« Sans “Quotidien” il n’y a pas de procès possible contre nous », écrit M. Mélenchon, selon qui « seules les images montées et accommodées que l’émission a publiées il y a bientôt un an servent d’arguments et de “preuves” ».
« En dix ans d’expérience de cette émission dite de “divertissement”, j’ai fait mon expérience. Je ne veux plus que cette émission soit accréditée à mes réunions, ni à aucun de mes déplacements. Attention, le parti médiatique est une composante clé du processus de la guerre judiciaire : il intervient en amont pour déclencher les enquêtes, faire les signalements, harceler l’opinion et en fin de parcours pour la propagande de mise à mort. »
« Ils se sont mis dans cette position, dans un camp, en bagarre officielle, ouverte avec LFI », a insisté lundi une source dans l’entourage de M. Mélenchon.
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Poursuivi pour « actes d’intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l’autorité publique, rébellion et provocation », M. Mélenchon encourt jusqu’à dix ans de prison, une amende de 150 000 euros et cinq ans d’inéligibilité.
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