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  1. #221
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    Juridiquement, ils ne sont contraints qu'en UE. Mais c'est clairement fait pour emmerder les utilisateurs de magasins alternatifs et que les gens à l'étranger sachent que pour eux rien à changé, ils restent obligés de passer par l'AppleStore.

  2. #222
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    Pour ceux qui sortaient l'excuse de la sécurité, c'est un comble !
    Selon Apple, laisser les utilisateurs utiliser des boutiques tierces est un risque de sécurité. Sauf qu'empêcher les utilisateurs de faire des mises à jour, c'est un risque avéré.

  3. #223
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    Citation Envoyé par smarties Voir le message
    Comme dit précédemment, sur F-Droid, il y a des applications de qualité qui répondent bien aux besoins courants et sans trackers.

    Quand je vois ce que le Google Play Services prend en taille (plus de 500Mo) sur mon Pixel, j'ai hâte de m'en séparer. Et généralement quand on se fait voler son téléphone il est flashé rapidement donc localiser son téléphone doit être fait rapidement et il existe des applications de ce type sur F-Droid.

    Ce qui est embêtant, ce sont les banque avec l'autorisation de paiement en ligne qui demande leur application qui ne fonctionne pas sur un téléphone déverrouillé.
    Tu a tout résumé. La plupart des applications sur mon smartphone (un vieux Samsung de 2015) viennent de F-Droid. F-Droid est la preuve de la mauvaise fois d'Apple en matière de magasins d'application, puisque qu'il est plus sécurisé que le Play Store (et donc logiquement au moins aussi sécurisé que l'App Store).
    Concernant le DMA, il est évident qu'Apple fait tout pour tricher avec les exigences du DMA... Le but est clairement que ni l'utilisateur ni le développeur ne soit libre sur IOS.

    Effectivement les banques font vraiment c****. Cela me rappelle l'époque où il fallait avoir Windows avec IE et ActiveX pour accéder à de nombreux services sur le web. C'est exactement ce qu'il se passe aujourd'hui avec les services Google sur Android. Une technologie qui n'apporte que des problèmes sur le plan technique, mais qu'il est difficile de ne pas avoir.

  4. #224
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    Par défaut Apple annonce la possibilité de télécharger des applications iPhone à partir de sites web tiers dans l'UE
    Apple annonce la possibilité de télécharger des applications iPhone à partir de sites web tiers dans l'UE
    Mais ne la réserve qu’aux développeurs présents sur l’appstore depuis deux ans à minima

    Apple annonce la possibilité de télécharger des applications iPhone à partir de sites web tiers dans l’Union européenne. C’est une conséquence des exigences de la nouvelle loi européenne sur les marchés numériques (DMA). Cette possibilité est néanmoins soumise à un lot de conditions dont la présence du développeur sur la boutique d’applications en ligne d’Apple depuis deux ans à minima. Grosso modo, les développeurs sont d’avis que c’est une mise en conformité d’Apple qui n’en est pas une dans le fond et qui menace plutôt leur liberté et leur rentabilité.

    Le listing complet des conditions à remplir en tant que développeur pour distribuer leurs applications iOS depuis leurs sites

    • Être inscrit au programme Apple Developer en tant qu'organisation constituée, domiciliée ou enregistrée dans l'UE (ou avoir une entité juridique subsidiaire constituée, domiciliée ou enregistrée dans l'UE et répertoriée dans App Store Connect). L'emplacement associé à votre entité juridique est indiqué dans votre compte Apple Developer.
    • Être membre en règle de l'Apple Developer Program depuis au moins deux années consécutives et avoir une application dont le nombre de premières installations annuelles sur iOS dans l'UE a dépassé le million au cours de l'année civile précédente.
    • Etre réactif aux communications d'Apple concernant vos applications distribuées par l'intermédiaire de vos sites web, en particulier en cas de comportement frauduleux, malveillant ou illégal, ou de tout autre élément dont Apple estime qu'il a un impact sur la sûreté, la sécurité ou la vie privée des utilisateurs.
    • Publier des politiques de collecte de données transparentes et offrir aux utilisateurs un contrôle sur la manière dont leurs données sont collectées et utilisées.
    • Respecter les lois applicables dans les juridictions où vous opérez (par exemple, la loi sur les services numériques, le règlement général sur la protection des données et les lois sur la protection des consommateurs).
    • Se tenir prêt à répondre aux demandes gouvernementales et autres visant à retirer des listes d'applications.
    • Accepter de souscrire à une structure tarifaire révisée qui comprend une redevance de technologie de base, facturée à 0,50 euro pour chaque première installation annuelle supérieure à un million au cours des 12 derniers mois (quel que soit le lieu de distribution des applications).


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    Grosso modo, une mise en conformité d’Apple qui n’en est pas une dans le fond, d’après des retours de développeurs

    Depuis des années, Apple rejette les mises à jour de l'application Tuta si elles contiennent des liens vers le site web de l'entreprise. Comme toutes les applications iOS, Tuta n'a pas non plus été en mesure d'accepter les paiements in-app directement de ses clients. Apple joue le rôle d'intermédiaire et facture des frais. Pfau espérait que les réformes de l'App Store imposées par la loi européenne sur les marchés numériques (DMA) rendraient les entreprises comme la sienne moins étroitement liées à Apple. Au lieu de cela, il est déçu par les nouvelles conditions proposées. « Ce qu'ils ont inventé est la meilleure preuve qu'ils abusent massivement de leur position dominante sur le marché », déclare-t-il. « Apple se comporte en fait comme un dictateur ».

    Apple a été désigné comme « contrôleur d'accès » dans le cadre du DMA, l'UE ayant décidé que l'App Store constituait une passerelle importante entre les entreprises et les consommateurs. L'entreprise, ainsi que d'autres grandes enseignes de la technologie, avaient jusqu'au 7 mars pour procéder à une série de changements. Pour éviter des amendes pouvant atteindre 20 % de son chiffre d'affaires mondial, le fabricant de smartphones a annoncé ses nouvelles règles à la fin du mois de janvier.

    Ces règles permettent techniquement aux utilisateurs de son matériel de télécharger des applications à partir d'autres magasins d'applications et aux développeurs d'utiliser leurs propres systèmes de paiement, en contournant la commission d'Apple.

    Mais pour accéder à ces nouvelles fonctionnalités, les développeurs doivent souscrire à de nouvelles conditions commerciales. Selon Pfau, ces conditions comprennent des restrictions qui dissuadent les développeurs de s'éloigner du statu quo. Si son entreprise, Tuta, devait tirer parti du nouveau système, les iPhone émettraient des avertissements - appelés "écrans de peur" par les critiques - informant les utilisateurs des risques de sécurité liés à l'utilisation de systèmes de paiement qui ne sont pas gérés par Apple. D'après les tests effectués par Tuta sur l'impact des popups sur les mises à jour in-app, il estime que ces avertissements dissuaderaient 50 % des utilisateurs de procéder à l'achat.

