Dans le Monde
Dans les années 2000 dans tous les pays industrialisés, les puces RFID se banalisent très vite. En 2010, l'implantation de micropuces « chez l'homme se pratique (exemple : puce VeriChip ou « code barre humain »), avec le risque corrélatif de formes de contrôle de l’individu et de la société »6, avant même que la législation n'ait eu le temps de s'appuyer sur une réflexion éthique approfondie, notamment concernant les dispositifs actifs ou passifs et de plus en plus miniaturisés (en 2006, Hitachi proposait déjà une puce carrée de 0.15 x 0,15 mm ; plus petite que le diamètre de certains cheveux7). Implantables ou implantés dans le corps humain6, dans ou sur les vêtements (wearable computing ou cyber-vêtement), les objets communicants (une société allemande, Ident Technology8, a mis au point des dispositifs faisant de la peau humaine ou animale vivante ou d'autres parties du corps un transmetteur de données numériques)6, ces puces sont autant d'innovations qui sont aussi sources de questions éthiques et de risques de dérives nouveaux
n France où existe conformément à la législation européenne un droit à l'intégrité physique, la CNIL s'est inquiétée - dans son rapport annuel du 16 mai 2008 - des risques de traçabilité des individus qui n'ont pas accès à leurs données.
Jacques Attali, dans l'émission Conversation d'avenir, la RFID (Public Sénat)25, évoque que ces puces puissent être implantées, par exemple, sur des immigrants, ou encore des prostituées qui tentent d'échapper à leurs souteneurs, afin que celles-ci puissent être localisées et protégées.
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