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    Par défaut Faircode, une « alternative » à l'Open Source qui voudrait que les créateurs soient payés pour leurs œuvres
    Faircode, une « alternative » à l'Open Source qui voudrait que les créateurs soient payés pour leurs œuvres,
    cela reste-t-il de l’open source ?

    Un développeur logiciel du nom de Fredrik Norén qui a longtemps contribué dans l’open source souhaite innover en proposant une alternative qui permettrait aux créateurs d’être payés pour leurs œuvres. Il défend l’idée selon laquelle rémunérer le travail des contributeurs est la seule façon réaliste de leur donner envie de continuer, mais aussi une source de motivation potentielle pour d’autres gens qui souhaiteraient rejoindre la communauté de l’open source.

    Fredrik Norén, ce développeur allemand à l’origine notamment de Ungit, un client graphique open source pour Git, estime « qu'il est important qu'il y ait des moyens simples pour les gens qui créent des choses de gagner de l'argent à partir de ce qu'ils créent. C'est important, à la fois pour que les personnes qui sont déjà engagées dans la création de choses puissent continuer, mais aussi pour que les personnes qui veulent passer leur temps à créer des choses voient cela comme un avenir réaliste pour elles et l'essaient réellement. Cela est vrai dans tous les domaines de la création, allant des jeux à la musique en passant par les logiciels. »

    La non-rémunération du travail direct des créateurs rendrait le monde de l’open source moins attractif selon Fredrik Norén. En effet, il estime que « s'il n'y a pas de véritables options financières pour les fabricants indépendants dans ces domaines, nous verrons moins de gens tenter leur chance, et donc moins de nouvelles expériences ». Selon lui, le manque de moyens financiers peut pousser les créateurs à n’explorer que les créations les plus sûres, à savoir celles qui pourront indirectement apporter de l’argent. Cela peut passer par des aides, des soutiens ou encore des contrats de maintenances pour un produit approuvé qui est utilisé par de grandes organisations par exemple. Cela a forcément un aspect pervers pour les créateurs des contenus plus modestes dont le succès n’est pas garanti à cent pour cent.

    Fredrik Norén affirme que le monde du « jeu mobile en est un bon exemple aujourd'hui ». Il poursuit en déclarant qu’« il est pratiquement impossible pour les petits jeux de survivre, de moins en moins de gens essaient de nouvelles choses. Les quelques-uns qui essaient de construire des jeux mobiles sont attirés par des jeux addictifs, basés sur des microtransactions, car ils sont apparemment la seule chose qui peut faire de l'argent ». L’objectif de l’initiateur du concept de Faircode serait donc d’« éviter cela pour le logiciel ». Fredrik Norén affirme qu’il « veut que les gens sentent qu'ils peuvent construire une petite chose utile et avoir une chance réelle de gagner leur vie. Il ne devrait pas avoir besoin d'être forcément grandiose. » La conviction de ce développeur passionné est que « certains logiciels sont utiles et devraient exister, même s'ils ne sont pas destinés à être le prochain Google. »

    Le développeur déclare que « la façon la plus simple de monétiser quelque chose est de facturer cette chose elle-même. Je pense que facturer d'autres choses autour du produit (par exemple les microtransactions dans les jeux) ou même facturer d'autres clients (vendre de la publicité sur les médias sociaux, en faisant du client le produit) conduit finalement à des incitations mal intentionnées. Si vous faites de l'argent à partir de ce que vous créez, alors l'incitation pour vous est de faire la meilleure chose que vous pouvez pour votre client. »

    Fredrik Norén souhaite que ce système soit une alternative sérieuse permettant aussi bien aux grandes entreprises ayant des moyens colossaux qu’aux particuliers et aux petites entreprises ayant des ressources financières limitées d’accéder au même titre à des logiciels. La solution que propose l’initiateur de Faircode aux créateurs pour garantir cet accès égal à des logiciels est de facturer leurs logiciels, « mais de les facturer seulement pour les grands groupes qui, par définition, ont de l'argent, car étant des entreprises commerciales prospères. » Pour les particuliers et les petites entreprises, Fredrik Norén propose aux créateurs de logiciels de les laisser « disposer gratuitement de leurs logiciels pour qu'ils puissent aussi réussir. »