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    Des changements conformes au DMA, selon Apple

    Apple maintient que ses changements sont conformes à la loi sur les marchés numériques tout en étant nécessaires pour protéger les appareils de ses utilisateurs de l'UE contre les risques de sécurité qui, selon elle, sont introduits par la nouvelle loi. « L'approche d'Apple vis-à-vis du Digital Markets Act a été guidée par deux objectifs simples : se conformer à la loi et réduire les risques inévitables et accrus que le DMA crée pour nos utilisateurs européens », déclare Julien Trosdorf, porte-parole d'Apple. « Cela signifie qu'il faut créer des garanties pour protéger les utilisateurs de l'UE dans toute la mesure du possible et pour répondre aux nouvelles menaces, notamment les nouveaux vecteurs de logiciels malveillants et de virus, les possibilités d'escroquerie et de fraude, et les défis à relever pour garantir le fonctionnement des applications sur les plateformes d'Apple ».

    Les développeurs d'applications n'ont pas beaucoup de pouvoir pour faire changer Apple de cap. Ils espèrent toutefois que leurs critiques forceront la Commission européenne, une branche du gouvernement de l'UE, à prendre des mesures. Après la date fixée par l’UE, les fonctionnaires devraient évaluer les propositions d'Apple et la réaction du marché. « La Commission européenne doit maintenant rejeter la proposition d'Apple et même envisager d'imposer une amende si aucune autre amélioration n'est apportée », déclare Sebastiano Toffaletti, secrétaire général de l'Alliance européenne des PME du numérique, un groupe industriel.

    Andy Yen, PDG de Proton, un service suisse de messagerie électronique et d'informatique dématérialisée, est moins diplomate. « Si j'étais la Commission européenne, je considérerais probablement cela comme une insulte », déclare-t-il à propos des conditions commerciales proposées par Apple. « C'est une gifle ».

    Sources : Apple 1, Apple 2

    Et vous ?

    Que pensez-vous des nouvelles règles de l’App Store d’Apple ? Sont-elles justes et conformes au DMA ?
    Avez-vous déjà été confronté à des problèmes ou des restrictions en tant que développeur ou utilisateur d’applications iOS ?
    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’écosystème d’Apple par rapport à d’autres plateformes comme Android ou Windows ?
    Comment voyez-vous l’avenir du marché des applications mobiles ? Quel rôle devraient jouer les autorités européennes pour réguler les grandes enseigne de la technologie ?
    Quelles sont les alternatives possibles à l’App Store d’Apple ? Quels sont les critères que vous utilisez pour choisir une application ou un magasin d’applications ?

    Voir aussi :

    DMA : la Commission européenne désigne six grandes enseignes du numérique qui seront soumises à ses nouvelles règles antitrust, notamment cinq entreprises américaines et une entreprise chinoise

    Sept grandes entreprises technologiques affirment qu'elles sont des « gatekeepers » au sens de la DMA qui leur impose une série d'obligations

    Apple se plie aux exigences de l'UE et s'attend à une avalanche de magasins d'applications tiers qui pourraient attirer les consommateurs et les développeurs loin de son App Store

  5. #225
    Responsable Systèmes


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    Cette possibilité est néanmoins soumise à un lot de conditions dont la présence du développeur sur la boutique d’applications en ligne d’Apple depuis deux ans à minima.
    discrimner des développeurs qui ont moins de deux ans d’inscription sur Apple Developper, c'est légal ?

  6. #226
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    Ils aiment se faire taper dessus par la Commission Européenne chez Apple.

  7. #227
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    Apple est ni plus ni moins entrain d'exiger que les magasins tiers respectent les mêmes conditions que l'App Store. Le foutage de gueule est complet.

    L'Europe devrait du être beaucoup plus radicale dans le DMA : N'importe qui doit avoir le droit de compiler et d’exécuter le code qu'il veut sur le système d'exploitation qu'il utilise.

  8. #228
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    discrimner des développeurs qui ont moins de deux ans d’inscription sur Apple Developper, c'est légal ?
    et avoir une application dont le nombre de premières installations annuelles sur iOS dans l'UE a dépassé le million au cours de l'année civile précédente.

    donc en gros ca impactera personne hors gafam


    il serait temps que la commission sévissent, depuis la mise en place du DMA Apple montre un énorme foutage de gueule dans ces conditions.
    C'est pourtant pas compliqué de faire la même chose que ce qui existe sur... macos.

    les conditions qu’Apple impose empêche tous store alternatif comme fdroid sur android et c'est fort regrettable !

  9. #229
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    Par défaut L'UE va obliger Apple à ouvrir iPadOS au chargement latéral en vertu de la loi sur les marchés numériques
    L'UE va obliger Apple à ouvrir iPadOS au chargement latéral et aux options de paiement tierces en vertu du DMA
    iPadOS est désormais soumis aux mêmes règles strictes qu'iOS dans l'Union européenne

    L'iPadOS d'Apple devra également se conformer à la loi européenne sur les marchés numériques. Après une enquête de près de huit mois visant à déterminer si l'iPadOS détient un pouvoir de marché suffisant pour justifier une réglementation plus stricte, la Commission européenne vient de désigner le système d'exploitation de l'iPad comme une plateforme "gatekeeper" en vertu de ses règles phares de la loi sur les marchés numériques (DMA). Apple va devoir donc ajouter à l'iPad le chargement latéral d'applications et la prise en charge d'un moteur de navigation alternatif. La firme de Cupertino a six mois pour rendre l'iPad conforme aux exigences du DMA.

    Depuis le mois de mars et la sortie de l'iOS 17.4, les iPhone de l'UE sont soumis à la loi européenne sur les marchés numériques (DMA), un ensemble de réglementations qui, entre autres, ont contraint Apple à prendre en charge pour la première fois les boutiques d'applications alternatives, le chargement latéral d'applications et les moteurs de navigation tiers dans l'iOS. Cependant, Apple va devoir aller encore plus loin. Les régulateurs de l'UE ont annoncé lundi qu'ils classaient également l'iPadOS d'Apple dans la catégorie "gatekeeper", ce qui signifie que l'iPad est désormais soumis aux mêmes règles que l'iPhone.

