Je ne dis pas que tous les abstentionnistes en ont quelque chose à foutre, je dis que tous les abstentionnistes ne s'en foutent pas. Ne pas voter ne les empêche pas de faire d'autre choses pour que ça change. Le vote n'est pas le seul droit d'expression existant en France.
On peut ne pas être d'accord, mais il faut arrêter de le nier.Envoyé par http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/enjeux/crise-citoyennete/peut-on-etre-citoyen-ne-pas-voter.html
Le vote blanc fait chier ceux qui dépouillent beaucoup plus que l'abstention. Et vu que ce n'est pas eux que c'est censé emmerder, autant s'abstenir, vu que ça a exactement autant de pouvoir (c'est-à-dire, aucun).Quoique tu en dises, le vote blanc a autant de pouvoir que l'abstention. Donc, pourquoi ne pas aller voter blanc ? Par fainéantise ?
SVP, pas de questions techniques par MP. Surtout si je ne vous ai jamais parlé avant.
"Aw, come on, who would be so stupid as to insert a cast to make an error go away without actually fixing the error?"
Apparently everyone. -- Raymond Chen.
Traduction obligatoire: "Oh, voyons, qui serait assez stupide pour mettre un cast pour faire disparaitre un message d'erreur sans vraiment corriger l'erreur?" - Apparemment, tout le monde. -- Raymond Chen.
Chirac n'a pas été élu avec 50% d'abstention et une majorité aussi forte. 2/3 des jeunes ne sont pas allés voter. 2/3 des salariés non plus. Ça va forcément se payer à un moment ou à un autre : dans la rue avec des grèves, s'il tente un référendum, en émeutes...Il fera comme Chirac, il va s'emparer du résultat et n'en aura rien à foutre de la manière. Ses discours sur la gouvernance par ordonnances montre ce qu'il pense de la démocratie/république.
J'ai voté au premier tour des législatives. Au second j'ai LR contre LREM et je ne vais pas y aller.
Tu as raison sur ce point, ils ont autant de pouvoir : les deux n'en ont aucun. Dans le code électoral ils n'en ont aucun. Dans les faits ils n'en ont aucun. 15% des inscrits ça reste dans la bouche des médias et des politiques un raz-de-marée. Dans la bouche des politiques qui ont gagné, hein. Il n'y a que ceux qui perdent qui regardent le nombre de voix ou le % des inscrits. Au second tour de la présidentielle il y a eu 4 millions de blancs et nuls, ce qui est un record historique, c'est à peine si ça a été évoqué. Donc la seule chose qui me fait pencher en faveur de l'abstention, c'est qu'on la commente plus que le vote blanc.Envoyé par Jon Shannow
Quand Macron aura le pays paralysé par les grèves, peut-être qu'il comprendra enfin qu'il n'y avait pas de quoi faire le fanfaron.
Surtout qu'aux législatives on ne peut pas ressortir l'argument "oui mais l'élection est bloquée, il y a trop de conditions".
Les conditions sont :
-être majeur
-être éligible et inscrit sur une liste électorale
-ne pas être sous tutelle ou curatelle
donc du choix dans cet élection il peut y en avoir si on a vraiment envie de "manger" autre chose que ce que certains considèrent comme du caca.
C'est vraiment la loterie en fonction de là où tu te trouves. Dans ma circonscription à part un pseudo-gaulliste sans étiquette, j'avais 9 des 11 partis présents à la présidentielle. Il me manquait juste le NPA et Lasalle. Donc si l'offre de la présidentielle ne te convenait pas, c'est pas là que tu pouvais te rattraper.Envoyé par ArnaudEIC
A contrario, il y avait des circonscriptions à plus de 20 candidats avec du Parti Animaliste, du Parti Pirate, du Parti du Vote Blanc, du Parti du Plaisir... Dans l'arrondissement ou Guaino a perdu il y avait 3 candidats LR !
Tu crois franchement qu'un résultat de 90% de participation avec 40% de votes blancs ça serait passé inaperçu ?
Les votes blancs, c'est 0.74% des votes exprimés. Tu veux faire quoi avec ça ?
Le lien que tu a mis, me donne au contraire entièrement raison.
