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  1. #161
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    Très peu actif sur le site, mais lecteur assidu de la newsletter, et également abonné à Kaspersky depuis longue date, je ne changerai pas aujourd'hui.
    Cet avec ce genre de décision du parlement européen, que les élus nous détourne de l'Europe !
    Le pouvoir ne rend pas nécessairement intelligent, d'ailleurs, un certain Bedos à dit: Pour les aveugles, on dit non-voyant, pour les sourds, non-entendant, et pour les cons, non-comprenant.

  2. #162
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    Par défaut informatique et parlement europeen
    on voit finalement qui est à la solde de quelqu'un .
    on voit bien au fil des pseudo loi qui sortent de l'europe, que les lobbys sont tous puissants notamment ceux qui reflechissent en dollars.
    on voit de mieux en mieux que ces gens la bas, pour lesquel d'aucun n'ont voté et qui de par leur statut sont inattaquables.
    en effet, nous ne pouvons ni les revoquer , ni les poursuivre pour trahison, ou haute trahison.
    nous sommes dans une democratie, dirigée par un systeme feodal , c'est ca la modernité... nouveau millenaire qui commence comme le dernier.....
    je suis bien inquiet car personne ne bouge.
    attendons ...attendons .... encore et bientôt nous n'aurons plus de forum...

  3. #163
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    Par défaut Réponse de Kaspersky au Parlement Européen

  4. #164
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    Citation Envoyé par lubric_monkey Voir le message
    on voit finalement qui est à la solde de quelqu'un .
    On ne sait pas...
    Peut être qu'un jour le parlement européen qualifiera Google/Apple/Microsoft/Facebook d'entreprise malveillante ^^ (j'y crois à mort)
    Keith Flint 1969 - 2019

  5. #165
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    Citation Envoyé par lubric_monkey Voir le message
    on voit finalement qui est à la solde de quelqu'un .
    on voit bien au fil des pseudo loi qui sortent de l'europe, que les lobbys sont tous puissants notamment ceux qui reflechissent en dollars.
    on voit de mieux en mieux que ces gens la bas, pour lesquel d'aucun n'ont voté et qui de par leur statut sont inattaquables.
    en effet, nous ne pouvons ni les revoquer , ni les poursuivre pour trahison, ou haute trahison.
    nous sommes dans une democratie, dirigée par un systeme feodal , c'est ca la modernité... nouveau millenaire qui commence comme le dernier.....
    je suis bien inquiet car personne ne bouge.
    attendons ...attendons .... encore et bientôt nous n'aurons plus de forum...
    Hélas !

  6. #166
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    Lorsque l'on voit le nombre de mouchards installés dans W10.
    C'est d'un ridicule...

  7. #167
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    Citation Envoyé par Michael Guilloux Voir le message
    Le texte voté par le Parlement en session plénière (476 voix pour, 151 voix contre, et 36 abstentions) propose donc une stratégie générale et des lignes directrices pour traiter ces problèmes. Parmi les lignes directives, il y en a une qui demande aux États de l'UE « de procéder à un examen complet des équipements logiciels, informatiques et de communication, ainsi que des infrastructures utilisées dans les institutions afin d’exclure les programmes et appareils potentiellement dangereux et d’interdire ceux qui ont été confirmés comme malveillants ».

    Voilà une EXCELLENTE décision. C'est une condition de base pour assurer la souveraineté des états sur leur SI, et la sécurité des données des administrés. Ceci n'est rien d'autre qu'un des éléments pour mettre en œuvre le RGPD.

    Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour les états de l'UE ? Devront-ils étudier le code source des logiciels installés dans les administrations pour s'assurer qu'il n'y a pas de fonctionnalités malveillantes (et donc demander l'accès aux sources aux éditeurs privateurs) ? Est-ce que les états membres de l'UE (qui sont presque tous en faillite) pourront se donner les moyens de procéder à ces "examens complets" (ce qui signifie aussi un examen pour chaque mise à jour) ?

    Ou est-ce comme avec les voitures ? Est-ce juste du pipeau, et le moteur pourra continuer de dissimuler son véritable fonctionnement ? Dans les scandales liés aux moteurs de voitures, aucune leçon n'a été tirée et finalement personne n'étudiera le code source des puces du moteur ou de l'échappement avant homologation et avant qu'elles ne polluent l'air qu'on respire pendant des années.

