« Suprémaciste » et « ultranationaliste »
A cause de cette filiation politique, la presse espagnole lui a donné des surnoms peu flatteurs tels que « pantin », « homme de paille » ou « marionnette ». Puigdemont s’est choisi « un membre éminent de la ligne dure de l’indépendantisme qui ne répond qu’à lui », a commenté Oriol Bartomeus, professeur de Sciences politiques à l’Université autonome de Barcelone.
Le ton aimable et posé de Quim Torra, forte carrure, large front dégarni au-dessus de lunettes épaisses, contraste avec ses écrits récupérés par l’opposition, qui le traite de « suprémaciste » et « ultranationaliste » catalan. Dans une série d’articles en ligne, il traitait l’Espagne de « pays exportateur de misère » et qualifiait de « charognards, vipères et hyènes » ceux qui ne défendent pas comme lui la culture et la langue catalane.
Les Espagnols, qu’il présente comme des « occupants », « ne savent que spolier », avait-il tweeté en 2012. Les tweets avaient depuis été effacés mais conservés par des adversaires. « Je regrette que des tweets sortis de leur contexte, visant le gouvernement espagnol, aient pu offenser quelqu’un », a-t-il répondu lundi.
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