Disques SSD
On pourrait penser, en termes économiques, qu’un disque de type SSD (Solid State Device) permet de meilleures performances qu’un ensemble de disques magnétiques. C’est vrai dans un sens mais à budget égal et volumétrie comparable, c’est faux :
• les SSD sont encore très chers par rapport aux disques magnétiques ;
• Leurs performances sont instables (très élevées en début de vie, se stabilisant à un niveau plus bas à l’utilisation) ;
• La rétention des informations n’est possible que sur quelques mois (il faut constamment les maintenir en exploitation) ;
• leurs algorithmes de stockage rendent difficiles voire impossibles la récupération de données en cas de panne du disque ;
• l’écriture dans un SSD est bien moins rapide que la lecture, particulièrement dans le cas d’une modification. Or les SGBDR cachent les données en RAM et font donc peu de lectures mais beaucoup d’écritures ;
Tant est si bien qu’actuellement et à même budget, une bonne organisation de disque dur magnétique en RAID 0 bât à plate couture les meilleurs SSD disponibles à ce jour ! Mais le jour est proche ou le SSD remplacera avantageusement leurs ancêtres magnétiques...
Cependant, outre la vitesse de lecture accrue, le disque SSD présente certains avantages dont un bon nombre sont d’ordre écologique :
• moindre consommation d’énergie ;
• énergie dissipée sous forme de chaleur moindre ;
• pas de bruits ni de vibrations.
Notez que le MTBF (temps moyen de bon fonctionnement, en anglais Mean Time Between Failures) autrefois bien plus court sur du SSD a été amélioré en redondant le stockage de manière interne.
PERFORMANCE : dans le cas d’une organisation mixte (SSD + disques magnétiques) préférez pour les bases OLTP placer en premier tempdb en SSD, et pour les bases OLAP, les tables et les index les plus lus.
NOTA : certains fabricants, proposent un stockage contournant le biais du contrôleur de disque en passant par le bus PCI, ce qui accélère encore les accès au stockage (Fusion-io par exemple).
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