    L'UE a commencé à examiner si l'iPadOS peut être considéré comme un "gatekeeper" en septembre 2023, le jour même où elle a décidé qu'iOS, le navigateur Safari et l'App Store étaient tous des "gatekeepers". « La Commission a conclu que l'iPadOS constitue une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux, et qu'Apple jouit d'une position bien établie et durable en ce qui concerne l'iPadOS. Apple dispose de six mois pour se conformer pleinement aux obligations imposées par le DMA en ce qui concerne l'iPadOS », a écrit la Commission dans un communiqué de presse lundi.

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    Le DMA est entré en vigueur le 7 mars. Il vise à lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des grandes enseignes du numérique, notamment les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), qui ont acquis une position de quasi-monopole sur le marché européen, au détriment des petites et moyennes entreprises locales, de l’innovation et du choix des consommateurs. Le DMA impose aux plateformes numériques reconnues comme des "gatekeepers" (gardiens ou contrôleurs d'accès) de respecter un ensemble de règles, sous peine de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial.

    Le terme "contrôleurs d'accès" désigne les entreprises qui ont un impact significatif sur le marché intérieur et qui servent d’intermédiaires incontournables pour les utilisateurs. Sont présumées être des "gardiennes", au sens de la nouvelle législation européenne, les entreprises qui :

    • fournissent un ou plusieurs services de plateforme essentiels dans au moins trois pays européens ;
    • ont un chiffre d’affaires très élevé : un chiffre d'affaires annuel d'au moins 7,5 milliards d'euros en Europe dans les trois dernières années ou une capitalisation boursière de 75 milliards d'euros ou plus durant la dernière année ;
    • enregistrent un grand nombre d’utilisateurs dans l'UE : plus de 45 millions d'Européens par mois et 10 000 professionnels par an pendant les trois dernières années.


    La Commission affirme que son enquête a révélé que les utilisateurs de l'iPadOS sont enfermés dans la plateforme, notant que le nombre d'utilisateurs professionnels a dépassé onze fois le seuil quantitatif du contrôleur d'accès, tandis que le nombre d'utilisateurs finaux est proche du seuil et devrait augmenter dans un avenir proche. Si iMessage a été épargné par la mise en conformité avec le DMA, la dernière décision concernant iPadOS constitue une nouvelle fissure dans le jardin clos de l'écosystème d'Apple. Apple a longtemps contesté le projet de loi, mais ses efforts n'ont pas réussi à contrecarrer le vote.

    Cette évolution devrait entraîner des changements importants dans la manière dont Apple exploite sa plateforme de tablettes dans l'UE. L'entreprise devra s'assurer qu'elle respecte une série de prescriptions du DMA. L'iPadOS devra désormais permettre aux Européens de télécharger des applications en dehors de l'App Store d'Apple, de désinstaller les applications préchargées sur les iPad et de sélectionner des services par défaut à partir d'écrans de choix. L'iPadOS a l'obligation de prendre en charge des options de paiement tierces. Les contrôleurs d'accès ont l'interdiction de référencer eux-mêmes leurs propres services.

    Apple devra également ouvrir l'accès aux versions non WebKit de Safari sur l'iPadOS dans les six prochains mois, comme elle l'a déjà fait sur iOS. Les développeurs d'applications qui atteignent leurs clients via iPadOS auront le droit de bénéficier de conditions FRAND (fair, reasonable and non-discriminatory - équitables, raisonnables et non discriminatoires). Si Apple ne se conforme pas aux règles du DMA pour les systèmes d'exploitation, la société pourrait se voir infliger des amendes allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial, ou jusqu'à 20 % en cas de récidive. De son côté, Apple critique vivement les règles du DMA.

    Dans une déclaration à Forbes, Apple affirme qu'il continuera à s'engager de manière constructive avec la Commission européenne pour s'assurer que ses services désignés sont conformes au DMA, y compris l'iPadOS. L'entreprise n'est cependant pas vraiment satisfaite et a accusé la législation de créer "de nouveaux risques pour la vie privée et la sécurité des données". À cette fin, Apple a déposé un recours devant le tribunal de l'Union européenne à Luxembourg, dont les audiences devraient avoir lieu dans le courant de l'année. (Apple a récemment annoncé la tenue d'un événement le 7 mai pour présenter de nouveaux iPad.)

    Apple a techniquement séparé le système d'exploitation de l'iPad de celui de l'iPhone en 2019 lorsqu'elle a commencé à appeler son système d'exploitation pour tablettes iPadOS au lieu d'iOS. Mais dans la pratique, peu de choses séparent les deux systèmes d'exploitation sous le capot. iOS et iPadOS partagent les mêmes numéros de construction logicielle, ils sont mis à jour en même temps (à de rares exceptions près) et, ce qui est le plus important pour la conformité au DMA, ils tirent leurs logiciels du même App Store, avec les mêmes restrictions imposées par Apple. L'entreprise exerce un contrôle strict sur son App Store.

    Les applications distribuées par le biais d'autres boutiques d'applications ou de sites Web tiers devront respecter de nombreuses règles d'Apple et seront généralement limitées à l'utilisation des API publiques d'Apple. Toutefois, selon certains analystes, la possibilité d'utiliser d'autres boutiques d'applications et moteurs de navigation sur l'iPad (et les puces de la série M de classe bureau) pourrait faire de ces tablettes de meilleurs remplaçants des ordinateurs portables en leur permettant de faire davantage de choses que les utilisateurs de Mac peuvent faire sur leurs systèmes.

    Bien entendu, rien de tout cela n'affecte directement les utilisateurs d'iPhone ou d'iPad basés aux États-Unis, dont les appareils restent limités aux boutiques d'applications d'Apple et au moteur de navigation WebKit. Cela dit, nous avons assisté récemment à des modifications des règles de l'App Store qui ont sans doute découlé des efforts d'Apple pour se conformer au DMA, notamment des changements de politique qui ont autorisé pour la première fois les émulateurs de consoles de jeux rétro (certains, pas tous) à entrer dans l'App Store.

    Source : la Commission européenne

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la désignation de l'iPadOS comme "gatekeeper" dans l'UE ?
    Quels pourraient être les impacts de ce changement sur les utilisateurs de l'iPad et Apple lui-même ?
    Êtes-vous d'accord avec cette désignation ? Cela introduit-il des risques de sécurité pour les utilisateurs comme Apple le prétend ?

    Voir aussi

    Les Big Tech comme Amazon, Microsoft, Meta et d'autres sont accusés par des entreprises européennes rivales de ne pas respecter les nouvelles règles de l'UE en matière de concurrence

    DMA : Apple bloquera les mises à jour des boutiques tierces d'applications si votre iPhone quitte l'UE pendant un mois. Quelles sont les implications de cette restriction pour les voyageurs européens?