    Pour voir cette initiative aboutir un jour et être adoptée par le monde de l’open source et les utilisateurs de logiciels, notamment les grandes entreprises commerciales, il faudrait opérer un changement de mentalité, souligne l’initiateur de Faircode. En effet, selon lui, « dans le monde du logiciel, c'est presque un tabou de facturer son logiciel quand c’est un logiciel open source ». Selon la définition de l’Open Source Initiative d’un logiciel open source, la vente du logiciel le sortirait du cadre de l’open source. Fredrik Norén estime que « nous devons nous débarrasser de ce tabou ». Il souligne qu’« il est trop fréquent que les gens ne regardent même pas les logiciels s'ils coûtent de l'argent, quel que soit le coût. » Or, poursuit le développeur, « payer pour un logiciel devrait être vu comme une bonne chose; quelque chose qui permet aux développeurs de vivre et de travailler. »

    Outre le changement de mentalité pour mener à bon port cette initiative, il est indispensable d’offrir aux développeurs un cadre et des outils pour faciliter leur travail. « Je ne pense pas que nous ayons besoin de quelque chose de fantaisiste », déclare Fredrik Norén. Cependant, il faudrait que ce soit un outil permettant de configurer facilement son projet, qui permette de recevoir des paiements et notifier des demandes de paiement aux utilisateurs, ajoute-t-il. Fredrik Norén affirme travailler également à la mise en place d'une « licence simple et standardisée » pour permettre ce qui a été mentionné plus haut.

    Fredrik Norén précise néanmoins que Faircode n’a pas pour ambition de remplacer l’open source, mais que l’idée est de lui proposer une alternative. Selon lui, cela pourrait permettre à « beaucoup de gens de vivre en tant que petits créateurs de logiciels indépendants ». « Je pense que c'est aussi très prometteur pour les entreprises, en contribuant avec relativement peu d'argent, ils peuvent permettre aux personnes qui fournissent leurs éléments de base d'investir beaucoup plus de temps et d'énergie dans ces composants, les rendant ainsi plus rapides et plus fiables » ajoute-t-il.

    Source : Billet de blog

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ? Un logiciel open source peut-il être vendu et rester open source ?

    Voir aussi

    Qu’advient-il du code open source d’un projet après le décès de son développeur ? Quelles solutions préconisez-vous pour éviter les problèmes liés à l’abandon du code ?

    Microsoft rejoint la fondation MariaDB en tant que sponsor platine, l'entreprise continue de s'investir dans l'open source

  2. #2
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    En gros il réinvente la roue, cela se fait déjà au travers d'une multi-licence.
    Une licence d'utilisation non commerciale open-source et une licence d'utilisation commerciale qui nécessite de débourser de l'argent.

    « Toujours se souvenir que la majorité des ennuis viennent de l'espace occupé entre la chaise et l'écran de l'ordinateur. »
    « Le watchdog aboie, les tests passent »

  3. #3
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    Citation Envoyé par transgohan Voir le message
    En gros il réinvente la roue, cela se fait déjà au travers d'une multi-licence.
    Une licence d'utilisation non commerciale open-source et une licence d'utilisation commerciale qui nécessite de débourser de l'argent.
    J'dirais pas ça perso, même si ça en a l'air, pour moi je pense qu'il veut dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
    J'en parlait justement sur IRC hier avec des adeptes du "je veux du libre, QUE du libre", et pour moi je trouve que c'est une bonne idée.
    Mais c'est une bonne idée QUE si tout le monde le fait, évidemment.
    Personnellement, je trouve que la communauté du libre fait peur, c'est un peu le monde des bisounours : tu passes ton temps à coder mais ça ne t'apporte pas de pain sur ta table et pourtant tu continues à dire que le libre c'est le saint graal.

    Pour un développeur amateur qui a un travail à côté, qui fait ça pour le lol, ouais je comprendrais que le libre c'est bien. Pour l'étudiant qui cherche à apprendre la programmation, avoir accès aux sources c'est magnifique, mais pour le développeur à qui c'est le travail et qui n'est même pas payé (ou juste un peu par les dons, que pas beaucoup d'utilisateurs font on va pas se le cacher) bah la pilule à du mal à passer quand même.