    Bref, moi j'aimerais bien voir la mise en œuvre de ce texte dans les différents états membres, et enfin voir une interdiction de mouchards célèbres dans les administrations, comme ceux de Microsoft, Google ou Apple, enfin voir une interdiction de périphériques qui excellent dans des pratiques d'obsolescence programmée, ou l'arrêt définitif de la publicité faite à des réseaux malveillants comme Facebook.

    Certains se fâchent vite en voyant leur Kaspersky bien aimé cité en exemple, et crient au complot. Mais si on appliquait réellement ce texte, ce serait la fin pour la majorité des logiciels privateurs américains en Europe.

  8. #168
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    Bonjour,


    j’ai choisi easer internet security comme antivirus et part feu sous conseil d’un informaticien

    https://www.eset.com/fr/home/product...rity/download/


    l’avez-vous testé

    est aussi un logiciel espion ?

    Qu’en pensez-vous ?

    Salutations
    Battant

  9. #169
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    Concrètement les conseilleurs ne sont pas les payeurs et ces conseillers là n'échappent pas à la règle !
    Pourquoi toute cette phraséologie ?
    Nous avons assez peur comme cela !


    Citation Envoyé par AndMax Voir le message
    Voilà une EXCELLENTE décision. C'est une condition de base pour assurer la souveraineté des états sur leur SI, et la sécurité des données des administrés. Ceci n'est rien d'autre qu'un des éléments pour mettre en œuvre le RGPD.

    Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour les états de l'UE ? Devront-ils étudier le code source des logiciels installés dans les administrations pour s'assurer qu'il n'y a pas de fonctionnalités malveillantes (et donc demander l'accès aux sources aux éditeurs privateurs) ? Est-ce que les états membres de l'UE (qui sont presque tous en faillite) pourront se donner les moyens de procéder à ces "examens complets" (ce qui signifie aussi un examen pour chaque mise à jour) ?

    Ou est-ce comme avec les voitures ? Est-ce juste du pipeau, et le moteur pourra continuer de dissimuler son véritable fonctionnement ? Dans les scandales liés aux moteurs de voitures, aucune leçon n'a été tirée et finalement personne n'étudiera le code source des puces du moteur ou de l'échappement avant homologation et avant qu'elles ne polluent l'air qu'on respire pendant des années.

    Bref, moi j'aimerais bien voir la mise en œuvre de ce texte dans les différents états membres, et enfin voir une interdiction de mouchards célèbres dans les administrations, comme ceux de Microsoft, Google ou Apple, enfin voir une interdiction de périphériques qui excellent dans des pratiques d'obsolescence programmée, ou l'arrêt définitif de la publicité faite à des réseaux malveillants comme Facebook.

    Certains se fâchent vite en voyant leur Kaspersky bien aimé cité en exemple, et crient au complot. Mais si on appliquait réellement ce texte, ce serait la fin pour la majorité des logiciels privateurs américains en Europe.

  10. #170
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    Par défaut Kaspersky installe un centre de données en Suisse
    Kaspersky installe un centre de données en Suisse
    pour plus de transparence et regagner la confiance des utilisateurs

    Déjà, l’année dernière, le CEO de Kaspersky Eugene Kaspersky était prêt à ouvrir le code source de ses produits aux autorités américaines contre tout soupçon d'espionnage. Depuis le mardi 20 novembre 2018, la firme russe a officiellement inauguré son centre de données à Zurich en Suisse. Il faut comprendre que ce centre de données inclut la « chaîne de montage de logiciels », les serveurs qui stockent et traitent les données de Kaspersky Security Network et le tout premier Centre de transparence, c'est ce qu'a laissé entendre l'équipe de la firme. Toujours selon l'équipe Kaspersky, le déménagement d'infrastructure vers la Suisse permettra de compiler et signer des produits de la firme sous la supervision d’une organisation tierce, avant de les distribuer aux utilisateurs.

