Accompagné du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et du secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, Clément Beaune, le président s’est également dit « favorable » à une refondation « en profondeur » des règles régissant l’espace Schengen de libre circulation en Europe, et à « un plus grand contrôle » des frontières. « Je porterai en ce sens des premières propositions au Conseil » européen de décembre, pour « repenser l’organisation » de Schengen et «
intensifier notre protection commune aux frontières avec une véritable police de sécurité aux frontières extérieures », ajoutant que c’était avec la « volonté d’aboutir sous la présidence française », au premier semestre 2022.
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Il a également plaidé pour « intensifier » la lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux de trafiquants « qui, de plus en plus souvent, sont liés aux réseaux terroristes ». « Nous prendrons les lois qui sont nécessaires, si elles correspondent à des besoins identifiés », a-t-il ajouté, mais
la situation « ne justifie pas de changer la Constitution », a-t-il assuré, face à des pressions de responsables politiques de droite et d’extrême droite.
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