???? La terminologie est au contraire fondamentale. Les pro life le savent très bien puisqu'ils abusent du terme "enfant" pour jouer sur l'affectif du public. Et de façon générale, quel que soit le sujet abordé, si déjà tu n'es pas d'accord sur les définitions faudra m'expliquer sur quelles bases tu comptes débattre...
Le truc vraiment intéressant c'est de voir que les types du PS, de l'UMP et maintenant de LREM utilisent les mêmes mots, les mêmes idées, les mêmes valeurs.
Ce que font souvent les politiciens au pouvoir c'est de supprimer des expressions de leur langage afin de faire disparaitre des idées.
Macron n'est pas content il dit qu'on a mal interpêté ses propos parce qu'ils ont été sorti du contexte :
"Fainéants" : Macron regrette les polémiques sur des "phrases sorties de leur contexte"
Au début j'avais vu un titre d'article du genre :Le président s'est emporté mercredi contre les "petites phrases sorties de leur contexte" par les médias et qui favorisent la langue de bois.
Donc je pensais qu'il regrettait ce qu'il avait dit, mais en fait la suite c'est "sorties de leur contextes"."Fainéants", "pas réformable" : Macron regrette des phrases...
Macron c'est comme un patron ce n'est jamais de sa faute ^^
Quand t'es président il y a beaucoup de personnes qui vont interpréter tes propos dans tous les sens, donc il faut éviter les adjectifs qualificatif péjoratif comme "fainéant".
Mais ça il devrait le savoir, il écoute pas ses coachs d’expressions ?
Il lit mal les discours qu'on lui écrit ?
Il aime trop partir en figure libre ?
Keith Flint 1969 - 2019
Quelques exemples :
"Plan social" qui devient "plan de sauvegarde de l'emploi".
"Opprimés", dans la dialectique marxiste, qui devient "défavorisés".
"Travailleur" ou "employé" qui deviennent "collaborateur".
"Immigré clandestin" devient "réfugié" puis "migrant".
Les mots ont leur importance. Sur le sujet qui semble tous vous obséder depuis quelques pages, c'est quelque chose que les clans "pro life" et "pro choice" maitrisent tous très bien. Aucune de leur terminologie n'est innocente. Chaque camp utilise une terminologie destinée à mettre en valeur leur cause et à masquer les conséquences de leur choix politique qui ne leur plaisent pas.
Edit : pour qui a 2h15 devant lui, j'invite à écouter Frank Le Page sur le pouvoir des mots :
Et pour qui n'a pas le temps vous trouverez de nombreux extraits de cette conférence.
"If the revolution ain't gon' be televised
Then fuck, I'll probably miss it" - Aesop Rock
Dans un article de l'INED (une bonne 40aine de pages **) que j'avais mis en lien dans le fil sur le Réchauffement Climatique, les sociologues-démographes situaient le passage dans les années 60, et (on revient au débat sur les mots et leur sens ) disaient qu'on était passé de paysan à agriculteur : d'une part un paysan gardait ses semences d'une année sur l'autre, mais de plus il était autarcique (1 cochon + 1 vache + poules + lapins + fruits/légumes) c'est à dire que il était autonome côté nourriture. Un agriculteur achetait des semences, et n'était plus autonome, donc il avait besoin d'argent pour nourrir sa famille...
[EDIT]
** j'ai retrouvé le lien sur le message initial.. C'est ici (post #483) (je crois bien que c'est celui-là.. Désolé j'ai pas tout relu...)
[/EDIT]
"Un homme sage ne croit que la moitié de ce qu’il lit. Plus sage encore, il sait laquelle".
Consultant indépendant.
Architecture systèmes complexes. Programmation grosses applications critiques. Ergonomie.
C, Fortran, XWindow/Motif, Java
Je ne réponds pas aux MP techniques
Depuis Esope qui a dit que la langue est notre principal ennemi ,les mots ont une importance de premier plan, car ils trahissent nos pensées réelles...Grogro
Les mots ont leur importance. Sur le sujet qui semble tous vous obséder depuis quelques pages, c'est quelque chose que les clans "pro life" et "pro choice" maitrisent tous très bien. Aucune de leur terminologie n'est innocente. Chaque camp utilise une terminologie destinée à mettre en valeur leur cause et à masquer les conséquences de leur choix politique qui ne leur plaisent pas.
La logomachie politicienne fourmille de mots ambigus utilisés à dessin soit pour attaquer ses adversaires, soit pour se défendre et tirer son épingle du jeu , mais rarement pour qualifier avec justesse et précision le sujet en débat qui relève en général des gommes de l'art et des spécialistes...
Cette logomachie prend des fois pour cible les citoyens dans le dessein de les influencer ,sachant que pertinemment que ceux-ci sont incapables d'appréhender les tenants et aboutissants des sujets en débats ....
