Je pense tout l'inverse. Non pas que je sois convaincu qu'ils y arriveront, mais je suis convaincu que c'est ce vers quoi il nous faut aller pour minimiser les risques davantage encore. Qu'ils y arrivent ou pas dépendra de leurs compétences en la matière et de la maturité des technologies utilisées, mais sur le long terme il me semble que c'est une étape nécessaire. Même avis que RyzenOC donc.
Comme tu le dis, les deux ont leurs avantages et inconvénients. L'avantage imbattable de l'IA est la permanence : contrairement au pilote humain, on forme l'IA une fois et on copie dans tous les avions plutôt que de former tous les pilotes. De plus, une fois formé et pour élargir les propos de RyzenOC, le pilote humain peut partir en congé, en grève, en arrêt maladie ou à la retraite. L'IA reste là jusqu'à destruction de l'avion.
Pour avoir fait un paquet de voyages en petit avion comme en vol international, je peux te dire que le pilote on ne le voit jamais. On ne voit que les hôtesses. Le seul contact qu'on a avec le pilote, c'est les messages de décollage, d'atterrissage, et de turbulences. Des messages largement remplaçables par une version automatisée comme on a dans les gares. Avantage supplémentaire : le message n'en serait que plus compréhensible et la langue du pilote ne serait plus une limite.
Donc la confiance induite par le pilote humain, franchement, je doute qu'elle concerne la majorité des passagers.
Vive le revenu de base : les gens feront ce qu'ils auront envie de faire, pas ce qu'on leur demandera de faire (à moins que ce ne soit ce qu'ils veulent faire, ou qu'ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire).
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