Tu peux remplacer l'entraînement de sport par l'entraînement intellectuel (réviser/faire des exercices/faire ses devoirs), par le fait de faire des heures supplémentaires, par le fait d'être agréable, par le fait de s'investir, par le fait d'être ponctuel, etc. etc.
Je bloque aussi sur "fabriquer des gagnants et des perdants", cela signifie quoi pour toi ?
Que signifie pour toi être "à égalité en termes de statut socio-économique" ?L'égalité réelle (ou « de résultat ») ne consiste pas à leur décerner d'office les même diplômes, mais à faire en sorte que même à diplômes et à métiers différents, ils restent à égalité en termes de statut socio-économique.
C'est en effet une égalité de résultat, mais sur un critère de comparaison différent de celui que j'évoquais dans mes messages précédents. J'aurais du mal à qualifier cette égalité d' "égalité réelle", donné qu'elle introduit des inégalités nécessaires pour "lisser" le résultat final. Tous les métiers n'ont pas les même exigences en effort physiques, mental, en disponibilité, en responsabilité, en coût sur la vie familiale, en risques, en niveau d'étude, en heures travaillées, en horaire de travail, en flexibilité des horaires, ... Pour certains aspects, on pourrait éventuellement parler d'inégalité des chances mais ça devient capillotracté.
Si on retire la notion de mérite dans l'égalité visée par la société, cela me semble très préjudiciable, et n'incite pas à faire des efforts, ou à se diriger dans des voies en demandant. Cela est une très profonde modification de la société, et je ne sais pas non plus comment cela se traduirait au niveau de la Justice.Évidemment que si on ne conçoit l'égalité qu'au sens méritocratique, alors il n'y a pas nécessairement d'égalité réelle (ou d'égalité de résultat) !
Il s'agit bien de deux conceptions complètement différentes, et en partie incompatibles, de la notion d'égalité.
Il est normal qu'un poste comme celui de ministre, qui est un poste à haute responsabilité, à haute disponibilité, avec une exposition constante, théoriquement à haute qualification gagne plus que le citoyen lambda. Une égalité de résultat serait-ici une aberration.C'est très simple : l'égalité des chances veut qu'on donne à tout le monde les mêmes chances de devenir ministre. L'égalité réelle veut que celui qui devient ministre n'en retire pas d'avantage (ou pas trop), notamment en termes de revenus, par rapport au citoyen lambda, à l'employé de base.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille qu'il gagne des millions, c'est une histoire de juste milieu, de lui donner ce qu'il "mérite", de part la nature du poste voire aussi de part son expérience, qualifications, etc. Donc avoir une "égalité des chances" en lui donnant un salaire similaire à celui des postes similaires en terme de responsabilités, contraintes horaires, etc. i.e. proportionnellement aux exigences du poste. En gros il a les mêmes opportunités de salaire, proportionnellement aux efforts déployés (c'est capillotracté). On parlerait plus d' "égalité méritocratique" je pense.
Il faut aussi faire attention, car si le poste n'est plus assez attractif, on risque d'avoir d'autres "sources de motivations".
Partager