Mouais c'est pas la révélation du siècle non plus. L'ARP spoofing est vraiment une technique de base, y'a pléthore d'outil gratuits et opensource pour faire des ARP spoofing et tout ce qui s'en suit (spying, DNS spoofing, DoS...).
Mouais c'est pas la révélation du siècle non plus. L'ARP spoofing est vraiment une technique de base, y'a pléthore d'outil gratuits et opensource pour faire des ARP spoofing et tout ce qui s'en suit (spying, DNS spoofing, DoS...).
pourquoi wikileaks diffuse des outils de piratage ? pour avoir plus de documents envoyés ? ou pour faire chier les particuliers ?
Je me disais aussi, « sont cons ces hackers russes, supposés ultra performants, à se laisser gauler aussi facilement !»Marble, qui permet à la CIA de masquer ses traces après ses attaques et orienter les chercheurs en sécurité sur des pistes de hackers chinois ou russes.
Vault 7 : WikiLeaks révèle que le logiciel Athena, utilisé dans les opérations d'espionnage de la CIA,
peut infecter toutes les versions de Windows
WikiLeaks a publié le dernier numéro de sa série de fuites Vault 7, qui propose au public d’avoir des informations sur certains des outils de piratage de la CIA. Cette fois-ci, WikiLeaks a divulgué des informations sur un outil appelé Athena.
Selon les documents divulgués, WikiLeaks a indiqué qu’Athena est un implant (un terme technique de la CIA pour désigner les « logiciels malveillants ») qui peut cibler et infecter tout système Windows, de Windows XP à Windows 10, la dernière version du système d'exploitation de Microsoft.
Les documents qui ont filtré hier comportent des dates qui vont de septembre 2015 à février 2016, montrant que la CIA avait la possibilité de pirater Windows 10 quelques mois après son lancement, malgré le fait que Microsoft mettait fièrement en avant la difficulté de pirater son nouveau système d'exploitation.
Sur le plan technique, Athena n'est pas si spécial en comparaison aux autres logiciels malveillants développés pour les opérations d'espionnage numérique de l’agence. Selon les documents, un agent de la CIA dispose d'un constructeur avec des options pour générer une charge utile du malware Athena. Cette charge utile peut être spécifiquement assemblée pour fonctionner avec un serveur C&C en ligne, hors ligne ou en mode RAM uniquement (également connu sous le nom de mode sans disque/sans fichier).
Pour l'installation d'Athena, les opérateurs disposent de différentes méthodes allant des méthodes de livraison classiques à la compromission de la chaîne d'approvisionnement, et même via un opérateur sur le terrain, si cela devait s’avérer nécessaire.
Une fois sur le PC d'une cible, Athena communique avec un serveur C&C d'où il reçoit des instructions ou des charges utiles supplémentaires qu'il faudrait installer sur l'ordinateur de sa victime. Le malware fournit une capacité de balisage (y compris la configuration et la gestion des tâches), le chargement/déchargement de la mémoire de charges utiles malveillantes pour des tâches spécifiques et la livraison et la récupération de fichiers vers/depuis un répertoire spécifié sur le système cible. Il permet à l'opérateur de configurer les paramètres pendant l'exécution (pendant que l'implant est sur la cible) pour le personnaliser à une opération.
Ce qui est plus intéressant, c'est que les documents révèlent que la CIA a été épaulée par un entrepreneur non gouvernemental lors du développement du logiciel malveillant : l’entreprise Siege Technologies. Cette dernière est une société de cybersécurité basée dans le New Hampshire, qui a été acquise le 15 novembre 2016 par Nehemiah Security, une autre société américaine basée à Tysons, en Virginie, à la périphérie de Washington et près du quartier général de la CIA. Une zone qui regorge de divers entrepreneurs militaires et de la défense.