    Personnellement, sachant que j'ai claqué plusieurs milliers d'euros dans mes études pour devenir développeur, si on te dit que finalement c'est pour coder bénévolement et que faudra que tu rames pour apporter à bouffer sur la table, je suis désolé mais juste non quoi, faut pas déconner.

    'fin voilà c'est que ce que je pense perso, chacun est libre de voir la chose comme il le sent.

  4. #4
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    Citation Envoyé par Altor Voir le message
    J'dirais pas ça perso, même si ça en a l'air, pour moi je pense qu'il veut dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
    J'en parlait justement sur IRC hier avec des adeptes du "je veux du libre, QUE du libre", et pour moi je trouve que c'est une bonne idée.
    Mais c'est une bonne idée QUE si tout le monde le fait, évidemment.
    Personnellement, je trouve que la communauté du libre fait peur, c'est un peu le monde des bisounours : tu passes ton temps à coder mais ça ne t'apporte pas de pain sur ta table et pourtant tu continues à dire que le libre c'est le saint graal.

    Pour un développeur amateur qui a un travail à côté, qui fait ça pour le lol, ouais je comprendrais que le libre c'est bien. Pour l'étudiant qui cherche à apprendre la programmation, avoir accès aux sources c'est magnifique, mais pour le développeur à qui c'est le travail et qui n'est même pas payé (ou juste un peu par les dons, que pas beaucoup d'utilisateurs font on va pas se le cacher) bah la pilule à du mal à passer quand même.

    Personnellement, sachant que j'ai claqué plusieurs milliers d'euros dans mes études pour devenir développeur, si on te dit que finalement c'est pour coder bénévolement et que faudra que tu rames pour apporter à bouffer sur la table, je suis désolé mais juste non quoi, faut pas déconner.

    'fin voilà c'est que ce que je pense perso, chacun est libre de voir la chose comme il le sent.
    toutafé.

    Le libre c'est un peu comme youtube. Seul une très petite partie de dev indé peuvent en vivre réellement.
    Ils y a aussi ceux qui sont payés par des entreprises pour contribuer (ibm, google, microsoft, ect...)

    Le libre c'est devenu pour la grande majorité source de logiciel gratos par ce qu'on a pas les moyens de payer.

    Je suis actuellement en cours de dev sur un "framework" pour faciliter le dev d'app asp.net core dont une partie du code que je fait est opensource.
    Mais je sais très bien que je n'en retirerai rien, alors je ne fourni qu'un service minimum et si il faut plus, faut passer à la caisse.

    J'ai l'impression que beaucoup de libriste se tartines les yeux avec des tonnes de beurre. Car pour eux, si tu fait du libre c'est normal de pas avoir de retour financier.

    Et qu'on ne vienne pas me dire le contraire. Il suffit de regarder un peu dans la masse de logiciel libre tout les morts. Seul ceux ayant des subsides résistent.
    Un exemple flagrant, celui de the gimp. Un appel à l'aide pour financer un dev à plein temps et malgré la notoriété du soft, sur un moi, ils ont récoltés un peu plus de 1000$ sur 1 mois de dons.

    Le l'univers du libre est devenu un monde d'ingrats qui prennent sans se soucier du reste.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Altor Voir le message
    je trouve que la communauté du libre fait peur, c'est un peu le monde des bisounours : tu passes ton temps à coder mais ça ne t'apporte pas de pain sur ta table
    Je pense pas que bisounours soit le bon terme... il faut appeler un chat un chat : fournir un travail important au bénéfice des autres sans rien recevoir en retour, ça s'appelle de l'exploitation.

    Vu sous cet angle, le libre *peut* signifier qu'on encourage une mentalité prédatrice (celle là même que l'on souhaite à combattre) en se portant volontaire pour être exploité. Bon c'est un brin provoquant, mais des fois il faut ça

    Comme le dit l'article c'est un problème de mentalité, c'est pourquoi c'est très dur à corriger. Le terme de "fair code" est bien trouvé. Mais concrètement je crois plus en une approche du type Patreon.

