    Points : 1 160
    Points
    1 160
    Par défaut
    Oh super de l'argent facile, ce sera pas difficile

  14. #214
    Inactif  
    Homme Profil pro
    Enseignant
    Inscrit en
    Mars 2018
    Messages
    13
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Indre (Centre)

    Informations professionnelles :
    Activité : Enseignant

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2018
    Messages : 13
    Points : 0
    Points
    0
    Par défaut
    Citation Envoyé par diabolos29 Voir le message
    Je ne trouve pas que ce soit un problème facile. C'est même probablement l'un des plus compliqués car le langage naturel est parsemé de contre-sens logiques, de nuances, de non-dits, il ne se limite pas à une langue, peut utiliser des codes propres à un groupe, etc... Dans le cas d'un discours qui se veut haineux, l'auteur peut être d'un côté ou de l'autre de la limite acceptable. Il va de soit que cette limite est variable selon la région du monde où tu la considère. L'auteur peut aussi intentionnellement vouloir masquer ses intentions réelles, miser sur le double sens, proposer deux niveaux de lecture, etc...
    Personne ne peut déterminer cela.

    Vous faites comme si ça existait.

    Le "discours de haine", c'est une invention. Cela n'existe pas. C'est un discours qui déplaît au pouvoir en place. La liberté d'expression n'est pas limitée au "discours sans haine".

  15. #215
    Membre émérite Avatar de SofEvans
    Homme Profil pro
    Développeur C
    Inscrit en
    Mars 2009
    Messages
    1 080
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 35
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur C

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2009
    Messages : 1 080
    Points : 2 356
    Points
    2 356
    Par défaut
    Citation Envoyé par petitnouveau1 Voir le message

    Vous faites comme si ça existait.

    Le "discours de haine", c'est une invention. Cela n'existe pas.


    Ah bon ? Un discours de haine, je peux t'en faire un quand tu veux. Suffit de prendre quelque clichés ("les noirs sont tous des voleurs, les blancs sont racistes, les juifs sont radin, les étrangers volent notre travail, ..."), de faire un bon vieux amalgame ("Tout ces gens sont pareil ...") et d'inciter à prendre des actions contre eux et bam, tu l'as ton discours haineux (servi avec supplément troll, s'il vous plaît).

    N'importe quel discours incitant à la haine envers une personne ou un groupe de personnes basé sur une discriminations (légal ou pas, d'ailleurs) peut être apparenté à un discours de haine.

    Après, comme la quasi totalité de la communication, ce n'est pas binaire, et c'est extrêmement difficile dans pas mal de cas de dire si oui ou non le discours tenu par quelqu'un est un discours haineux. Comme diabolos29 l'as dit : cela dépend des régions, du moment où le discours est tenu, dans quel langue, etc etc
    Mais cela n’empêche pas ce type de discours d'exister, malheureusement.

  16. #216
    Nouveau membre du Club
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Août 2014
    Messages
    17
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Août 2014
    Messages : 17
    Points : 28
    Points
    28
    Par défaut Une seule solution....
    ... supprimer son compte FaceBook.
    Au minimum 2 avantages:
    Eviter les pertes de données intempestives
    Eviter les publicités
    Et la plus importante de toute : Eviter de perdre son temps.
    Personnellement je l'ai fait il y a un an et je ne m'en porte que mieux.
    Et pour contrer Google, je vous propose de suivre le projet de Gaël Duval : eelo

  17. #217
    Expert éminent
    Homme Profil pro
    Ingénieur développement logiciels
    Inscrit en
    Août 2007
    Messages
    2 161
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur développement logiciels
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Août 2007
    Messages : 2 161
    Points : 7 953
    Points
    7 953
    Par défaut
    Citation Envoyé par SofEvans Voir le message
    Après, comme la quasi totalité de la communication, ce n'est pas binaire, et c'est extrêmement difficile dans pas mal de cas de dire si oui ou non le discours tenu par quelqu'un est un discours haineux. Comme diabolos29 l'as dit : cela dépend des régions, du moment où le discours est tenu, dans quel langue, etc etc
    Mais cela n’empêche pas ce type de discours d'exister, malheureusement.
    Tout à fait et il ne faut pas oublier aussi que ce n'est pas quelque chose de fixer dans le temps.
    Les civilisations et cultures évoluent sans cesse.
    Un discours peut être accepté / toléré à un moment donné et ne plus l'être par la suite et inversement.

    Automatiser ce type de traitement me paraît impossible et même dangereux car uniformiserai cette définition culturelle qui est locale et non globale mais en plus, le traitement auto provoquerai le gel de cette notion alors qu'elle évolue avec son temps par essence.

  18. #218
    Membre extrêmement actif
    Profil pro
    Développeur
    Inscrit en
    Mars 2012
    Messages
    1 970
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2012
    Messages : 1 970
    Points : 3 375
    Points
    3 375
    Par défaut
    Citation Envoyé par SofEvans Voir le message


    Ah bon ? Un discours de haine, je peux t'en faire un quand tu veux. Suffit de prendre quelque clichés ("les noirs sont tous des voleurs, les blancs sont racistes, les juifs sont radin, les étrangers volent notre travail, ..."), de faire un bon vieux amalgame ("Tout ces gens sont pareil ...") et d'inciter à prendre des actions contre eux et bam, tu l'as ton discours haineux (servi avec supplément troll, s'il vous plaît).

    N'importe quel discours incitant à la haine envers une personne ou un groupe de personnes basé sur une discriminations (légal ou pas, d'ailleurs) peut être apparenté à un discours de haine.

