Je penses que la liste est assez intéressante, ce sont des outils de pros.
On pourrait peut-être en rajouter quelques unes mais, c'est du bon.
Je penses que la liste est assez intéressante, ce sont des outils de pros.
On pourrait peut-être en rajouter quelques unes mais, c'est du bon.
Bonjour,
J'interviens car je lis des réactions qui demandent quelques éclaircissements.
Il n'y a pas d'incohérences. Le but de cette liste n'est pas de faire un ensemble homogène. Cette liste n'a pas vocation à faire un SI cohérent.
L'organisme est chargé d'évaluer les usages, les besoins, et les solutions proposées. Une mairie n'a pas les mêmes besoins que le ministère des Finances.
Il ne peut donc pas y avoir qu'une réponse.
Pour chaque logiciel évalué, on regarde dans quel contexte (quelle administration) ce produit est utilisé, pour quel usage. Et on évalue son efficacité son efficience, son ouverture, sa pérennité, son cout d'exploitation, etc., et suivant les résultats, on le recommande aux autres administrations ou pas.
Non, il n'y a pas que java. si la liste le laisse supposer c'est que Java est très présent dans les solutions retenues par les administrations.
La démarche ne consiste pas à évaluer toutes les solutions du marcher, faire un classement (impossible) et préconiser les "meilleurs".
La démarche est de valider ou invalider des solutions retenues par des administrations.
Au-delà de la préconisation, lors qu'un logiciel entre dans la liste comme recommandé, il est suivi. Les administrations qui l'utilisent sont alertées des mises à jour de sécurité, le logiciel est régulièrement réévalué. Bref il est suivi.
Cette liste est publique car l'administration travaille pour tous. Mais elle est destinée aux acteurs locaux qui doivent régulièrement faire des choix.
Quant à s'offusquer de mettre elasticShearch dans moteur de recherche. Cette liste s'adresse au professionnel des SI de l'administration. On peut être tatillons et mettre une catégorie par logiciel ou faire des regroupements qui de toute façon ne conviendront jamais à tout le monde.
Mettre elasticShearch dans la liste en sachant que les professionnels qui vont la lire savent de quoi on parle consiste à la placer dans une catégorie même très approximative et non a affiner le classement pour au final ne pas lui trouver de place et donc créer une catégorie spécifique.
Choisir une catégorie approximative sachant que les pros que vous êtes sauront faire la part des choses enlève-t-il du sérieux au travail qui est fait ? Encore une fois le but recherché est d'éviter que toutes les administrations qui ont choisi le même logiciel ne soient contraintes chacune dans leur coin à tester, vérifier, évaluer le logiciel en question.
Pensez à tout le travail accompli pour l'établir et multipliez-le par les 36 000 communes, les départements, les régions, tous les hôpitaux, etc., et vous aurez une idée de l'économie que représente cette liste sur VOS impôts.
A+JYT
un raisonnement qui a du sens... merci pour ton point de vu, j'en avait oublié cette part de la réalité ^^'
SILL 2018 : l'État actualise son référentiel de logiciels libres
qu'est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
Depuis quelques années, l'État français publie ce qu'il appelle le Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL), une liste de logiciels libres préconisés correspondant à chaque cas d'usage. Les logiciels sont classés en trois niveaux de recommandation : recommandé, en observation, en fin de vie. Le SILL est établi sur une base annuelle par les différents groupes de travail interministériels pour le logiciel libre, sous le contrôle de la DINSIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication). Le SILL 2018 a été validé par la DINSIC et par les DSI ministérielles lors d'une formation technique le 23 janvier 2018 et il est désormais disponible.