    Le PDG de Spotify affirme que les nouveaux frais appliqués par Apple constituent un "nouveau coup bas" et une "extorsion pure et simple", et que cela pourrait nuire aux développeurs et aux startups

  10. #230
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    S'il s'avère que le processus est similaire à celui d'iOS, alors il est préférable de ne rien entreprendre !

    Cela reviendrait à se moquer ouvertement de la Commission européenne, des développeurs et, par extension, des utilisateurs.

    Pour les développeurs, la dépendance continue envers Apple (compte dev + vérification + signature certificat fourni que par Apple...), sans parler des implications financières (core technology fee) qui dissuadent tout développeur de chercher des alternatives en dehors de l'App Store.

    Quant aux utilisateurs, les 'dark patterns' mises en place dans la version bêta d'iOS pour installer et autoriser un store alternatif ne font que renforcer ce constat.

    Peut-être qu'Apple comprendra que lorsque tous les éditeurs auront migré leurs applications natives vers des WebApps. Mais ce sont les utilisateurs, notamment les particuliers, qui se retrouveront dépendants des éditeurs, avec des abonnements et des applications moins fonctionnelles et moins performantes que les applications natives et siphonnage des données. C'est ça le progrès !

    Cela s'applique également à Microsoft. Si demain toutes les applications natives sont migrées vers des WebApps, n'importe quel PC ou appareil fonctionnant sous n'importe quel système d'exploitation pourra faire l'affaire.
    Cela pourrait avantageusement profiter à Linux, qui, je crois, serait le système le plus susceptible d'accueillir les dernières applications natives respectueuses de la vie privée des utilisateurs et faire fonctionner ces WebApp !

  11. #231
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    Par défaut Apple apportera le chargement latéral et d'autres changements imposés par l'UE à l'iPadOS cet automne
    Apple apportera le chargement latéral et d'autres changements imposés par l'UE à l'iPadOS cet automne
    l'entreprise annonce aussi des modifications dans la mise en œuvre des frais de technologie de base

    Apple a confirmé qu'il apportera des changements à l'iPadOS afin de se conformer aux exigences de la loi européenne sur les marchés numériques (DMA). Ces changements comprendront le chargement latéral, les boutiques d'applications alternatives, des moteurs de navigateur tiers et bien d'autres encore. Apple a annoncé que ces nouvelles fonctionnalités seront effectives d'ici à l'automne prochain. L'entreprise a également mis à jour sa politique tarifaire pour les développeurs qui n'utilisent pas son App Store. Ce changement intervient après de nombreuses critiques à l'égard des nouvelles taxes introduites par l'entreprise au début de l'année.

    En début de semaine, la Commission européenne a annoncé que l'iPadOS d'Apple est désormais considéré comme une plateforme de contrôle d'accès dans l'UE, au même titre que l'iOS et l'App Store. L'institution a déclaré : « la Commission a conclu que l'iPadOS constitue une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux, et qu'Apple jouit d'une position bien établie et durable en ce qui concerne l'iPadOS. Apple dispose de 6 mois pour se conformer pleinement aux obligations imposées par le DMA en ce qui concerne l'iPadOS ». La réponse d'Apple ne s'est pas fait attendre.

    Dans un communiqué publié jeudi, Apple a pris acte de la décision de la Commission européenne et a confirmé qu'il apporterait des fonctionnalités telles que des places de marché d'applications alternatives, des moteurs de navigateur tiers et bien d'autres encore à l'iPad dans l'UE plus tard cet automne. Toutes les modifications qu'Apple a apportées à iOS sur les iPhone européens pour se conformer au DMA seront mises en œuvre de la même manière sur l'iPad. Toutefois, Apple n'a pas précisé si ces changements seront mis en œuvre sur iPadOS 17 ou s'ils feront simplement partie de la prochaine mise à jour de iPadOS 18.

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    Apple a techniquement séparé le système d'exploitation de l'iPad de celui de l'iPhone en 2019 lorsqu'il a commencé à appeler son système d'exploitation pour tablette iPadOS au lieu d'iOS. Mais dans la pratique, peu de choses séparent les deux systèmes d'exploitation sous le capot. iOS et iPadOS partagent les mêmes numéros de construction logicielle, ils sont mis à jour en parallèle (à de rares exceptions près) et, ce qui est le plus important pour la conformité DMA, ils tirent leurs logiciels du même App Store verrouillé, avec les mêmes restrictions imposées par Apple. Voici ci-dessus un aperçu des nouveautés sur iPadOS :

    • la possibilité d'installer des places de marché d'applications tierces et de télécharger des applications à partir de places de marché d'applications tierces ;
    • la prise en charge de moteurs de navigateur tiers ;
    • une nouvelle invite dans Safari qui demande aux utilisateurs de choisir un navigateur par défaut ;
    • la possibilité pour les utilisateurs de télécharger des applications à partir du site Web d'un développeur.


    Les applications distribuées par le biais d'autres boutiques d'applications ou de sites Web tiers devront respecter de nombreuses règles d'Apple et seront généralement limitées à l'utilisation des API publiques d'Apple. Toutefois, selon certains analystes, la possibilité d'utiliser des boutiques d'applications et moteurs de navigation de tierces parties sur l'iPad (et les puces de la série M pour le bureau) pourrait faire de ces tablettes de meilleurs remplaçants des ordinateurs portables en leur permettant de faire davantage de choses que les utilisateurs de Mac peuvent faire sur leurs systèmes. Apple ajoute d'autres nouveautés.

    Apple a apporté des modifications à la façon dont il applique les "frais de technologie de base" (Core Technology Fee - CTF). C'est une taxe qu'il facture aux développeurs qui distribuent leurs applications via des boutiques d'applications tierces ou qui utilisent des systèmes de paiement tiers pour refléter la valeur qu'Apple offre aux développeurs par le biais d'investissements continus dans les outils, les technologies et les services qui leur permettent de créer et de partager des applications novatrices avec les utilisateurs. Les mêmes conditions commerciales qui s'appliquent pour l'iPhone s'appliqueront également à l'iPad.

    Depuis leur introduction par Apple, les frais de technologie de base font l'objet de critiques et certains développeurs, comme Epic Games et Spotify, ont qu'il s'agit d'une grande escroquerie. Comme l'indique Apple, les développeurs peuvent soit s'en tenir au statu quo de l'App Store de première partie en conservant les frais d'Apple, soit payer le CTF et utiliser d'autres services.

    Citation Envoyé par Apple

    Cette semaine, la Commission européenne a désigné iPadOS comme un contrôleur d'accès (gatekeeper platform) en vertu de la loi sur les marchés numériques. Apple apportera à l'iPadOS, dans le courant de l'automne, les récentes modifications apportées à iOS pour les applications dans l'UE, selon les besoins.