Dans un courriel, Jason Syversen, fondateur de Siege Technologies qui a des antécédents en cryptographie et en hacking, a déclaré que son entreprise envisage des améliorations qui fourniraient en temps réel des commentaires sur la question de savoir si un exploit a réellement atteint sa cible. Les commandants militaires « veulent un cratère fumant pour prouver une attaque ayant réussi », a-t-il dit, tout en rappelant que « Nous n'avons pas cela dans le numérique. »
Syversen a expliqué qu'il avait l'intention de créer l'équivalent des soi-disant métriques militaires de probabilité de tuer, une analyse statistique pour savoir si une attaque est susceptible de réussir. « Je me sens plus à l'aise en travaillant sur la guerre électronique », a-t-il affirmé, « C'est un peu différent des bombes et des armes nucléaires – c'est un domaine moralement complexe. Ici, au lieu de bombarder des choses et d'avoir des dommages collatéraux, vous pouvez réellement réduire les victimes civiles, ce qui est une victoire pour tout le monde. »
Depuis mars, WikiLeaks a fait neuf publications relatives à « Vault 7 », qui comprennent notamment (en dehors de cette publication) :
- AfterMidnight - permet aux opérateurs de charger et d'exécuter dynamiquement les charges utiles des logiciels malveillants sur une machine cible ;
- Archimedes - un outil d'attaque MitM prétendument créé par la CIA pour cibler les ordinateurs à l'intérieur d'un réseau local (LAN) ;
- Scribbles - un logiciel prétendument conçu pour intégrer des « balises web » dans des documents confidentiels, permettant à l'agence de suivre les initiés et les dénonciateurs ;
- Grasshopper - un framework qui a permis à l'agence de créer facilement des logiciels malveillants personnalisés pour entrer dans Microsoft Windows et contourner la protection antivirus ;
- Marbre - a révélé le code source d'un cadre anti-forensique secret, fondamentalement un obscurcisseur ou un emballeur utilisé par la CIA pour masquer la source réelle de ses logiciels malveillants ;
- Dark Matter - axé sur les exploits de piratage de l'agence conçus pour cibler des iPhones et des Macs ;
- Weeping Angel - outil d'espionnage utilisé par l'agence pour infiltrer les téléviseurs intelligents, en les transformant en micros secrets ;
- Year Zero - des exploits de piratage de la CIA pour infiltrer du matériel et des logiciels populaires.
Source : WikiLeaks
EDIT:
Roh lol j'ai répondu à un post de la première page.
Y'a un truc qui ne fonctionne pas bien dans la nav, des fois j'arrive à la dernière page, des fois à la première.
M'enfin bon, pas très grave, le post reste d'une actualité tout à fait brûlante,
en fait
___________________________________________
Ne te berces pas trop d'illusions, amha, tous les systèmes sont trouées par la nsa, souviens toi de l'iran avec son système scada qui s'est fait bouffer à coups de clefs usb interposés.
Faut être réaliste nux n'est meilleur qu'en cela que les scripts kiddies et autres mangeurs d'argent nous foutent la paix avec leurs vers.
J'utilise un VPN, par contre, faudrait être stupide, ou naïf de croire que cela protège véritablement.
Je le vois plutôt ainsi, mieux vaut qu'une société privé sans droit particulier puisse voir mes logs sentencieux, et le cas échéant me promette de tout supprimer, qu'un état pourvu du droit de sentence.
Dans le même ordre d'idée, prendre un vpn dans un état non-otan, non-ue c'est encore mieux, c'est comme lorsque tu joues à l'évasion fiscale, tu installes des barrières entre ton pognon et ton administration, parce qu'au fond, tout pourrait se savoir très très très facilement.
Au sujet de la news,
il n'y a que cette tournure qui me chiffonnes,
en anglais ça sonne bien "the shoot to kill metric",
en français ça demande plus d'effort,
des idées?
Syversen a expliqué qu'il avait l'intention de créer l'équivalent
des soi-disant métriques militaires de probabilité de tuer métrique
« Je me sens plus à l'aise en travaillant sur la guerre électronique », a-t-il affirmé, « C'est un peu différent des bombes et des armes nucléaires – c'est un domaine moralement complexe. Ici, au lieu de bombarder des choses et d'avoir des dommages collatéraux, vous pouvez réellement réduire les victimes civiles, ce qui est une victoire pour tout le monde. »
Euh...
Les avis divergent...
Je ne saurai dire pourquoi, mais fichtrement vraiment pas pourquoi, j'ai comme l'impression que le NHS et plus de 300.000 victimes à travers plus de 150 pays ont un profond désaccord au sujet de cette opinion.