    Cette délocalisation vient à point nommé, car depuis le feuilleton des soupçons d'espionnage basé sur sa proximité avec le gouvernement russe, la firme a eu du mal à s'imposer dans bon nombre de pays européens à la suite du vote du parlement européen qualifiant Kaspersky de logiciel malveillant sur la base des accusations des USA. Cette relocalisation a pour mission principale de restaurer la confiance des utilisateurs vis-à-vis des produits de la firme russe, en la dédouanant ainsi de toute affinité avec le Kremlin. « Nous réfléchissions depuis assez longtemps déjà à une sorte de centre de transparence, avant même la répudiation. C'est cette dernière qui nous a donné la motivation nécessaire. Voilà la preuve que nous n'avons rien à cacher. » A répondu le CEO Eugene Kaspersky pour ce qui concerne la création de ce centre de données de Zurich. Ce centre de données va se charger de traiter les données des consommateurs européens pour un investissement de départ de 3 millions de dollars auquel s'ajouteront 9 millions supplémentaires dans l'optique de traiter les données des utilisateurs nord-américains, japonais, australiens, sud-coréens et singapouriens. Cependant, il faut souligner que le centre de transparence est le second plan de la firme pour regagner la confiance des clients, des entreprises et des pouvoirs publics. À ce propos, le CEO Eugene Kaspersky a affirmé que « la transparence est la nouvelle normalité pour l'industrie IT. Nous sommes fiers d'être des précurseurs dans ce processus ».

    Nom : swiss-assembled-security-featured-reduit.jpg
Affichages : 1662
Taille : 147,0 Ko

    En somme, « un audit seul ne suffit pas, pas plus qu'un contrôle du code source, mais comme nous envisageons l'un et l'autre, nous réduisons nettement le risque pour les régulateurs », a souligné Shingarev, VP of Public Affairs chez Kaspersky Lab quant à la possibilité d'audit indépendant des processus exécutés par une grande entreprise de consultance.

    Source : Levif

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    La transparence dans le code peut-elle sauver Kaspersky ?
    Êtes-vous d'accord avec l'affirmation d'Eugene Kaspersky selon laquelle « la transparence est la nouvelle normalité pour l'industrie IT » ?

    Voir aussi

    Le Parlement européen qualifie Kaspersky de logiciel malveillant sur la base des accusations des USA et appelle les États membres à le bannir
    Kaspersky annonce le déplacement de ses infrastructures en Suisse à cause des soupçons d'espionnage basés sur sa proximité avec le gouvernement russe
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  11. #171
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    Par défaut Bonjour - Actualité à nouveau brûlante non ?
    Bonjour
    A la lumière de l'actualité, je m'interroge donc.
    Bien à vous tous

  12. #172
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    Citation Envoyé par Ludovic Barry Voir le message
    Cette relocalisation a pour mission principale de restaurer la confiance des utilisateurs vis-à-vis des produits de la firme russe, en la dédouanant ainsi de toute affinité avec le Kremlin. « Nous réfléchissions depuis assez longtemps déjà à une sorte de centre de transparence, avant même la répudiation. C'est cette dernière qui nous a donné la motivation nécessaire. Voilà la preuve que nous n'avons rien à cacher. » A répondu le CEO Eugene Kaspersky pour ce qui concerne la création de ce centre de données de Zurich.
    Ce n'est pas parce qu'une entreprise est née en Russie, qu'elle doit forcément collaborer avec le gouvernement Russe.
    À ma connaissance il n'y a pas encore eu d'histoire comme celle de la NSA aux USA, alors qu'il est beaucoup plus facile d'être un lanceur d'alerte Russe.
    Parce que si aujourd'hui t'arrives en disant "j'ai des documents secrets qui incriminent la Russie", t'as tous les pays de l'OTAN qui sont prêt à t'accueillir dans de bonnes conditions (pas comme Assange et Snowden).
    Keith Flint 1969 - 2019

  13. #173
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    Par défaut L'administration Biden s'apprête à empêcher les Américains d'utiliser des logiciels de Kaspersky Lab
    Kaspersky Lab sous le feu des projecteurs : l'administration Biden se prépare à empêcher les Américains d'utiliser les logiciels de l'entreprise russe,
    évoquant des raisons de sécurité nationale

    L’administration Biden se prépare à prendre une mesure inhabituelle en émettant un ordre qui interdirait aux entreprises et aux citoyens américains d’utiliser des logiciels développés par une importante entreprise russe de cybersécurité, en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale. Cette décision, qui est en cours de finalisation et pourrait être mise en place dès ce mois-ci, utiliserait les pouvoirs relativement nouveaux du ministère du Commerce, fondés sur les décrets signés par les présidents Joe Biden et Donald Trump, pour interdire à Kaspersky Lab de fournir certains produits et services aux États-Unis.