  6. #6
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    Salut,
    Citation Envoyé par Altor Voir le message
    Personnellement, sachant que j'ai claqué plusieurs milliers d'euros dans mes études pour devenir développeur, si on te dit que finalement c'est pour coder bénévolement et que faudra que tu rames pour apporter à bouffer sur la table, je suis désolé mais juste non quoi, faut pas déconner.
    Je suis d'accord, tout travail mérite salaire.



    Citation Envoyé par xarkam Voir le message
    Le libre c'est devenu pour la grande majorité source de logiciel gratos par ce qu'on a pas les moyens de payer.
    Je suis d'accord aussi et d'ailleurs histoire d'enfoncer une porte ouverte, pour le reste du monde (les non informaticiens) les sources sont une langue extraterrestre. Franchement combien on réellement mit les yeux dans des milliers de ligne de code ? Je suis un fan de Linux et pensez vous que je suis allé m’émerveiller devant les sources du noyau ? Je ne sais même pas si j'ai les sources de ma distrib d'ailleurs ?



    Citation Envoyé par Victor Vincent Voir le message
    Qu'en pensez-vous ? Un logiciel open source peut-il être vendu et rester open source ?
    Bah que c'est malheureusement trop tard !
    Si j'étais boulanger et que tous les jours je mettais un panneau "Servez vous c'est gratuit !" sur ma porte d'entrée, je vous assure qu'il serait impossible de faire marche arrière car personne ne paiera.

    Mais il y a pas que ça comme problème quelques exemples :

    De plus en plus les fabricants de microcontrôleurs, surfant sur la vague du libre, fournissent gratuitement leurs packs [compilateurs GCC pour leur micro + Eclipse dédié + des outils de dev.] mais cette gratuité est entrain de devenir une exigence de l'utilisateur
    Il y aura toujours un développeur (ou une équipe) de talent qui va essayer de se frotter ou tenter un affrontement gratuit avec un logiciel propriétaire. Un exemple en logiciel de CAO électronique (KiCAD vs Eagle)... quand je vois la performance que KiCAD je me dis que c'est tout un marché qui va tendre dans la gratuité car ce sera la norme
    C'est sans compter les initiatives "de types génocides", je fournis tout gratos et en échange je vends du service derrière (maintenance, mise à jour, etc...) alors oui c'est génial, peut être mais ça emmène les autres vers la gratuité
    On est bloqué en réalité, vous comme moi avons connu la gratuité des SMS dans la téléphonie... qui oserait maintenant faire marche arrière ?


    Vous allez me dire, bah c'est génial !? Mouaissss, ça dépend du quel côté on est. Pour le mec qui développe c'est pas top ! Comment il s'y retrouve là dedans ?

    De mon côté, j'ai la chance que l'open hardware ne décolle pas comme l'open source mais c'est juste parce que ça à un coup financier incompressible l'open hardware (composants électroniques, le circuit imprimé, la soudure, coût de transport...) il est donc impossible de tomber dans la même gratuité que l'open source / libre
    La science ne nous apprend rien : c'est l'expérience qui nous apprend quelque chose.
    Richard Feynman

  7. #7
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    Citation Envoyé par Vincent PETIT Voir le message
    De plus en plus les fabricants de microcontrôleurs, surfant sur la vague du libre, fournissent gratuitement leurs packs [compilateurs GCC pour leur micro + Eclipse dédié + des outils de dev.] mais cette gratuité est entrain de devenir une exigence de l'utilisateur
    Ca c'est un cas particulier. Le fait de fournir "gratuitement" des outils de développement pour une plateforme qui elle est payante (que ce soit une carte hardware ou une instance de serveur louée sur le cloud) est un modèle économique tout à fait cohérent. Les développeur sont bel et bien payés pour ce qu'ils font par les utilisateurs, qui sont en droit d'attendre d'avoir les outils permettant d'utiliser ce qu'ils ont payé.