Mais je peux me tromper
Bonjour,
On dirait le film traque sur internet ou les prétoires pourrait être non seulement la NSA, CIA comme commandants et autre mais également Facebook Google amazone pour la publicité
Normalement, si un système comme Linux et free-bsd sont open source, ils sont expertisables
A quand les antivirus qui enlève ces programmes pour éviter de participer à une guerre numériques ?
A quand des expertises indépendantes mêmes des programmées propriété pour savoir ce que font réellement nos ordinateurs tant du point de vu logiciel que matérielle ?
A quand le développement de matériels libres ?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mat%C3%A9riel_libre
Si vous pouviez voter pour un parti qui s'occupe de ces questions seriez-vous prêt à voter pour le parti pirate ?
Suisse
https://www.partipirate.ch/le-parti/
France
https://partipirate.org/
Que pensez-vous ?
Salutations
Vault 7 : WikiLeaks révèle Pandemic, un outil de la CIA qui s'appuie sur un serveur Windows
Pour infecter des machines dans un réseau ciblé
WikiLeaks a publié encore une fois plus d’informations sur les outils de piratage de la CIA dans le cadre de sa série de fuites Vault 7. Cette fois-ci, le site a divulgué des détails sur un implant pour serveur nommé Pandemic. Il permet d’infecter des machines dans un réseau ciblé puis mener plusieurs actions.
« Pandemic » commence par contaminer un serveur, une fois l’implant en place, la CIA est en mesure d’infecter les ordinateurs des utilisateurs à distance avec n’importe quel malware qu’ils désirent. Lorsque les machines ciblées essaient d’accéder à un fichier dans le serveur infecté, Pandemic utilise une technique de diversion pour délivrer une version malicieuse du fichier sans se faire détecter, en effet, le fichier initial se transforme précisément au cours du transfert, ce qui complique sa détection. Le trojan est ensuite exécuté dans les ordinateurs ciblés. Chaque application détournée et installée place à son tour un implant dans la machine cliente, elle devient à son tour un vecteur d’infection pour d’autres ordinateurs, ce qui a donné son nom à ce type d’attaque.
Selon les documents publiés ce jeudi, il faut 15 secondes seulement à Pandemic pour qu’il soit installé sur un serveur. Toutefois, la méthode de cette infection n’a pas été précisée, elle pourrait s’appuyer sur une exploitation d’une faille de sécurité ou encore requérir un accès physique au serveur, comme c’est le cas pour de nombreux outils de la CIA.
Cette méthode consiste à passer par de fausses applications pour infecter les machines ciblées, une technique que la CIA a également suivie en détournant certains programmes populaires comme VLC et Notepad++ pour infecter ses cibles. La méthode de Pandemic consiste elle à remplacer des applications au moment du transit, pour éviter d’être détecté, et la machine ciblée se trouve avec le même exécutable du programme. Pandemic peut remplacer jusqu’à 20 logiciels de cette manière, à condition que chaque programme ne doive pas dépasser plus de 800 Mo.
Les documents publiés ce jeudi informent que Pandemic s’installe en tant que « File System Minifilter Driver ». Le chercheur en sécurité Jake Williams a informé ARS que le pilote en question doit être signé par un certificat valide ou qu’il soit installé en exploitant une faille de sécurité. Le certificat en question peut être soit acheté soit volé par l’agent. Ces restrictions et d’autres détails techniques laissent entendre que l’outil a été conçu pour des cas bien précis et non pas pour un usage général. En effet, les grandes entreprises n’ont pas recours aux serveurs de fichiers Windows la plupart du temps. On en conclut que Pandemic vise surtout les petites organisations. Le chercheur de sécurité a également informé que les documents publiés par Wikileaks ne permettent pas d’exploiter l’outil et qu’il manque certainement d’autres documents.
La divulgation de ces nouveaux détails sur les techniques de la CIA donne un autre coup dur aux services de renseignements américains qui ont été incapables de préserver au secret leurs exploits avancés et exploités lors des opérations d’espionnage. Toutefois, les fuites de Vault 7 et les outils de la CIA ne sont pas aussi sensibles que ceux de la NSA. L’agence américaine a connu aussi une vague de fuites lancées par un groupe de hackers connu sous le nom Shadow Brockers. Les outils de la NSA qui sont souvent conçus pour s’exécuter à distance sur un large éventail de machines sont plus avancés que ceux de la CIA. De plus, les Shadow Brockers ont publié des informations détaillées permettant de se faire une idée précise sur le fonctionnement des outils. La publication successive de ces fuites continue donc de nuire à la capacité offensive des agences américaines comme la CIA et la NSA.