Le problème de l'abstention est dans cette ambiguïté ! Et les politiques en jouent parfaitement ! Il suffit de les entendre parler de désintérêt des français vis à vis de la politique, avec pour preuve l'abstention. Dimanche, je n'ai pas entendu parler d'abstention contestataire, mais "trop de politique", "de désintérêt", "le beau temps", ... aucun des politiques présents n'a laissé entendre que l'abstention représentait un vote de contestation. Ou alors à la marge !L’abstention consiste à ne pas participer à une élection ou à des opérations de référendum. Elle traduit soit un désintérêt total pour la vie publique, soit un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord.
Le vote blanc ne laisse lui, aucun doute. La personne qui vote blanc montre son intérêt pour la politique, mais surtout que rien de ce qui est proposé ne lui convient.
Les politiques sont loin d'être des imbéciles. En décidant de compter les votes blancs à part, ils ont traduits l'abstention par le désintérêt de la vie publique.
Outre le fait de "faire son devoir" (des gens sont morts pour que l'on ait le droit de vote), le vote blanc marque ton intérêt pour la vie publique, alors que l'abstention laisse le doute. Et encore, comme je l'ai dit plus haut, depuis la reconnaissance du vote blanc, l'abstention est beaucoup plus facilement interprétée comme un désintérêt que comme une contestation.
Oui, je parle de JLM. C'est fait ce choix en grande partie pour son projet de VIeme République, mais pas que. Il y avait pas mal de choses qui me plaisait dans son programme. D'autres moins, mais ne pas choisir, c'est laissé les autres le faire à ma place. Au moins, je peux dire que Macron n'est pas mon choix. Ceux qui se sont abstenus, non !
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
http://www.traducteur-sms.com/ On ne sait jamais quand il va servir, donc il faut toujours le garder sous la main
C'est ce qui me gène dans ton propos. Tu as clairement exprimé ton interprétation de l'abstention et du vote blanc, interprétation avec laquelle je suis d'accord (dans la mesure où ce n'est qu'une interprétation, on peut difficilement ne pas être d'accord). Par contre, que tu considères que c'est la seule interprétation acceptable n'est, justement, pas acceptable. En coupant la chique à tous les abstentionnistes sous prétexte que TOI tu considères que l'abstention signifie laisser les autres décider pour eux, tu ne vaux pas mieux que les abstentionnistes qui placent tous les votants dans un sac "moutons". Sur ce, j'ai terminé, je ne la ramènerai plus sur ce point.
Au second tour y'en avait que 2. T'as autre chose que des insultes et de la rage à proposer comme réponse ? J'ai voté au premier tour en accord avec mes idées, j'ai voté au second pour éviter le FN, mais je comprends parfaitement que certains n'aient pas bougé ce jour là, vu les candidats en lice, et je comprends parfaitement que certains se soient dit "et puis merde, lrem va gagner les législatives, à quoi bon bouger pour que rien ne change ?", même si moi, je suis allé voter.
Alors tu calmes ta rage, vieux.
Lu ce matin dans le monde, commentaire d'un cadre en marche sur les nominations à venir par Macron "de toute façon il fera comme il veut, avec lui on ne sait jamais rien". Et pendant le quinquennat écoulé ils se sont assis royalement sur les revendications des différentes mobilisations, je ne vois pas bien pourquoi ça changerait dans celui qui vient.
Bien sûr que l'on peut ne pas être d'accord avec une interprétation. Tallyho, par exemple (et sans diaboliser), exprime clairement son désaccord avec ma vision du vote blanc et de l'abstention.
Je ne considère pas que c'est la seule acceptable. Je donne et défend mon point de vue.
Comment interpréter autrement l'abstention, que c'est laisser les autres choisir à leur place ?
De mon point de vue, et je le répète, s'abstenir c'est laisser les autres, non seulement choisir celui qui sera élu, mais en plus laisser les autres interprétés à leur convenance ma décision de ne pas voter. Le vote blanc est dans ce cas plus clair.
Je reproche à certains, sur ce forum, de parler de moutonisme, pour les personnes ayant votées alors qu'eux n'ont pas l'effort de s'exprimer sur le sujet.
Imagine un repas de famille. L'abstentionniste, c'est un peu le gars qui reste assis dans un fauteuil en ne s'occupant de rien, pendant que tout le monde s'active autour de lui, et qui, au final, critique la couleur de la nappe !
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Bonjour tout le monde,
depuis quelques temps, je n'ai plus le temps de m'informer. Mais ce qui est en train de se passer, avec Macron et son mouvement, me fait tout même réfléchir.