    Et c'est doublement particulier quand il s'agit de logiciels très complexes et coûteux à développer tel un OS ou un compilateur : les entreprises ont un intérêt pragmatique à mutualiser leurs efforts sur ces outils qui leur sont nécessaires mais qui ne sont pas leur coeur de métier (donc pas vraiment vendables). C'est grâce à ça qu'on a un système GNU complet gratos : c'est payé et "offert" par toutes les entreprises qui en dépendent pour leur business par simple logique stratégique et économique. Sans parler que quelque part, un développeur qui partage du code libre basé sur des compilateurs ou outils libres alimente une certaine logique d'échange équitable.

    Le hic c'est que ces cas particuliers sont souvent citées comme exemples alors qu'ils s'agit de cas exceptionnels : typiquement on ne fait pas d'argent avec Linux mais avec les services qu'on vend et qui s'appuient sur Linux.

    Au niveau économique, l'open source fonctionne très bien pour vendre du service. Mais le cas classique du petit/moyen logiciel développé par 1 à 5 développeurs qu'il faut vendre à des utilisateurs, eh bien là c'est beaucoup plus difficile, surtout quand on traite avec le grand public (B2C) plutôt que les entreprises (B2B).

  8. #8
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  9. #9
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    Qu'en pensez-vous ? Un logiciel open source peut-il être vendu et rester open source ?

    Pour un logiciel libre, où on a une définition claire et précise, la réponse est OUI. On peut vendre un logiciel libre et ça reste un logiciel libre. L'utilisateur (ou acheteur) dispose toujours de ses 4 libertés essentielles, et rien n'empêche la rémunération du développeur.


    Pour un logiciel "open source", si la seule définition en vigueur est celle des gus de Open Source Initiative, alors la réponse est aussi dans leur définition: NON.


    J'invite donc Fredrik Norén à faire des logiciels libres plutôt que des logiciels "open source".

  10. #10
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    Citation Envoyé par Aurelien.Regat-Barrel
    Je pense pas que bisounours soit le bon terme... il faut appeler un chat un chat : fournir un travail important au bénéfice des autres sans rien recevoir en retour, ça s'appelle de l'exploitation.
    Ha non ! ça s'appelle de l'altruisme

    Mais ça ne change rien aux problèmes. Soit c'est pécunié, vénal ... ou c'est bénévole tout le monde est libre de choisir dans quelle catégorie il veut être

  11. #11
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    Citation Envoyé par Altor Voir le message
    le développeur à qui c'est le travail et qui n'est même pas payé
    Si ce n'est pas paye, c'est que ce n'est pas un travail.
    Je trouve que ce que tu dis est revelateur d'une mauvaise comprehension de l'open-source et du business par certains developpeurs: faire de l'open-source dans son coin ne garantit pas un revenu et ne peut pas constituer un travail. Si on veut vivre de l'open-source, il faut soit monter une boite avec un vrai business-model autour des projets OSS cibles -et esperer qu'elle marche-, ou se faire embaucher par une autre boite pour bosser sur des projets OSS.
    Se mettre a coder un truc dans son coin ne constitue ni l'un ni l'autre et ne doit en aucun cas etre percu par le developpeur en question comme un travail. C'est juste un loisir, et en faire un travail va necessiter plus que juste ecrire du code.
    Ceux qui codent un projet OSS sur GitHub sans jamais penser au business et qui sont surpris de ne pas gagner d'argent, ils font quand meme preuve d'une belle naivete!

    De plus en plus les fabricants de microcontrôleurs, surfant sur la vague du libre, fournissent gratuitement leurs packs [compilateurs GCC pour leur micro + Eclipse dédié + des outils de dev.] mais cette gratuité est entrain de devenir une exigence de l'utilisateur
    Ca c'est un cas particulier. Le fait de fournir "gratuitement" des outils de développement pour une plateforme qui elle est payante (que ce soit une carte hardware ou une instance de serveur louée sur le cloud) est un modèle économique tout à fait cohérent. Les développeur sont bel et bien payés pour ce qu'ils font par les utilisateurs, qui sont en droit d'attendre d'avoir les outils permettant d'utiliser ce qu'ils ont payé.
    +1, d'autant plus que dans ces cas la, il y a souvent des Fondations qui regroupent les boites qui mutualisent ces efforts et qui investissent pour que les projets restent dynamiques et ouverts. C'est un peu les cas exceptionnels, ou tu trouves les gros acteurs OSS pourtant concurrents autour de la meme table pour conjointement developper un logiciel.