Comme d'habitude, il comprend plus d'une centaine de logiciels, y compris pour les développeurs et bien d'autres logiciels destinés à des utilisations variées. Pour la catégorie « Conception et développement », voici ci-dessous quelques logiciels et outils recommandés selon les finalités :
- environnement de développement intégré (EDI) : comme les années précédentes, Eclipse est recommandé en tant qu'EDI et son plugin Acceleo pour la génération de code. Il faut également noter que Visual Studio Code fait son entrée cette année dans la liste des EDI recommandés par l'État ;
- développement d'applications Web : OpenJDK comme environnement d'exécution recommandé ;
- outil de gestion de code source : Git comme outil de gestion des configurations (serveur) ;
- gestion des anomalies : Mantis BT est recommandé en tant qu'outil de remontée de bogue ;
- installation, packaging, diffusion et distribution : Maven comme outil recommandé pour la gestion des dépendances, Yarn est en observation. NPM est également en observation pour les gestionnaires de paquets pour Node.js ;
- outils d’analyse et de modélisation : Pencil est recommandé pour le maquettage IHM (statique ou dynamique) ;
- test et intégration : JUnit comme outil de gestion des tests unitaires, Fitnesse et DbFit comme outils d'injection afin de tester les couches basses, Jenkins comme outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...), Squash TA pour l'automatisation des tests, Selenium Server et Selenium IDE pour l'automatisation des tests Web et Squash TM et Jaller pour la gestion des campagnes de tests;
- etc.
On peut également s'intéresser à la catégorie « Données et contenu » où les logiciels recommandés selon la finalité sont les suivants :
- systèmes de gestion de bases de données relationnelles : PostreSQL est recommandé comme base de données transactionnelle, MariaDB comme base transactionnelle cluster et PostGIS comme base de données géomatique ;
- systèmes de gestion de bases de données non relationnelles : MongoDB est recommandé comme base de données NoSQL.
On ne saurait être exhaustif ici, mais pêle-mêle, on peut encore citer parmi les autres logiciels recommandés par l'État en 2018 :
- authentification : KeePass comme gestionnaire de mots de passe et VeraCrypt (en observation) pour le chiffrement de disques ;
- suites bureautiques : LibreOffice ;
- éditeur de texte : Notepad++ ;
- lecteur multimédia : VLC ;
- courrielleur : Thunderbird ;
- client de messagerie : Roundcube ;
- client de messagerie instantanée : Jitsi ;
- client FTP : Filezilla ;
- navigateur : Firefox ESR ;
- logiciel de compression : 7zip ;
- systèmes d'exploitation serveur : les distributions GNU/Linux CentOS, Ubuntu (écoles) et Debian ;
- etc.
Source : SILL 2018 (pdf)
Et vous ?
Que pensez-vous de cette liste ?
La trouvez-vous vraiment utile ?
Quels sont les grands absents de cette liste ?
[...]
Que pensez-vous de cette liste ?
La trouvez-vous vraiment utile ?
Quels sont les grands absents de cette liste ?
- Plutôt étoffé, tout les outils pour les besoins interne d'une entreprise (PME-PMI) y sont.
- Non. Mais au moins, les sources leurs semblent fiables.
- Il n'y a pas d'absent. La plus part des logiciels produisent des fichiers qui peuvent être réutiliser par d'autres logiciels. La surprise est Nagios en FV...
Bien vu, c'est pas tout à fait ça mais ...
Dommage que l'Etat ne respect aucune de ces conseils. Tout microsoft, hein
Courrielleur, j'ai cru un moment que c'était un quebecois qui a écrit ce truc, non on n'aime pas le client mail.
Gimp, j'aurais pensé Krita. Cette liste fait trop Java je trouve.
Je ne pense pas qu'on puisse dire "tout microsoft". On trouve quand meme dans pas mal de lycees des machines sous Linux ou qui utilisent LibreOffice ou d'autres logiciels OSS. C'est grace a ce genre de liste que ce genre d'initiative peut progresser plus facilement dans les etablissements ou entites un peu frileux: grace a la liste, ils peuvent prendre les logiciels qui sont dessus et les considerer comme fiables sans faire d'audit interne, et si ca marche pas, ils peuvent s'en prendre a ceux qui font le SILL. Donc en gros, ca deresponsabilise en cas de probleme, ce qui diminue l'impression de prise de risque et facilite l'adoption.