    Les développeurs peuvent choisir d'adopter les conditions commerciales alternatives pour les applications dans l'UE qui incluront ces capacités et options supplémentaires sur l'iPadOS, ou de rester sur les conditions existantes d'Apple.
    Les modifications apportées par Apple visent à répondre aux critiques formulées par les développeurs à l'égard de la nouvelle redevance. Certains développeurs se sont inquiétés du fait que la redevance risque de pénaliser ceux qui proposent des applications non commerciales gratuites ou les petits développeurs qui se retrouvent avec un succès inattendu sur les bras. Une application qui devient virale et franchit le seuil d'un million de premières installations annuelles qu'Apple avait déjà fixé avant l'entrée en vigueur de la redevance pourrait se retrouver tout d'un coup à devoir beaucoup d'argent au géant de la technologie.

    Pour rappel, la redevance s'élève à 0,50 € pour chaque première installation annuelle par an après le seuil d'un million d'installations. Apple a déclaré que cette mise à jour vise à donner aux étudiants, amateurs et autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans avoir à payer le CFT. Ils devront certifier chaque année leur statut non commercial auprès d'Apple pour continuer à bénéficier de l'exonération de la redevance. Les organismes publics et les établissements d'enseignement agréés étaient déjà exemptés du paiement du CFT, à condition qu'ils répondent aux critères d'Apple.

    Apple affirme que les changements visent aussi à donner aux petits développeurs qui obtiennent une application à succès plus de temps pour développer leur activité. Les développeurs dont le chiffre d'affaires annuel global est inférieur à 10 millions d'euros bénéficieront d'une "rampe d'accès gratuite au CFT" pendant trois ans. Apple a écrit : « au cours de cette période de trois ans, si un petit développeur qui n'a pas dépassé le million de premières installations annuelles franchit le seuil pour la première fois, il ne paiera pas le CFT, même s'il continue à dépasser le million de premières installations annuelles sur cette période ».

    L'entreprise ajoute : « si un petit développeur réalise un chiffre d'affaires global compris entre 10 et 50 millions d'euros au cours de la période de transition de trois ans, il commencera à payer le CFT après un million de premières installations annuelles, jusqu'à un plafond d'un million d'euros par an ». Bien qu'Apple ait apporté de nombreuses modifications à iOS dans l'UE pour se conformer au DMA, les autorités de régulation de l'UE enquêtent déjà sur Apple (ainsi que sur Google et Meta) pour "non-conformité". L'enquête fait suite aux nombreuses des développeurs à l'égard des changements apportés par Apple à l'iOS.

    En fonction des résultats de cette enquête, l'UE pourrait exiger d'Apple qu'il modifie encore la manière dont il autorise l'installation d'applications tierces sur iOS et la manière dont les développeurs tiers sont autorisés à faire de la publicité pour des boutiques d'applications et des options de paiement autres que celles d'Apple. Toute modification apportée par Apple à l'iPhone pour se conformer aux conclusions de l'enquête se répercutera vraisemblablement sur l'iPad.

    Source : Apple

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des modifications apportées par Apple à l'iPadOS dans l'UE en vertu du DMA ?
    Ces modifications respectent-elles les exigences du DMA ? Pourquoi sont-elles si critiquées par les développeurs ?
    La nouvelle redevance introduite par Apple appelée "frais de technologie de base" est-elle conforme au DMA ?

    Voir aussi

    L'UE va obliger Apple à ouvrir iPadOS au chargement latéral et aux options de paiement tierces en vertu du DMA, iPadOS est désormais soumis aux mêmes règles strictes qu'iOS dans l'Union européenne

    DMA : Apple bloquera les mises à jour des boutiques tierces d'applications si votre iPhone quitte l'UE pendant un mois, quelles sont les implications de cette restriction pour les voyageurs européens ?

    DMA : les développeurs se révoltent contre les nouvelles règles de l'App Store d'Apple qui menacent leur liberté et leur rentabilité et dénoncent une violation du règlement européen

  12. #232
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    Par défaut Apple ne déploiera pas sa technologie d'IA sur le marché européen en raison de craintes liées au DMA
    DMA : Apple ne déploiera pas sa technologie d'IA sur le marché européen cette année en raison de craintes liées à la réglementation,
    mais assure travailler avec l'UE pour trouver une solution permettant le déploiement des nouveaux produits

    Apple a dévoilé son nouveau système d'intelligence artificielle, Apple Intelligence, au début du mois, marquant l'une des plus importantes modifications apportées à ses produits à ce jour. Cette technologie permet de résumer le texte, de créer des images originales et de récupérer les données les plus pertinentes lorsque les utilisateurs en ont besoin. La mise à jour inclut également une version améliorée de Siri, l’assistant numérique autrefois pionnier d’Apple.

    Le système, qui intégrera l'IA générative dans l'iPhone, l'iPad et le Mac, devrait être déployé aux États-Unis dans le courant de l'année. L'entreprise a indiqué qu'elle n'allait pas déployer certaines de ses nouvelles IA dans l'Union européenne cette année en raison de préoccupations concernant les réglementations de l'industrie technologique de l'Union.


    Apple va retarder le lancement de trois nouvelles fonctions d'intelligence artificielle en Europe, car les règles de concurrence de l'Union européenne exigent que l'entreprise s'assure que les produits et services concurrents peuvent fonctionner avec ses appareils. Ces fonctions seront lancées à l'automne aux États-Unis, mais n'arriveront pas en Europe avant 2025.

    L'entreprise a annoncé vendredi que trois fonctionnalités - Phone Mirroring, les améliorations SharePlay pour le partage d'écran et Apple Intelligence - ne seraient pas déployées pour les utilisateurs de l'UE cette année en raison des incertitudes réglementaires liées à la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'UE.

    Apple a déclaré que la réglementation européenne l'obligerait à compromettre la sécurité de ses appareils, un argument qu'elle a déjà avancé et que les fonctionnaires de l'UE ont contesté. Selon Apple, les exigences de la DMA selon lesquelles ces gardiens doivent permettre à des entreprises tierces d'interopérer avec leurs services pourraient « forcer » des compromis en matière de protection de la vie privée et de sécurité.

    Voici la déclaration envoyée par Fred Sainz, porte-parole d'Apple :

    Il y a deux semaines, Apple a dévoilé des centaines de nouvelles fonctionnalités que nous sommes impatients de proposer à nos utilisateurs du monde entier. Nous sommes très motivés pour rendre ces technologies accessibles à tous les utilisateurs. Cependant, en raison des incertitudes réglementaires engendrées par le Digital Markets Act (DMA), nous ne pensons pas pouvoir déployer trois de ces fonctionnalités - iPhone Mirroring, améliorations du partage d'écran SharePlay et Apple Intelligence - pour nos utilisateurs de l'UE cette année.

