Contacté par France 3 Nouvelle-Aquitaine, Olivier Béziade n'a pas caché sa surprise : "Vous me l'apprenez ! Je suis content que, enfin, la justice soit bonne. Il y a eu tellement de blessures par la police, à tort ou à raison... La justice française n'est pas si pourrie que ça, je n'en reviens pas !" Père de trois enfants, il était resté quelques jours dans le coma, victime d'une hémorragie cérébrale, et porte aujourd'hui encore d'importantes séquelles. "
Maintenant, je fais tous les mois des crises d'épilepsie", raconte le père de famille. "J'ai un traitement à vie. J'ai fait un dossier MDPH pour être reconnu ouvrier handicapé", précise-t-il à France 3.
L'agent de police, toujours en fonction, "est extrêmement affecté par les conséquences de ce tir", explique son avocat à l'AFP. "Jamais il n'a voulu faire de mal. Il reconnaît son tir et sa responsabilité mais
il ne comprend pas comment il a pu toucher la tête. Il visait le torse", ajoute-t-il. Cet homme, "formé et habilité" au maniement du LBD, est un "fonctionnaire exemplaire, remarquablement noté", "pas un cowboy, pas un violent", précise Laurent-Franck Liénard. Selon lui, il est nécessaire de mener des expertises balistiques pour voir si le tir à la tête ne serait pas dû à une "défaillance du matériel", arme ou munition.
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