Alors j'ai élaboré quelques hypothèses, en forme d'analyse, et je suis curieux d'en recevoir une critique.
Tout d'abord, je perçois de nombreux points communs entre ce qui est en train de se passer, et la révolution française de 1789. En effet, une façon de définir cette révolution, c'est un coup d'état qui a permi à la bourgeoisie de prendre le pouvoir jusqu'alors détenu par la noblesse. J'ai le sentiment qu'il est en train de se passer un peu la même chose avec La république en marche (LREM). On a une nouvelle bourgeoisie, cette bourgeoisie mondialisée, qui a ses billes dans le tertiaire plutôt que dans l'industrie. Et cette nouvelle bourgeoisie, via LREM, est en train de prendre le pouvoir à l'ancienne bourgeoisie d'après-guerre (les Dassault et cie.).
Certes il y a une certaine parité dans les rangs de LREM, ce qui est bel est bon. En revanche, l’homogénéité sociologique est frappante. Ce ne sont que des CSP+ entre 30 et 50 ans.
Juste une remarque en forme de scolie: LREM va certainement obtenir une majorité absolue au parlement. En conséquence, les députés, donc le parlement, n'auront aucune utilité. Donc parité, moi je veux bien, mais dans ce cas précis, ça n'aura aucun impact.
Ensuite, il me semble que la recomposition de l'échiquier politique est somme toute assez logique. Cela faisait un petit quart de siècle qu'il n'y avait plus de différence idéologique entre le PS et la droite institutionnelle (RPR, UMP, LR). LREM est en train donc de fusionner ces deux partis, de façon tout à fait naturelle, suite à leur implosion en vol. On va donc se retrouver avec un centre prédominant, et une gauche en lambeaux. Ce qui est intéressant c'est ce qui va se passer à droite. LR n'est pas encore mort, contrairement au PS. Le FN a de gros problèmes de leadership et d'identité. Cette nouvelle prédominance au centre va forcer LR et le FN a commencer des manœuvres. Mais lesquelles?
Petit aparté: je n'attends rien de la gauche dans les années qui viennent. Tant que cette gauche ne ce sera pas débarrassé de son vieux logiciel (leader charismatique, revendication plutôt qu'action, externalisation des causes, etc.).
Une dernière remarque. De nombreux observateurs ont noté la prédominance de technocrates dans les cabinets de LREM. Et une chose intéressante, c'est que si les postes politiques (ministres et députés) sont globalement plutôt récupérés par des gens de gauche, les technos dans les cabinets sont plutôt des gens de droite. On retrouve là une configuration qui rappelle le PRS (parti radical socialiste) du début du XXème ("le cœur à gauche, le porte-feuille à droite").
Alors au vu de tout ceci, je dirais: "pourquoi pas?". Il n'y a finalement rien de bien nouveau dans tout ceci, et pourquoi ça serait pire qu'avant?
Et bien ça sera pire qu'avant pour une raison toute simple. Et je suis étonné par l'amnésie de mes chers contemporains.
Souvenez-vous de la crise économique des années 2007-2008. Crise qui a failli briser l'économie mondiale. Qui étaient les responsables de cette crise? La finance internationale. Au passage, ils sont même parvenus à profiter de cette crise. Ils sont très forts. Depuis, des éminences de ce petit monde des seigneurs de la finance internationale ont été placés aux postes clés de la politique. Tout particulièrement en Europe. Maintenant, ils ont la république française.
Je suis déterministe, et je pense que les mêmes causes engendrent les mêmes effets. Nous sommes en train de mettre notre pays entre les mains de gens qui n'auraient aucun scrupule de détruire la planète si cela pouvait faire grossir leur compte en banque. C'est la doctrine néolibérale qui veut ça, et ce dernier siècle a montré que ça ne marche pas. Mais on continue à y croire. Après tout, si on tape plus fort, peut-être que ça finira par faire moins mal?
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
R0d,
D'abord, c'est un plaisir de te revoir parmi nous.
Ensuite, c'est un second plaisir de te lire, comme d'habitude.
Pour la critique de ton analyse, ça va être faible, car je suis assez d'accord avec toi.
Comme je l'avais dit, on va se retrouver avec un PS coupé en deux. Un qui ira vers Macron et l'autre qui restera au bord de la (dé)route. D'autant plus que Hamon c'est fait éliminer dès le premier tour des législatives. Macron a décapité tous les mouvements du PS, sauf Valls (son meilleur ennemi) !