    Ils y a aussi ceux qui sont payés par des entreprises pour contribuer (ibm, google, microsoft, ect...)
    Dans cette liste il manque quand meme Red Hat chez qui 100% de la R&D contribue en open-source (ce qui est loin d'etre le cas des autres que tu as cites).

    Ha non ! ça s'appelle de l'altruisme
    Ca s'appelle aussi une absence de business-model.
    Pour du HTML, CSS, JavaScript, TypeScript, JSon, Yaml, Node... dans Eclipse IDE, installe Eclipse Wild Web Developer
    Pour du Rust dans Eclipse IDE, installe Eclipse Corrosion
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  12. #12
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    Citation Envoyé par AndMax Voir le message
    Pour un logiciel libre, où on a une définition claire et précise, la réponse est OUI. On peut vendre un logiciel libre et ça reste un logiciel libre. L'utilisateur (ou acheteur) dispose toujours de ses 4 libertés essentielles, et rien n'empêche la rémunération du développeur.


    Pour un logiciel "open source", si la seule définition en vigueur est celle des gus de Open Source Initiative, alors la réponse est aussi dans leur définition: NON.
    Tu as mal interprété les licences GPL et les règles de l'OSI.

    La GPL étant une licence conforme à l'OSI, elle ne peut pas imposer une contrainte qui serait contradictoire avec l'OSI qui dit:

    The license shall not restrict any party from selling or giving away the software...

    La licence ne doit pas interdire à qui que ce soit de vendre ou de donner gratuitement le logiciel...


    Donc, ni l'OSI, ni la GPL n'interdisent de vendre un logiciel. Stallman qui a créé la FSF, GNU et la GPL encourage d'ailleurs les développeurs à distribuer leur logiciels contre une rémunération fixée aux prix qu'ils souhaitent.

    Ce que la GPL ou toute autre licence Open Source ne peuvent pas interdire, c'est à un acquéreur du logiciel de redistribuer gratuitement ce même logiciel (ou une version modifiée) sous réserve que la licence du code ne soit pas elle-même altérée. Une licence compatible Open Source ne peut pas imposer que la distribution ou redistribution du logiciel soit payante comme elle ne peut pas imposer que sa distribution soit gratuite d'ailleurs.

    La licence Faircode de Fredrik Norén est une dual-licence qui dit être conforme au exigences de l'OSI pour les particuliers et les petites entreprises, mais qui devient commerciale pour les entreprises de plus grande taille. Les logiciels en dual-licence dont une compatible OSI et l'autre propriétaire existent déjà, mais cette notion d'application sélective est une nouveauté.

    Le principe est séduisant mais comme il inclus une discrimination, il n'est pas compatible avec la cinquième règle de l'OSI qui impose :

    5. No Discrimination Against Persons or Groups

    The license must not discriminate against any person or group of persons.


    Faircode n'est donc pas une licence Open Source.
    ɹǝsn *sıɹɐlos*

  13. #13
    Membre éprouvé Avatar de AndMax
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    Citation Envoyé par jlliagre Voir le message
    Tu as mal interprété les licences GPL et les règles de l'OSI.
    Je connais bien la GPL et définition de la FSF, par contre j'ai effectivement mal interprété celle de l'OSI... à cause du "The license shall not require a royalty or other fee for such sale.". Mais OK, cela concerne la licence et non la distribution. Donc dans les 2 cas la réponse est OUI. Que ce soit du libre ou de l'open-source OSI, il est possible de vendre le logiciel.

    Faircode est différent et introduit effectivement une discrimination, mais il rencontrera peut-être un succès chez les grandes marques qui cherchent à associer leur activité au mot "Fair".