    Nous craignons en particulier que les exigences d'interopérabilité de la DMA ne nous obligent à compromettre l'intégrité de nos produits, au risque de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données. Nous nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour tenter de trouver une solution qui nous permettrait de fournir ces fonctionnalités à nos clients de l'UE sans compromettre leur sécurité.
    Au début du mois, la société a présenté Apple Intelligence lors de sa conférence annuelle des développeurs, une suite de fonctions d'intelligence artificielle qui intègrent ChatGPT et Siri pour effectuer des recherches sur le web et générer des images ou du texte.

    Lorsque la prochaine version du système d'exploitation mobile d'Apple sortira dans le courant de l'année, les fonctions d'assistance seront également capables de parcourir les courriels, les textes et les photos d'un téléphone pour trouver des informations spécifiques en fonction des demandes de l'utilisateur.

    La société a indiqué que ces fonctions seraient disponibles sur l'iPhone 15 Pro, l'iPhone 15 Pro Max, l'iPad et le Mac équipé de la puce M1 et des versions ultérieures. iPhone Mirroring sur MacOS Sequoia permet de voir l'écran du téléphone et d'interagir avec celui-ci sur les ordinateurs Mac.

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    La perte du produit d'intelligence artificielle de l'entreprise pourrait décevoir les consommateurs

    L'UE a adopté le DMA en 2023, en raison des craintes qu'une poignée de grandes entreprises technologiques telles qu'Amazon, Apple, Alphabet, Meta, Microsoft et ByteDance, la société mère de TikTok, agissent comme des "gardiens" en empêchant les entreprises plus petites de se concurrencer. La DMA exige notamment que les fonctionnalités de base soient compatibles avec les appareils et les écosystèmes concurrents.

    Les exigences d'interopérabilité s'appliquent aux iPhones et aux iPads. Mais les Mac sont concernés par la DMA car l'iPhone Mirroring permet aux utilisateurs de reproduire l'écran d'un iPhone sur l'écran d'un Mac.

    Le DMA de l’UE impose aux grandes plateformes technologiques une série de règles à respecter. Les services technologiques sont interdits de favoriser leurs propres produits par rapport à ceux de leurs concurrents. Ils ne peuvent pas combiner les données personnelles collectées sur leurs différents services, ni utiliser les données collectées auprès de marchands tiers pour les concurrencer. De plus, ils doivent permettre aux utilisateurs de télécharger des applications provenant de plateformes concurrentes.

    L’Apple Intelligence était l’un des points forts récents de la présentation de la Worldwide Developers Conference de la société, qui comprenait également des mises à jour des systèmes d’exploitation de l’iPhone.

    La perte du produit d'intelligence artificielle de l'entreprise pourrait décevoir les consommateurs. L'Apple Intelligence peut relire un texte ou même le réécrire sur un ton amical ou professionnel. Elle peut créer des emoji personnalisés appelés Genmoji, rechercher dans un iPhone des messages spécifiques d'une personne, résumer et transcrire des appels téléphoniques et afficher des notifications prioritaires. La société a également annoncé un partenariat avec OpenAI et une feuille de route pour l'ajout d'autres modèles à la plateforme.

    Les actions d'Apple sont restées pratiquement inchangées à la suite de cette annonce. En 2023, Apple a réalisé un chiffre d'affaires net de 94,3 milliards de dollars en Europe, soit un peu moins d'un quart de son chiffre d'affaires net mondial. L'Apple Intelligence ne sera pas non plus disponible en Chine élargie, qui a représenté 72,6 milliards de dollars de son chiffre d'affaires en 2023.

    La réaction de l'UE

    Contacté au sujet de la déclaration d'Apple, Thomas Regnier, porte-parole de l'Union européenne, a répondu : « L'Union européenne est un marché attrayant de 450 millions d'utilisateurs potentiels et a toujours été ouverte à toute entreprise souhaitant fournir des services sur le marché intérieur européen. Les "gatekeepers" sont les bienvenus pour offrir leurs services en Europe, à condition qu'ils respectent nos règles visant à garantir une concurrence loyale ».

    On ne sait pas exactement ce qui pose problème, mais Apple Intelligence couvre à lui seul les mises à jour de Siri, les Genmoji, la gestion des notifications, l'exécution d'actions scénarisées dans différentes applications, ainsi que la génération de textes et de résumés. Sainz a également réaffirmé qu'Apple Intelligence serait disponible pour des tests bêta cet été, tandis que la fonction miroir de l'iPhone et les fonctionnalités étendues de partage d'écran SharePlay feront l'objet d'une version bêta destinée aux développeurs lundi.

    Apple a promis à plusieurs reprises que ses nouvelles fonctions d'IA seraient privées. Au début du mois de juin, le directeur général Tim Cook a promis que ces fonctionnalités seraient « ancrées dans votre contexte personnel, comme votre routine, vos relations, vos communications et bien plus encore ».

    Source : Apple

    Et vous ?

    La confidentialité des utilisateurs vs. l’interopérabilité : quelle est la priorité la plus importante pour vous en tant qu’utilisateur ? Préférez-vous que les entreprises protègent davantage vos données personnelles ou qu’elles rendent leurs produits plus interopérables avec d’autres services ?
    Rôle de la réglementation : pensez-vous que les réglementations telles que le Digital Markets Act (DMA) sont nécessaires pour encadrer les géants de la technologie ? Ou devrions-nous laisser les entreprises décider elles-mêmes de leurs politiques de déploiement de nouvelles technologies ?
    Impact sur l’innovation : Comment pensez-vous que ces restrictions affecteront l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ? Est-ce que cela freinera ou encouragera de nouvelles avancées technologiques ?

  13. #233
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    Ce qui m'agace est qu'encore une fois l'Europe me fait un croc-en-jambe. Je n'ai que faire d'applications tierces, ce que je trouve dans l'Apple Store suffit très largement à mon usage, et j'accepte mal d'être brimé par une décision qui me prive de fonctions a priori intéressante. Je dois déjà slalomer entre les différentes connectiques pour mes iPhones/iPads, c'est suffisamment rageant comme ça.
    Je retire l'impression que ces décisions européennes prises "pour mon bien" sont surtout le fruit d'un lobbyisme effréné des concurrents d'Apple, qui voient là un excellent moyen d'empêcher la firme de capitaliser sur sa singularité. C'est aussi la démonstration d'un grand manque de compétence des décideurs, mais ça, on pouvait s'en douter.
    Après tout, tout acheteur de produits technologiques est sensé s'informer un peu avant de casser la tirelire, surtout chez Apple. C'est le moins qu'on puisse faire à ce niveau de prix. Si on veut simplement pouvoir installer tout ce qu'on veut sur son smartphone, le marché est vaste, il y a largement de quoi se satisfaire je crois.