Mais bon, c'est quand meme pas tout le SI de tous les services publics qui vont changer du jour en lendemain, les progres se font par petites etapes...
En fait, je pense que cette liste prend en compte tres serieusement le cote fiabilite et ecosysteme. On peut dire tout le mal qu'on veut de Java, maisCette liste fait trop Java je trouve.
1. C'est mature: ca marche bien depuis des annees sans bug majeur alors que la base d'utilisateurs finals d'appli Java se compte en milliards
2. C'est productif
3. Il y a beaucoup de gens qui sont competents avec (donc c'est facile de trouver des developpeurs, contrairement a des technos techniquement superieures mais qui ont juste une poignee d'individus competents, impossibles a embaucher)
4. Il y a un ecosysteme grand et divers avec beaucoup d'institutions (entreprises, labos) -y compris francaises- pour en assurer une bonne perennite
et d'autres trucs.
Donc on peut regretter l'absence de certaines autres technos, mais en remettant ca dans le contexte de "quelles technos OSS l'Etat et les services publics dont beacoup sont critiques a la societe peuvent utiliser a moindre risque?", ca reste quand meme une valeur sure. Apres, ca evoluera peut-etre quand d'autres technos comme Node.js auront la meme popularite (ce qui est deja plus ou moins le cas) et maturite (ce qui est beaucoup moins le cas) pour paraitre rassurantes.
Non, mais comme pour la politique régionale et communale, chacun peu choisir son champs au plus proche de chez lui.
Les trois au second tour de la prochaine élection présidentielle : Macron, Mélenchon, et Wauquiez. (dommage pour Lepen qui aurait pu être quatrième...)
Comme d'habitude, le chouchou Asselineau n'y sera pas, mais je changerai mon vote...
C'est franchement à la bourre pour tout ce qui est développement web. Recommander Java pour faire du web c'est so 2010. Mais bon ... En France on a systématiquement 10 ans de bourre sur toutes les technos ...
Troll : Quand je vois de la CSS grid qui fait passer pour une nouvelle invention, alors que c'est juste une autre façon de formulé table . Quand je vois des gens qui se remet à la programmation composant et css inline. On retourne un peu en arrière, je pense qu'on 10 ans d'avance
Tiens c'est ça l'avancé technologique du web : lien.
C'est une bonne définition de l'auteur que tu as linké.
Ben ouai gros ! Ça s'appelle une amélioration incrémentale, le but c'est de faire une mise en forme responsive, et au fil de l'eau on améliore les technos qui permettent d'atteindre ce but. Les tables en 97 c'était un hack pour obtenir un design fiable du fait des différences d'implémentation des normes par les navigateurs.I’m reminded of the table layouts I was doing in 1997. There’s a voice in the back of my head saying we’re stuck in a loop and it’s repeating.
Bref ...
ça pue la logithèque du pauvre, sous couvert de rester libre. Nos gosses vont finir avec des ordis bon marché et des tablettes Archos.
Vive l'école privée !
France : quels sont les logiciels libres que l’État recommande en 2019 ?
La liste des logiciels conseillés publiée officiellement avec le SILL 2019
Dans un souci de minimiser les couts tout en conservant la qualité des logiciels utilisés, l’État français a défini depuis 2012, un cadre de convergence des logiciels libres à privilégier ou à abandonner dans le développement des systèmes d’information de ses ministères. L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL), c’est-à-dire sous la forme d’un tableau actualisé annuellement et répertoriant les logiciels conseillés ou abandonnés par l’État français.
La dernière version officielle en date est parue en février 2018 et a donné comme de coutume les orientations de l’État en matière de logiciels libres. Pour cette année 2019, la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) vient d’éditer la liste des logiciels libres à recommander, observer ou à abandonner en cette année 2019. Toutefois, il convient de préciser que cette liste doit encore passer la fin du processus de validation pour être officiellement publiée pour les groupes MIM.
