Envoyé par
el_slapper
Je vais appuyer les autres : Passer des entretiens, c'est une compétences qui ce travaille. L'avant dernier que j'ai passé en SSII devait être le quarantième, en 14 ans de bons de loyaux services. Je l'ai foiré dans les grandes largeurs. Même à des gens très bien entrainés et avec beaucoup d'expérience, et plutôt doués pour l'exercice, ça arrive.
Le truc, c'est que succès ou échec, ce sont toujours des expériences sur lesquelles il faut s'appuyer. Ce sont des erreurs que nous apprenons.
Ton erreur, je pense, et ça m'est arrivé parfois, c'est de te mettre trop la pression, de surstresser. Pour ça, j'ai remarqué que moi j'étais très vulnérable aux temps d'attente avant entretien. Pour mes entretiens pour entrer en interne, j'ai fait très attention à ne pas arriver en avance, ne pas attendre, ne pas avoir le temps de laisser la pression monter. C'est un inconvénient parce-que je n'ai pas le temps pour une dernière préparation, mais c'est surtout un avantage, car j'arrive sans avoir eu le temps de paniquer. Et je suis généralement plus décontracté. Bon, ça n'empêche pas, parfois, les erreurs(comme pour l'entretien dont j'ai parlé ci-dessus, ils cherchaient un manager, j'ai parlé technique, pan dans la tronche mérité). Mais tu dois trouvé ce qui toi de convient pour être plus calme.
Franchement, lâcher que tu est en panique lors d'un entretien, ça ressemble beaucoup à un lapsus révélateur. Et ça se ressent dans ton style d'écriture que tu est sous stress intense. Après, il peut y avoir un tas d'autres raisons pour son départ rapide, ou pour le rejet de ta candidature si il est avéré, mais ce n'est pas en effet un très bon point. Pose toi la question de savoir ce qui te panique, et de comment tu peux le neutraliser avant l'entretien. Je t'ai donné une méthode qui marche avec moi, mais rien ne dit que ce qui te convienne soit la même chose. Apprends à te connaitre. Et répète après moi :
"Les incidents de prod, c'est rigolo, ça sent la poudre, c'est rock'n'roll, c'est là qu'on s'amuse, qu'on voit les gens qui en ont dans le ventre."
"Les incidents de prod, c'est rigolo, ça sent la poudre, c'est rock'n'roll, c'est là qu'on s'amuse, qu'on voit les gens qui en ont dans le ventre."
"Les incidents de prod, c'est rigolo, ça sent la poudre, c'est rock'n'roll, c'est là qu'on s'amuse, qu'on voit les gens qui en ont dans le ventre."
"Les incidents de prod, c'est rigolo, ça sent la poudre, c'est rock'n'roll, c'est là qu'on s'amuse, qu'on voit les gens qui en ont dans le ventre."
"Les incidents de prod, c'est rigolo, ça sent la poudre, c'est rock'n'roll, c'est là qu'on s'amuse, qu'on voit les gens qui en ont dans le ventre."
Puisque tu as fait de la maintenance à chaud, et que tu sembles postuler à nouveau pour cette noble tâche(sans ironie, j'ai beaucoup aimé mes années passé là-dedans), tu dois te convaincre toi-même - pour ensuite convaincre les autres - que tu adores ça. Et si soudain en entretien on parle d'un truc qui te plait, tu ne vas pas paniquer, tu vas rigoler intérieurement, montrer ton assurance et ta maitrise. Remémore-toi tous tes exploits, tous les moments de panique ou tout semblait perdu, et ou tu as sauvé le monde(enfin, le petit monde de ton application, s'entend). Fait une liste, prends confiance en toi, et sois assuré(e) que tu est performant(e) sous pression. C'est cool, la maintenance à chaud. Tout plante, on intervient, et hop, tout roule nickel. C'est cool, et il faut montrer en entretien qu'on est cool, qu'on reste la tête froide sous la pression. On adore ça, et on reste concentré. C'est la merde, mais on va régler tout ça. Parce-qu'on est des pros. Et parce-que c'est rigolo.
C'est à la fois le discours à tenir en entretien, et à la fois l'attitude à avoir. A chaque incident qui tombe, yes! de l'adrénaline! qui va me rendre plus fort(e)!
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