  14. #234
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    Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes râlent contre les efforts que l'Europe déploie pour nous protéger, nous les consommateurs, face aux lobbies extrêmes des GAFAM.
    Ce qui m'agace, c'est de voir que certaines personnes ne voient pas dans ces démarches une simple manœuvre d'Apple pour ne pas se conformer aux directives européennes.
    Il est important de reconnaître que les décideurs européens sont guidés par la volonté de protéger les libertés des consommateurs.
    Je comprends parfaitement que chacun a ses préférences en matière d'applications et de fonctionnalités, mais il est important de garder à l'esprit qu'avoir le choix est dans notre intérêt.

  15. #235
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    Par défaut L'UE a bon dos
    Apple ne s'est plus comment essayer de renverser l'opinion publique contre le DMA imposé par la Commission Européenne. Elle fait comme Google qui a retiré les liens Google Maps utilisés par les internautes en invoquant l'obligation du DMA. Mais à coté ne se conforme en rien aux nouvelles règles dès que ca touche à son business...

  16. #236
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    Citation Envoyé par Thaumasson Voir le message
    Je comprends parfaitement que chacun a ses préférences en matière d'applications et de fonctionnalités, mais il est important de garder à l'esprit qu'avoir le choix est dans notre intérêt.
    Vous avez le choix : Achetez n'importe quelle marque sauf Apple, vous trouverez des systèmes performants et souvent moins chers. Vous installerez ce que vous voudrez et vous ferez ce que vous jugerez bon pour éviter de pourrir votre système.
    Achetez dans l'écosystème Apple et vous aurez la certitude raisonnable d'avoir un système pérenne, fonctionnel, qui vous permettra de ne pas vous préoccuper de la majeure partie des poisons circulant sur Internet en général.
    Je veux être libre d'utiliser mes bécanes sans avoir à me préoccuper d'antivirus, ni de l'origine réelle de ce que j'installe, entre autres.
    Je ne reconnais pas aux fonctionnaires européens le droit de me priver de cette tranquillité, ou par effet de bord, de fonctionnalités qui semblent réellement interessantes, pour la première fois depuis une dizaine d'années.
    Les lois sur la concurrence vue par l'Europe sont une hérésie, encore une perversion de l'outil, ça commence avec la normalisation de la banane, ça nous casse les pieds avec les chargeurs de portables et ça finit par bloquer le progrès.
    Merci, l'Europe. J'en ai soupé, sous cette forme.

  17. #237
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    Je trouve bien qu'il y est des gardes fous. C'est sensé être le rôle de l'Europe (que ce soit bien ou mal fait, je ne rentrerais pas dans ce débat).

    Le prob. n'est pas de mettre des normes, ils en faut pour éviter les abus, le prob. est de le faire de façon raisonnable, mais encore une fois c'est un autre sujet.

    Ton avis s'entend tout comme celui de Thaumasson, l’idée étant de trouver un juste milieu.

    Je veux être libre d'utiliser mes bécanes sans avoir à me préoccuper d'antivirus, ni de l'origine réelle de ce que j'installe, entre autres
    Le prob est que tu peux dans ce cas à ton insu contaminer d'autres personnes, faire fuiter des infos personnelles d'autres personnes (en même temps que les tiennes mais là je dirais que c'est ton prob. dépendant de ton choix).
    Et encore tu es du métier donc plus ou moins apte à ne pas faire n'importe quoi, ce qui n'est pas le cas du grand public. Mais ça ça pourrait se régler avec un blocage par défaut pouvant être retiré en passant en mode expert par exemple.
    C'est pas si simple que ça.

    Apple ne compte pas respecter les lois européennes sur ce sujet car ils sont en position de quasi monopole et ça aura un impact très faible pour eux. Ils veulent juste vendre sans se prendre la tête. Ils vont par contre se conformer à l'obligation de possibilité de store externes pour pouvoir continuer à vendre les iphones. C'est du pragmatisme commercial.

    Vous avez le choix : Achetez n'importe quelle marque sauf Apple, vous trouverez des systèmes performants et souvent moins chers. Vous installerez ce que vous voudrez et vous ferez ce que vous jugerez bon pour éviter de pourrir votre système.
    Sauf que si tu laisses tout faire, qui te garantie que demain les autres marques ne feront pas pareil ?

  18. #238
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    Apple ne compte pas respecter les lois européennes sur ce sujet car ils sont en position de quasi monopole et ça aura un impact très faible pour eux. Ils veulent juste vendre sans se prendre la tête. Ils vont par contre se conformer à l'obligation de possibilité de store externes pour pouvoir continuer à vendre les iphones. C'est du pragmatisme commercial.
    Explique-moi comment tu peux être en situation de monopole en n'ayant qu'une part très réduite du marché ? Côté boîtes (PCs, serveurs, stations de travail), Apple représente moins de 5% du marché. Côté smartphones, de l'ordre de 20%. Où est le monopole là-dedans ?
    Au contraire, le fait d'avoir une niche sûre (tout est relatif...) offrait à qui le souhaitait une alternative au n'importe quoi tant vanté par ces braves "autorités".
    Si j'achète un iPhone, c'est pour des raisons objectives, dont le prix et la conformité sociale ne font pas partie. Si quelqu'un est suffisamment stupide pour penser que l'iPhone tourne sous Android, tant pis pour lui. Après tout, la sélection naturelle s'applique partout et tout le temps.
    Et côté développeurs, si vraiment l'AppStore les vole, pourquoi perdent-ils leur temps à se farcir un truc aussi indigeste que XCode pour produire des applications et les publier sur cette plate-forme ?
    En gros, vu de l'utilisateur, Apple offre une forme de contrat moral : Ce que nous vous vendons fonctionne, interagit et dure longtemps (contrairement à ce qui circule sur les réseaux, j'en ai la preuve autour de moi). Vous avez accès à un certain nombre d'applications, vendues à quelques euros pièce. Nous vous garantissons que dans les limites du possible nous vérifions qu'elles ne vont pas pourrir vos bécanes ni votre vie. En contrepartie vous achetez nos gadgets un peu plus cher qu'à la concurrence et vous prenez ce qu'il y a.