    Après, comme la quasi totalité de la communication, ce n'est pas binaire, et c'est extrêmement difficile dans pas mal de cas de dire si oui ou non le discours tenu par quelqu'un est un discours haineux. Comme diabolos29 l'as dit : cela dépend des régions, du moment où le discours est tenu, dans quel langue, etc etc
    Mais cela n’empêche pas ce type de discours d'exister, malheureusement.
    Rien n'empêche de faire une ébauche avec des psychologues, des mots clés ressortent souvent, ainsi que les techniques.
    Suffit d'analyser des textes et c'est ce que fera l'IA.
    Ensuite l'algo passe à la moulinette les infos facebook (articles, murs...) et donne une évaluation.
    Si la note atteint un point critique, un opérateur analyse le texte et donne aussi son évaluation. Ca passe éventuellement à un 2e larond qui décide de cloturer ou pas.
    Comme ils donneront également leurs commentaires, cela influera les prochaines analyses puisque l'algo sera mis à jour.
    Certe il faut plusieurs étapes mais c'est possible d'avoir un résultat très rapidement.
    Rem: Google ne s'est pas créé en 1 an.
    Un simple moteur de recherche à la base.

  19. #219
    Nouveau membre du Club
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Août 2014
    Messages
    17
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Août 2014
    Messages : 17
    Points : 28
    Points
    28
    Par défaut
    Citation Envoyé par hotcryx Voir le message
    Rien n'empêche de faire une ébauche avec des psychologues, des mots clés ressortent souvent, ainsi que les techniques.
    Suffit d'analyser des textes et c'est ce que fera l'IA.
    Ensuite l'algo passe à la moulinette les infos facebook (articles, murs...) et donne une évaluation.
    Si la note atteint un point critique, un opérateur analyse le texte et donne aussi son évaluation. Ca passe éventuellement à un 2e larond qui décide de cloturer ou pas.
    Comme ils donneront également leurs commentaires, cela influera les prochaines analyses puisque l'algo sera mis à jour.
    Certe il faut plusieurs étapes mais c'est possible d'avoir un résultat très rapidement.
    Rem: Google ne s'est pas créé en 1 an.
    Un simple moteur de recherche à la base.
    C'est ce qu'il se fait déjà aujourd'hui avec pour objectif aussi d'embaucher 20 000 personnes pour analyser encore plus les contenus.
    Mais sur quels critères, on revient toujours au même problème. C'est un réseau mondial. Et ce qui pour un occidentaux peut paraître soft, cela peut-être considéré comme haineux par un oriental ou vice-versa. Sommes-nous en tant que dev amener à développer des usines à gaz ?

    Est-ce qu'une alarme protège mieux ma maison que le voisin qui regarde à sa fenêtre et remarque qu'il y a une drôle de camionnette garée devant chez moi ? Ou les deux peut-être ??

    Je vous rappelle les propos de Chamath Palihapitiya, vice-président en charge de la croissance de l'audience de Facebook :
    D'après lui, les réseaux sociaux "sapent les fondamentaux du comportement des gens". "Je pense que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social", juge-t-il aujourd'hui, en faisant part de "son immense culpabilité",
    Le problème vient du fait que Facebook "incite les gens à avoir des comportements haineux".
    Et c'est toute la conception du réseau social qui nous pousse à être scotché à nos écrans qu'il convient de revoir et pour une seule raison : l'audience
    --> + de pub --> + d'argent --> + de pouvoir, etc..
    Marc Zuckeberg l'a clairement dit au Sénateur Américain qui lui demandait quel est le service de Facebook : "Nous sommes là pour vendre de la pub."

  20. #220
    Expert éminent
    Homme Profil pro
    Ingénieur développement logiciels
    Inscrit en
    Août 2007
    Messages
    2 161
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur développement logiciels
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Août 2007
    Messages : 2 161
    Points : 7 953
    Points
    7 953
    Par défaut
    Citation Envoyé par fsebbah Voir le message
    Le problème vient du fait que Facebook "incite les gens à avoir des comportements haineux".
    Tu peux expliciter stp ?
    Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a dans la citation de Chamath Palihapitiya qui te permet d'affirmer une chose pareille...

    Il est vrai que proportionnellement, on retrouve plus de propos négatifs que l'inverse.
    Pas mal de psy et de sociologues ont étudié le sujet et il s'avère que la conclusion est incroyablement simple, voire évidente :
    Quand on est heureux / joyeux / content, on le vit, tout simplement.
    Bref, quand on est bien, on le partage "en vrai" avec les gens et on ne passe pas son temps devant son PC ou son tel et de ce fait, on retrouve moins de publication et de statut à caractère positif que négatif.

    Et tjrs dans le même type d'étude, les chercheurs se rendent compte que fréquenter trop souvent les réseaux sociaux rend triste voir dépressif.
    Et la raison est directement liée à la précédente : comme lorsque les gens sont heureux, ils ne sont pas sure FB et consort, on retrouve plus de gens tristes.
    Et la tristesse, comme la joie, est communicative.
    Comme les gens tristes sont plus nombreux et passent plus de temps sur FB que les autres, on se retrouve à plus les "fréquenter" via le réseau social et leur déprime est contagieuse.

    Bref, ce n'est pas FB directement qui rend triste ou haineux mais l'utilisation que les gens en font.

Discussions similaires

  1. Réponses: 1
    Dernier message: 05/10/2023, 20h54
  2. Réponses: 0
    Dernier message: 04/10/2023, 07h41
  3. Réponses: 3
    Dernier message: 19/02/2007, 21h32
  4. Politique de sécurité pour mes documents sur intranet
    Par aziza.bg dans le forum Sécurité
    Réponses: 2
    Dernier message: 27/06/2006, 15h22
  5. [HTML] Balise META sur site avec Frame
    Par Nicos77 dans le forum Balisage (X)HTML et validation W3C
    Réponses: 6
    Dernier message: 01/12/2005, 14h15

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo