Bonjour,
Je viens seulement de découvrir ce cours. Quelques remarques de ma part concernant quelques paragraphes :
III-C - Une entité est identifiée par sa clé
Non. Une entité-type du MCD a un identifiant. Le concept de clé n’apparaît qu’à partir du MLD.
III-E - on considérera que ces valeurs sont atomiques (comme dans le modèle relationnel)
Concernant le MRD (modèle relationnel de données), vous avez tort. Pour Codd, père du MRD, l'atomicité se définit par rapport au SGBD.
Par la suite, le concept d'atomicité a été carrément évacué du MRD, puisque source de confusion et inessentiel.
III-F - Il n'existe pas d'autre association
de A associant les entités e1, …, en.
Que signifie cette phrase ?
Quoi qu’il en soit deux entités-types E1 et E2 peuvent très bien être mises en relation par plus d’une association. Exemple :
.png)
IV-B-2-a - Schéma d'une relation
Il faudrait parler d’en-tête aussi bien pour une variable relationnelle que pour une relation (valeur). Dans les années 1970-1980, le terme relation était malheureusement utilisé pour désigner aussi bien une variable qu’une valeur. Depuis au moins 30 ans, le distinguo variable/valeur existe !
A cet effet, je cite l’ouvrage de C. J. Date, héraut incontesté et iinlasable du modèle relationnel de données, Relational Database Writings 1991-1994, page 314 :
« A relation variable―relvar for short―of type H is a variable whose permitted values are relations with a specified relation heading H, the declared heading for that relvar. »
IV-B-2-e - Valeurs nulles.
NULL n'est pas une valeur ! mais une marque indiquant l’absence d’information (donc de valeur).
Dans le modèle relationnel de données, on parle plutôt de projection.
IV-B-2-g - Les entités sont identifiées au travers des clés primaires
C’est du SQL ! En relationnel on parle de clés candidates.
IV-B-2-g-ii – Un constituant Y d'une relation R1 est une clé étrangère de R1 s'il existe une relation R2 possédant une clé primaire X et que Y a pour domaine l'ensemble des valeurs de X.
En relationnel, Une clé étrangère de R1 peut référencer une clé primaire ou une clé alternative de R2 (même SQL permet cela).
IV-B-3 - soit existe comme valeur de la clé primaire d'un n-uplet de la relation que Y réfère,
soit est nulle.
Même remarque qu’en IV-B-2-g-ii. Par ailleurs, en relationnel une clé étrangère ne peut pas être marquée NULL.
VII-A - Le langage SQL est la version commercialisée du langage SEQUEL du prototype System R développé à IBM San José à partir de 1975.
En fait, il faut remonter à 1974, année de la publication de l’article de Chamberlin et Boyce : SEQUEL: A structured English query language
VII-E – Création de domaine
L’instruction Create Domain existait déjà dans la norme SQL/92, mais elle est absente dans les SGBD qui lui préfèrent Create Type.
Exemples
PostgreSQL :
CREATE TYPE Jour
AS ENUM ('lundi', 'mardi', 'mercredi', 'jeudi', 'vendredi', 'samedi', 'dimanche');
SQL Server :
CREATE RULE Jours_de_la_semaine_rule
AS
@list IN ('lundi', 'mardi', 'mercredi', 'jeudi', 'vendredi', 'samedi', 'dimanche');
go
CREATE TYPE Jour FROM VARCHAR(10) ;
go
sp_bindrule 'Jours_de_la_semaine_rule', 'Jour' ;
go
DB2 :
CREATE TYPE Jour AS VARCHAR(10) ARRAY[7] ;
SET Jour = ARRAY['lundi', 'mardi', 'mercredi', 'jeudi', 'vendredi', 'samedi', 'dimanche'];
Etc.
VIII-D-4 - Relativement aux dépendances fonctionnelles, on distingue quatre formes normales
• la 1re forme normale ;
• la 2e forme normale ;
• la 3e forme normale ;
• la forme normale de Boyce-Codd qui est la plus aboutie.
LA 1NF n'a rien à voir avec les DF ! seulement avec le type des attributs. A nouveau je fais référence à C. J. Date :
Let relation r have attributes A1, ..., An, of types T1, ..., Tn, respectively. Then r is in first normal form (1NF) if and only if, for all tuples t appearing in r, the value of attribute Ai in t is of type Ti (i = 1, ..., n).
Attention, une relation est bien ici une valeur de relvar.
VIII-D-4-b - Une relation est en 1re forme normale si tous ses attributs ont une valeur atomique.
Je rappelle une fois de plus que depuis des lustres, l'atomicité a été évacuée du modèle relationnel de données.
VIII-D-4-C – 2e forme normale
La 2NF n’implique pas uniquement la clé primaire, mais chaque clé candidate.
Paragraphes IX, X et XI – Aspects physiques
Paragraphes intéressants du point de vue de la culture générale, mais au-delà il est indispensable de se reporter à la documentation de son SGBD.
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