Préparez-vous à l'état d'urgence permanent : https://www.bastamag.net/Comment-la-...est-transforme
"If the revolution ain't gon' be televised
Then fuck, I'll probably miss it" - Aesop Rock
Si j'en crois ton lien, de la police privée pour encadrer les manifestants ? Finalement cela donne raison au fantasque Depardieu, Poutine c'est pas si pire.
Brigitte Macron, icône des WHIPs, les nouvelles MILFs ?
Whip ça me fait penser à ça :«"Cougar" est un terme trop prédateur, trop rustre, trop insultant pour les femmes. Et pour les hommes, qui ne sont pas des proies», se justifie-t-elle. «D'autre part, la MILF a ce côté mère nourricière, "porno lacté". Il n'y avait rien d'émancipateur là-dedans...» L'écrivaine anglaise a donc pensé à un terme «plus sexy, plus puissant, plus ironiquement spirituel». La WHIP (Woman Hot and Intelligent in her Prime) est une «femme excitante, intelligente et dans la fleur de l'âge».
Keith Flint 1969 - 2019
Et maintenant c'est Alstom qui va être vendu aux allemands.
sourceLe Français Alstom et l'Allemand Siemens devraient annoncer leur mariage le 26 septembre. Et dans un mariage industriel, il y en a toujours un qui se fait manger et là, ce serait plutôt Alstom. "C'est l'Allemand Siemens qui mangerait le Français Alstom en prenant la majorité au capital de l'entreprise commune. C'est un rachat pur et simple, d'autant plus frappant qu'Alstom est l'héritier d'un titan industriel des années 1970 : la CGE. À l'époque, elle était la quinzième société mondiale. C'est elle qui a inventé les centrales nucléaires à la française, les TGV, les centraux téléphoniques", explique François Lenglet.
Un rôle clef dans la modernisation du pays
Or, tous les héritiers de la CGE ont disparu ou sont sur le point de disparaître. "Il y a d'abord eu Alcatel cédée au Finlandais Nokia. Alstom Energie cédée à l'Américain General Electric il y a peu de temps. [...] En moins de deux ans, tous les pans de cette cathédrale industrielle tricolore qui a joué un rôle clef dans la modernisation du pays pendant les Trentes Glorieuses auront été cédés à des intérêts étrangers", continue le journaliste.
Pour un président qui voulait sauver la France... A terme ça fera quelques dizaines de milliers de chômeurs en plus. Mais bon la priorité c'est de réduire l'impôt sur la fortune et de faire des économies sur les plus pauvres. Sauvegarder l'industrie française et le savoir faire français n'est pas vraiment important... rentabilité de banquier à court terme oblige.
je l'ai déjà écris pour sauvegarder l'industrie française il faudrait au moins 50-100milliards d'euros injectés par l'Etat ou des fonds d'investissements privés.
Donc oui comme la marge de manoeuvre de la puissance publique est étroite , Macron ne peut absolument rien faire à part faire de beaux discours, puisqu'il faut maitriser les déficits publics
Et puis surtout il y a la dette de l'Etat à quasiment 100% du PIB.
La Banque Publique d'Investissement par exemple dispose de moyens insuffisants c'est à peine 1,5 milliards..
c'est l'éternel problème de l'économie française elle est largement sous-financée
Déjà en 1998 je lisais dans la revue éco Capital un entretien avec le fondateur de Nouvelles Frontières ( Jacques Maillot) : les entreprises françaises manquent de financement
Mais les médias n'en parlent jamais ils préférent déblatérer sur des faux-problémes qui n'apportent rien à l'économie française (exemple la réforme du code du travail -je n'en remettrai pas une couche ).
Donc encore une fois pas de mystère le nerf de la guerre c'est l'argent et le financement
Pour faire tourner une entreprise il faut des capitaux pas besoin de faire HEC ou grande école de commerce pour comprendre cela..
La solution de l'auto-financement serait évidemment la solution la plus évidente comme c'est le cas pour les entreprises allemandes du Mittelstand.
Seulement le problème c'est que les entreprises françaises ne dégagent pas suffisamment de bénéfices pour s'autofinancer.
A part celles du CAC40 mais les profits des entreprises du CAC40 sont siphonnés dans les dividendes pour les actionnaires étrangers
C'est du bla bla officiel. Tu parles de 50-100 millards d'euro, les cadeaux faits aux entreprises par Hollande coutent plus de 40 milliards d'euros/an. C'est évidemment reconduit par Macron, avec une baisse supplémentaire de l'imposition sur les bénéfices des entreprises qui va couter encore une bonne dizaine de milliards supplémentaires.
Donc quand le gouvernement veut distribuer de l'argent sans contrepartie, il sait le faire sans apparemment se soucier des dettes de l'état. Par contre dès qu'il s'agit d'investissement pour re structurer des entreprises industrielles importantes le sujet de la dette réapparaît soudainement. Elle a bon dos la dette !