Source : WikiLeaks
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
Vault 7 : WikiLeaks révèle que le logiciel Athena, utilisé dans les opérations d'espionnage de la CIA, peut infecter toutes les versions de Windows
Bonjour,
Est-ce que outes les versions de VLC et notepad++ sont affectés par la CIA ?
Ce sont des programmes open source source donc normalement on peut corriger les failles non ?
Il ne reste pas moins que si quelqu'un en mettez la main sur les outils de la CIA ou la NSA Et créer des virus ou des ressent moins basé là-dessus ça pourrait poser de gros problèmes les éditeurs ont donc intérêt à corriger ses failles
J'ai entendu dans une émission il me semble que c'était l'échos des gnus dimanche soir à 19h sur radio campus lile http://campuslille.com/ Qu'une faille ou une méthode employée par la NSA ou la CIA peau de toutes façons un jour ou l'autre être employé par d'autres personnes malveillantes
De toutes façons je considère que la CIA ou la NSA sont eux-mêmes des pirates du moment qu'il nous vole notre vie privée. Il nous track to comme Google Microsoft et autres
J'espère que l'Europe interviendra pour faire bouger les choses dans le sens du respect de la vie privée
Salutations
Vault 7 : WikiLeaks révèle que le projet CherryBlossom de la CIA permettait de surveiller les internautes,
de nouveaux documents publiés
Les révélations de WikiLeaks dans le cadre de la campagne Vault 7 continuent de plus belle. En effet, ce dernier vient de porter à l'attention du public que le projet CherryBlossom de la CIA (Agence centrale de renseignement) avait comme objectif de surveiller l'activité des internautes sur la toile. Pour étayer ses dires, WikiLeaks a publié un nouveau lot de documents relatifs à ce projet développé et mis en œuvre par la CIA en collaboration avec le SRI International plus connu sous le nom de « Stanford Research Institute », une société américaine spécialisée dans la recherche dans différents domaines scientifiques et technologiques au profit soit du gouvernement des États-Unis soit des entreprises privées.
Selon WikiLeaks, l'exploitation des documents publiés montre qu'avec le projet CherryBlossom, la CIA avait comme principal objectif de développer des outils qui exploitent les vulnérabilités des périphériques de réseaux sans fil, tels que les routeurs sans fil et les points d'accès, cela dans l'optique de mener une surveillance de l'ensemble des activités de la cible. WikiLeaks soutient que cela fait plusieurs années que la CIA espionne les internautes grâce à la mise en place de ce projet. Il ajoute également que l'ensemble des dispositifs ciblés sont largement utilisés dans les réseaux Internet domestiques, dans les lieux publics comme les hôtels, les bars, les aéroports, etc. Les petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas également épargnées.
L'analyse des documents publiés montre que les routeurs sans fils ciblés par la CIA à travers son projet CherryBlossom sont ceux de DLink, Linksys et Belkin. WikiLeaks ajoute que ces appareils permettent idéalement aux pirates de mener des attaques de type « Man-In-The-Middle » encore appelé attaque de l'homme du milieu (HDM). Ainsi, ils pourront facilement surveiller, contrôler et manipuler le trafic Internet des utilisateurs connectés notamment en modifiant le flux de données entre l'utilisateur et les services Internet.
Source : WikiLeaks
Pour rappel, L'attaque de l'homme du milieu (HDM) ou man-in-the-middle attack (MITM), parfois appelée attaque de l'intercepteur, est une attaque qui a pour but d'intercepter les communications entre deux parties, cela sans que ni l'une ni l'autre ne puisse se douter que le canal de communication entre elles a été compromis.
L'infection des dispositifs se fait par implantation d'un microprogramme CherryBlossom. Une fois que l'implant est en place, le périphérique infecté est transformé en un « FlyTrap » connecté via Internet à un serveur contrôlé et commandé par la CIA et dénommé CherryTree. Sur ce dernier sont enregistrées les informations confidentielles de sécurité transmises par l'implant. En réponse à cette information, CherryTree envoie une requête à l'implant avec des tâches bien définies par les opérateurs de la CIA. Ces derniers, selon WikiLeaks, sont en mesure de visualiser l'état du « FlyTrap » et les informations confidentielles, cela en se servant d'une interface utilisateur dénommée CherryWeb. Avec cette interface utilisateur, les opérateurs seraient également en mesure de planifier de nouvelles tâches et d'effectuer des travaux assimilables à de l'administration système.