    Bien que les agences gouvernementales américaines soient déjà interdites d’utiliser les logiciels de Kaspersky Lab, cette action pour empêcher les entreprises privées d’utiliser ces logiciels serait sans précédent. Rien n’est définitif tant que cela n’a pas été annoncé officiellement, mais le Département du Commerce a pris une « décision initiale » d'interdire certaines transactions entre la société russe et les personnes aux États-Unis.

    L’objectif de cette mesure serait de réduire les risques pour l’infrastructure critique des États-Unis. Bien que le projet d’interdiction ait initialement concerné les personnes aux États-Unis, il pourrait être modifié avant d’être officiellement annoncé. On s’attend à ce que l’interdiction se concentre principalement sur les logiciels antivirus de Kaspersky.

    Il s'agit de la dernière tentative en date du gouvernement américain d'utiliser ses vastes pouvoirs réglementaires pour empêcher les Américains d'utiliser une technologie populaire que les autorités américaines considèrent comme un risque pour la sécurité nationale. Cette décision intervient alors que le Sénat examine un projet de loi qui obligerait TikTok, propriété de la Chine, à trouver un nouveau propriétaire, sous peine d'être interdit aux États-Unis.

    La même rengaine qu'avec TikTok

    Depuis des années, les autorités américaines affirment que le gouvernement russe pourrait contraindre Kaspersky Lab à fournir des données ou à utiliser ses logiciels antivirus pour tenter de pirater ou de surveiller des Américains - des accusations que Kaspersky Lab nie catégoriquement.

    En vertu de la législation américaine, Kaspersky Lab peut faire appel de la « décision initiale » d'interdire l'utilisation de ses produits ou conclure un accord avec le gouvernement qui atténue les problèmes de sécurité des États-Unis avant l'annonce de la décision finale du ministère du commerce.

    Les fonctionnaires du ministère du commerce doivent examiner attentivement dans quelle mesure une telle réglementation serait pratique à appliquer pour le ministère et à respecter pour les utilisateurs. Il serait peu logique, par exemple, de forcer une petite entreprise quelque part en Amérique à désinstaller le logiciel Kaspersky si cela la perturbe et si l'entreprise n'a pas d'incidence sur la sécurité nationale.

    Selon la société, plus de 400 millions de personnes et 240 000 entreprises dans le monde utilisent les logiciels de Kaspersky Lab. On ne sait pas exactement combien de ces personnes et de ces entreprises se trouvent aux États-Unis. Mais les autorités américaines estiment que le risque que représente le logiciel pour l'infrastructure des États-Unis est suffisamment élevé pour justifier l'ordonnance en cours.

    Nom : bull.png
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Taille : 358,4 Ko

    Comprendre le contexte

    En décembre 2017, le président américain Donald Trump a signé une loi interdisant l'utilisation du logiciel Kaspersky Lab dans les agences gouvernementales américaines en raison des craintes qu'il soit utilisé par la Russie à des fins d'espionnage. La menace s'est accentuée après l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie le 24 février.

    Selon Reuters, le gouvernement américain a commencé à avertir en privé certaines entreprises américaines dès le lendemain de l'invasion de l'Ukraine par la Russie que Moscou pouvait manipuler les logiciels développés par Kaspersky Lab. En mars 2022, la Commission fédérale des communications (FCC) a ajouté Kaspersky Lab à la liste des entreprises qui menacent la sécurité nationale des États-Unis.

    Une nouvelle ère pour la réglementation du commerce

    En 2017, l'administration Trump a contraint les agences civiles fédérales américaines à purger leurs réseaux des produits logiciels de Kaspersky Lab, et le Congrès a ensuite codifié l'interdiction et l'a appliquée aux réseaux militaires américains. Mais l'action attendue de l'administration Biden irait plus loin en utilisant les autorités du département du Commerce pour empêcher les entreprises privées d'utiliser les logiciels de Kaspersky Lab.

    Les pouvoirs du ministère du commerce sont relativement nouveaux et découlent en partie d'un décret de 2021 que Biden a signé au nom de la protection des données personnelles des Américains contre les « adversaires étrangers » et d'un décret connexe signé par Trump en 2019.