Pour la droite, je n'ai personnellement jamais cru dans une alliance allant de l'UDI de Borloo à Copé, en passant par Jupé !
On voit de plus en plus que LR a perdu sa moitié gauche. De là à ce que la partie droite aille vers le FN, il y a un pas que certains franchiront.
Pour le FN, ça va être très dur. Ils ont déçus sévèrement une grosse partie de l’électorat qu'ils avait conquis ces dernières années. Pas les "Frontistes de Papa", mais les "Marine/Philippot" ! Le débat du second tour a montré qu'il n'y avait que du vent derrière la façade !
Comme je l'ai dit, je n'attends rien de Macron, car je pense qu'avec lui on va continuer la politique engagée depuis 2002, qui consiste a détruire le tissu industriel français pour ne garder qu'une France de Services et de Banques. Les ouvriers/employés devront s'habituer à vivre sous assistanat public dans un pays qui n'a plus besoin d'eux. C'est triste, c'est grave, et je ne sais jusqu'à quand on n'acceptera cela, mais y en a au moins pour cinq ans !
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
Quel que part je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose entre les élites du service et ceux de l'industrie.
Et pour la population, on pourrait faire le parallèle entre ceux du services qui se contentent de l'information qu'on leur donne et ceux de l'industrie qui ont besoin de comprendre l'information.
Sinon moi, une proposition de flexibilité, on supprime les délais de préavis pour les employés démissionnaire, car c'est souvent un frein pour l'embauche. Flexibilité pour l'employé, je rêve, cela remettrais de l'incertitude pour l'employeur ce qui est contraire à leur but qui n'a rien à voir avec l'emploi mais plus avec le prévisionnelle d'une entreprise qui est plus lié aux finances de l'entreprise qu'à l'emploi.
Assez d'accord, mais je me pose pas mal de questions sur ce qui pourrais être fait autrement - et je ne vois pas. Les doctrines de gauches sont toutes inadaptées au monde moderne, là ou les sociaux-libéraux ont parfaitement su adapter leurs idéologies à la nouvelle donne. Quand une compétence ne dure plus que 10 ans, interdire de licencier, ça n'a aucun sens. Ca en avait quand les usines faisaient la même choses pendant des décénnies - mais ça n'en a plus aucun.
Je considérerais les alternatives à REM quand il y en aura d'adaptées au monde moderne. En attendant, faute de mieux.....
Les 4 règles d'airain du développement informatique sont, d'après Michael C. Kasten :
1)on ne peut pas établir un chiffrage tant qu'on a pas finalisé la conception
2)on ne peut pas finaliser la conception tant qu'on a pas complètement compris toutes les exigences
3)le temps de comprendre toutes les exigences, le projet est terminé
4)le temps de terminer le projet, les exigences ont changé
Et le serment de non-allégiance :
Je promets de n’exclure aucune idée sur la base de sa source mais de donner toute la considération nécessaire aux idées de toutes les écoles ou lignes de pensées afin de trouver celle qui est la mieux adaptée à une situation donnée.
Je ne suis jamais bien loin
Merci
J'aimerais écrire plus souvent (j'adore ça, vous le savez), mais le sacerdoce dans lequel je me suis engagé depuis un an ne me laisse que peu de temps. Programmeur dans un studio de jeu vidéo indépendant, c'est une expérience extraordinaire, mais qui tend parfois à une forme d'auto-esclavagisme déroutant. Et qui peine à payer le loyer... du coup, une des réflexions qui occupe la majorité de mon temps libre actuellement se rapporte à la prolétarisation de la classe moyenne. Intéressant, mais un peu hors sujet. Enfin, on pourrait trouver des liens, mais ce serait long et fastidieux.
Je suis vraiment curieux de voir ce qui va se passer au FN dans les années qui viennent. La "ligne Jean-Marie" est aujourd'hui menée par Marion M-LP. La façon dont elle a pris ses distances, récemment, avec le FN, me fait étrangement penser à ce qu'à fait Macron avec le PS. Pourrait-il se passer la même chose? Par exemple, Marion M-LP qui crée un nouveau parti nationaliste-libéral qui détruise le FN? Je n'en sais rien, mais la ligne national-libéral maurassienne (celle de Jean-Marie Le Pen) me parait trop empreinte de contradictions pour parvenir à fédérer au-delà des petits commerçants des petites villes du Sud.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
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