Ce n'est pas l'adage qui m'a fait me désinvestir de certaines associations mais bien le fait que certains n'évaluent pas ce que cela peut leur apporter, que le temps de tous est précieux, et que tu donnes de ton temps, de ta compétence, de ton savoir ou savoir-faire alors que d'autres consomment ces dons sans y accorder une quelconque valeur, sans eux-même contribuer à un effort collectif, sans t'accorder de reconnaissance, mais plutôt à en venir à des postures d'exigences quand ils n'en deviennent pas nuisibles.
J'ai donc appris par ma propre expérience que ce "qui est gratuit ne vaut rien" pour beaucoup.
J'appliquais cette réflexion à l'EN, où j'ai travaillé 7 ans en tant que pion, et pour laquelle je connais bien les populations d'élèves et de parents.
Je pense parfois que ceux qui mettent leurs enfants dans le privé, du fait de devoir payer, ont un tout autre rapport au service rendu, qui est pourtant probablement de qualité comparable au public.
Je pourrais avoir cette réflexion à un autre niveau pour ce qui concerne un tout autre domaine, celui de la psychanalyse et des psychothérapies de manière générale, où on exige du patient de payer, parce que cela crée une espèce de rapport d'engagement, même si ce n'est peut-être pas le bon terme.
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