    Ces deux décrets font état d'une « urgence nationale » liée aux menaces qui pèsent sur la sécurité de la chaîne d'approvisionnement en logiciels des États-Unis et de la possibilité pour le secrétaire au commerce d'examiner les transactions à risque en vertu d'une loi de 1977 appelée "International Emergency Economic Powers Act" (loi sur les pouvoirs économiques d'urgence internationaux). Plus précisément, le secrétaire peut interdire les transactions impliquant la chaîne d'approvisionnement des technologies de l'information et de la communication ou en atténuer les risques, conformément à la loi mise à jour sur la base des deux décrets.

    Le Wall Street Journal a rapporté l'année dernière que le ministère du commerce envisageait d'utiliser ses pouvoirs pour restreindre l'utilisation des logiciels de Kaspersky Lab, mais qu'aucune décision n'avait été prise en ce sens.

    Mais après des mois de délibérations sur la manière d'utiliser efficacement les pouvoirs réglementaires du département du commerce contre l'utilisation des logiciels de Kaspersky Lab, les fonctionnaires américains se préparent enfin à utiliser ces pouvoirs, a déclaré un fonctionnaire américain au courant des discussions privées. L'action en cours « signale une nouvelle ère dans laquelle le département du commerce sera plus enclin à intervenir au nom de la protection de la sécurité nationale », a déclaré Henry Young, ancien conseiller principal du département du commerce.

    Les entreprises « détenues ou contrôlées par un adversaire étranger devraient prendre note » si le secrétaire au commerce montre « la volonté d'interdire les transactions qui créent un risque inacceptable pour la sécurité nationale des États-Unis », a déclaré Young, qui est aujourd'hui directeur principal de la politique de la Business Software Alliance, un groupe de lobbyistes industriel.

    Nom : kas.png
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    Des relations qui n'ont pas toujours été tendues

    Fondé à Moscou en 1997, Kaspersky Lab est devenu l'un des éditeurs de logiciels antivirus les plus prospères au monde, aux côtés de concurrents américains tels que McAfee et Symantec. Les chercheurs de Kaspersky Lab sont réputés pour leur analyse des opérations de piratage informatique soupçonnées d'être menées par divers gouvernements, dont la Russie, les États-Unis et Israël, mais aussi des menaces cybercriminelles qui touchent les utilisateurs quotidiens.

    Une partie des spéculations et des soupçons des fonctionnaires américains à l'égard de la société russe se concentre sur Eugène Kaspersky, un expert informatique charismatique qui a cofondé Kaspersky Lab à Moscou en 1997.

    Eugène Kaspersky a étudié la cryptographie dans une université parrainée par le KGB - un fait que certains législateurs américains aiment mentionner lorsqu'ils tentent de lier l'entreprise au gouvernement russe. Kaspersky Lab a nié avoir « des liens ou des affiliations contraires à l'éthique avec tout gouvernement, y compris la Russie ». Après avoir obtenu son diplôme, Kaspersky a travaillé comme ingénieur logiciel dans un institut du ministère russe de la défense, et c'est là « l'étendue de son expérience militaire »,affirme l'entreprise.

    Nom : chair.png
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Taille : 13,6 Ko
    Transcript des échanges entre législateurs américains qui rappellent qu'Eugène Kaspersky a été entraîné par le KGB

    Kaspersky a déploré que son entreprise soit victime des tensions géopolitiques entre l'Occident et la Russie, tensions qui n'ont fait que s'accentuer depuis l'invasion de l'Ukraine par le Kremlin en 2022.

    Mais malgré les batailles juridiques et les années de rhétorique enflammée, les relations de Kaspersky Lab avec le gouvernement américain n'ont pas toujours été acrimonieuses. Un tuyau de l'entreprise au gouvernement américain a finalement conduit à l'arrestation en 2016 d'un contractant de l'Agence nationale de sécurité nommé Harold Martin, qui a été condamné pour vol d'informations classifiées, a rapporté Politico.

    Mais un autre incident impliquant un autre contractant de la NSA n'a pas atténué les soupçons des autorités américaines à l'égard de l'entreprise de logiciels russe.

    En 2015, des pirates informatiques travaillant pour le gouvernement russe ont volé des fichiers sur les cyberopérations américaines à un autre contractant de la NSA, a rapporté le Wall Street Journal en 2017. Les pirates russes semblent avoir ciblé le contractant après avoir identifié des fichiers grâce à l'utilisation par le contractant d'un logiciel de Kaspersky Lab, a rapporté le Journal, citant des personnes familières avec l'incident.

    Sources : Code of Federal Regulations, Congrès, Kaspersky, Eugène Kaspersky

    Et vous ?