Les logiciels recommandés ou mis en observation par l’État
Dans cette version 2019 du SILL, l’État recommande pour ce qui concerne le domaine des environnements de développement Visual Studio Code, Eclipse, Acceleo et OpenJDK. Spring Boot qui permet de créer facilement des applications basées sur Spring est rangé du côté des outils à observer. Pour la gestion du code source, Git est recommandé. Comme gestionnaire de paquets Node.js, l’État conseille évidemment pour sa part Npm et en ce qui concerne la gestion du cycle de vie des projets, c’est Maven qui est préconisé.
Au niveau des serveurs d’applications, Tomcat et Serveur NodeJS sont ceux qui sont recommandés. Pour les bases de données relationnelles, il est recommandé aux ministères d’État d’utiliser MariaDB, PostgreSQL, H2 et PostGIS. Et pour les bases de données NosQL, c’est plutôt MongoDB qui est mis en avant. Pour l’édition de textes, Notepad++ est celui que l’État suggère et du côté de la suite bureautique, c’est LibreOffice qui est préconisé.
Comme hyperviseur et outil de gestion des applications dans les conteneurs logiciels, c’est KVM et Docker que l’Etat recommande respectivement. Pour l’orchestration par contre, les ministères peuvent utiliser Kubernetes sans problème. Pour la gestion du contenu web (ou CMS en anglais), les développeurs web de l’administration publique peuvent s’appuyer sur Dupral et pour le transfert de fichiers via FTP, c’est Filezilla qui sort du lot. Pour l’automatisation des tests web, l’on a Serveur NodeJS, Squash TA, Selenium Server et Selenium IDE qui sont mis en avant. Et pour les tests sur les navigateurs, il est recommandé d’utiliser Chromium.
Par contre, pour la navigation sur la toile, c’est Firefox qui est préconisé. Enfin, pour ce qui concerne les recherches sur internet, c’est sans surprise Qwant, le moteur de recherche français, qui est recommandé.
Les outils qui passent en fin de recommandation
Au-delà de ces applications libres qui sont recommandées pour usage, d’autres par contre ont été sorties du lot des logiciels recommandés. Nous avons par exemple Pencil, l’outil de maquettage IHM qui passe en fin de recommandation. Les outils Fitnesse et DbFit servant à tester les couches basses font également partie des outils qui ne sont plus recommandés par l’État français. Enfin, PHPbb qui faisait partie des outils recommandés par l’État en 2018 pour créer les forums est également sortie de la liste des logiciels conseillés en 2019.
La version 2019 du SILL est enfin publiée officiellement sur le site des groupes M.I.M (Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres).
Source : SILL 2019 (PDF)
Et vous ?
Quelle est votre opinion sur les logiciels recommandés par l’État français ? Sont-ils pertinents ?
Pensez-vous qu’il existe des logiciels libres que l’État français devrait conseiller, mais qui ont été omis ?
Ou existe-t-il dans le SILL 2019, des logiciels que l’État ne devrait pas recommander, mais qui l’ont été ?
Voir aussi
SILL 2018 : l’État actualise son référentiel de logiciels libres, qu’est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2017 mise à jour par le SILL, de nouveaux entrants dans la rubrique virtualisation
Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2016 publiée par le SILL
France : le Sénat choisit d’encourager l’utilisation des logiciels libres et formats ouverts plutôt que de leur donner la priorité
Sénat : un amendement réintroduit une disposition visant à promouvoir le logiciel libre et les formats ouverts au sein des administrations françaises
Les ministères français hésitent encore entre LibreOffice ou Microsoft Office ?
Merci pour les infos, plusieurs choses que je ne connaissais pas.
Le terme pertinence n ' a rien à voir la demande , ils ont choisi des technologies robustes , pas à la dernière des modes
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