ça me semble compliqué de sauver le soldat Snowden.
Sa contribution a certes été bénéfique.
Mais sa faute, c'est qu'il se soit réfugié chez l'adversaire russe.
Et n'y voyez pas un hasard ni un acte de générosité de l'ours de Sibérie.
Surtout de la part d'un ancien du KGB et du FSB spécialisé dans le renseignement,
c'est bien pour qu'en échange, Snowden lui révèle tout ce qu'il sait sur le système de renseignement et de cyber-défense de la NSA.
D'ailleurs, j'apprends sans être étonné que sa bienveillance s'arrête en août 2017 alors que les Etats-Unis n'ont pas renoncé à des poursuites.
Julian Assange n'a pas profité d'un telle traitement de faveur. Il est sans doute moins intéressant.
Ce sont donc bien les indices que Poutine n'a rien d'un bon samaritain.
Je ne pense pas que les candidats dits sérieux ne souhaitent se mêler. C'est un problème délicat. Il y a du tort dans les deux camps.
Les EU ne devraient pas espionner ses partenaires mais Snowden a commis la faute (mais que faire de mieux dans la précipitation de la fuite) de se réfugier chez poutine.
S'il fallait sauver le soldat Snowden, c'était avant qu'il ne parte pour la russie. A présent, son cas est un peu moins défendable.
Ça ne fait pas plaisir à dire parce que je le considère comme un véritable héro moderne.
Il savait les risques qu'ils prenaient et les conséquences pour sa confortable vie. Et pourtant, il l'a fait par soucis de justice envers le monde. Il dépasse donc même le statut de héro national.
Partager