De l'argent il y en a beaucoup. L'exonération de l'impôt sur la fortune qui de son côté coutera lui encore quelques milliard d'euros supplémentaires/an va essentiellement profiter aux 30 000 foyers fiscaux les plus riches, etc. etc. Faut vraiment plus quoi savoir faire de son argent pour faire des cadeaux aussi inéquitables que non rentables et couteux. Alors bon la dette, franchement ils s'en foutent totalement, pourquoi pas nous ?
C'est le discours politique générique depuis des lustres de dire que des nouvelles dépenses sont essentielles, et que ce doit être à nous de les payer. Pour autant, quand on regarde les périodes où la croissances était la plus forte - puisque c'est le modèle actuel de tout baser sur la croissance - on s'aperçoit aussi que c'était les périodes où l'imposition sur les bénéfices des entreprises étaient les plus fortes.
Donc au contraire, le gouvernement a de larges marges de manoeuvres puisque c'est lui qui décide des orientations budgétaires et finalement à qui va profiter la dette et qui doit la payer.
Macron, le nouveau président des riches
Ce sont des riches qui ont mit Macron au pouvoir, maintenant il doit leur retourner des services.Emmanuel Macron s’apprête à son tour à offrir aux contribuables les plus aisés un nouveau paquet fiscal. Son coût n’a pas encore été rendu public. Des offices de prévision l’évaluent néanmoins à plus de 7 milliards. Ce paquet est composé de deux mesures essentielles, chères au nouveau président de la République, qui a toujours avoué son aversion pour l’ISF et son penchant pour l’impôt proportionnel (i.e. non progressif) à taux unique que les économistes appellent la Flat tax (fustigeant en son temps l’idée d’une CSG progressive).
Et en parlant de riches et de taxes :
Roosevelt n’épargnait pas les riches
=================================================================La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible économiquement, mais souhaitable. En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, niveau qui s’appliqua jusqu’en 1964, avant d’être réduit à 77 %, puis 70 % en 1970. Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %.
Edit :
Yachts, jets privés, lingots d’or… Ces actifs qui échappent au nouvel ISF
Je vous avais dis qu'acheter de l'or c'était un bon investissement.En se concentrant uniquement sur la pierre, le nouvel impôt sur la fortune immobilière va permettre à de nombreux biens d’échapper au nouvel ISF. Un vrai casse-tête politique pour les députés En Marche.
En plus de prendre de la valeur, ça n'augmente pas les impôts.
En France c'est un peu compliqué d'acheter de l'or physique par contre...
Keith Flint 1969 - 2019
Ne t'inquiète pas qu'ils vont largement compenser les pertes de l'ISF par le nouvel impôt sur la fortune immobilière. Ils se gardent bien de le dire, mais ça ne fait pas l'ombre d'un doute : ils vont rincer les rentiers. Ce que Macron n'a certainement pas compris, c'est qu'il risque fortement de déclencher une crise immobilière. La bulle immo n'a jamais éclaté en France, on a impérativement besoin qu'elle éclate, mais ça va faire très, très mal.
Et il y a au moins de bonnes nouvelles dans ce gouvernement : http://www.lexpress.fr/education/edu...8_1947208.html
"If the revolution ain't gon' be televised
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Comme toujours, il faut se dépêcher d'attendre de voir où va effectivement aller l'argent (parce qu'il dit le primaire mais que je sache l'état n'a pas directement la main sur l'école primaire)...
La volonté de Blanquet implique mécaniquement une réforme du lycée... il veut ouvertement prendre au lycée pour donner au primaire. Or la prochaine réforme du lycée, dans la continuité de la réforme du collège (elle même dans la continuité de la réforme du lycée de Darcos/Chatel), était déjà dans les cartons quand NVB était ministre. Il y a quelques années déjà, la cour des comptes préconisait une scolarité unique jusqu'à 16 ans (âge ou le "socle commun de compétences", l'héritage de Fillon, est censé être acquis). Donc une seconde unique dans la lignée du collège unique. On parlait aussi beaucoup, dans les couloirs, d'un continuum bac-3/bac+3, au moment où un grand ministère de l'EN encapsulait également l'enseignement supérieur et la recherche. Et où l'objectif suivant, après avoir abaissé le bac au niveau des 80%, était 50% d'une classe d'âge au niveau licence. Cette volonté est par ailleurs pragmatique : le taux de chômage (officiel) des diplômés du supérieur, c'est 6%.
Bref il suffit de relier les points. Sauf divine surprise, Blanquet va nous la faire à l'envers comme Darcos avant lui. Et il aura décrédibilisé suffisamment les "anti-pédagogos" pour les flinguer pendant 10 ans. Leur chef de file, Brighelli, a l'air bien assez con pour se laisser piéger une seconde fois.
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