« Les tâches envoyées par les opérateurs ciblent généralement les utilisateurs connectés et pour ce faire, elles se basent soit sur les adresses IP, soit sur les adresses de courrier électronique, soit sur les adresses MAC, soit sur les noms d'utilisateurs dans les chats, soit sur les numéros VoIP », déclare WikiLeaks.
Sources : WikiLeaks - CherryBlossom - System Req Spec (CDRL-10) - CherryBlossom - Guide de démarrage rapide - CherryBlossom - Manuel d'utilisation (CDRL-12) - Périphériques WiFi - CherryBlossom - Guide d'installation
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle révélation de WikiLeaks sur la CIA ?
Voir aussi
Vault 7 : WikiLeaks révèle que le logiciel Athena, utilisé dans les opérations d'espionnage de la CIA, peut infecter toutes les versions de Windows
Vault 7 : WikiLeaks révèle Pandemic, un outil de la CIA qui s'appuie sur un serveur Windows pour infecter des machines dans un réseau ciblé
Archimedes : WikiLeaks publie un outil de la CIA pour mener des attaques man-in-the-middle au sein des réseaux locaux d'entreprise
Vault 7 : Brutal Kangaroo, la boîte à outils développée par la CIA pour cibler les réseaux sensibles,
protégés par un air wall
WikiLeaks a publié le dernier numéro de sa série de fuites Vault 7, qui propose au public d’avoir des informations sur certains des outils de piratage de la CIA. Cette fois-ci, WikiLeaks a divulgué des informations sur une boîte à outils baptisée Brutal Kangaroo (v1.2.1) qui est utilisée par la CIA pour viser les réseaux informatiques fermés et les ordinateurs protégés par un air wall, autrement dit non reliés à Internet. Rappelons qu’il s’agit là d’une technique employée dans des organisations sensibles afin de placer hors de portée des pirates des systèmes manipulant des informations très confidentielles.
La version précédente de Brutal Kangaroo, EZCheese, exploitait une faille inconnue de l’éditeur jusqu’en mars 2015, bien que la version la plus récente utilisait la « vulnérabilité de fichier de lien inconnue (Lachesis / RiverJack) liée à la fonctionnalité de bibliothèque du système opérateur. »
L’exploit EZCheese, qui a été neutralisé par un patch que Microsoft semble avoir publié en 2015, était lancé chaque fois qu'une icône de fichier malveillant a été affichée par l'explorateur Windows. Un exploit ultérieur connu sous le nom de Lachesis a utilisé la fonctionnalité autorun de Windows pour infecter les ordinateurs exécutant Windows 7. Lachesis n'a pas exigé que l'explorateur affiche des icônes. L'exploit de RiverJack, quant à lui, a utilisé la fonction Windows Library-ms pour infecter les ordinateurs exécutant Windows 7, 8 et 8.1. Riverjack n'était lancé que lorsqu'une jonction de bibliothèque était visualisée dans l’Explorateur.
Comme le font de nombreuses méthodes d’infection air gap, l’outil infecte d'abord un ordinateur connecté à Internet au sein de l'organisation (appelé « hôte principal ») et installe le logiciel malveillant. Lorsqu'un utilisateur se sert de cet ordinateur et y insère une clé USB, le logiciel-espion se reproduit sur celle-ci et infecte d'autres ordinateurs si cette clé USB est utilisée pour copier des données entre les ordinateurs dans le réseau fermé.
« Si plusieurs ordinateurs sur le réseau fermé sont sous le contrôle de la CIA, ils forment alors un réseau secret pour coordonner les tâches et échanger des données. Bien que non explicitement indiquée dans les documents, cette méthode de compromission des réseaux fermés est très similaire à la façon dont Stuxnet a fonctionné » , a expliqué WikiLeaks.
.
« Les composants Brutal Kangaroo créent un réseau caché personnalisé dans le réseau fermé cible et fournissent des fonctionnalités pour l'exécution des sondages, des listes de répertoires et des exécutables arbitraires », indique un manuel de la CIA qui a été divulgué.