    Quelle est votre opinion sur l’utilisation de logiciels développés par des entreprises russes aux États-Unis ? Pensez-vous que cela pose un risque pour la sécurité nationale ?
    Devrions-nous privilégier la sécurité nationale au détriment de la liberté de choix des utilisateurs ? Comment équilibrer ces deux aspects ?
    Quelles alternatives existent pour les entreprises et les citoyens américains qui utilisent actuellement des logiciels de Kaspersky Lab ? Comment pouvons-nous garantir leur sécurité tout en respectant les libertés individuelles ?
    Comment cette mesure pourrait-elle affecter les relations commerciales entre les États-Unis et la Russie ? Quelles conséquences économiques pourraient en découler ?
    Pensez-vous que d’autres pays devraient adopter des mesures similaires pour protéger leur infrastructure critique ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
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  14. #174
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelle est votre opinion sur l’utilisation de logiciels développés par des entreprises russes aux États-Unis ? Pensez-vous que cela pose un risque pour la sécurité nationale ?
    Non je ne pense pas que les logiciels développés en Russie représentent un risque pour la sécurité des USA.

    Ce n'est pas parce qu'un logiciel a énormément de succès que le gouvernement du pays où il a été créé en prend le contrôle.
    Par exemple, il y a un logiciel extremement connu dans le monde entier, il s'appelle "VLC", il a été créé en France, je ne pense pas que les types de l'association VideoLAN laisseraient la France surveiller la terre entière via leur logiciel.


    D'un autre côté on peut se dire que puisque les grosses sociétés US sont contraintes de collaborer avec la NSA, si ça se trouve c'est pareil dans d'autres pays que les USA. Personnellement je n'y crois pas, mais un jour il y aura peut-être un lanceur d'alerte qui va se manifester ailleurs qu'aux USA.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Devrions-nous privilégier la sécurité nationale au détriment de la liberté de choix des utilisateurs ? Comment équilibrer ces deux aspects ?
    En France il est impossible de privilégier la sécurité nationale, parce que ça voudrait dire "se passer de tous les logiciels et tous les composants US", parce qu'on sait qu'il y a des portes dérobées de tous les côtés.

    Le FBI souhaite rendre obligatoire la présence de backdoors sur le Web Facebook et Google sont ses premières cibles
    Espionnage : le gouvernement américain a-t-il tenté d’intégrer un backdoor dans Linux ?
    Espionnage des emails Yahoo : l'UE déclare ne pas être satisfaite des explications fournies par les États-Unis
    Le projet PRISM autorise les fédéraux américains à fouiller nos données stockées en ligne
    La CIA s'est servie de VLC et de plusieurs autres logiciels portés par la communauté du libre Pour mener ses opérations d'espionnage

    Il faut bien avoir conscience que les USA ne sont pas nos amis, ce sont nos bourreaux.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Quelles alternatives existent pour les entreprises et les citoyens américains qui utilisent actuellement des logiciels de Kaspersky Lab ? Comment pouvons-nous garantir leur sécurité tout en respectant les libertés individuelles ?
    Ils peuvent très facilement passer des logiciels de Kaspersky Lab aux logiciel d'ESET, sauf si les USA ont un problème avec la Slovaquie.
    Si ça se trouve le gouvernement US ne conseil pas les logiciels de McAfee, il parait que John McAfee se battait contre la CIA.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Pensez-vous que d’autres pays devraient adopter des mesures similaires pour protéger leur infrastructure critique ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Du point de vue des peuples des nations européennes, la plus grosse menace ce sont les USA et il est difficile de se passer de Microsoft, Google, AMD, etc.

    L'UE a déjà prise des mesures contre la Chine (les antennes 5G chinoises sont interdites (ou un truc comme ça)).
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  15. #175
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Non je ne pense pas que les logiciels développés en Russie représentent un risque pour la sécurité des USA.
    Quelles sont tes sources pour affirmer cela ?
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ce n'est pas parce qu'un logiciel a énormément de succès que le gouvernement du pays où il a été créé en prend le contrôle.
    Par exemple, il y a un logiciel extremement connu dans le monde entier, il s'appelle "VLC", il a été créé en France, je ne pense pas que les types de l'association VideoLAN laisseraient la France surveiller la terre entière via leur logiciel.
    La France n'est pas la Russie, qui est une dictature.
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

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