  14. #14
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    Citation Envoyé par Victor Vincent Voir le message
    selon lui, « dans le monde du logiciel, c'est presque un tabou de facturer son logiciel quand c’est un logiciel open source ». Selon la définition de l’Open Source Initiative d’un logiciel open source, la vente du logiciel le sortirait du cadre de l’open source.
    ou pour citer directement l'auteur :
    In the world of software it’s almost a taboo to charge for your software, as this makes it “not open source” (as defined by OSI).
    or il suffit de regarder la FAQ de l'OSI pour se rendre compte qu'il ne sait pas de quoi il parle :
    Can I sell Open Source programs? Even if I haven't written it?

    Yes, you can. But depending on the license, you probably can't stop your customers from selling it in the same manner as you. See the commercial use for more details.
    Can Open Source software be used for commercial purposes?

    Absolutely. All Open Source software can be used for commercial purpose; the Open Source Definition guarantees this. You can even sell Open Source software.

    However, note that commercial is not the same as proprietary. If you receive software under an Open Source license, you can always use that software for commercial purposes, but that doesn't always mean you can place further restrictions on people who receive the software from you. In particular, copyleft-style Open Source licenses require that, in at least some cases, when you distribute the software, you must do so under the same license you received it under.
    De mon point de vue, ce blogueur est donc à côté de la plaque avec sa perspective. Il ne s'agit pas d'avoir un changement de mentalité de la part des autres, mais qu'il se rende compte qu'il se plante, tout simplement. En l'occurrence, il ne propose rien de nouveau si ce n'est de mettre en place un système de contrôle pour savoir si un "client" est un individu ou un organisme... l'organisme aura tôt fait de prendre le logiciel au travers d'un employé (en tant qu'individu) et ce n'est pas avec les maigres ressources qu'il touchera des rares organismes honnêtes que le dev pourra s'engager dans des procès pour obtenir les fonds manquants.

    Et j'irais encore plus loin en disant que je ne suis pas d'accord avec lui, et que sa perspective est bancale : soit on produit quelque chose parce qu'on en a soi-même envie/besoin, soit on le fait pour un client/employeur. Dans le premier cas, c'est de l'ordre du hobby et tout au mieux on peut espérer recevoir des dons, style tipeee ou que sais-je. Dans le second il s'agit de vendre son produit ou de se faire employer. L'argument d'être plus motivé pour satisfaire ses clients si on est payé à faire des projets persos, c'est faire l'amalgame entre travailler pour quelqu'un d'autre et travailler pour soi. S'il veut être payer à faire ce qu'il lui plaît, il devrait plutôt se tourner vers des idées style revenu de base.
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  15. #15
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    Citation Envoyé par Mickael_Istria Voir le message
    Si ce n'est pas paye, c'est que ce n'est pas un travail.
    Désolé de ne réagir qu'à ça, mais une phrase comme celle là me fait bondir.
    Hormis le code : passer la tondeuse, repeindre ses volets... ce n'est pas payé donc ce n'est pas un travail?

    Maintenant d'un point de vue plus artistique :
    en musique, répéter ses gammes, s'entraîner... ce n'est pas un travail car ce n'est pas payé ? (on va me répondre que c'est dans un but de spectacle payant... je m'incline )
    toujours dans ce domaine artistique, au niveau informatique, il y a la demoscene (certains en font partie, d'autres la connaissent de loin) : c'est de la création, de la production, et ce n'est pas payé... pour autant, peut on dire que ce n'est pas un travail ?

    Non, un travail n'est pas forcément rémunéré.
    Un métier l'est par contre!

  16. #16
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    Citation Envoyé par Bedrael Voir le message
    Désolé de ne réagir qu'à ça, mais une phrase comme celle là me fait bondir.
    Hormis le code : passer la tondeuse, repeindre ses volets... ce n'est pas payé donc ce n'est pas un travail?
    C'est du travail (effort), mais pas un travail au sens "activite remuneree" (qui tu appelles "metier" si j'ai bien compris). Tu n'es pas oblige de passer la tondeuse ou de peindre tes volets. Tu le fais parce que ca te semble bien de le faire, et tu ne demandes pas d'argent en echange -parce que personne d'autre n'a particulierement besoin que tu le fasses-. Ca s'approche plutot d'une activite de loisir que d'un travail remunere, le code du soir aussi.