    Il est clair que l'ouverture vers d'autres Stores est une brèche, un gouffre dans ce contrat. Et vu la puissance de calcul embarquée aujourd'hui dans un iPhone, on peut très bien imaginer une application d'origine non vérifiée s'installer et sniffer tout ce qui se passe sur l'appareil, soit directement, soit indirectement, en utilisant des moteurs d'analyse statistique par exemple.

    Donc je comprends très bien qu'Apple n'ait pas envie de se retrouver la semaine prochaine au tribunal parce que ces processeurs auront servi au phishing ou autre amabilité.

    Il y a très longtemps, un parti (Suisse) avait comme slogan de campagne "Moins d'Etat, plus de Liberté". Aujourd'hui, je comprends et j'approuve ce slogan. Rien ne remplace l'apprentissage direct et la responsabilité individuelle.

  19. #239
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    Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
    Ce qui m'agace est qu'encore une fois l'Europe me fait un croc-en-jambe. Je n'ai que faire d'applications tierces, ce que je trouve dans l'Apple Store suffit très largement à mon usage, et j'accepte mal d'être brimé par une décision qui me prive de fonctions a priori intéressante. Je dois déjà slalomer entre les différentes connectiques pour mes iPhones/iPads, c'est suffisamment rageant comme ça.
    Je retire l'impression que ces décisions européennes prises "pour mon bien" sont surtout le fruit d'un lobbyisme effréné des concurrents d'Apple, qui voient là un excellent moyen d'empêcher la firme de capitaliser sur sa singularité. C'est aussi la démonstration d'un grand manque de compétence des décideurs, mais ça, on pouvait s'en douter.
    Après tout, tout acheteur de produits technologiques est sensé s'informer un peu avant de casser la tirelire, surtout chez Apple. C'est le moins qu'on puisse faire à ce niveau de prix. Si on veut simplement pouvoir installer tout ce qu'on veut sur son smartphone, le marché est vaste, il y a largement de quoi se satisfaire je crois.
    L'Europe ne vous fait rien du tout, car rien ne vous oblige à installer des applications en dehors de l'App Store. Si l'App Store vous convient, absolument rien ne vas changer à votre utilisation.
    Cette loi ne désavantage absolument aucun utilisateur.
    Par contre cette loi va probablement attirer de nouveaux clients vers Apple. A titre personnel, le choix d'Apple pour les smartphones/tablettes est hors de question pour moi, non pas parce que je trouve les appareils médiocre, mais à cause du système d'exploitation. Dans le futur, Apple va peut-être redevenir un choix possible.

    De plus, Android et la plate-forme UWP de Windows sont certes plus ouvertes qu'Apple, elles reste beaucoup plus fermés que les anciennes plate-formes Win32 et Posix. Car Apple à influencé les autres, qui on plus ou moins imités Apple.
    Donc si, la politique d'Apple à eu des conséquences graves dans l'écosystème de manière général. Ce n'est pas un hasard si presque tout les PC sont rooté par défaut, mais presque aucun smartphone.

  20. #240
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    Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
    Explique-moi comment tu peux être en situation de monopole en n'ayant qu'une part très réduite du marché ? Côté boîtes (PCs, serveurs, stations de travail), Apple représente moins de 5% du marché. Côté smartphones, de l'ordre de 20%. Où est le monopole là-dedans ?
    Au contraire, le fait d'avoir une niche sûre (tout est relatif...) offrait à qui le souhaitait une alternative au n'importe quoi tant vanté par ces braves "autorités".
    Si j'achète un iPhone, c'est pour des raisons objectives, dont le prix et la conformité sociale ne font pas partie. Si quelqu'un est suffisamment stupide pour penser que l'iPhone tourne sous Android, tant pis pour lui. Après tout, la sélection naturelle s'applique partout et tout le temps.

    Et côté développeurs, si vraiment l'AppStore les vole, pourquoi perdent-ils leur temps à se farcir un truc aussi indigeste que XCode pour produire des applications et les publier sur cette plate-forme ?
    Parce qu'Apple possède une part importante du marché, trop importante (20% c'est déjà beaucoup) pour qu'un développeur qui veuillent une application rentable puisse l'ignoré. Apple fait bien un chantage aux développeurs.
    Et aux USA, Apple est en situation de quasi-monopole sur les smartphones et tablette.
    D'ailleurs l'Europe n'a pas appliqué sa loi à des plate-forme totalisant un % faible, c'est justement parce qu'Apple détient 20% que la loi s'applique. Et l'argument "il n'y a pas qu'Apple, le client à le choix", ne compte pas, car n'importe quel autre fabricant peu décider du jours au lendemain de faire comme Apple (ce qui a, comme je l'ai souligné dans mon précédent message, partiellement été le cas). Grâce à cette réglementation, ce n'est plus possible.

    En gros, vu de l'utilisateur, Apple offre une forme de contrat moral : Ce que nous vous vendons fonctionne, interagit et dure longtemps (contrairement à ce qui circule sur les réseaux, j'en ai la preuve autour de moi). Vous avez accès à un certain nombre d'applications, vendues à quelques euros pièce. Nous vous garantissons que dans les limites du possible nous vérifions qu'elles ne vont pas pourrir vos bécanes ni votre vie. En contrepartie vous achetez nos gadgets un peu plus cher qu'à la concurrence et vous prenez ce qu'il y a.
    Seulement si l'utilisateur choisi de prendre un risque. Je ne voit pas en quoi, si l'utilisateur utilise son appareil de la même manière qu'actuelle, il y aurai un risque supplémentaire.

    Il est clair que l'ouverture vers d'autres Stores est une brèche, un gouffre dans ce contrat. Et vu la puissance de calcul embarquée aujourd'hui dans un iPhone, on peut très bien imaginer une application d'origine non vérifiée s'installer et sniffer tout ce qui se passe sur l'appareil, soit directement, soit indirectement, en utilisant des moteurs d'analyse statistique par exemple.

    Donc je comprends très bien qu'Apple n'ait pas envie de se retrouver la semaine prochaine au tribunal parce que ces processeurs auront servi au phishing ou autre amabilité.
    Cette situation est impossible, Microsoft ne s'est jamais retrouvé devant les tribunaux pour les failles à répétition d'IE et ActiveX !! Pourtant là, ce n'était pas "permettre à l'utilisateur d'utiliser son appareil comme il le souhaite" mais des négligences critique dans le conception du système.
    Pour une bonne raison : dans la loi, le propriétaire d'un objet est responsable de l'objet. En cas de d'infection dans un botnet, c'est l'utilisateur qui est responsable, pas le fabricant.

    Là ou la politique d'Apple est grave, c'est que l'utilisateur est dépossédé de son propre appareil, qui reste la propriété d'Apple.

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