Au cœur de Brutal Kangaroo se trouvent deux exploits (Giraffe et Okabi), des vecteurs d’attaque se basant sur LNK. Notons que, depuis février 2016, Microsoft a publié plusieurs correctifs relatifs à la façon dont ses systèmes gèrent ces fichiers. Dont un en ce mois de juin.
Source : WikiLeaks
Bonjour,
Il faut expertiser tous les systèmes qu'il soit open source ou non mais en particulier les systèmes open source qui sont plus facile à expertiser par 18 universitaire expert en sécurité et ensuite les mandater sais mais j'ai universitaire pour colmater toutes les failles de sécurité exploitée par la NSA
Les systèmes open source sont peut-être troué mais ils sont plus facile à réparer car ouvert
En Europe on a le droit à notre vie privée
Ce qui est sure c'est que c'est la guerre mais c'est très effrayant
Vont-ils s'introduire dans tous les ordinateurs pour installer des logiciels espions non détectable par antivirus ?
Quand est-ce qu'on aura droit à ne plus être espionné au nom du droit à la vie privée ?
Faut-il élire des parties spécialisés comme le parti pirate
Suisse
https://www.partipirate.ch/
France
http://partipirate.org/
Que pensez-vous ?
Salutations
Vault 7 : WikiLeaks dévoile ELSA
Un malware de la CIA qui permet de géolocaliser des PC via des hotspots Wifi
WikiLeaks vient de publier un nouvel épisode de sa fameuse série Vault 7 qui détaille les activités de la Central Intelligence Agency (CIA) dans le domaine de la surveillance électronique. Cette fois, il s’agit d’un manuel utilisateur de 42 pages dédié à un outil dénommé ELSA.
ELSA est un outil de géolocalisation de PC qui se connectent à un réseau Wifi via un système d’exploitation Windows antérieur à la version 8.x. Le malware est conçu pour établir un modèle d’informations de localisation sur la base des détails tirés d’un point d’accès proche de la machine cible. Ces informations sont ensuite transmises soit à une base de données tierce, soit à l’ordinateur d’un agent à des fins de détermination de la latitude et de la longitude de l’appareil cible.
Le processus de géolocalisation débute bien évidemment avec l’injection du malware dans le PC de la victime. Après avoir généré la bibliothèque de liens dynamiques (Dll) nécessaire au pistage de l’ordinateur cible avec un outil dénommé PATCHER, l’agent doit la copier sur ladite machine. La bagatelle d’exploit dont dispose l’agence aide en principe à atteindre cet objectif aisément.
Une fois la Dll installée, elle assure la détection des hotspots Wifi environnant le PC infecté et entame l’enregistrement à intervalles réguliers de l’identifiant ESS – Extended Service Set – unique à chaque réseau. Il est à préciser que le malware est conçu pour que cette opération de collecte se fasse même en cas d’absence de réseau Wifi.
Présence de réseau Wifi ou pas, les informations nécessaires au pistage sont sauvegardées sur la machine cible dans un fichier chiffré avec l’algorithme AES-128. En cas de connexion de la victime à internet, le malware émet une requête vers un serveur de géolocalisation configuré d’avance par un agent.
Les informations obtenues de ce serveur – latitude, longitude de la machine cible et horodatage associé – sont à nouveau sauvegardées sur cette dernière. Par la suite, un agent se connecte à ladite machine et récupère le fichier de log créé par le malware. Il se sert ensuite d’un outil de déchiffrement pour obtenir les informations de géolocalisation ou mieux, interroger un autre serveur de géolocalisation pour avoir des informations plus précises.
Il faudrait préciser que le manuel a été rédigé pour le système d'exploitation Windows 7, ce qui laisse penser que l’agence pourrait disposer d’outils mis à jour pour Windows 10.