    en musique, répéter ses gammes, s'entraîner... ce n'est pas un travail car ce n'est pas payé ? (on va me répondre que c'est dans un but de spectacle payant... je m'incline )
    toujours dans ce domaine artistique, au niveau informatique, il y a la demoscene (certains en font partie, d'autres la connaissent de loin) : c'est de la création, de la production, et ce n'est pas payé... pour autant, peut on dire que ce n'est pas un travail ?
    Justement, dans ces domaines, les gens qui font du bricolage, des gammes, de la demoscene; ils ne sont pas surpris de ne pas etre payes, ils le font pour eux et donc n'estiment pas que leur effort (aka travail comme tu l'utilises) devraient etre remuneres. Ils le font pour le plaisir et/ou avec des objectifs long-termes. Alors que certains developpeurs qui font un projet OSS dans leur coin se disent que s'ils codent ce projet, alors ils devraient etre remuneres et vivre automatiquement de leurs projets persos. Mais a ce niveau, un projet dans son coin, c'est comme le reste, c'est du loisir, et il faut pas s'etonner que ca ne remunere pas.
    En gros, ce n'est pas parce qu'on est developpeur professionel remunere pour un projet X qu'il faut croire que mettre un projet Y en open-source peut etre une source de revenus.

    Non, un travail n'est pas forcément rémunéré. Un métier l'est par contre!
    En France, on a un code du *travail* qui est lie a activite remuneree. C'est cette definition du travail que j'utilise.
    Ta definition, qui est tout aussi juste, est plutot celle de travail comme un effort (comme on l'utilise en physique).
    Je pense qu'on est d'accord et que c'est juste qu'on n'utilise pas les memes mots pour dire les memes choses
    Pour du HTML, CSS, JavaScript, TypeScript, JSon, Yaml, Node... dans Eclipse IDE, installe Eclipse Wild Web Developer
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  17. #17
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    Vaste débat, que je résumerais par cette question (je caricature exprès) : "Qu'est-ce qui est le mieux, le communisme ou le capitalisme ?". Je parle du vrai communisme, pas celui de Staline ou de Kim Jong 001.

    Est-ce qu'il vaut mieux travailler gratuitement à faire des logiciels, et en échange profiter des logiciels gratuits des autres, ou bien travailler chacun pour soi quitte à parfois réinventer la roue que le voisin a inventé ?

    Autant dire que je ne vais pas répondre à cette question en 5 minutes mais il y a un certain nombre d'ouvrages intéressants à ce sujet...

  18. #18
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    J'en ai parlé sur ce forum à plusieurs reprises sans que mes interlocuteurs ne fassent le lien. La problématique est la suivante : Comment faire du logiciel libre (et du libre en général) dans une économie non-libre ? Encore faut-il définir ce qu'est une économie libre. Déjà, il faudrait une monnaie libre, c'est-à-dire respectant les 4 libertés fondamentales économiques (à l'instar du logiciel libre qui doit respecter les 4 libertés d'utilisation du logiciel) : http://pjc76.free.fr/conf
    L'informatique fait gagner beaucoup de temps. A condition d'en avoir beaucoup devant soi !!!

  19. #19
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    Citation Envoyé par Vincent PETIT Voir le message
    De plus en plus les fabricants de microcontrôleurs, surfant sur la vague du libre, fournissent gratuitement leurs packs [compilateurs GCC pour leur micro + Eclipse dédié + des outils de dev.] mais cette gratuité est entrain de devenir une exigence de l'utilisateur
    (...)
    De mon côté, j'ai la chance que l'open hardware ne décolle pas comme l'open source mais c'est juste parce que ça à un coup financier incompressible l'open hardware (composants électroniques, le circuit imprimé, la soudure, coût de transport...) il est donc impossible de tomber dans la même gratuité que l'open source / libre
    Cela me rappelle IBM dans les années 60-70 : on fourni le matériel (hors de prix, mais c'est une autre histoire) et le logiciel est gratuit (ou presque). Cela a tenu jusqu'à l'apparition de la micro-informatique.

    Yvan
    Une solution n'est valable que dans un contexte donné

  20. #20
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