Source : Manuel
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
Vault 7 : Wikileaks dévoile l'arsenal informatique de la CIA, l'agence est capable de contourner le chiffrement de WhatsApp
WikiLeaks : comment la CIA aurait piraté les smart TV de Samsung pour les transformer en dispositifs d'écoute des conversations privées
La CIA s'est servie de VLC et de plusieurs autres logiciels portés par la communauté du libre pour mener ses opérations d'espionnage
Avec tous ces outils de la NSA, pourquoi tous ces hackeurs qui s'amusent a foutre le bor... partout sur les grandes entreprises ne s'en servent pas plutôt pour pister tous ces terroristes sur le web ? Avec tout leur savoir technique, quel gachis de ne se contenter que de bloquer telle ou telle entreprise pour lui montrer ses failles alors que pouvoir localiser abu truc-muche et ses congénère ça aidera à la chopper. Bref... Si il y avait une prime offerte là ils s'y mettraient je pense.
Tu à perdus le point de la bonne idée, les primes pour de telles cibles existent déjà
Vault 7 : WikiLeaks dévoile le malware OutlawCountry
Utilisé par la CIA pour créer une table netfilter masquée sous Linux Red Hat Linux 6.x et dérivés
Après les récentes révélations sur le malware ELSA utilisé pour pister des PC Windows connectés à des réseaux Wifi, la série se poursuit avec la publication du manuel utilisateur d’un autre outil utilisé par les agents de la Central Intelligence Agency (CIA) contre des ordinateurs tournant sous Linux.
L’outil, utilisé par l’agence depuis 2015, est un module du noyau qui crée une table netfilter cachée sur une cible Linux. Au chargement du module, la table cachée se voit assigner un nom obscur. Dans cette version de l’outil, le nom assigné à cette dernière est « dpxvke8h18 ».
La connaissance de ce nom permet à un agent de créer de nouvelles règles de gestion des paquets IP prioritaires par rapport aux anciennes et hors d’atteinte de détection par l’administrateur système puisque masquées.
Ainsi, des paquets IP en provenance du réseau Ouest – WEST_2 – et transitant par le serveur Linux compromis (TARG_1) à destination d’un hôte précis – par exemple EAST_3 – peuvent ainsi être redirigés vers des postes de surveillance tenus par des agents de la CIA EAST_4 ou EAST_5.
L’installation du module sur la cible se fait via un accès shell à la cible. Le procédé requiert cependant que l’opérateur dispose de droits root sur le système cible, toutes choses que les agents réalisent sûrement au moins du nombre important d’exploits dont l’agence dispose.
Le module malveillant est conçu pour tourner sur les versions 64 bits des distributions CentOS et Red Hat 6.x. munies d’un kernel 2.6 au moins et d’une table de routage NAT.
Comme d’habitude, la recommandation donnée aux intervenants sur les systèmes visés est de les maintenir à jour. Le manuel laisse cependant entrevoir un moyen additionnel de mitiger ce type d’attaque.
Le fait pour un administrateur système de redémarrer le service de gestion de la table de routage aurait pour effet de placer le module dans un état dormant, ce qui obligerait l’agent à relancer la procédure d’installation.
Source : Manuel
Et vous ?
Que pensez-vous de cette nouvelle révélation de WikiLeaks ?
Voir aussi :
Vault 7 : Wikileaks dévoile l'arsenal informatique de la CIA, l'agence est capable de contourner le chiffrement de WhatsApp
WikiLeaks : comment la CIA aurait piraté les smart TV de Samsung pour les transformer en dispositifs d'écoute des conversations privées
La CIA s'est servie de VLC et de plusieurs autres logiciels portés par la communauté du libre pour mener ses opérations d'espionnage
Cette faille cible uniquement Red Hat ou dérivé avec le noyau Linux 64 bits 2.6.32. Autant dire que cela ne court pas les rues. Ce noyau Linux 2.6.32 est sorti il y a bientôt huit ans.
De plus l'attaquant doit déjà avoir un accès shell à un système pour réaliser cet exploit. Les privilèges administrateurs sont également nécessaires pour charger un module noyau qui n'est pas déjà installé... Avec un shell ouvert sous l'utilisateur « root » beaucoup de systèmes sont vulnérables...
À lire : I'm concerned about the OutlawCountry exploit
Meme si le prerequis du noyau est vieux, il faut se rappeler de deux choses :
- les cibles sont precises (un SI precis) et l'objectif n'est pas de contaminer tout le monde, mais juste la ciblr (plus discret)
- ils peuvent avoir des exploits plus recents. La, il ne me semble pas reposer sur une faille quelconque, donc libre a eux de recompiler le module pour une version plus recente, si besoin est.
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